5 juillet 2025 |

Ecrit par le 5 juillet 2025

Orange en passe de devenir la capitale de l’innovation sonore ?

La société Edeis, spécialisée dans l’ingénierie et la gestion d’infrastructures complexes, a annoncé reprendre l’exploitation culturelle des monuments emblématiques de la ville d’Orange, gérée jusqu’à présent par l’entreprise Culturespaces. Un projet qui s’intitule ‘Orange, scène de l’innovation sonore’.

Edeis vient d’annoncer son projet d’innovation sonore concernant la ville d’Orange. Une ambition qui, pour le moment, concerne le Théâtre antique, le Musée d’art et d’histoire, mais aussi l’Arc de triomphe de la ville. La culture a montré un côté assez rassurant et réconfortant ces dernière années, notamment avec les difficultés liées au Covid. C’est dans cette démarche qu’Edeis veut inscrire les monuments d’Orange.

Les infrastructures seront reliées par des parcours sonores pour que les visiteurs découvrent l’histoire d’Orange et de ses monuments autrement. Photo de gauche : Vanessa Arnal / Photo de droite : MOUTON C – VPA

Les monuments d’Orange font la particularité et la notoriété de la ville. Ce sont des infrastructures bi-millénaires. Un détail sur lequel Edeis ne fait pas l’impasse puisque la société française compte bien jouer sur cette ancienneté pour mener son projet d’innovation à bien. « Notre ambition est d’installer des rendez-vous autour du son qui mêleront passé et futur, a expliqué Lucie Schnoebelen, la responsable communication de l’entreprise. Nous voulons nous baser sur l’histoire pour écrire l’avenir. » L’objectif est donc de montrer ce que les Romains ont construit qui existe encore aujourd’hui et dont le potentiel reste exploitable. Ainsi, ce projet mettra la lumière à la fois sur le patrimoine d’Orange, mais aussi sa culture.

Des visites axées sur le son

Les premières installations d’Edeis devraient se faire avant le commencement de la saison estivale 2022. Mais celles-ci ne seront que les premières pierres de l’édifice. À terme, la société d’ingénierie aimerait mettre en place des parcours de visites nocturnes et innovants, et ce, dès le début de l’année 2023. Derrière la réalité virtuelle se cache un réel potentiel qu’Edeis souhaite exploiter. Ainsi, ces visites nocturnes permettront à 500 personnes de déambuler librement au sein du Théâtre antique avec un casque diffusant le son à 360° afin de faire l’expérience d’une immersion totale.

« Nous pouvons dire que le passé résonnera avec le futur », a déclaré Jean-Luc Schnoebelen, le PDG d’Edeis. En effet, c’est l’acoustique particulière du Théâtre antique qui a donné l’idée du projet. La société travaille également sur d’autres supports comme un audioguide, plus classique pour ce genre de visite et qui serait plutôt destiné aux enfants. L’objectif, d’ici une dizaine d’année, serait de faire d’Orange la couleur de l’innovation sonore. Telle est l’ambition du plan ‘Orange is the new sound’ (ndlr : dérivé du titre de la série télévisée ‘Orange is the new black’).

L’identité visuelle du projet représente un parcours d’ondes sonores entre les trois monuments, mais peut aussi, pour le Théâtre antique, représenter les tribunes où s’installe le public. ©Edeis

La participation d’experts du son, mais aussi de l’histoire et de l’archéologie

Pour développer au mieux le projet et en exploiter tout son potentiel, Edeis souhaite faire appel à un comité d’experts du son grâce aux nombreuses ressources de la région Paca dans ce domaine qui pourront travailler en collaboration avec les infrastructures culturelles d’Orange. « Cette association permettrait de faire exister Orange dans l’écosystème régional du son innovant », a développé Olivier Galzi, le vice-président stratégie d’Edeis.

Edeis et la municipalité d’Orange aimeraient également inclure la jeunesse dans ce projet. Afin de rendre les visites davantage attractives et passionnantes, des étudiants en histoire et en archéologie animeraient les rendez-vous sonores. Leur rôle serait de mettre leurs connaissances en pratique grâce à des anecdotes sur l’histoire des monuments d’Orange qu’ils délivreraient au public de façon vulgarisée mais aussi de façon ludique avec l’aide de comédiens qui participeraient également à la montée en puissance de la ville dans le monde de l’innovation sonore.

Un projet au-delà de l’exploitation culturelle

Pour le moment, le Théâtre antique accueille environ 165 000 visiteurs par an, mais la ville aimerait atteindre les 500 000 visiteurs d’ici 10 ans. Même si l’un des objectifs du projet d’Edeis est d’augmenter la fréquentation du théâtre et du musée d’art et d’histoire, qui lui n’accueille que 65 000 visiteurs par an, ce n’est pas le seul but recherché.

D’après les données de Culturespaces, la fréquentation du Théâtre antique par rapport au début des années 2010. Une fréquentation qu’Edeis va tenter de dynamiser à nouveau.

Orange rencontre un problème depuis plusieurs années, la ville observe une décroissance démographique. Alors, en dehors du fait de transformer la culture de la ville d’Orange, le projet ‘Orange, scène de l’innovation sonore’ a pour but de créer une synergie entre les différents acteurs du territoire en attirant plus de monde et en les faisant rester.

« Avec l’aide d’Edeis, nous aimerions créer des événements qui s’étalent sur plusieurs jours pour que les visiteurs voient qu’Orange est une ville où il fait bon vivre », a développé Yann Bompard, le maire de la ville. En cela réside tout l’intérêt des événements nocturnes. Il s’agirait de fixer les touristes à Orange pendant quelques jours pour qu’ils fassent tourner l’économie de la ville en faisant travailler les commerces, les restaurants mais aussi les acteurs de l’hébergement, mais aussi pour qu’à terme, ils s’y installent définitivement.

D’après les données de l’Insee, la population d’Orange n’a fait que baisser depuis 2008.

Orange en passe de devenir la capitale de l’innovation sonore ?

La French Tech Grande Provence et la coopérative Rhonéa organisent un événement ‘Innovation et viticulture durable’ ce jeudi 24 mars à Vacqueyras. Chercheurs, entreprises innovantes et viticulteurs pourront échanger dans l’objectif de développer une viticulture plus responsable.

La journée ‘Innovation et viticulture durable’ organisée par Rhonéa et la French Tech Grande Provence aura lieu ce jeudi 24 mars de 10h à 16h30. Au programme : discussions autour de l’intelligence artificielle et des enjeux de l’eau dans la viticulture, ou encore pitchs des startups et entreprises innovantes concernant leurs projets pour l’avenir de la filière. Le programme complet de cette rencontre est disponible en ligne. Cet événement vient s’inscrire dans les valeurs de Rhonéa et de la French Tech qui mettent tous les deux l’innovation au cœur de leurs actions.

Rhonéa regroupe 388 exploitants viticoles et la French Tech Grande Provence près de 600 startups. Cet événement sera l’occasion pour eux de se rencontrer et d’échanger dans le but de créer une transition vers une agriculture plus durable, mais aussi davantage éthique. De nombreux intervenants tels que des œnologues, des ingénieurs de recherche pour l’environnement prendront la parole pour apporter leur expertise sur le sujet.

La participation des entreprises est gratuite et l’inscription se fait en ligne.

Jeudi 24 mars. De 10h à 16h30. 258 Route de Vaison. Vacqueyras.


Orange en passe de devenir la capitale de l’innovation sonore ?

Julien Chatton et Boris Delécluse, deux entrepreneurs gardois du Grand Avignon, viennent de lancer Holoboost, un outil portable de ‘street marketing’ reposant sur la technologie des hologrammes et de la 3D.

Tout le monde a déjà vu ces hommes-sandwiches, un support de publicité délicieusement suranné rappelant davantage la grande époque de la réclame que celle des campagnes ‘de com’ numérique conçu par des agences désormais connectées à la planète entière.
« En matière de communication on a parfois l’impression que tout a déjà été fait, reconnaît Boris Delécluse, créateur de Cap affaires mais aussi de Photoboost, qui permet de louer une machine à selfie afin d’animer les événements privés ou professionnels. Il y a pourtant de nouvelles solutions qui existent dont le potentiel n’est pas utilisé. »
« Effectivement, la technologie des hologrammes n’est pas suffisamment exploitée, complète Julien Chatton. Nous avons donc fait développer un sac portatif où les hologrammes apparaissent dans le dos de celui qui le porte. »

Créer le ‘buzz’ en matière de ‘street marketing’
Une version mobile qui, après une phase de test et de mise au point, devrait être très prochainement déployée pour le compte de plusieurs clients sur la zone du Grand Avignon.
Ressemblant à une sorte de gros ventilateur dont la ‘coque’ protectrice serait transparente, ce dispositif comprend l’équivalent d’une pale qui, en tournant, créé un effet holographique très lumineux afin d’être visible, y compris en plein soleil. Et si visuellement le rendu est difficile à photographier où à filmer, dans la réalité l’effet est assez bluffant.
« Avec Holoboost l’objectif est de créer du buzz en renouvelant les outils de street marketing », insiste Boris Delécluse. Pour cela, les deux compères proposent pour débuter, de louer les appareils et de concevoir le contenu 3D afin de mener des opérations de promotion dans les rues de la cité des papes.

L’enjeu du contenu
Les deux entrepreneurs n’entendent cependant pas se contenter de sillonner les artères des villes lors de campagnes ponctuelles. Ils souhaitent également proposer Holoboost aux commerçants.
« L’idée c’est aussi de permettre aux commerçants d’utiliser leur vitrine comme un média avec une technologie qui attire vraiment le regard, explique Boris Delécluse. Pour cela, nous proposons plusieurs formules dont une solution de location pour un montant de 69€ mensuel comprenant un changement de contenu chaque mois. »
« La clef de ce type de communication c’est le contenu qu’il faut renouveler régulièrement, assure Julien Chatton. C’est pour cela que nos offres comprennent aussi la production régulière des nouveaux messages en 3D. »


Orange en passe de devenir la capitale de l’innovation sonore ?

Le Groupe Raja, leader européen de la distribution d’emballages, de fournitures de bureau et d’équipements industriels, qui possède un entrepôt à Sorgues de 12 000m2 et une capacité de stockage de 15 000 palettes, renforce son offre de produits écoresponsables en lançant quatre nouveautés pour les expéditions plus respectueuses de l’environnement. Ces solutions alternatives aux emballages plastiques, 100% recyclables.

«L’éco-responsabilité est devenue une priorité pour de nombreux e-commerçants, industriels et prestataires logistiques qui souhaitent répondre aux attentes des consommateurs et des entreprises de plus en plus sensibles aux enjeux environnementaux», confirme Danièle Kapel-Marcovici, fondatrice de la Villa Datris à l’Isle-sur-la-Sorgue et grande amatrice d’art cinétique. Le Groupe Raja s’est engagé depuis plusieurs années à proposer des solutions d’emballage plus respectueuses de l’environnement, fabriquées à partir de matières naturelles, faciles à recycler et réutilisables et ainsi aider ses clients à utiliser des emballages biosourcés en alternative aux plastiques.

Le papier étirable de palettisation
Le papier étirable manuel est fabriqué à partir de kraft naturel certifié PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification schemes, Programme de Reconnaissance des Certifications Forestières). Il est idéal pour le conditionnement des palettes standards homogènes et légères jusqu’à 200kg. Il assure un excellent maintien des marchandises durant le transport et le stockage en entrepôt, tout en les protégeant des salissures et de la poussière.
Entièrement recyclable, le papier étirable est une alternative écologique au film étirable manuel en plastique habituellement utilisé pour filmer les palettes.

Papier étirable

Le papier bulle recyclé
Le papier bulle recyclé est une réelle innovation écologique qui permet de protéger les produits lors du transport et de l’expédition. Grâce à sa technologie exclusive, l’air est capturé entre deux couches de papier, ce qui confère à cet emballage d’excellentes propriétés d’absorption des chocs et d’amortissement. Léger, il permet de réduire les coûts de transports. Fabriqué en papier 100% recyclé et recyclable, facile à découper et à mettre en forme, le papier bulle est une alternative écologique au film bulle plastique. Le papier bulle a d’ailleurs reçu l’Oscar de l’Emballage 2021 pour son caractère innovant au bénéfice de l’environnement.

Papier bulle recyclé

Le feuillard papier
Fabriqué avec 95% de papier recyclable et 5% de colle végétale, le feuillard papier kraft permet de fermer tous types de caisses et de colis, de créer des lots ou de lier des documents. Véritable alternative écologique au feuillard traditionnel en polypropylène, le feuillard papier kraft est 100% recyclable. Il peut s’utiliser de manière mécanisée sur une machine automatique ou semi-automatique ou de manière manuelle avec des boucles plastiques réutilisables.

Feuillard papier

La pochette matelassée alvéolaire en papier
Innovation majeure en matière d’écoresponsabilité, cette pochette matelassée en papier protège les produits des chocs grâce à son papier alvéolé «nid d’abeille». Sa légèreté lui permet de réduire les coûts postaux au maximum. Son grand avantage repose dans son caractère totalement recyclable. Composée d’un matelas en papier recouvert de 2 couches de papier kraft recyclé, cette pochette est idéale pour l’expédition de tous types de produits. Elle assure ainsi une protection maximale contre les chocs et les déchirures. Cette pochette est disponible en 5 formats, pour répondre à tous les besoins d’expédition des entreprises souhaitant trouver des alternatives aux pochettes en plastique, et sera lancée début mars 2022 en France, puis progressivement dans toute l’Europe.

Pochette matelassée alvéolaire

En savoir plus
Raja
C’est le fournisseur N°1 Européen des emballages d’équipements et de fournitures pour les entreprises. Ça va des caisses aux cartons en passant par les boîtes, les emballages alimentaires et bien plus encore. Localement ? C’est aussi une filiale d’entreposage et de stockage de Raja nommée LogiSorgues, un entrepôt de 12 000m2 d’une capacité de 15 000 palettes, situé avenue Marcel Dassault et, comme son nom l’indique situé à Sorgues. Autres articles sur cette entreprise ici et ici
MH


Orange en passe de devenir la capitale de l’innovation sonore ?

C’est aujourd’hui que débute à Las Vegas, l’édition 2022 du CES (Consumer electronic show). A cette occasion, la start-up avignonnaise Millionroads figure parmi les 15 entreprises de la région présentes bénéficiant du soutien de Rising Sud, l’agence de développement économique du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, lors de cet événement constituant le plus grand salon de l’innovation mondiale.
Si la précédente édition avait été annulée, cette 54e édition à bel est bien lieu jusqu’au 8 janvier prochain même si le nombre des exposants est moins importants cette année (1 200 exposants contre 4 400 en 2019 pour plus 175 000 visiteurs). Pour autant, et malgré l’absence des poids-lourds comme Google, Amazon et autre Facebook, le CES reste le rendez-vous planétaire incontournable de la tech. Un salon où, avec plus de 130 exposants, la France est la deuxième nation la plus représentée après les Etats-Unis durant cette manifestation créée en 1967.

GPS de l’orientation scolaire et professionnelle
Pour Millionroads, société fondée en 2015 dans la cité des papes par Benoît Bonte, le CES constitue une vitrine formidable pour son expertise en matière de ‘data intelligence’, spécialisée dans la collecte et l’analyse des données sur les parcours de formation et les trajectoires professionnelles des individus.
Millionroads, qui a mené avec succès une levée de fonds de 1,5M€ au printemps dernier afin d’accélérer son déploiement technologique et commercial auprès des acteurs de l’enseignement supérieur et professionnel et des organismes de formation, a créé en partenariat avec l’Etudiant ‘Myroad’ : une solution numérique cartographiant des millions de trajectoires scolaires et professionnelles et permet aux utilisateurs de construire leurs propres parcours d’orientation.
Conçue grâce à la puissance de la data et de l’IA, ce ‘GPS de l’orientation scolaire et professionnelle’ se présente sous la forme d’une carte interactive et intelligente adoptée par plus de 50 000 utilisateurs depuis le lancement de l’application.
« Myroad propose d’explorer de manière ludique des aventures académiques et professionnelles qui sont autant d’explorations possibles de métiers et de formations, explique Rising Sud. L’objectif est de donner l’opportunité aux bénéficiaires en formation, en activité ou en recherche d’emploi de clarifier les choix qui s’offrent à eux et d’appréhender leur propre trajectoire le plus librement et sereinement possible. Myroad peut être enrichie à façon et éditorialisée afin de proposer une expérience personnalisée, territorialisée et exhaustive aux publics. L’interface a été conçue dans une logique mobile first, et Myroad s’utilise sur tablette, ordinateur et smartphone afin de correspondre aux usages numériques des publics. »
A noter que l’arlésien, Skincasts, spécialiste en modélisation, simulation et impression 3D dans le domaine de la santé (notamment les orthèses) est également présent à ce salon grâce à Rising Sud.

En amont du salon mondial de l’innovation du CES à Las Vegas, Bernard Kleynhoff, conseiller régional, président de la Commission développement économique et digital, Industrie, export et attractivité, et président de Rising Sud, a accueilli la délégation de la Région Sud de la 54e édition du CES Las Vegas, à l’Hôtel de Région. © Jean-Pierre Garufi

Orange en passe de devenir la capitale de l’innovation sonore ?

« Je crois que l’eau sera un jour employée comme combustible, que l’hydrogène et l’oxygène qui la constituent, fourniront une source de chaleur et de lumière inépuisables que la houille ne saurait avoir »…

C’est Jules Verne qui écrivait ces lignes en 1874 dans « L’île mystérieuse », une phrase reprise par le préfet de Vaucluse lors de la présentation, lundi matin à Monteux, d’un protocole co-signé par la société Hynoé (spécialisée dans le développement de solutions de production d’électricité et d’hydrogène renouvelable).

Auparavant, le dynamique président de la collectivité et maire de Monteux, Christian Gros, s’est félicité de voir sortir un projet qui lui tient à cœur, « qui s’inscrit dans une politique territoriale de développement durable et de transition écologique, puisque l’hydrogène participe à la décarbonation locale ».

Autres avantages mis en exergue par Michel Terrisse, maire d’Althen, en charge de l’environnement des Sorgues du Comtat : la diminution du bruit, la réduction des particules fines et du gaz carbonique pour les véhicules qui fonctionneront à l’hydrogène. Pour l’instant, il est surtout question des poids-lourds, des bus, des bennes à ordures et des chariots-élévateurs qui pollueront moins, provoqueront moins de crises d’asthme et de maladies pulmonaires.

Conférence de presse relative au protocole d’accord entre Hynoé et la Communauté de communes Les Sorgues du Comtat.

Du côté de la société Hynoé, basée à Marseille – La Joliette, qui développe des solutions de production d’électricité, elle a déjà une douzaine d’installations photovoltaïques dans le Vaucluse, à Bedoin, l’Isle-sur-la-Sorgue, Cadenet et Monteux pour une puissance de 2,2 mégawatts (soit 1 000 foyers alimentés). Elle emploie 70 salariés et affiche un chiffre d’affaires de 15M€ qui devrait doubler d’ici 2022. Flavien Pasquet, le directeur du développement l’a expliqué : « pour avoir 1kg d’hydrogène, il faut 15 litres d’eau et 60 kW, la moitié de son prix provient du coût de l’électricité ».

En ce qui concerne le protocole qui vient d’être signé, il prévoit une production d’au moins 400kg d’hydrogène/jour d’ici fin 2024, capables d’alimenter quotidiennement une vingtaine de poids-lourds, ce qui évitera l’émission dans l’air de 3000 tonnes de gaz carbonique par an. Selon nos informations, qui ne sont pas encore confirmées, cette station pourrait être implantée à Sorgues, l’une des 5 communes de l’intercommunalité des Sorgues du Comtat avec Althen-des-Paluds, Bédarrides, Pernes-les-Fontaines et Monteux.

Bertrand Gaume, le préfet de Vaucluse, conclura la séance en insistant sur la fin inéluctable de l’énergie fossile : « C’est une lame de fond. Il faut donc accompagner la transition. Souvenez-vous qu’en été 2019, quand la canicule a atteint 46° ou 47°, la pollution à l’ozone m’a poussé à limiter la circulation et la vitesse des véhicules. Bientôt, pour être autorisé à rouler, il faudra la vignette « Crit’Air » 1, 2 ou 3 qui concerne 85% du parc vauclusien. Certes, les véhicules électriques coûtent encore cher, mais il y a des primes, des bonus, des aides de l’Etat et on arrive à les amortir en 4 ans environ. » L’investissement initial d’Hynoe est de 4M€.


Orange en passe de devenir la capitale de l’innovation sonore ?

Accompagnée par Vaucluse Provence Attractivité, avec l’aide de Business France Canada et Rising Sud depuis maintenant deux ans, la start-up canadienne ‘Stimulation déjà vu’ choisit Carpentras pour implanter sa filiale française.

L’entreprise spécialisée dans la création d’expériences olfactives de destinations mariant créativité et data, a rejoint les locaux de ‘Mon premier bureau‘ à Carpentras, la pépinière d’entreprises de la Cove, où elle a installé son laboratoire des sens. Stimulation déjà vu est née d’une recherche scientifique dans le domaine de la santé visant à comparer l’impact émotionnel de l’aromathérapie et l’odeur née d’un souvenir. L’entreprise développe, grâce aux sciences cognitives, méthodologie et créativité, des expériences générant des émotions ciblées pour les destinations touristiques et culturelles.

Une histoire qui sent bon la réussite. Crédit photo: Stimulation déjà vu.

Le concept s’adresse autant aux offices de tourisme, aéroports, grands restaurants que salles de spectacle, festivals ou grandes marques. « Notre choix d’explorer le tourisme s’inscrit dans notre démarche créative basée sur la data scientifique et culturelle en créant, ou en recréant des odeurs liées à des lieux ou à des évènements. Nous pouvons vous projeter dans des destinations futures ou encore vous faire revivre des moments remarquables et inoubliables », déclare la société. L’inauguration de la filiale France aura lieu le 20 octobre en présence Pierre Gonzalvez, vice-président du Conseil départemental de Vaucluse, Président de la Commission attractivité territoriale, Jacqueline Bouyac, présidente de la CoVe et Audrey Bernard, fondatrice de ‘Stimulation déjà vu’.

La fondatrice Audrey Bernard au Palais des Festivals, Cannes. Crédit photo: Stimulation déjà vu.

Orange en passe de devenir la capitale de l’innovation sonore ?

Près de 50 ans d’innovation ont conduit le groupe vauclusien à devenir en 2022 le premier acteur mondial de la viticulture numérique avec une offre améliorant l’art des vendanges, le commencement de la vinification et la conduite du vignoble. Retraçons le chemin parcouru jusqu’à ‘Pellenc connect’…

Il fût un temps où la conviction qu’un vin avait été récolté à la main ou à la machine hantait les décisions des dégustateurs professionnels du moindre concours de vin ou de vigneron. En cause, une nouvelle méthode fait école. Plutôt que de couper la grappe de raisin à l’aide d’un sécateur, une machine à vendanger secoue chaque pied de vigne afin de faire tomber les baies de raisin dans un collecteur. Le monde viticole, dans les années 90, se divise schématiquement entre deux catégories. Les petites propriétés, gardiennes du temple de la tradition d’exemplarité française. Et les grandes parcelles qui prennent beaucoup trop de temps à vendanger sans aide mécanique, inutilement exposées aux aléas climatiques. Ces mers de vignes, sans relief particulier assurent le passage des premiers ‘enjambeurs’ aux allures grotesques. Elles sont moquées pour la platitude de leur production, sans âme, trop acide.
Que de chemin parcouru : on estime aujourd’hui que 80% du vignoble français est vendangé à la machine, même dans les crus classés. Notre pays est le premier acheteur de ces engins dans le monde. Et le premier exportateur planétaire, puisque 99% des machines à vendanger sont produites par trois constructeurs ayant leurs ateliers de montage et leurs bureaux d’étude en France : Pellenc (Pertuis), New Holland (Coëx, Pays de la Loire) et Grégoire (Cognac, Nouvelle Aquitaine).

Pellenc trace le sillon du numérique
Pour aboutir à ce résultat, les fabricants ont d’abord travaillé d’arrache-pied pour développer des systèmes de tri embarqué, car nul ne fait de bons vins avec des grains qui ne sont pas sains et mûrs : les machines livrent au chai près de 100% de raisins sains et mûrs et peuvent opérer jour et nuit avec précision : le chauffeur n’a même plus à corriger la position de sa machine grâce aux capteurs embarqués.
L’avantage de la vendange manuelle s’est réduit. Un tri optimal n’est pas envisageable si, comme souvent, la main d’œuvre est seulement payée au poids collecté : il faut disposer de vendangeurs expérimentés, bien rémunérés et fidélisés pour garantir une qualité remarquable.
« Les machines ont aussi simplifié la logistique de la récolte », ajoute Mathieu Hamel, le spécialiste ‘Agriculture numérique et précision viticulture’ de Pellenc.
« Il n’y a pas de perte de temps. A chaque instant, le chauffeur connaît la masse de raisin présente dans la benne avec précision, même sur un sol en pente qui en fausse légèrement la mesure (5%). Les apports en cave sont donc maîtrisés au moyen d’une alerte, lorsque le plein est fait ou que le quota journalier est atteint ».

La pesée en continu et en temps réel a d’autres vertus, aujourd’hui explorées par les technologies numériques :

– l’ordinateur de bord, couplé à un GPS, va calculer puis établir une carte des rendements au sein de la parcelle – elles peuvent varier considérablement (5 tonnes à 12 tonnes/ha) – au cours du trajet de la machine.

– un capteur ‘visio’ enregistrant le nombre et le diamètre de chaque sarment réalise une cartographie de vigueur de la vigne.

‘Pellenc connect’ : la cave dans la foulée de la vendange
L’ensemble de ces données agronomiques collectées pendant le travail visualise avec grande précision le vignoble pour en faciliter la conduite. « Il s’agit de mettre des chiffres sur les intuitions des viticulteurs. De vérifier des hypothèses, de revoir les travaux de l’année à venir ou de modifier sa technique par des actions fines sur la taille, la fertilisation, l’irrigation, ou l’éclaircissage », précise Philippe Astoin, directeur de la ‘business unit’» Agri-Machines de Pellenc.
La grande nouveauté présentée par l’entreprise vauclusienne est issue de trois ans de recherche au sein d’une partie du bureau d’étude de 170 personnes et d’une entreprise qui consacre près de 6% de son chiffre d’affaires à la recherche et au développement. « Pellenc Connect », plateforme numérique, permet de suivre à distance et en direct depuis un ordinateur, téléphone ou tablette, le déroulement de la récolte, les opérations de pressurage, le remplissage des cuves, les températures de fermentation et la production de froid. « Nous serons les seuls à proposer un service aussi complet de la vigne à la cave ». Il sera disponible en 2022 sur tous les marchés.

Innover pour répondre à des attentes
L’autre avantage spécifique de Pellenc connect est de disposer, en cas de panne, d’une localisation et d’un diagnostic précis communiqué par la machine échouée dans les vignes, réduisant les temps d’intervention humains. « On estime qu’un tiers des déplacements pourraient être évités, ce qui n’est pas négligeable en pleine vendange. Il est aussi possible de faire des réglages à distance pour corriger certains dysfonctionnements », ajoute Philippe Astoin.
Ces engins équipés de capteurs et de boîtiers connectés transmettent des paquets de données qui sont encryptés sur la plateforme et rendus anonymes. Les données agronomiques et les cartographies ne sont accessibles qu’au propriétaire. « Nos solutions numériques bénéficient d’une grande sécurité pour en assurer la confidentialité. Mais nous ne les proposons pas dans une offre standard. Parce que nous savons qu’une partie de notre clientèle est réfractaire au numérique et à la connexion des données. D’autre sont très demandeurs, à telle enseigne que nous pensons que 20 à 25% vont s’équiper dès la première année. Nous espérons franchir le cap de 50% de machines en offre connectée d’ici 5 ans. Mais cette innovation n’a de sens que parce qu’elle nous oblige à être très bons et plus ouverts à la demande de service et de conseil à nos clients. Pellenc pourra donc accompagner ses clients y compris sur des projets d’optimisation de sites, de création de vignobles ou de caves sur-mesure », grâce à cette transition numérique qui ouvre une nouvelle voie pour mieux « comprendre et expliciter l’impact des différentes actions dans le vignoble ».

Un industriel face à la réalité des conséquences du Covid
S’il n’est pas inquiet pour l’avenir bien prépare avec une un avantage concurrentiel certain et une politique d’innovation permanente, Pellenc a des doutes sur l’activité future du secteur ‘grosses machines’.
Les vigoureux taux de croissance aujourd’hui claironnés en France laissent perplexe quant à leurs véritables dynamiques dans l’industrie. Passons sur la hausse de l’énergie et des taux de fret maritime mettant le conteneur à plus de 2000 dollars en provenance de Chine contre 500 avant la crise sanitaire. « Le prix de l’inox a bondi de 50% en un an ; de 100% pour l’acier, à 1700 dollars la tonne. Les composants que nous importons ont flambé, certains ont vu leur prix multiplié par 50, faute de disponibilité. Nous avons choisi répercuter cette inflation des coûts par une petite hausse en juillet. La situation reste aujourd’hui préoccupante parce que nos clients connaissent eux-mêmes une situation difficile pour investir », déclare Philippe Astoin. Il faudra donc faire le dos rond – comme tout bon vendangeur – en attendant un retour à meilleure fortune… Jusqu’ici, la croissance du groupe avait atteint un taux de 11% par an en moyenne depuis 2012, son effectif multiplié par deux (1800 salariés pour 280 M€ en 2020).


Orange en passe de devenir la capitale de l’innovation sonore ?

Depuis plus d’une décennie, l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) réalise son classement annuel (Global Innovation Index) des pays les plus innovants de la planète. Ce palmarès s’appuie sur divers éléments de mesure tels que la production créative, les demandes de brevet, les investissements en R&D, les infrastructures, mais aussi des données relatives au contexte économique et aux capacités d’innovation propre à chaque pays.

Pour la 11ème année consécutive, la Suisse occupe la tête du classement, suivie de la Suède et des États-Unis. Mis à part la montée en puissance de la Corée du Sud, on observe peu de changements parmi les dix premiers de la liste en comparaison à l’année dernière. La France, qui a fait son entrée dans le top 15 en 2020, poursuit sa progression et grimpe cette année de la 12ème à la 11ème place. Ces progrès permettent notamment à l’Hexagone d’être classé devant deux géants asiatiques de l’innovation que sont la Chine et le Japon, situés respectivement à la 12ème et 13ème place. Dans le détail, l’un des points forts de la France est sa production créative (6ème rang mondial), une catégorie qui regroupe la création de biens et de services innovants, notamment dans le domaine numérique, ainsi que la production d’actifs incorporels.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/innovation/page/8/   1/1