15 mai 2024 |

Ecrit par le 15 mai 2024

Fibre optique : quels pays sont les plus avancés ?

Le déploiement des réseaux de fibre optique (FTTH) constitue un enjeu clé du développement numérique des territoires, visant notamment à généraliser l’accès de tous – particuliers comme entreprises – aux usages liés au très haut débit. Comme le montrent les données publiées par l’OCDE, le déploiement de cette technologie reste très inégal entre les pays membres de l’organisation économique.

La Corée du Sud et le Japon sont actuellement les mieux équipés, puisque la fibre optique représente plus de 80 % des connexions Internet fixe haut débit dans ces deux pays asiatiques. Le continent européen est également plutôt bien avancé dans le déploiement de ce nouveau réseau. La Suède et l’Espagne se classent, entre autres, parmi les pays d’Europe où la part de la fibre est la plus élevée : autour de 70 % des connexions haut débit (c’est la Lituanie qui est en tête avec 75 %).

Quant à la France, notre graphique montre qu’elle a su rattraper son retard ces dernières années. Bien que le déploiement reste disparate dans l’Hexagone, ce dernier n’en est pas moins rapide : la part de la fibre dans les connexions haut débit est ainsi passée d’environ 4 % en 2015 à près de 28 % en 2020. La France se situe désormais juste en dessous de la moyenne des 37 pays de l’OCDE (29 %). À l’opposé de l’échelle, l’Allemagne (moins de 5 %) et le Royaume-Uni (environ 4 %) font partie des pays qui sont les plus à la traîne dans le développement de cette technologie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Fibre optique : quels pays sont les plus avancés ?

De Pertuis au sol martien, l’entreprise Winlight System participe à l’aventure de la sonde Perseverance qui vient de se poser avec succès sur la surface de la planète rouge. Objectif : trouver des traces de vie.

Un petit bout de Vaucluse a donc atterri sur Mars hier soir à 21h 55 GMT au terme d’un voyage de plus de 470 millions de kilomètres. Un périple interplanétaire qui a débuté le 30 juillet 2020 sur la base de la Nasa (National aeronautics and space administration) à Cap Canaveral en Floride.
Désormais posé sur le cratère Jezero, le rover motorisé Perseverance va ainsi pouvoir entamer sa mission d’environ 687 jours visant à collecter, conditionner et stocker des échantillons du sol et des roches, afin d’en analyser la composition chimique et minéralogique. Ces prélèvements permettront d’étudier la diversité géologique sur Mars pour y déceler des traces de vie microbiennes actives, dormantes ou passées, une fois renvoyés sur Terre à l’horizon 2030.

Première collaboration avec la Nasa en 2012
Winlight System est une pépite de 48 salariés, composée pour une moitié d’ingénieurs et pour l’autre d’artisans d’excellence qui polissent des miroirs high-tech). Elle est spécialisée en systèmes optiques à haute performance comme des instruments scientifiques pour le site Iter aux confins du Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence, pour des grands télescopes installés au Chili ou encore pour des fours solaires.

«C’est carrément ‘l’œil du robot’.»

« Nous avions déjà participé à une 1re mission pour un robot de la Nasa en 2012. Cette fois, nos équipes ont mis au point, conçu et réalisé pour le rover Perseverance un miroir de 140mm de diamètre ‘asphérique’, c’est à dire à surface courbe et aplatie » explique Franck Fervel, directeur général adjoint de la PME de Pertuis fondée en 2001 (7M€ de chiffre d’affaires en 2020) et aujourd’hui filiale depuis 2017 de Bertin Technologies appartenant pour sa part au groupe CNIM (Constructions navales et industrielles de la Méditerranée).

De la taille d’une voiture, ce rover nouvelle-génération à six roues est équipé d’outils de forage, de caméras, de microphones, ainsi que de nombreux instruments d’analyse dont ‘Supercam’ destiné à déceler des traces de vie microbienne. rouge. Supercam est le fruit d’un partenariat franco-américain entre LANL (Los Alamos national laboratory aux Etats-Unis) et un consortium de laboratoires français sous la direction scientifique de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (Irap). Composée d’un laser, de trois spectromètres et de capteurs acoustiques, cette caméra haute-résolution compte deux miroirs en aluminium conçus par Winlight System.

Trouver des traces de vie
« Ce miroir est installé au-dessus des 6 roues de l’engin, c’est carrément ‘l’œil du robot’. Il permet, en focalisant au maximum les rayons lumineux sur la roche rouge de Mars, d’analyser la lumière et de savoir s’il y a des traces de vie », poursuit-il. D’après les scientifiques, le cratère de Jezero où a atterri la sonde hier soir était un lac de 50km de circonférence il y a 3,5 milliards d’années. « Le but de la mission est donc de trouver des fossiles et de déceler des éléments biologiques microscopiques pour décrypter ce qui s’est passé sur cette terre » ajoute Franck Fervel.

Retrouvez ci-dessous l’atterrissage de Perseverance (à partir de 2h16)


Fibre optique : quels pays sont les plus avancés ?

La communauté de communes du Pont du Gard vient de faire installer le prototype Airwash One dans les locaux de l’école de la commune d’Estézargues (Gard). Il s’agit d’un photo-bio-réacteur agissant comme piège à CO2 et purificateur d’air.

C’est au cœur de la Cleantech Vallée, entre Rhône et Pont du Gard, qu’est né ce procédé novateur. Ce dernier prend la forme d’une station de traitement d’air intérieur d’une capacité de 90m3/heure constitué d’un photo-bio-réacteur couplé à un rayonnement UV pour désinfecter l’air tout en fixant le CO2, pollens et allergènes présents dans l’air. Un photo-bio-réacteur est un appareil qui utilise la lumière (naturelle et/ou artificielle) l’eau et l’air, pour assurer la prolification de micro-organismes en suspension dans l’eau.

Une catégorie bien spécifique de microalgues a été utilisée sur le prototype Airwash One, rendant ce dispositif innovant. En effet, la société Novatec, fabriquant du prototype, a réussi à identifier une microalgue capable de résister à des températures extrêmes (-10°C à +50°C) et qui prolifère de façon exponentielle toutes les 24 heures. Lors de la prolifération, sous l’effet de la photosynthèse, elle fixe le CO2 et produit de l’oxygène. L’air de la pièce est injecté sous pression au circuit hydraulique afin de nourrir les microalgues qui, en absorbant le CO2, dégagent un oxygène neuf qui est libéré dans la pièce.

Une fois par an, la biomasse sera récoltée et pourra être valorisée grâce au projet A.S.T, site industriel de traitement installé sur la commune de Bagnols-sur-Cèze, à quelques kilomètres de l’installation, où elle sera convertie en Bioéthanol ou Méthane puis électricité. La communauté de communes du Pont du Gard devient ainsi le premier ‘client-testeur’ du dispositif qui s’inscrit dans l’esprit du Contrat de Transition Ecologique que la collectivité a signé en décembre 2018.


Fibre optique : quels pays sont les plus avancés ?

Monteux, Carpentras et Courthézon sont les seules communes de Vaucluse à figurer parmi les 219 du palmarès de la 22e édition du label national ‘Territoires, villes et villages internet’.

Placée sous le haut patronage du président de la République, cette distinction est remise depuis 1998 par l’association ‘Villes internet’ qui s’est donnée pour mission d’accompagner le déploiement des politiques publiques numériques locales.

Ce label ‘Territoires, villes et villages internet’ récompense ainsi chaque année les collectivités qui s’engagent en faveur d’un numérique citoyen et urbain. Pour le millésime 2021, le jury, composé de 20 experts, a choisi de distinguer les collectivités faisant « preuve d’une continuité remarquable dans la politique publique numérique ».

A ce titre Courthézon et Carpentras obtiennent la note de @@@@ (l’évaluation maximale est de 5@) et Monteux se voit attribuer la note @@@. En tout, 19 communes ont été récompensées en Paca et 11 en Occitanie.

Une fois obtenu, le label peut être affiché en entrée de ville et dans les supports de communication.


Fibre optique : quels pays sont les plus avancés ?

L’IRSEA (Institut de recherche en sémiochimie et éthologie appliquée) vient d’identifier un groupe de molécules capables d’inhiber la réplication du Covid-19.

« Aux termes de 6 mois de recherche, nous avons réussi à identifier un groupe de molécules, dont l’une avec nos partenaires istréens d’Azur isotopes, capables d’inhiber la réplication du virus, confirme le docteur Patrick Pageat. Nous atteignons 99,9% de réduction de la production de particules virales in vitro avec des doses significativement inférieures aux doses qui font apparaître les premiers effets toxiques. »

« Il s’agit d’un nouvel espoir. »

« Ces travaux font l’objet de dépôt de demandes de brevets européens dont les premiers rapport de recherche sont positifs, poursuit le fondateur de cet institut de recherche privé vauclusien créé il y a 25 ans. Il s’agit d’un nouvel espoir dans la lutte contre le virus, mais aussi contre certains coronavirus pathogènes pour des animaux domestiques comme le chat, le porc ou les bovins. »

L’institut, dédié à l’étude du comportement des animaux et de l’homme, de leurs interactions et tout spécialement de leur communication chimique, entend désormais nouer des accords avec des entités capables de l’aider à mener les travaux de validation clinique de ses recherches.

« Une nouvelle arme contre la pandémie »

« Il s’agit maintenant d’apporter au plus tôt, mais avec le souci de la sécurité sanitaire et environnementale, ces nouvelles armes contre une pandémie dont les conséquences sanitaires mais aussi sociétales et économiques sont devant nous », poursuit Patrick Pageat.

« Nous espérons aussi pouvoir apporter notre expérience dans la conception de nouvelles stratégies de conception d’outils thérapeutiques, intégrant rapidité, efficacité et respect de l’ensemble du Vivant », insiste le responsable de ce laboratoire qui a fait de la réduction du recours à l’expérimentation animale une priorité grâce à des méthodes bio-informatiques et d’approche pharmacophore utilisant de très lourds calculs par ordinateur.

« Ces résultats ont été obtenus dans le plein respect des règles éthiques et de la philosophie de notre institut de recherche. C’est le fruit des recherches et de l’implication d’une équipe pluridisciplinaire et internationale, totalement indépendante et uniquement financée par le fruit de ses travaux via les redevances sur ses brevets. Aucune influence d’aucune sorte, hors des délibérations et discussions entre les scientifiques impliquées, n’a orienté notre travail. »


Fibre optique : quels pays sont les plus avancés ?

Spécialisée depuis 30 ans dans l’emballage innovant dédié à la chaîne du froid, ‘Isovation’ est installée en Zone de Courtine à Avignon. Son ADN : l’isotherme, à base de polystyrène capable de préserver la même température des produits transportés dans le monde entier. 30% de son chiffre d’affaires proviennent du secteur agro-alimentaire (caviar, glaces, entremets, saumon, bûches de Noël) et 70% de celui de la santé (vaccins, greffons, insuline, sperme).

« Nous avons environ 500 références à disposition, mais nous proposons des solutions sur mesure, adaptées à chaque client avec des boîtes connectées dont nous pouvons suivre le trajet du point A (expédition) au point B (livraison), contrôler la température, quelles que soient les saisons, le climat ou la durée du voyage », explique le PDG, Philippe Carles.

Développement à l’export et R&D

Agé aujourd’hui de 54 ans, cet entrepreneur dynamique a repris la société en 2012, après avoir navigué dans la grande distribution (Auchan-Le Pontet, Leclerc, Hyper-U) et avoir été directeur commercial d’Isovation à partir de 2010.

Depuis qu’il est à la tête de cette PME de 13 salariés, il ne cesse de la développer à l’export (Maroc, Espagne, Amérique du Sud, Caraïbes, Suisse, Moyen-Orient, Italie, Benelux, Hongrie, Roumanie, Pologne), de prospecter de nouveaux marchés (République Tchèque, Allemagne), avec un bureau d’études interne en R&D (Recherche et Développement) qui a mis au point des emballages recouverts d’aluminium, 100% recyclables, livrés à plat et démontables pour gagner de la place lors du stockage et des voyages, et donc réduire le bilan carbone. Toujours dans un souci de respect de l’environnement, il travaille avec des fournisseurs proches d’Avignon, pour favoriser les circuits courts, comme ‘Vitembal’ à Remoulins et ‘Sirap-Gema’ à Noves.

1er prix de l’emballage innovant et prix Eco-responsabilité de la CPME

La responsabilité sociale, c’est l’un des axes de travail de Philippe Carles avec des décisions prises collectivement avec son équipe, même si c’est lui qui tranche à la fin après avoir écouté tout le monde. « Je suis là aussi pour améliorer le bien-être de chaque salarié. Quand on a de bonnes conditions de travail, on est plus impliqué dans l’entreprise, plus motivé. »

Au fil du temps, Isovation a collectionné les trophées. En 2016, à Casablanca, 1er prix de l’emballage innovant au CFIA (Carrefour des fournisseurs de l’industrie agro-alimentaire) pour des boîtes de vaccins pour animaux, devant des concurrents indiens, chinois ou marocains. Grâce à cette reconnaissance, il a pu enlever des marchés en Afrique où les TIAC (Toxi-infections alimentaires collectives) représentent un véritable enjeu de santé publique qui ne peut être résolu que par une maîtrise de températures contrôlées par les emballages spécifiques de Courtine, en partenariat avec le laboratoire pharmaceutique suisse Roche.

Plus récemment, d’autres récompenses ont été décrochées en 2020 : ‘Prix éco-responsabilité » de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) et celui de la ‘meilleure innovation Emballage et Conditionnement’ au salon mondial du transport et de la logistique à Paris pour un container d’un quart de palette qui peut être embarqué en avion.

Dans les starting-blocks pour livrer les vaccins…

Avec l’arrivée imminente des vaccins anti-Covid, Philippe Carles a fait le tour de la Préfecture de Vaucluse, du Grand Avignon, de l’Agence Régionale de Santé (ARS), des hôpitaux, des laboratoires d’analyses, de l’aéroport pour proposer ses services et ses emballages isothermes qui peuvent conserver le froid à -80° grâce à de la carboglace. « Je suis prêt, avec mon équipe à fabriquer deux fois plus de containers, à travailler avec l’entreprise de transports Chabas pour les livraisons dans tout le département. » Il est en liaison régulière avec le Préfet Bertrand Gaume et les présidents des intercommunalités du département.

« J’anticipe au maximum, mais il me faut des délais pour recruter du personnel supplémentaire, le former et réussir à fabriquer les volumes nécessaires. J’attends leur feu vert pour intensifier la chaîne de production et livrer les vaccins en temps et heure à toute la population. »

Avec la crise sanitaire Isovation a perdu une grande partie de ses exportations, les avions étant cloués au sol. En revanche, certains restaurateurs ont pratiqué le ‘click & collect’ et ont livré leurs repas en scooters, avec des sacoches isothermes mises au point par Philippe Carles. « Cela n’a pas totalement compensé nos pertes, mais un peu rééquilibré nos comptes. Notre chiffre d’affaires tournait autour de 3M€ en 2019, nous en avons perdu quasiment un tiers en 2020 » constate le PDG. Il avait offert un séjour à Rome pour tous ses salariés et leurs conjoints à l’occasion de l’anniversaire de la société (30 ans)… Il espère que ce n’est que partie remise en 2021 avec la fin de la crise et le rebond de l’économie.

L’équipe d’Isovation lors du 30e anniversaire de l’entreprise cet été.

Fibre optique : quels pays sont les plus avancés ?

Le Jury d’experts des Trophées de l’innovation Vinitech-Sifel 2020 vient de décerner la médaille d’or à la marque collective Vitipep’s qui propose les premiers plants de vigne garantis et contrôlés d’origine 100 % française.

Fondée à Sarrians et fédérant plus de 300 professionnels de la pépinière viticole en France, Vitipep’s atteste que les greffons et les porte-greffes sont intégralement issus de vignes mères françaises et que le greffage a eu lieu en France. Elle garantit que le matériel de base est de marque ENTAV-INRA. Le respect du cahier des charges par les adhérents à la marque fait l’objet d’un contrôle annuel réalisé par un organisme indépendant. Un système de traçabilité autonome a été créé pour garantir la distinction des lots chez les pépiniéristes.  

Par ailleurs, des formations sont mises en place pour les adhérents à la marque concernant l’identification variétale et la gestion des maladies dans le cadre de l’Académie du plant. Cette démarche collective a pour objectif de garantir un haut niveau de qualité des plants, un haut niveau de technicité des pépiniéristes et un engagement vis-à-vis des viticulteurs. La volonté de travailler collectivement, de viser l’excellence du process et des résultats, le tout en favorisant la technicité des opérateurs a été soulignée par les experts du jury.

https://vimeo.com/319044979


Fibre optique : quels pays sont les plus avancés ?

Enedis souhaite valoriser la créativité des start-up et PME en organisant un concours dont l’objectif est d’accompagner le développement de solutions innovantes et d’anticiper les grands enjeux de la transition écologique.

Le concours start-up 2020 porte sur 5 catégories s’inscrivant dans les lignes directrices du ‘Projet Industriel et Humain Enedis 2020-2025’ : ‘Performance industrielle’, ‘Objectif 0 accident grave ou Mortel’, ‘Techniciens 3.0’, ‘Révolution de la confiance’ et ‘Partenaire clé des territoires’. Les projets soutenus sont co-construits entre les start-ups ou PME et les experts régionaux d’Enedis.

Après quelques mois d’interruption dus à la crise sanitaire, il est de nouveau possible de candidater jusqu’au 30 novembre 2020 sur www.enedis.fr/concours-start-2020. Une fois les candidatures déposées, les start-ups et PME feront l’objet d’une pré-sélection par les équipes d’Enedis au regard des priorités locales de chaque région. Les entreprises seront ensuite conviées à construire leur projet en milieu industriel en bénéficiant de l’appui des experts métiers d’Enedis.

Nouveauté de cette 4 e édition, la Cérémonie de remise des prix se tiendra durant le Forum d’Enedis, entièrement dédié à l’innovation. Les entreprises finalistes seront invitées à pitcher leur projet lors de la journée du 7 avril 2021, à l’issue de laquelle les lauréats seront récompensés. En 2019, 12 entreprises ont été récompensées parmi 350 candidates et ce sont 500 000 € qui ont été investis dans les projets lauréats.

https://www.echodumardi.com/tag/innovation/page/9/   1/1