16 mai 2024 |

Ecrit par le 16 mai 2024

Réglementation, motorisation, tarification : l’automobiliste en plein brouillard

6 Français sur 10 ne croient pas que la voiture électrique remplacera complètement un jour les voitures thermiques. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude de l’Observatoire Cetelem.

Pendant des années, presque depuis son origine, le secteur automobile s’est développé sans que rien ou presque ne vienne contrarier sa croissance et son succès. Et puis les contraintes, notamment environnementales au sens large du terme, ont pris de l’épaisseur ; l’électricité a été choisie par les pouvoirs publics comme énergie unique pour faire rouler la voiture de demain ; et les crises financière, économique et géopolitique se sont superposées en un rien de temps. Alors que les automobilistes sont en perte de repères, ne savent plus vraiment à quelle marque se vouer, soupèsent la pertinence du passage à l’électricité, l’Observatoire Cetelem de l’Automobile révèle des points de vue contrastés, parfois étonnants, parfois inquiétants mais qui éclairent sur la nécessité de voir se dissiper au plus vite ce brouillard qui pourrait à terme pénaliser tout le monde.

ZFE et réglementations riment avec confusion et scepticisme
L’inflation, toujours forte dans la plupart des pays, contribue à perturber la perception économique des automobilistes. Ainsi marqués par les récentes hausses des tarifs, plus de trois quarts d’entre eux (76%) s’inquiètent de la hausse des prix des voitures neuves dans les 5 prochaines années et ils sont 4 sur 10 à juger que la hausse possible du coût de l’énergie est un frein à l’achat.
Concernant les Zones à faibles émissions (ZFE), si plus de 7 personnes sur 10 (73%) en connaissent l’existence, seulement un tiers (34%) voit précisément ce dont il s’agit, une part qui est néanmoins plus importante chez les Français (48%). Un flou qui s’accentue lorsqu’il s’agit de se projeter dans le futur puisque près d’un automobiliste sur 2 (48%) ne sait pas si des ZFE seront mises en place dans son pays

Si 66% des personnes interrogées pensent que les ZFE sont une bonne mesure, dans les pays où elles sont implantées, comme la France et la Belgique, elles y comptent 50% de réfractaires. En outre, selon 8 personnes sur 10, cette mesure est jugée comme injuste pour les ménages aux faibles revenus qui ne seront pas en mesure de remplacer leur véhicule. Enfin, près de 6 personnes sur 10 (57%) poussent le raisonnement à son extrême en estimant que les ZFE sont irréalistes et espèrent qu’elles ne verront jamais le jour. L’esprit contestataire (et réfractaire) français reste vivace puisqu’un sur 2 persistera à circuler dans les ZFE au volant de son véhicule banni, un esprit de révolte également partagé par les Allemands.

La confusion, associée au scepticisme, règne donc au sujet des ZFE. Il en est de même, voire davantage, à propos des réglementations concernant les motorisations. En effet, seulement la moitié des consommateurs (49%) est au courant de l’interdiction de la vente des véhicules thermiques (essence, gazole, hybride) dans 10 à 15 ans pour lutter contre la pollution de l’air.

Comme pour les ZFE, la principale critique porte sur une injustice non pas collective, mais associée à l’individu ou à la sphère familiale avec près de 8 personnes sur 10 (78%) qui soulignent que les ménages seraient les premiers pénalisés en ne pouvant pas revendre leur véhicule thermique avec comme conséquence l’impossibilité se déplacer. C’est à nouveau en France (85%), mais aussi en Belgique (83%), que cette injustice est la plus fortement ressentie.

Alors que les mesures les plus coercitives, au moins en Europe, ne se profilent pas avant 2035, 7 automobilistes sur 10 estiment cependant que le calendrier de leur mise en œuvre est trop resserré. Français (75%) et Belges (74%) vilipendent ce manque de temps, rejoints par les Espagnols (72%). Dans un même élan, ils sont 6 sur 10 (61%) à pointer l’irréalisme de cette réglementation qui ne devrait pas voir le jour ou qui devrait être annulée selon eux, ainsi que leur inefficacité pour lutter contre la pollution (57%). Néanmoins, plus de 6 personnes sur 10 (63%) pensent que c’est une bonne mesure, la moitié d’entre eux affirment même qu’elle est insuffisante (55%).

La voiture électrique joue les premiers rôles…mais pose question
Malgré un contexte économique tendu et le durcissement des réglementations, majoritairement, un monde sans voiture n’est pas envisagé. Seulement 1 personne sur 5 (20%) estime que demain sa place sera moins importante qu’aujourd’hui, des opinions exprimées surtout en Europe (22%), et particulièrement en France (29 %).
72% des Français pensent que le progrès technologique fera émerger une voiture plus vertueuse, mais seuls 4 d’entre eux sur 10 (41% contre 67% au niveau monde) voient dans le véhicule électrique son incarnation et qui, à terme, va complètement remplacer la voiture thermique (38% contre 54% dans le monde).

Pour la première fois, les véhicules électriques arrivent en tête des intentions d’achat. Ainsi, ceux qui souhaitent acheter une voiture sont plus d’un sur 3 (32%) à envisager de choisir une motorisation électrique. En ajoutant à ce chiffre celui des acheteurs déclaratifs de voitures hybrides, rechargeables (25%) ou non (16%), il s’agit d’une vraie bascule du marché. A noter que la France est le pays avec la Belgique, l’Autriche, et la Pologne où les intentions d’achat d’un véhicule électrique sont les moins affirmées (aux alentours de 20%). Comme toujours, le blocage est d’abord économique : pour près de la moitié des personnes interrogées (48%), le prix d’un véhicule électrique est trop élevé, avec surtout les Néerlandais (62%) et les Français (53%) pour le souligner. Viennent ensuite les craintes de rencontrer des difficultés pour recharger son véhicule (36%), et que l’autonomie de celui-ci soit trop limitée par rapport à leurs besoins (31%), cette préoccupation est particulièrement importante chez les Français (42%).

La problématique du coût ne se limite pas au seul achat, mais s’étend aussi à l’usage du véhicule électrique. Confrontés à l’augmentation récente, et potentiellement future, du prix de l’électricité, les automobilistes s’interrogent. Les trois quarts d’entre eux (74%, et 77% des Français) voient dans cette perspective un usage plus coûteux que celui d’un véhicule doté d’une motorisation traditionnelle. Plus encore que la prééminence programmée du véhicule électrique, les automobilistes remettent en cause son utilisation en raison d’une production énergétique qu’ils prévoient insuffisante. Sans doute sous l’influence évidente de la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine, plus de 6 Européens sur 10 (62%) et plus de 7 Français sur 10 (71%) affichent ce point de vue.

Pour passer du thermique à l’électrique, 8 personnes interrogées sur 10 (79%) jugent indispensable le versement d’aides par les pouvoirs publics. Or, un peu plus de la moitié des automobilistes (54%) ne savent pas s’il en existe dans leur pays et ils sont plus de 7 sur 10 (72%) à les trouver trop confuses. Français (80%) et Polonais (79%) sont les plus nombreux à dénoncer cette complexité souvent d’ordre administratif.

Véhicule électrique : la Chine contre le reste du monde
Avec plus de 20 marques qui ont vu le jour en un peu plus de 20 ans, le marché chinois et de ses marques connaissent une croissance exponentielle. Pourtant, il souffre d’un déficit d’image. En effet, un peu moins d’1 sondé sur 2 et moins de 4 Français sur 10 (39%) ont une opinion favorable des marques du premier pays constructeur mondial. A l’opposé avec 90% des personnes interrogées qui en ont une bonne opinion, les marques européennes jouissent d’une cote impressionnante, eu égard notamment à leur antériorité sur l’ensemble des marchés.

A la question de savoir si les automobilistes sont prêts à les acheter, là aussi une préférence est accordée aux marques européennes pour un peu plus de 8 personnes interrogées sur 10. Les marques chinoises continuent de fermer la marche, avec 4 personnes sur 10, et près de 3 Français sur 10 (28%) prêts à acheter un de leurs modèles.
« Cette nouvelle édition de l’Observatoire Cetelem montre que les automobilistes sont dans l’expectative à maints égards, jusqu’à faire preuve de suspicion et de scepticisme. Il appartient à nombre de constructeurs de clarifier leur politique industrielle et commerciale, ainsi que leur communication, afin de ne pas subir définitivement une concurrence qui a souvent un temps d’avance sur la question électrique. De même qu’il revient aux pouvoirs publics d’adopter une ligne claire et stable, sans atermoiement, pour faciliter la transition énergétique du monde automobile. » conclut Flavien Neuvy, directeur de l’Observatoire Cetelem.

*Méthodologie : Les analyses économiques et marketing ainsi que les prévisions ont été réalisées en partenariat avec la société d’études et de conseil C-Ways spécialiste du Marketing d’Anticipation. Les terrains de l’enquête consommateurs quantitative ont été conduits par Toluna Harris Interactive du 28 juin au 17 juillet 2023 dans 16 pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Chine, Espagne, États-Unis, France, Italie, Japon, Mexique, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Royaume-Uni et Turquie. Au total, 15 000 personnes ont été interrogées en ligne (mode de recueil CAWI). Ces personnes âgées de 18 à 65 ans sont issues d’échantillons nationaux représentatifs de chaque pays. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas (sexe, âge). 3 000 interviews ont été réalisées en France et 800 dans chacun des autres pays.


Réglementation, motorisation, tarification : l’automobiliste en plein brouillard

Le Conseil départemental de Vaucluse vient d’inaugurer la passerelle de l’Oiselay-Sauveterre. Cet ouvrage suspendu de 200 mètres de long pour 3 mètres de largueur permet de franchir le Rhône, au Nord de la Barthelasse, entre Sorgues et Avignon via le territoire de la commune de Sauveterre (voir vidéo en fin d’article).

L’une des plus grande voie cyclable d’Europe
Ce pont métallique spectaculaire avec ses mâts de 22 mètres hauteur est destiné aux cyclistes, aux piétons et à l’ensemble des modes doux. Il permet le franchissement du fleuve-roi pour assurer la continuité de la véloroute Via Rhôna qui parcourt le Vaucluse, entre Lapalud et Avignon. Long de 815km, cet itinéraire cyclable relie le lac Léman, en Suisse, à la mer Méditerranée en suivant le Rhône. Désigné véloroute depuis 2016, elle est l’une plus grande voie cyclable d’Europe. L’an dernier, elle a accueilli plus de 2,8 millions de cyclistes. Un chiffre multiplié par 2,5 entre 2017 et 2022.

Dans ce secteur, la nouvelle passerelle permet donc l’achèvement de la dernière section de 11km de la Via Rhôna entre Sorgues et Avignon (voir carte ci-dessus).
Une portion dont l’aménagement a représenté un investissement de 8,11M€ HT (dont de 4,17M€ HT pour la seule passerelle) financés par l’Union Européenne (1,1M€), l’Etat (1,31M€), la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur (1, 08M€), la région Occitanie (675 000€), le département du Gard (1,11M€), le département de Vaucluse (995 448€), le Grand Avignon (545 000€), la ville de Sorgues (200 000€) et la CNR (Compagnie nationale du Rhône) à hauteur de 1,09M€.
Pour sa part, bien que la passerelle se situe en territoire gardois, entre les îles de la Motte à Sauveterre et celles de l’Oiselay à Sorgues, c’est le Département de Vaucluse qui a assuré la maîtrise d’ouvrage de ce chantier débuté en avril 2022. Le Conseil départemental du Gard va reprendre, quant à lui, la gestion et l’entretien de la passerelle.

Prochaine étape : la restauration du Pont des Arméniers à partir de 2024
Ultime étape du projet global sur la Via Rhôna en Vaucluse : la restauration du Pont des Arméniers à Sorgues. Un ouvrage inscrit au titre des Monuments Historiques, qui va prochainement débuter suite aux études préalables réalisées cette année. Le démarrage des travaux est envisagé en 2024, pour une durée prévisionnelle de 24 mois.

Le chantier de réaménagement et de restauration du pont des Arméniers devrait débuter l’année prochaine.

Enfin, pour parfaire l’aménagement, une étude est menée concernant la voie verte le long de la RD 228 sur la Barthelasse, entre le giratoire de l’Islon (Chemin des Vignes) et le Pont du Royaume situé entre Avignon et Villeneuve-lès-Avignon.
Objectif ? Offrir des conditions optimales pour les cyclistes et permettre de raccorder les parkings situés sur l’île Piot à Avignon. Le Département a porté les études sur une grande partie du linéaire, excepté en extrémité Sud (un tronçon de 400 mètres) à l’amont immédiat du Pont du Royaume, sous maîtrise d’ouvrage du Grand Avignon.

Cliquer sur l’image pour lancer la vidéo.

Réglementation, motorisation, tarification : l’automobiliste en plein brouillard

La deuxième édition du Salon des véhicules utilitaires et trucks se tiendra ce mercredi 13 et jeudi 14 septembre, sur le site ATDR Vedène.

Les visiteurs auront la possibilité de découvrir l’offre de véhicules en disponibilité immédiate : les « prêts à partir d’Azur Trucks ». Ils pourront également découvrir un espace dédié à tous leurs besoins de transports, logistiques et services (collecte, voierie, espaces verts, événementiel, frigorifiques…), longue distance ou dernier kilomètre, urbain, interurbain, en thermique ou en décarboné.

Deux tables rondes seront proposées :

  • Mercredi 13 septembre à 9h30 : « Transition énergétique, mobilités urbaines et routières : tous acteurs pour demain ! »
  • Jeudi 14 septembre à 10h : « Le capital Humain, la pierre angulaire des solutions de mobilités durables d’aujourd’hui et de demain »

Les 13 et 14 septembre de 8h à 18h. Azur Trucks Distribution et Réparation, avenue Vidier, Vedène. Inscription aux tables rondes en cliquant ici.


Réglementation, motorisation, tarification : l’automobiliste en plein brouillard

Avec 8 578 nuitées entre le 1er juillet et le 20 août derniers, les chiffres de fréquentation sur les aires Camping-car Park dans le Vaucluse ont augmenté de +46% par rapport à l’été 2022. Actuellement, le département abrite 7 aires Camping-car Park situées à Fontaine-de-Vaucluse (21 places), Goult (32 places), Apt (20 places), Mormoiron (20 places), Bédoin (58 places), Malaucène (35 places) et Valréas (23 places).
Le Vaucluse devance ses voisins des Alpes-de-Haute-Provence (5 668 nuits, +406% mais une évolution importante qui s’explique par l’ouverture de 3 aires cette année), des Bouches-du-Rhône (5 173 nuits, +50%) ainsi que de la Drôme (4 590 nuits, +38%). En revanche, le Gard (16 283 nuits, +128% porté par l’ouverture de l’aire du Grau-du-Roi) et surtout, l’Ardèche (23 285 nuits, +36%) restent les champions régionaux de l’accueil des camping-cars.

+33% au niveau national
L’hébergement en camping-cars et fourgons aménagés semble avoir continué à gagner en popularité puisqu’avec un total de 846 293 nuitées enregistrées, le réseau enregistre une hausse de +33% par rapport à l’année précédente. La région Nouvelle-Aquitaine reste la destination privilégiée des camping-caristes. Grâce à une météo clémente en termes d’ensoleillement, la région enregistre 23,4% des nuitées cet été. Notons que l’année dernière la région avait été impactée par des feux de forêt et de fortes chaleurs. La région Occitanie monte sur la seconde marche du podium (14,5% des nuitées) grâce à un bel ensoleillement et à des chaleurs moins importantes que l’année dernière. L’Occitanie grâce à une croissance de ses nuitées de 41% prend la seconde place du classement à la région Pays-de-la-Loire qui arrive en 3e position avec 13,8% des nuitées.

Paca progresse mais reste 10e
Pour sa part, avec 35 300 nuitées (4,2% du total national) la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ne devance que les Haut-de-France (16 600 nuitées, 2%) et l’Île-de-France (3 600 nuitées, 0,4%).
Par ailleurs, alors que la grisaille et la pluie ont touché les régions du Nord-Ouest de l’Hexagone, ce sont les régions d’un grand arc centre, Est et Sud-Est de la France qui ont le plus largement bénéficié de ce report de fréquentation des camping-caristes cet été, et notamment les destinations vertes. Ainsi, les régions Centre, Grand-Est, Bourgogne, Auvergne-Rhône-Alpes et Paca ont vu leur nombre de nuitées progresser de 47% en moyenne.

Les touristes étrangers de plus en plus nombreux
« Sur la période juillet-août 2023, les étrangers ont augmenté leur nombre de nuitées sur le réseau Camping-car Park de 49% représentant ainsi 27% des nuitées contre 24% en 2022 sur la même période et 14% en 2021,  explique le 1er réseau européen d’aires d’étape et de campings à destination des touristes itinérants fondé en 2011 par Laurent Morice et Corinne Bruel. Dans le top 3 des nationalités étrangères qui ont plébiscité l’Hexagone : les Allemands se maintiennent en première position (25% des nuitées) devant les Belges (15%) et les Espagnols (14%) de plus en plus nombreux à fuir les très fortes chaleurs touchant la péninsule ibérique l’été. »


Réglementation, motorisation, tarification : l’automobiliste en plein brouillard

La rentrée est imminente. Orizo, le réseau de transports du Grand Avignon, passe donc en mode hiver dès ce lundi 28 août, et ce, jusqu’à l’été prochain. Seuls les lignes 15, 17, 19 et les services scolaires démarreront le lundi 4 septembre. Voici ce qui change.

Un nouveau guide des transports du Grand Avignon par secteur a été édité et va être distribué dans toutes les boites aux lettres des communes (hors Avignon) à partir du 28 août. L’objectif est de faire connaître l’offre de transport mise en place sur chaque commune de l’Agglomération et montrer les engagements du Grand Avignon dans le domaine de la mobilité. Si quelques nouveautés font leur apparition pour cette saison, le tarif, lui, reste inchangé.

Les nouveautés pour 2023-2024 :

  • Sur la ligne C2, un nouvel arrêt (Duffaut) a été mis en place près de l’hôpital.
  • La ligne C3 effectuera des trajets express aux heures de pointes. Il sera possible de rejoindre directement l’arrêt Grand Avignon depuis l’arrêt Cap Sud sans passer par la Cristole.
  • La ligne 4 se dote d’un nouvel arrêt (La Matte) sur la route de Montfavet.
  • La ligne 5 dessert désormais le nouvel arrêt Saint Roch, uniquement vers Avignon.
  • Les lignes 5, 16, 25, 26 et 27 gardent leur terminus à Avignon Poste, comme cet été.
  • La ligne 11 se dote d’un nouveau terminus à Jonquerettes, à proximité des écoles et de la salle des fêtes, dès février 2024.
  • La ligne 18, comme cet été, voit son terminus être prolongé jusqu’à l’arrêt Le Couchant (entre Weldom et Burger King). Les arrêts Le Ponant et Grand Angles sont desservis dans les deux sens.
  • Le terminus de la ligne 26 est modifié à l’arrêt Roquemaure Paul Bert, en raison de travaux dans le centre-ville.

À partir du lundi 4 septembre, le service Allobus desservira tous les arrêts des 16 communes du Grand Avignon, sans exception. Le service se dote d’une nouvelle application avec davantage de choix avec des horaires flexibles et la possibilité d’effectuer des réservations de dernières minutes. Allobus est disponible de 5h30 à 22h30, jusqu’à 00h30 le vendredi et samedi, et de 7h30 à 21h le dimanche et les jours fériés (sauf 1ᵉʳ mai).

Pour en savoir plus sur les différentes lignes de transport, le service Allobus, et les parkings relais, cliquez ici.

V.A.


Réglementation, motorisation, tarification : l’automobiliste en plein brouillard

Depuis le mois de juin, le bureau de tabac presse BJC Diffusion, situé au sein du Centre Commercial Hyper Leclerc à Carpentras, propose un service carte grise facile et rapide en partenariat avec le réseau Dépôt Carte Grise. Ainsi, les experts de ce dernier sont présents du lundi au vendredi de 9h à 18h pour répondre à vos questions, vous informer et vous guider dans vos démarches pour faire votre carte grise.

Ce service comprend plusieurs démarches telles que :

  • Changement de titulaire
  • Duplicata
  • Changement de domicile
  • Cession
  • Véhicule importation UE
  • Véhicule de collection
  • Modification technique
  • Fiche d’identification
  • Déclaration d’achat

Presse BJC Diffusion. Centre Commercial Hyper Leclerc. Boulevard Alfred Naquet. Carpentras.

V.A.


Réglementation, motorisation, tarification : l’automobiliste en plein brouillard

Le constat n’est pas nouveau, mais il reste plutôt accablant. Même si le train est l’un des modes de transport les moins polluants pour voyager, prendre l’avion coûte bien souvent beaucoup moins cher (même sur des trajets courts). Une tarification qui n’incite pas vraiment à choisir le rail et qui va à « contre-courant de l’urgence climatique et de la nécessité de réduire les émissions » dénonce Greenpeace, qui a publié ce mois-ci une étude sur les écarts de prix entre les billets de train et d’avion, basée sur l’analyse de 112 itinéraires en Europe.

Comme le montre notre graphique, c’est au Royaume-Uni et en Espagne que l’écart de prix entre les deux moyens de transport est le plus marqué, le billet de train y étant en moyenne 4 fois plus cher que le billet d’avion. En France et en Belgique, pour le même trajet domestique ou européen, voyager en train revient en moyenne 2,6 fois plus cher qu’en avion. Dans les 16 pays étudiés, le rail était en moyenne 2 fois plus coûteux. Seul un pays fait figure d’exception, la Pologne, où prendre le train est globalement moitié moins cher que l’avion.

Les avantages fiscaux dont bénéficient le secteur aérien en Europe (par exemple : exemption de la TVA sur le kérosène) sont l’une des raisons qui expliquent pourquoi l’avion reste relativement peu onéreux comparé à d’autres modes de transport.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Réglementation, motorisation, tarification : l’automobiliste en plein brouillard

Le Comité régional du tourisme et des loisirs d’Occitanie, la Région Occitanie, l’Ademe et Atout France ont lancé un appel à manifestation d’intérêt afin de renforcer les missions historiques des offices de tourisme tout en prenant en compte les enjeux environnementaux. L’office de tourisme du Grand Avignon a été choisie et va bénéficier d’un accompagnement.

En France, 11% des émissions de gaz à effet de serre sont dues au tourisme, dont 77 % de ces émissions proviennent des transports des touristes. Dans un contexte où le climat est au cœur de toutes les préoccupations, le secteur du tourisme aspire à mieux maîtriser les pressions qu’il exerce sur l’environnement. C’est pourquoi le Comité régional du tourisme et des loisirs d’Occitanie souhaite accompagner les offices de tourisme dans leur transition vers le statut ‘Office de Tourisme et des Mobilités’.

L’office de tourisme du Grand Avignon a été sélectionné aux côtés de quinze autres organismes pour bénéficier d’un accompagnement en faveur de mobilités touristiques plus durables. Le comité de pilotage de l’appel à manifestation d’intérêt, composé d’experts en transition et en tourisme, a notamment retenu la qualité de l’approche de l’office de tourisme en matière de mobilité et de tourisme et les moyens mobilisables pour cet appel.

L’objectif est d’informer sur l’ensemble des offres de mobilité du territoire régional tout en promouvant des solutions alternatives à la voiture et en mettant à disposition des services de mobilités bas carbone. Ainsi, l’office de tourisme du Grand Avignon va pouvoir bénéficier d’un accompagnement personnalisé pendant 18 mois.

Concrètement, des points d’information ‘tourisme et mobilité’ seront installés sur différents lieux stratégiques du territoire du Grand Avignon pour inciter les touristes et locaux à (re)découvrir la destination autrement, de façon plus responsable, et idéalement sans voiture, grâce à des propositions combinant la randonnée, le TER, le bus, la combinaison vélo & TER et vélo & bus.

V.A.


Réglementation, motorisation, tarification : l’automobiliste en plein brouillard

Avec le soutien du Conseil Régional, Gîtes de France s’équipe de bornes de rechargement de véhicules électriques en Provence-Alpes-Côte d’Azur. En Vaucluse, 17 bornes ont déjà été installées et 15 sont en cours d’installation.

La Fédération Régionale Gîtes de France et le Conseil Régional Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur ont noué un partenariat pour accompagner 240 hébergeurs du réseau vers l’installation de bornes de rechargement. Dans le Vaucluse, 17 bornes de rechargement subventionnées ont déjà été installées et 15 sont en cours d’installation. Dans les Bouches-du-Rhône, 13 bornes ont été installées et 36 hébergeurs inscrits au programme vont bénéficier de ce dispositif.

A Vauvenargues (13), une borne de rechargement a été installée en avril 2023 dans le gîte de Bernard Gaulin, hôte Gîtes de France. Il témoigne : « Une cliente hollandaise a séjourné deux semaines au gîte. Elle était ravie de pouvoir avoir accès à une borne sur son lieu d’hébergement. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle a choisi ce gîte pour ses vacances. L’avantage de ces bornes c’est que je sais exactement ce qui est consommé, je facture au prix coûtant, je peux montrer les consommations directement aux clients ».

L’électromobilité : un enjeu majeur pour les hébergeurs

Le marché de l’automobile électrique est en pleine croissance, sur le premier trimestre 2022, l’électrique a atteint 11,9% de parts de marché avec 43 507 immatriculations (+42,7%), contre 16,5% pour le diesel (-44,1%). Dans le cadre des déplacements touristiques, les prestataires doivent s’adapter pour répondre à une demande de rechargement qui devrait fortement progresser au cours des prochaines années. La présence de bornes de rechargement pour véhicules électriques sur le lieu de séjour tend à devenir un critère de choix pour les clients.

Mme MOUYSSET avec la 1ère borne subventionnée installée, la Yourte des Alpilles à Eyguières © Gîte de France

J.R.

https://www.echodumardi.com/tag/mobilite/page/3/   1/1