17 octobre 2025 |

Ecrit par le 17 octobre 2025

Le Grand Avignon et la Ville défendent une LEO ‘reconfigurée’

Suite à notre article sur l’état d’avancement de la tranche 2 de la LEO et le mécontentement de Terre de Provence agglomération sur l’enlisement du dossier, le Grand Avignon et la Ville ont souhaité réagir. Pour eux, leur choix d’un tracé reconfiguré n’est pas incompatible avec la poursuite du projet de contournement par le Sud de l’agglomération de la cité des papes.

« Dans un communiqué que nous avons découvert dans la presse, la présidente de la communauté d’agglomération Terre de Provence accuse la Ville d’Avignon et le Grand Avignon de faire courir le risque de compromettre définitivement la réalisation du projet de LEO (Liaison Est-Ouest), écrivent Cécile Helle, maire d’Avignon, et Joël Guin, président du Grand Avignon dans un droit de réponse. Tout cela parce que nous refusons que cette LEO garde le tracé imaginé il y a 30 ans. Aujourd’hui la question n’est pas tant de savoir qui est responsable d’un possible enterrement du projet de LEO car à ce jeu-là, nous pourrions juste rappeler que l’inauguration de la tranche 1 de ce projet porté par l’État, remonte à 2010… La question est bien plutôt de statuer enfin sur le projet de voie de contournement sud que nous voulons pour nos territoires afin de leur assurer attractivité et avenir. »

« Nous sommes favorables à la LEO comme voie de contournement sud de l’agglomération d’Avignon, mais à une LEO reconfigurée. »

« Car, oui, nous défendons la LEO, nous défendons un projet de voie de contournement sud de l’agglomération d’Avignon, mais pas celui-là, pas celui que l’État a imaginé à la fin des années 90, soit il y a plus d’un quart de siècle. Car, oui, notre position est claire : nous disons que nous sommes favorables à la LEO comme voie de contournement sud de l’agglomération d’Avignon, mais à une LEO reconfigurée, avec un autre tracé capable de proposer un vrai projet d’intérêt général utile pour tous les habitants du bassin de vie, vauclusiens, bucco-rhodaniens comme gardois, et exemplaire en matière de transition écologique et de mobilités durables. Nous croyons en une solution acceptable et résiliente pour un aménagement responsable de notre territoire. »

Les questions du Grand Avignon sur l’impact d’un projet conçu il y a 30 ans
« Lors du comité de pilotage organisé le lundi 19 mai dernier, sous la présidence du préfet de Région Georges-François Leclerc, l’État a en effet exposé un projet redimensionné, pour ne pas dire réduit, à deux fois une voie notamment. Mais toujours sur l’ancien tracé, celui prévu dans le cadre de la Déclaration d’utilité publique (DUP) qui date de 2003. Comment imaginer que ce projet puisse traiter la saturation actuelle du trafic et améliorer les conditions de circulation, autrement qu’en l’aggravant ? Comment imaginer aujourd’hui un tracé qui viendrait traverser, créer un boulevard urbain avec feux tricolores au cœur de la ceinture verte, poumon agricole d’Avignon, pour arriver au rond-point de la Cristole sur un axe déjà saturé, en proximité directe du quartier méditerranéen durable Bel Air ? Comment imaginer un projet daté, totalement dépassé, en contradiction avec les dynamiques urbaines à l’œuvre à l’échelle de la ville d’Avignon et du Grand Avignon, affectant la qualité de vie des habitants directement exposés à ce nouveau flux de circulation ? Comment imaginer un projet extrêmement coûteux, lequel a accumulé un retard considérable qui n’apporterait pas de réponse à la fois aux enjeux de mobilités des 500 000 habitants du bassin de vie d’Avignon, d’attractivité économique et de transition climatique de notre territoire ? »

Imaginer des solutions écoresponsables
« Vouloir un autre tracé, poursuivent les deux élus dans leur communiqué, c’est justement prendre ses responsabilités et imaginer des solutions écoresponsables, dans le cadre d’un débat constructif entre les collectivités et l’État, qui ne peut pas se contenter de nous dire : ‘C’est ce projet ou rien ! C’est ce projet ou l’État se retire !’. Vouloir un autre tracé, c’est justement ne pas se désengager, ce n’est pas s’opposer à notre bassin de vie mais bien au contraire le défendre en recherchant des solidarités aujourd’hui inexistantes, c’est regarder devant et non pas faire le choix du passé. Car oui, d’autres solutions existent, face à l’urgence climatique et sanitaire, face à la situation inacceptable et insupportable des 20 000 Avignonnaises et Avignonnais qui vivent de part et d’autre de la rocade, dans une volonté partagée de concertation et d’échanges avec nos collègues élus des communes du Nord des Bouches-du-Rhône. »

« Il est temps de ne pas se tromper. »

Trouver un terrain d’entente
« Une solution visant à trouver ensemble une voie d’entente, y compris pour assurer la bonne desserte des projets économiques qu’ils ont imaginés, comme l’extension du MIN de Châteaurenard. Une solution qui peut commencer par la réalisation rapide du barreau manquant entre la voie actuelle de la tranche 1 de la LEO et le rond-point de Rognonas, justement prévue dans la tranche 2 de cette LEO. Et nous nous réjouissons sur ce point du positionnement conjoint au nôtre, des maires de Barbentane et Rognonas. Il est temps désormais de relever ce défi majeur pour l’avenir de nos territoires et la qualité de vie de leurs habitants. Il est temps d’investir un choix d’avenir aux objectifs à la fois environnementaux, d’aménagement durable du territoire et de santé publique.
« Il est temps de ne pas se tromper », insistent pour finir Cécile Helle et Joël Guin.


Le Grand Avignon et la Ville défendent une LEO ‘reconfigurée’

Présente en France depuis 2012, Uber, application de mise en contact d’utilisateurs et principalement de voitures de transport avec chauffeur (VTC), a déployé Uber Taxi en 2022. Un service qui est disponible à Avignon depuis ce mercredi 14 mai.

C’est une première en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le service Uber Taxi débarque à Avignon dès aujourd’hui. Les Avignonnais et visiteurs de la Cité des papes peuvent désormais commander un taxi via l’application Uber, selon la disponibilité des chauffeurs à proximité.

« Nous sommes heureux de permettre aux taxis indépendants de générer des revenus supplémentaires et de renforcer le choix pour nos passagers. »

Laureline Serieys, general manager d’Uber en France

Implantée à Avignon depuis 2018, l’application Uber ne proposait jusqu’alors que des VTC aux Avignonnais. En 2024, plus de 430 000 personnes ont ouvert l’application Uber au sein de la Cité des papes, contre 363 000 en 2023. Pourtant, selon Uber, 23% des demandes de trajets n’ont pas pu être satisfaites ces 30 derniers jours. Ainsi, le service Uber Taxi viendrait répondre à ce besoin non couvert.

Un taxi en un clic

En cliquant sur l’option Uber Taxi, les passagers seront mis en relation avec le taxi le plus proche de la même manière qu’ils sont mis en relation avec les options VTC déjà disponibles sur Uber. Si ces dernières affichent un prix fixe avant même la confirmation de la course, l’option Taxi, elle, donne une estimation de prix, sous forme de fourchette, basée sur le tarif réglementaire des taxis à Avignon, en fonction du trajet.

À travers le lancement du service Taxi en régions Uber souhaite contribuer au dynamisme des territoires et proposer une mobilité accessible au plus grand nombre. En parallèle d’Avignon, l’application déploie ce service dans trois autres villes françaises : Mulhouse, Poitiers et Rouen.

©Uber

Uber déjà présent en Vaucluse via Uber Etats

Si Uber est présent en Vaucluse depuis plusieurs années via son service de transport VTC, et désormais via son option Taxi à Avignon, il est aussi présent via son service de livraison de repas et courses à domicile Uber Eats.

Les communes d’Avignon, Cavaillon, L’Isle-sur-la-Sorgue, Pertuis, Carpentras, Orange, Bollène, Apt, ou encore Vaison-la-Romaine bénéficient de ce service qui permet de se faire livrer des plats de ses restaurants locaux préférés à domicile en un rien de temps.


Le Grand Avignon et la Ville défendent une LEO ‘reconfigurée’

La CPME de Vaucluse vient de solliciter le cabinet du ministère des transports afin de faire le point sur la poursuite du chantier de la LEO. A cette occasion, le ministère a annoncé que le ministre devrait prochainement mettre « tout le monde autour de la table » afin d’évoquer la tranche 2 et de finir ce qui a été lancé car il s’agit de la « crédibilité de la parole publique ».

Bernard Vergier, président de la CPME de Vaucluse, vient de s’entretenir avec le ministère des transports afin de faire part de la volonté des entrepreneurs locaux de voir le dossier de la réalisation de la LEO (Liaison Est- Ouest) aboutir. Ce contournement routier par le Sud de 13km de l’agglomération d’Avignon prévoit de relier le rond-point des Amandiers (à côté du centre commercial de Cap-Sud à Avignon) à celui de Grand Angle (à proximité du centre commercial Leclerc aux Angles).

1 seule tranche réalisée sur les 3 sections prévues
En tout, ce projet prévoit la réalisation de 3 tranches pour être mené à son terme. A ce jour, seule a été réalisée la 1re tranche : entre l’échangeur Courtine-Nord et l’échangeur de Rognonas. D’une longueur de 3,8km, en 2×2 voies avec un pont sur la Durance, elle a été mise en service en 2010 pour un montant de 136M€. Elle permet de relier la gare TGV de la cité des papes au Nord des Bouches-du-Rhône.
La tranche 2 (la plus avancée, ou plutôt la moins en retard puisque le début du chantier avait été annoncé en… 2023) prévoit 5,8km en 2×1 voies (éventuellement passés en 2×2 voies ultérieurement) de Rognonas aux Amandiers avec un viaduc sur la Durance de 800 mètres. Depuis, la Ville d’Avignon et le Grand Avignon ont sollicité l’État afin d’obtenir une reconfiguration du tracé de cette portion N°2.
Enfin, la tranche 3 prévoit le franchissement du Rhône (3,7km à 2×2 voies) avec un viaduc sur le Rhône entre l’actuel viaduc TGV et le pont ferroviaire Eiffel.

« On arrive à saturation. »

Bernard Vergier, président de la CPME de Vaucluse

Le tracé de la LEO et ses 3 tranches. DR

« On arrive à saturation, s’exaspère Bernard Vergier. A tel point, que les entrepreneurs ou les artisans ne veulent plus venir travailler sur Avignon, encore moins dans son centre-ville. Et quand ils l’acceptent, c’est à des tarifs prohibitifs pour compenser le temps qu’ils passent dans les bouchons. Au-delà de ça, c’est l’ensemble de la population qui souffre de la pollution. La richesse de ce territoire est également en train de partir aux alentours vers Aix, Montpellier, Nîmes ou Marseille. Côté emploi, on a aussi énormément de mal à recruter. Les gens ne veulent pas passer leur vie dans les embouteillages. »

Le pont de Rognonas sur-utilisé ?
« Le ministère a fait le point sur les problématiques de circulation qui se sont fait jour autour d’Avignon depuis les aménagements qui ont été décidé, a expliqué le cabinet du ministre des transports lors d’une visioconférence organisée sur le sujet avec la CPME 84. En effet, il semblerait que nous observions de nouveaux phénomènes de congestion routière. »
Ainsi, un report des flux intra-Avignon liés au plan Faubourgs aurait entraîné une forme de modification de la circulation avec des mouvements qui n’existaient pas jusqu’à présent. Et contre toute attente, ces points de congestion deviennent récurrents et ne concernent pas que les jours de circulation des poids lourds.
A cela s’ajoute certaines ‘difficultés’ liées au pont de Rognonas. A l’image du pont de l’Europe (entre Avignon et Les Angles), qui est en limite haute de sa capacité d’accueil du trafic et qui a nécessité d’être consolidé en 2013 et 2014, l’ouvrage suspendu construit en 1950 entre Avignon et Rognonas n’est plus forcément adapté au volume de circulation qu’il accueille. Tôt ou tard, il semblerait que des décisions de limitation de son usage devront être prises.

Faire aboutir la LEO : une question de crédibilité de la parole publique
« Il faut trouver une issue commune pour sortir de cette situation d’embouteillage permanent », insiste-t-on du côté du ministère. Dans cette optique, Philippe Tabarot, ministre des Transports, devrait ainsi prochainement se déplacer dans le secteur « afin de remettre autour de la table l’ensemble des élus concernés » – dont les 2 départements – « ainsi que de missionner le préfet de région, pour regarder comment est-ce qu’on peut revoir le modèle pour faire aboutir la LEO », précisent les services du ministère.
Pour ce dernier, l’objectif est donc clair : bâtir un nouveau scénario pour sortir de l’impasse actuelle tout en finalisant l’infrastructure telle qu’elle a été définie pour la tranche 2. Le tout en prenant en compte les contraintes budgétaires présentes et que les crédits alloués à l’Agence de financement des infrastructures de transport (Afit) de France ont été amputé de près d’un milliard d’euros cette année, soit un quart de son budget.

Rattraper le sous-équipement chronique du bassin de vie d’Avignon
Pour autant, il ne faut pas oublier que la réalisation de cette infrastructure initiée depuis près de 40 ans n’est que le rattrapage du sous-équipement chronique du bassin de vie d’Avignon depuis plus d’un demi-siècle avec la mise en service du pont de l’Europe il y a 50 ans tout juste. Ce dernier étant le seul ouvrage 2×2 voies gratuits entre la région Paca et l’Occitanie.
Aujourd’hui, les ouvrages d’art de la cité des papes (principalement le pont de l’Europe et dans une moindre mesure ceux d’Aramon et de Roquemaure) constituent le cordon ombilical entre l’A7 et l’A9. De nombreux chauffeurs de poids lourds l’ont d’ailleurs bien compris en empruntant ce raccourci gratuit pour rallier l’Espagne et l’Italie puis le Nord de l’Europe via le sillon rhodanien.

Un seul franchissement de la Durance a été réalisé à ce jour sur les 3 prévus (un autre sur la Durance et un sur le Rhône). Crédit : Laurent Garcia l’Echo du mardi.

Infrastructure vitale pour le bassin de vie (tout particulièrement le franchissement du Rhône qui donnerait tout son sens à la notion Est-Ouest), le LEO souffre d’un trop grand éclatement des territoires concernés par sa mise en œuvre. Son tracé s’étend sur 3 départements et 2 régions dont l’alignement financier des planètes n’est jamais synchrone repoussant sans cesse la réalisation de cette voie de contournement d’Avignon, une agglomération si étendue qu’elle a les besoins d’une métropole en matière de mobilité.
« Certes, la LEO ce n’est pas la solution à tout. Néanmoins, cela doit permettre de faciliter les choses. En termes de crédibilité de la parole publique, il faut au moins être capable de finir les projets qui ont été entamé », indique les services du ministère qui planchent également sur l’éventuelle création d’un échangeur autoroutier au Sud de la Durance, vers Cabannes, pour décharger la zone.


Le Grand Avignon et la Ville défendent une LEO ‘reconfigurée’

Dans le cadre du renouvellement partiel de sa flotte de 159 bus Orizo et navettes Citizen au profit de véhicules plus écologiques, le Grand Avignon a investi 41,2M€ depuis 2022, accueillant 28 bus 100% électriques, 36 bus hybrides et 20 de plus dans le courant de l’année.

Les cinq dernières navettes reçues 100% électriques proposent une capacité d’accueil de 21 voyageurs -11 places debout et 10 assises-, une accessibilité UFR (usager en fauteuil roulant), une caméra de surveillance, et desserviront le centre-ville d’Avignon ainsi que le parking relais des Italiens via les lignes Cityzen République et Cityzen Italiens. Elles disposent de 210 km d’autonomie et se rechargent en moins d’1h30.

70% de la flotte sera renouvelée entre 2022 et 2026
En 3 ans, le Grand Avignon a renouvelé 53% de sa flotte, constituée de 159 bus et navettes dont bientôt 56 bus hybrides et de 28 autres 100% électriques. En 2024, 820 000 voyageurs ont emprunté la Cityzen Italiens et 170 000 la Cityzen République.

Promesse de mandat tenue
Joël Guin, président du grand Avignon a précisé : «Après les investissements lourds réalisés par le Grand Avignon dans le tramway et les Chron’hop, nous faisons progresser notre offre de transport de proximité. La stratégie retenue au cours de ce mandat porte ses fruits, avec une offre qui a recueilli l’adhésion de plus de 14 millions de voyageurs en 2024.»

Daniel Bellegarde, Fabrice Tocabens, Joël Guin et Jean-Firmin Bardisa

En savoir plus
Tecelys, société publique locale, est une société anonyme de droit privé dont les actionnaires sont les collectivités locales, le Grand Avignon, les villes d’Avignon, Les Angles, Le Pontet et Villeneuve lez Avignon. Tecelys  assure le pilotage et la mise en œuvre de projets structurants pour l’ensemble des aménagements urbains. Elle exploite le réseau Orizo.

Projets et réalisations
Les grands projets portés par la Société Publique Locale Tecelys : Le Tram du Grand Avignon ; Les 2 lignes Chron’Hop du Grand Avignon ; La création du centre de Maintenance du Tramway du Grand Avignon ; La création du P+R Saint Chamand ; La création du P+R Agroparc ; L’aménagement et la végétalisation de la voie verte sur l’avenue du Général de Gaulle pour la Ville d’Avignon ; La requalification des rues Carnot et Carreterie pour la Ville d’Avignon.

Organisation de la mobilité
Depuis le 1er juillet 2022, le Grand Avignon qui a la compétence transport, a délégué sous la forme d’un contrat d’obligations de service public des services de mobilité, l’exploitation du réseau Orizo à la SPL Tecelys pour une durée de 6,5 ans. La société Tecelys est dirigée par Joël Guin, président directeur général et Daniel Audibert directeur.


Le Grand Avignon et la Ville défendent une LEO ‘reconfigurée’

Les militants de la section PCF (Parti communiste français) d’Avignon-Morières-Le Pontet vient de lancer une pétition pour améliorer les conditions de vie des riverains de la Rocade et des quartiers d’Avignon. L’initiative a déjà recueilli près de 1 000 signatures. Dans le même temps, la section locale du parti a adressé un courrier au préfet afin d’évoquer ses enjeux de santé publique.

Plus de 40 000 trajets par jour dont des milliers de poids-lourds
Dans cette lettre au représentant de l’Etat en Vaucluse, le PCF Avignon-Morières-Le Pontet rappelle que « la situation des populations et plus particulièrement des nombreux enfants sur l’avenue Général de Gaulle est particulièrement inquiétante ».
Les militants communistes locaux précisent également que « cette avenue concentre plus de 40 000 trajets par jour. Des milliers de poids-lourds y génèrent des moyennes annuelles de dioxyde d’azote dépassant la valeur de 40 μg/m3. Selon un rapport de l’institut de politique énergétique de l’université de Chicago, la pollution aux particules représente la plus grande menace pour la santé publique. Par ailleurs, la pollution aux particules fines augmente le risque de développement de maladies pulmonaires, cardiaques, d’AVC et de cancers. Les particules et le NO 2 provenant des moteurs diesels et surtout des poids lourds sont les principaux tueurs par atteinte cardio-vasculaire et pulmonaire. Les nuisances sonores et olfactives devenant insupportables, les habitantes et les habitants de la Rocade n’ouvrent plus leurs fenêtres. Ce manque d’aération contraint a pour conséquence une accumulation des polluants. Cette pollution interne a des effets sur la santé : allergies, irritations des voies respiratoires, maux de tête voire intoxications. »

Demande d’une étude d’impact et urgence de solutions alternatives
Citant en exemple la ville d’Atlanta, où la stratégie alternative des transports a eu pour effet une réduction de circulation ayant entraîné une réduction de 48% des crises d’asthme chez les enfants et la diminution des concentrations d’ozone de 28% (sources : JAMA 2001 ; 285: 897-905), le PCF demande une véritable étude d’impact sur la santé des familles de la Rocade dans des conditions réelles.
« Vu les insuffisances de prospective sur les transports, on ne peut que prévoir une augmentation de la mortalité et des hospitalisations si un plan global de diminution de la circulation motorisée et d’un plan pour développer toutes les solutions alternatives n’est pas mise en œuvre en urgence. »

« Seule, la réponse sécuritaire ne répondra pas aux immenses attentes. »

« A ce jour, cette lettre est restée sans réponse, regrette le PCF Avignon-Morières-Le Pontet. Pour ajouter à cet abandon, il faut faire face à une montée alarmante de la violence liée aux trafics de drogue. Les drames récents et de plus en plus réguliers nous obligent à affronter le vécu et les conséquences subies par la population et en particulier les enfants. Nous portons, par l’appel de Marseille, des propositions visant à rétablir la justice sociale et la tranquillité publique dans les territoires touchés par les trafics et les violences : soutien et accompagnement des familles des victimes, mesures visant à endiguer les flux de drogue et à garantir la sécurité des habitants. Les habitants de la périphérie n’ont-ils pas le droit de vivre en Paix, dans des quartiers vivables et apaisés ? Nous demandons des réponses concrètes et urgentes, que l’Etat doit mettre en œuvre. Seule, la réponse sécuritaire ne répondra pas aux immenses attentes. Le silence du Préfet ne peut être une réponse à cette question ! »


Le Grand Avignon et la Ville défendent une LEO ‘reconfigurée’

Après avoir exercé leur droit de retrait suite à l’agression hier d’un de leur collègue, les chauffeurs du réseau Orizo vont progressivement reprendre leur poste aujourd’hui. Le réseau de transport en commun de l’agglomération du Grand Avignon devrait donc être à nouveau pleinement opérationnel d’ici le début de l’après-midi du mercredi 26 février.

Le président du Grand Avignon condamne l’agression
« Je tiens à apporter mon entier soutien à tout le personnel d’Orizo, et en particulier aux conducteurs qui travaillent 7 jours sur 7 pour permettre aux habitants de notre Agglomération de se déplacer pour aller étudier, travailler ou pour leurs loisirs », a tenu à réagir Joël Guin, le président du Grand Avignon qui a la compétence transport sur son territoire via l’exploitation du réseau Orizo par la SPL (Société publique locale) Tecelys.

« J’ai bien sûr une pensée particulière pour le conducteur agressé hier de manière gratuite par un passant à un terminus, poursuit le président du Grand Avignon. Il déposera plainte dans la matinée aux côtés de la direction d’Orizo. Je condamne de la manière la plus ferme cette violence, totalement inadmissible vis-à-vis d’un salarié dévoué pour apporter un service public, aux publics. Je salue également le grand esprit de responsabilité de tous les agents, qui acceptent de reprendre le travail. »

L.G.


Le Grand Avignon et la Ville défendent une LEO ‘reconfigurée’

Atmosud, association agréée par l’État pour la surveillance de la qualité de l’air, agissant sur délégation du préfet de Vaucluse, informe la population et les collectivités territoriales de l’activation, dans le département, de la procédure préfectorale d’information-recommandations pour la journée d’aujourd’hui, mardi 18 février 2025.
Les conditions météorologiques stables et froides favorisent l’accumulation des polluants dans les basses couches de l’atmosphère. La qualité de l’air se dégrade progressivement, principalement en raison des émissions de particules fines par le chauffage au bois, le trafic routier et l’activité industrielle.
S’il est prévu que le dépassement journalier des particules fines PM10 puisse être atteint aujourd’hui en Vaucluse, la tendance est également à la persistance de cet épisode de pollution avec le déclenchement de la procédure préfectorale d’alerte de niveau 1 pour la journée de demain, mercredi 19 février.

Ainsi, à compter de ce jour, mardi 18 février, outre les recommandations sanitaires et comportementales diffusées auprès de la population en particulier pour les personnes sensibles, le Préfet de Vaucluse décide le renforcement :

  • des contrôles du respect des vitesses réglementaires sur la voie publique par les forces de police et de gendarmerie ;
  • des contrôles antipollution des véhicules circulant sur la voie publique par les services concernés ;
  • de la vérification des contrôles techniques obligatoires des véhicules circulant sur la voie publique par les forces de police et de gendarmerie ;
  • des contrôles de présence de matériels de débridage sur les cyclomoteurs ;
  • contrôles du respect des prescriptions ICPE ;
  • des contrôles du respect des interdictions de brûlage de déchets verts à l’air libre.
Crédit : Atmosud.

À compter de la journée de demain, mercredi 19 février correspondant au déclenchement de la procédure préfectorale d’alerte de niveau 1, en complément des renforcements de contrôles de la procédure d’information et de recommandation listés ci-dessus, les mesures suivantes sont mises en œuvre :
➢ Abaissement de 20 km/h des vitesses maximales autorisées sur l’ensemble des voiries du département, sans toutefois descendre en dessous de 70 km/h ;
➢ Mise en œuvre des prescriptions particulières de niveau 1 prévues dans les autorisations d’exploitation des ICPE.
➢ Raccordement électrique à quai des bateaux fluviaux en substitution à la production électrique de bord par les groupes embarqués (dans la limite des installations disponibles).
➢ Suspension de l’utilisation d’appareils de combustion de biomasse non performants ou groupes électrogènes.
➢ Report des travaux d’entretien ou de nettoyage effectués avec des outils non électriques (tondeuse, taille-haie…) ou des produits à base de solvants organiques (white-spirit, peinture…)
➢ Maîtrise de la température dans les bâtiments (chauffage ou climatisation).
➢ Respect de l’interdiction des brûlages à l’air libre des déchets verts.
➢ Suspension de la pratique de l’écobuage et des opérations de brûlage à l’air libre des sous-produits agricoles.
➢ Report des épandages de fertilisants minéraux et organiques.

En fonction de l’évolution de l’épisode de pollution, des mesures complémentaires pourraient être déclenchées par les services de la préfecture de Vaucluse.

L.G.


Le Grand Avignon et la Ville défendent une LEO ‘reconfigurée’

Le comparateur de taux immobiliers, de crédits et d’assurances meilleurtaux.com vient de réaliser une étude sur l’impact de l’âge et de la localisation de la plaque d’immatriculation sur le prix de l’assurance auto. Et au jeu des disparités régionales, les conducteurs vauclusiens sont loin d’être gagnants puisque le département est le 5e plus cher de France.

Meilleur taux assurances, vient de réaliser une étude sur les variations des prix de l’assurance auto en fonction de l’âge ou de la zone d’immatriculation du souscripteur. L’étude porte sur 4 profils-types :

  •  Conducteur, 20 ans, étudiant, locataire, assurance Tiers, bonus 5%, Renault Clio III diesel, 8000 km/an.
  • Conducteur,30 ans, salarié, propriétaire, garantie Tiers+, bonus 49%, Renault Clio III diesel, 8000 km/an.
  • Couple 2 enfants, salariés, conducteur principal 40 ans, conducteur secondaire 37 ans, propriétaire, garantie Tous Risques, bonus 50%, Peugeot 3008 diesel, 12000 km/an.
  • Couple seniors, retraités, conducteur principal 69 ans, conducteur secondaire 67 ans, propriétaire, garantie Tous Risques, bonus 50%, Peugeot 3008 diesel , 12000 km/an.

Ainsi, après la flambée des coûts des pièces détachées (+8,5%), de la main-d’œuvre (+6,6%) et du carburant (+5%) le montant de son assurance peut également être directement impacté par sa localisation. Un critère discret mais déterminant sur le calcul de sa prime de son véhicule qui reste à ce jour, le moyen de transport privilégié des Français.

Les Bretons payent le moins
« Pour cette nouvelle étude, des profils représentatifs des habitudes de conduite et d’achat des Français ont été observés, explique Meilleur taux. En premier lieu, les familles et les seniors adeptes des véhicules plus spacieux et confortables comme les SUV et Crossover. De l’autre, les actifs et jeunes conducteurs plus enclins à rouler en citadines d’occasion. Quatre profils aux habitudes, niveaux et modes de vie très différents, mais réunis autour d’un même enjeu : la variation de leur prime d’assurance en fonction de leur lieu de résidence. »
Il apparaît qu’il existe de grandes disparités régionales concernant le prix de son assurance auto.
Ainsi, les départements de la façade Atlantique se démarquent par des primes inférieures à la moyenne nationale. La Bretagne, en premier lieu, permet à ses habitants de bénéficier de tarifs 9,3% moins chers que la moyenne nationale, soit 617€/an contre 680,95€ au niveau national. Les Pays de la Loire et la Normandie s’inscrivent eux aussi dans cette dynamique avec, respectivement des primes moyennes annuelles – tous profils confondus – de 637€ et 652€.

« Les régions Corse, Paca et Île-de-France occupent régulièrement le haut du classement en termes de primes du fait d’une sinistralité plus importante. »

Samuel Bansard, porte-parole de Meilleur taux assurances

La Région Sud plus chère que l’Île-de-France et la Corse
À l’opposé, les automobilistes de la région PACA voient leurs primes s’envoler jusqu’à 19% au-dessus de la moyenne nationale, atteignant 811,83€ en moyenne contre 680,95€ à l’échelle nationale. La Corse et l’Île-de-France, respectivement, 721,46€ et 722,59€, suivent cette tendance, pénalisées par une circulation dense, une forte exposition aux sinistres environnementaux et une offre de stationnement limitée sur la voie publique.
« Les régions Corse, Paca et Île-de-France occupent régulièrement le haut du classement en termes de primes du fait d’une sinistralité plus importante, précise Samuel Bansard, porte-parole de Meilleur taux assurances. À l’inverse, la Bretagne et les Pays de la Loire bénéficient d’une densité de population et du parc automobile plus faible et donc de conditions globalement plus favorables en termes de sinistralité. Ces éléments contribuent à maintenir les tarifs d’assurance parmi les plus accessibles. »

Le Vaucluse 5e département le plus cher de France
Dans le détail (voir tableau ci-dessous), si la région Provence-Alpes-Côte d’Azur affiche les primes d’assurances les plus élevées de France en moyenne, c’est dans le département des Bouches-du-Rhône que ce montant est le plus important (976,34€ en moyenne). Derrière on retrouve les Alpes-Maritimes (895,45€) et le Var (781,84€). Arrive ensuite le Vaucluse (767,31€) suivi par les Alpes-de-Haute-Provence (729,82€) et les Hautes-Alpes (720,24€). Seul dans tout le reste de l’Hexagone, le département de la Seine-Saint-Denis (795,70€) fait pire que le Vaucluse. Bien loin des Côtes d’Armor, champion français de la prime auto la plus abordable avec 608,61€ par an en moyenne.

Quand l’âge et l’expérience font flamber les primes
Sans surprise, les jeunes conducteurs, considérés comme plus à risque en raison de leur manque d’expérience, paient le prix fort. En moyenne, un jeune conducteur doit débourser 871,66€ par an pour assurer son véhicule avec une formule au tiers, contre 328,43€ pour un trentenaire bénéficiant d’un bonus et une couverture légèrement supérieure (Tiers +). Des primes qui peuvent parfois atteindre des sommets comme dans le département des Bouches-du-Rhône appliquant un tarif moyen de 1 175,66€ par an contre 734,94€ dans la Manche ou bien encore 1 028,86€ en Vaucluse.

« Les conducteurs plus âgés ont tendance à utiliser leur véhicule moins fréquemment mais la sinistralité par kilomètre parcouru gagne en intensité plus on avance dans l’âge. »

Et, si l’inexpérience des jeunes conducteurs entraîne des primes élevées, les conducteurs plus âgés ne sont pas épargnés. En effet, en dépit de leur expérience, les automobilistes de 60 à 70 ans semblent subir une augmentation de leurs primes d’assurance, justifiée par les risques accrus liés aux déficiences cognitives associées à l’âge.
Avec un véhicule et un usage identique par exemple, un couple de septuagénaires déboursera en moyenne 100€ de plus par an qu’un couple de quadragénaires, soit 811,90€ par an pour un profil sénior contre 711,81€ pour un couple d’actifs.
Une hausse des primes assurantielles pour les seniors qui soulève des questions sur les moyens de sensibilisation et de prévention à adopter.

« Les conducteurs plus âgés ont tendance à utiliser leur véhicule moins fréquemment mais la sinistralité par kilomètre parcouru gagne en intensité plus on avance dans l’âge. Ce contexte peut jouer dans la tarification pratiquée par certains assureurs », souligne Samuel Bansard.


Le Grand Avignon et la Ville défendent une LEO ‘reconfigurée’

Possible candidat aux prochaines élections municipales d’Avignon 2026, Julien Aubert, l’ancien député LR de Vaucluse, organise ce soir une réunion publique sur le thème ‘La circulation dans Avignon : qu’en pensez-vous ?’

A cette occasion, celui qui a créé le mouvement ‘Osons la France’ et qui a tenu son université de rentrée dans la cité des papes en septembre dernier, propose aux habitants de venir témoigner sur leur expérience en termes de mobilité sur l’agglomération. Rappelant que selon le baromètre 2024 réalisé par le système GPS TomTom, Avignon serait la 12e ville la plus embouteillée de France, Julien Aubert invite également ces derniers à faire part de leurs propositions pour améliorer la circulation à l’avenir.

L.G.

Mercredi 22 janvier 2025. 19h. Novotel Gare centre. 20 boulevard Saint-Roch. Avignon. contact@avignonpassion.fr

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