29 avril 2024 |

Ecrit par le 29 avril 2024

Le Louvre : le plus grand musée du monde partenaire du Petit Palais d’Avignon

La ville d’Avignon et le plus grand musée du monde relancent un partenariat initié depuis près de 50 ans. Car qui le sait ? Le musée du Petit Palais abrite depuis 1976 le plus important dépôt de peinture du Louvre sur l’ensemble du territoire français. Un modèle de décentralisation que les deux partenaires entendent redynamiser dans la perspective d’Avignon Terre de culture 2025 ainsi que du cinquantenaire du musée avignonnais consacré à la peinture et à la sculpture médiévales.

En chantier depuis le début du mois de mars, le musée du Petit Palais fait actuellement l’objet de travaux de modernisation et de sécurisation des œuvres, soutenus financièrement par la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) de Provence-Alpes-Côte d’Azur, pour un montant total de 500 000€. Le site, qui abrite l’une des plus importantes collections de primitifs italiens (période allant du monde Moyen-Âge à la première Renaissance) devrait rouvrir le 2 mai prochain.
En attendant, Laurence des Cars, présidente-directrice du musée du Louvre, et Cécile Helle, maire d’Avignon, viennent de signer une convention de partenariat visant à renforcer la collaboration entre le musée du Louvre et la Ville.
En chantier depuis le début du mois de mars, le musée du Petit Palais fait actuellement l’objet de travaux de modernisation et de sécurisation des œuvres, soutenus financièrement par la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) de Provence-Alpes-Côte d’Azur, pour un montant total de 500 000€. Le site, qui abrite l’une des plus importantes collections de primitifs italiens (période allant du monde Moyen-Âge à la première Renaissance) devrait rouvrir le 2 mai prochain.

Laurence des Cars, présidente-directrice du musée du Louvre (à gauche), et Cécile Helle, maire d’Avignon.

En attendant, Laurence des Cars, présidente-directrice du musée du Louvre, et Cécile Helle, maire d’Avignon, viennent de signer une convention de partenariat visant à renforcer la collaboration entre le musée du Louvre et la Ville.
Cet accord vise notamment à œuvrer à la restauration du parcours muséographique de l’ancien palais des archevêques situé à quelques encablures du Palais des Papes, à l’accessibilité du musée et à la visibilité de ce dépôt exceptionnel constituant un ensemble unique, sans équivalent en France.

Une collaboration oubliée ?
Avant le Louvre 2 ou le Louvre Abu Dhabi, c’est bien à Avignon que le plus grand musée du monde a essaimé une partie de ses collections. En effet, c’est depuis 1976 que le Petit Palais accueille plus de 300 œuvres réunies par le marquis Campana au XIXe siècle.
Ce dernier, collectionneur passionné d’art italien, va constituer cette collection unique avant sa faillite en 1857 et la dispersion de ses biens. Si une grande partie des œuvres sont acquises par Napoléon III, une réflexion est engagée dès cette époque sur la manière de réunir ces chefs-d’œuvre disséminés.
Il faudra cependant attendre les années 1950 pour que, sous l’impulsion de Jean Vergnet Ruiz, inspecteur général des musées de province et de Michel Laclotte, l’un des plus éminents spécialistes des primitifs italiens et futur directeur du département des peintures du Louvre, pour que se mette en place un projet de rassemblement de ces œuvres.

Bien avant de devenir président-directeur du musée du Louvre, Michel Laclotte va organiser en 1956 l’exposition ‘De Giotto à Bellini’ au musée de l’Orangerie. C’est là que celui qui est alors l’un des plus éminents spécialistes des primitifs italiens, futur directeur du département des peintures du Louvre, met en lumière la riche collection des musées de province et amorce le projet de rassembler la collection Campana en un seul lieu. Ce projet se concrétise en 1976 par l’inauguration de la collection Campana au Petit Palais d’Avignon. ©Le Louvre-Gérard Rondeau-Agence Vu

Avignon comme une évidence
Si ce principe de regroupement est alors d’ores et déjà acquis, le choix du musée reste ouvert. La ville d’Avignon, ancienne cité des papes et foyer artistique majeur au XIVe siècle, s’impose rapidement mais il faudra tout de même 20 ans pour que le projet aboutisse sous l’impulsion d’Henri Duffaut, maire d’Avignon de 1958 à 1987, et Michel Laclotte, qui deviendra ensuite président-directeur du musée du Louvre.
C’est d’ailleurs à ce dernier, ainsi que l’architecte-muséographe André Hermant et le décorateur Alain Richard, que l’on doit la présentation de la collection selon un parcours chronologique séquencé en fonction des différentes écoles régionales proposé depuis l’inauguration du musée du Petit Palais il y a presque 50 ans maintenant.

Le site avignonnais, aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’Unesco accueille ainsi plus de 300 tableaux italiens provenant majoritairement de la collection Campana mais aussi plusieurs œuvres importantes acquises sous l’Empire. On y retrouve des grands noms de l’art, tels que Lorenzo Monaco, Bartolomeo della Gatta, Carlo Crivelli, Sandro Botticelli ou encore Vittore Carpaccio. Il s’agit du dépôt de peintures le plus exceptionnel du Louvre, par sa nature et son volume, sur le territoire français.

Depuis 1976, le musée du Petit Palais à Avignon abrite le plus important dépôt de peintures du Louvre, par sa nature et son volume, sur le territoire français. © Musée du Petit Palais-Empreintes d’Ailleurs-Frédéric Dahm

Cet ensemble, sous la responsabilité du Louvre et géré au quotidien par l’équipe du Petit Palais dirigée depuis février dernier par une nouvelle conservatrice, Fiona Lüddecke, dont le recrutement a été adoubé par le Louvre. La collection est complétée par le dépôt d’une partie des collections médiévales du musée Calvet.

« C’est une histoire que peu d’Avignonnaises et d’Avignonnais connaissent. »

Cécile Helle, maire d’Avignon

Une nouvelle marque pour renforcer l’attractivité du Petit palais
« C’est une histoire que peu d’Avignonnaises et d’Avignonnais connaissent, rappelle Cécile Helle, maire d’Avignon. Associer le musée du Petit Palais et Avignon au Louvre devrait susciter en nous de la fierté. Et notamment la fierté d’avoir été les premiers d’une expérience de décentralisation culturelle réussie au milieu des années 1970. Notre volonté aujourd’hui, c’est de redonner de la visibilité à cette histoire qui est exceptionnelle. De redonner une impulsion à notre partenariat. »
Pour cela, les deux partenaires ont décidé de créer un nouveau label ‘Musée du Petit Palais – Louvre en Avignon’. Cette nouvelle identité visuelle, qui devrait voir le jour d’ici le 1er semestre 2025, entend s’attacher à valoriser les liens historiques entre le musée de Louvre et celui du Petit Palais.

Le Petit Palais abrite l’une des plus importantes collections de primitifs italiens (période allant du monde Moyen-Âge à la première Renaissance), positionnant Avignon au cœur d’un chapitre fondamental de la naissance de la peinture occidentale. © DR-Mairie d’Avignon

L’objectif de capitaliser sur l’attractivité de la ‘marque’ du plus grand musée du monde est de clairement permettre à un maximum des 770 000 visiteurs du Palais des Papes en 2023 de rejoindre les 45 000 qui ont découvert le Petit Palais à seulement 300 mètres de là.
« Ce lien naturel entre le Palais des Papes et le musée du Petit Palais doit être une évidence pour tous les visiteurs du Palais mais aussi pour les Avignonnais, insiste Cécile Helle. On veut vraiment faire comprendre, notamment aux visiteurs du Palais des Papes, qu’ils loupent quelque chose à ne pas prolonger la visite jusqu’au Petit Palais, dont l’accès est gratuit je le rappelle. »
« Il y a une dynamique à trouver avec le palais des Papes, confirme pour sa part la présidente-directrice du musée du Louvre. Il faut rendre ce lien plus évident. »

« Il s’agit de donner un élan donner un élan moderne à un lieu qui rassemble des collections anciennes. »

Laurence des Cars, présidente-directrice du musée du Louvre

Bénéficier de l’expérience du Louvre
Par ailleurs, toujours dans le cadre de cette convention, le musée du Louvre met à disposition du Petit Palais son expertise scientifique afin de définir de nouvelles orientations et repenser le parcours permanent. Outre l’élaboration d’expositions communes et la conduite d’une politique de prêts et de dépôts, le Louvre poursuivra ses missions de conseil en matière de restauration, d’acquisition et s’efforcera d’accompagner l’insertion du musée du Petit Palais dans un réseau densifié de partenaires à l’échelle nationale et internationale.
Des expositions temporaires devraient être aussi proposées, mais il ne faut pas espérer la Joconde ou la Victoire de Samothrace. Le but étant de respecter la philosophie de l’endroit.
Les équipes du Louvre et celles du Petit Palais entendent aussi respecter l’ADN du lieu en restant fidèle à la scénographie épurée du musée avignonnais.
L’initiative devrait bénéficier d’un accompagnement fort de l’Etat, tant technique que financier, afin de redessiner le parcours des collections. Une mission, conduite par la Drac Paca, sera lancée dans les prochaines semaines afin de mettre à l’étude la réorganisation des espaces, la refonte du parcours muséographique, ainsi que les possibilités de rénovation du bâtiment, classé Monument Historique.
« Il s’agit de donner un élan donner un élan moderne à un lieu qui rassemble des collections anciennes », poursuit Laurence des Cars.

Le groupe mk2 qui organise un festival de cinéma en plein air dans carrée du Louvre, étudie actuellement une déclinaison de ce programme à Avignon.

Dans ce cadre, le groupe mk2, partenaire fidèle du Louvre autour du festival de cinéma en plein air Cinéma Paradiso qui se tient chaque été dans la cour carrée du Louvre (voir vidéo ci-dessus), étudie actuellement une déclinaison de ce programme en Avignon.
Au final, la relance de ce partenariat s’inscrit dans la perspective des célébrations d’Avignon Terre de culture 2025 et des 50 ans du musée du Petit Palais en 2026.

« A travers ce partenariat, le Petit Palais prend pleinement place au sein de la ‘famille Louvre’. »

Laurence des Cars, présidente-directrice du musée du Louvre

Un exemple de décentralisation culturelle
« Le Louvre est profondément attaché au musée du Petit Palais, a insisté Laurence des Cars lors de la signature de la convention. Par son engagement fondateur en faveur de la création du musée du Petit Palais il y a près de 50 ans, le musée du Louvre affirmait avec force sa mission au service de tous les Français : il posait une première de la décentralisation culturelle avec ce projet pilote, explique Laurence des Cars. A travers ce partenariat, le Petit Palais prend pleinement place au sein de la ‘famille Louvre’, pour faire découvrir ou redécouvrir au plus grand nombre ce musée unique en son genre et son exemplaire et extraordinaire collection. »
« C’est une grande aventure dans laquelle le Louvre est particulièrement impliqué par le l’importance des dépôts permanents, poursuit la directrice. Avignon est là au cœur d’un chapitre fondamental de la naissance de la peinture occidentale. Au Louvre, nous croyons au Petit Palais, nous sommes sûrs que ce musée va retrouver un public plus nombreux grâce à cette nouvelle dynamique. »


Le Louvre : le plus grand musée du monde partenaire du Petit Palais d’Avignon

La fondation Calvet a lancé son nouveau site Internet où elle déroule tous ses trésors. Il y a tout d’abord le Musée Calvet, puis le musée Lapidaire, les bibliothèques de la fondation Calvet,  le muséum Requien,  la bibliothèque Requien,  le Musée du Petit Palais, le Médailler Calvet, voilà pour Avignon et, enfin, le musée archéologique de l’Hôtel Dieu et le musée Jouve et juif Comtadin à Cavaillon.

Et, au creux de ces temples du savoir, des œuvres hors du commun, comme, au titre de la peinture, le portrait de Louis XIV (1638-1715) en armure réalisé par Nicolas Mignard et que le roi aurait plébiscité, mandant le peintre à Versailles pour de nouvelles commandes. Moins académique et totalement incroyable, on tombera sous le charme de l’Idiot de Chaïm Soutine (1893-1943) qui témoigne du talent à la fois expressionniste et proche du fauvisme, laissant paraître les démons intérieurs du grand artiste russe, dont on se rappelle l’amitié avec Modigliani.

Au chapitre de l’archéologie,
il y a la Tarasque de Noves mi-loup, mi-lion, ithyphallique, qui englouti un corps humain. En réalité, une sculpture funéraire gauloise découverte à plus de 2,5 m de profondeur derrière l’église de Noves et datant entre 50 avant Jésus-Christ et le 1er siècle. Elle symbolise le rite de passage entre la vie qui prend fin et le renouveau. Et si vous aviez envie de redécouvrir le marché de la Place Pie peinte par Pierre Grivolas en 1868, par celui qui fut élève d’Ingres et de Delacroix, il vous faudra vous rendre, avec bonheur, sur place. Ces œuvres ont été offertes, achetées ou léguées alors que le cercle des 8 –exécuteurs testamentaires et administrateurs- ont étayé et nourri depuis plus de 200 ans, les collections d’Esprit Calvet, homme hors du commun qui souhaitait que le ‘commun’ puissent accéder au savoir et à l’esthétique.  

Comment peut-on faire pour que son patrimoine,
ses collections, les recherches de toute une vie ne disparaissent pas avec soi ? Comment Esprit Calvet a-t-il pu se saisir de cette faille d’éternité pour exister plusieurs siècles après que son corps se soit dissous dans l’infini ?

L’Avignonnais Esprit Calvet (1728-1810),
riche médecin, physiocrate (économiste), archéologue et naturaliste, collectionneur d’œuvres d’art et d’ouvrages, en se penchant sur la question, demeure cet homme libre qui continue de faire battre son âme au gré de la fondation éponyme sur les terres de sa vie, et en cela, c’est déjà prodigieux.

Esprit Calvet

Quant à la solution ?
Elle sera trouvée un peu plus d’un an après sa mort par un certain Napoléon 1er qui lui permettra de faire en sorte que le legs puisse être accepté par le maire d’Avignon au profit de ses administrés. Objectif ? Donner l’accès à sa bibliothèque et à ses collections aux habitants d’Avignon et de ses environs. En cela, Esprit Calvet trouve le moyen post-mortem de créer le premier musée de France !

Pourquoi ?
Au départ, cet homme –il avait à peine 15 ans lorsqu’il en fut convaincu – prit conscience que ce qui manquait le plus ‘à sa patrie’ –entendez par là Avignon et ses environs- était une bibliothèque. A ce même âge, en plus des ouvrages, il entame plusieurs collections dont une de pièces anciennes, et, certaines en or. Alors qu’il sent poindre le crépuscule de sa vie, il a 82 ans, sa bibliothèque comprend 1 400 volumes, une collection d’histoire naturelle, un cabinet d’antiquités, 12 000 pièces anciennes et une importante succession immobilière.

La Fondation Calvet
«Son cabinet de curiosités et sa bibliothèque seront le fondement de sa donation pour la création du Musée Calvet, qui devait permettre au public d’accéder aux Lumières, indique la Fondation Calvet. Dans son testament de 1810, il organise cet accès à la connaissance en y joignant ses biens immobiliers pour en assurer la gestion future et en instituant trois exécuteurs testamentaires – nommés à vie- et de 5 administrateurs nommés pour 10 ans, par le Conseil municipal d’Avignon et chargés de faire respecter ses volontés jusqu’à maintenant.» 

Le Conseil d’administration de la Fondation Calvet
est composé de Cécile Helle, président ; Bernard Gamel-Cazalis, vice-président –choisi pour 5 ans par le Conseil d’administration- et exécuteur testamentaire ; Bertrand Lapeyre et Philippe de Cours de Saint-Gervasy également exécuteurs testamentaires à vie et par cooptation ; Jean-Louis Cros, Marianne Robert, Marie-Christine Liénard, Danielle Blanc et Pierre Provoyeur, administrateurs, choisis par le Conseil municipal d’Avignon.

Parmi le patrimoine de la Fondation Calvet
Le patrimoine de la Fondation Calvet se partage entre Avignon et Cavaillon avec des ensembles classés monuments historiques ou d’intérêt patrimonial. Parmi le parc immobilier considérable de cette fondation hors du commun à Avignon, Carpentras et Cavaillon, l’on compte : l’Hôtel Forbin la Barben dit Hôtel Puech à Avignon ; Le collège Saint-Nicolas d’Annecy et la chapelle Notre Dame de Fours à Avignon ; A Cavaillon, il s’agira de la Chapelle de l’Hôtel Dieu, de l’îlot Jouve, du couvent des dominicains, du Mikvé –qui sont les bains juifs rituels-… 
Pour tout savoir : accès au livret ici.


Le Louvre : le plus grand musée du monde partenaire du Petit Palais d’Avignon

À l’Isle-sur-la-Sorgue, les travaux du passage à niveau n°15, situé au niveau du hameau de Petit Palais, avancent. Le pont qui va permettre aux véhicules d’éviter de franchir les rails commence à prendre forme. Le passage à niveau devrait être complètement supprimé à l’automne prochain.

14 000. C’est le nombre de véhicules qui traversent le passage à niveau n°15 en moyenne chaque jour. Parmi eux, environ 1100 sont des poids-lourds. Sur les rails, ce sont 60 trains par jour qui obligent les automobilistes de la RD900 à s’arrêter un instant.

Hier, le Département de Vaucluse a organisé une visite de chantier en présence de Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental, Marielle Fabre, conseillère départemental, et Pierre Gonzalvez, maire de l’Isle-sur-la-Sorgue et conseiller départemental. Cette visite avait pour objectif de faire un point avec les entreprises qui travaillent sur la construction de l’ouvrage et tout ce qui l’entoure. Midi Travaux, 4M Mereu Btp, Neotravaux, Solutp, Bétons Granulats Sylvestre, ou encore Granger Fondations, c’est une véritable synergie entre les entreprises vauclusiennes qui s’activent sur ce chantier qui nécessite tous les corps de métier, allant du réseau jusqu’au terrassement.

Dominique Santoni, Pierre Gonzalvez et Marielle Fabre, accompagnés d’une partie des équipes qui travaillent sur le chantier. ©Vanessa Arnal

Des travaux en trois étapes

Les travaux ont débuté en mars 2022 avec une première phase pour aménager le carrefour giratoire qui relie la RD900 et la RD24 à Petit Palais. Cet ouvrage se situe quelques mètres après le passage à niveau, en direction d’Apt.

La deuxième phase des travaux, qui concerne le pont passant au-dessus de la voie ferrée, et qui est toujours en cours, a commencé mi-2022. Les équipes se concentrent en ce moment sur des choses plus minutieuses telles que l’enfouissement des réseaux ou les travaux de terrassement sur la nouvelle voie de circulation de 1 600m. Les principales difficultés rencontrées jusqu’à présent ont concerné la coordination des travaux avec la SNCF. Aucun train ne peut franchir la RD900 lorsque les équipes travaillent sur la voie de train. Ainsi, des dates coupures ont été établies avec l’entreprise ferroviaire il y a trois ans. Il aura fallu en attendre trois de plus pour ajouter ou changer des dates à cause d’intempéries, de retard de planning, ou d’autres problèmes.

« C’est un chantier d’envergure pour le Département »

Dominique Santoni

La phase 3, qui sera la dernière, concernera la suppression du passage à niveau. Les barrières automatiques seront retirées et laisseront place à un grillage, le passage à niveau ne sera donc plus du tout franchissable. Les ouvriers agricoles auront tout de même accès à leurs parcelles via un passage sous le pont. Pour rappel, le coût total prévisionnel de l’opération s’élève à 15 millions d’euros, dont 7 millions sont financés par l’État, 7 millions par le Département de Vaucluse, et 1 million par la Région Sud.

Ce à quoi devrait ressembler l’ouvrage une fois terminé. DR

Des travaux nécessaires pour une meilleure sécurité et une meilleure fluidité

« Ce passage à niveau est l’un des plus dangereux du département, explique la présidente du conseil départemental. Ce pont est donc une réelle amélioration, les mobilités et la sécurité sont deux sujets très importants de nos jours. » Plusieurs accidents ont eu lieu ces dernières années lors desquels des véhicules se faisaient percuter par des trains. Il était donc indispensable pour le Département d’enclencher ce projet rapidement pour des raisons sécuritaires.

De plus, la RD900 constitue un axe routier essentiel au Vaucluse puisqu’elle relie Avignon à Apt. La suppression du passage à niveau permettra une meilleure fluidité de la circulation, compte tenu de sa densité chaque jour. Durant les travaux, les usagers ont fait face à des modifications de circulation, qui pourraient peut-être encore réapparaître d’ici la fin du chantier, bien que la nouvelle route soit décalée de l’actuelle afin d’éviter trop de modifications voire d’arrêts de la circulation, mais ce n’est que partie remise. Dans quelques mois, les automobilistes pourront profiter d’une route neuve et d’une nouvelle fluidité plus que nécessaire entre la cité des papes et le sud du Vaucluse.


Le Louvre : le plus grand musée du monde partenaire du Petit Palais d’Avignon

Ça vous dit d’aller au Petit Palais –haut lieu historique- pour y déjeuner ? On peut même s’adonner à un brunch en famille, entre amis ou en amoureux, le dimanche de 11h à 16h.

Tout a commencé lorsque Julien Koscielny, chef cuisinier et Sarah Clément, maître d’hôtel et sommelier, ont répondu à l’appel d’offre de la Ville d’Avignon pour la reprise de la concession du petit Palais … et l’on remporté.

Un jardin au milieu des vieilles pierres
Désormais c’est au cœur de ce jardin somptueux, que l’on s’adonne à la dégustation d’un repas, d’une pâtisserie, ou que l’on s’arrête pour une pause fraîcheur bien méritée au cœur de l’été et des festivals qui pointent déjà le bout de leurs nez.

La cuisine
La cuisine s’articule autour de produits frais, locaux, de saison, avec, en moyenne, 4 suggestions salées et 4 sucrées dont les glaces, produites par des avignonnais sans lactose ni gluten.

Le brunch du 10 juillet
Au menu ? Oranges pressées, boissons chaudes, yaourt muesli avec ses fruits du moment, pancake au sirop d’érable ; pain perdu brouillade d’œufs avec sa sauce hollandaise ; bacon ou saumon fumé ; haricots blancs tomate ; cake et autres gourmandises. Le tout ? A partir de 28€.

Les infos pratiques
Local(e), 23 place du palais, Palais de l’archevêché à Avignon.
MH


Le Louvre : le plus grand musée du monde partenaire du Petit Palais d’Avignon

Le ‘week-end des saveurs’ de Petits-Palais revient pour une nouvelle édition, du vendredi 1er juillet au dimanche 3 juillet. Cette traditionnelle fête de hameau met à l’honneur l’identité conviviale et culinaire qui caractérise Petit-Palais autour de son marché agricole.

Le ‘week-end des saveurs’ de Petit-Palais revient pour une nouvelle édition, du vendredi 1er juillet au dimanche 3 juillet.
Durant trois jours, de nombreuses animations sont organisées par la ville de l’Isle-sur-la-Sorgue et ses partenaires : l’association du marché agricole de Petit-Palais et le bar Le Paleti.
Cette traditionnelle fête de hameau met à l’honneur l’identité conviviale et culinaire qui caractérise Petit-Palais autour de son marché agricole.

Programme
Vendredi 1er juillet
19h30 – concours de pâtisserie
20h30 – repas et animation musicale ‘boucfauquers’

Samedi 2 juillet
19h – concours de Foodtrucks ‘tour du monde des Food Trucks’ – concours avec jury de Petit-Palais
20h30 – animation musicale ‘axxiom’

Dimanche 3 juillet
10h – concours de coinche – bar Le Paleti

Pour plus d’informations : direction culture et vie locale 04 90 20 62 28

J.R.


Le Louvre : le plus grand musée du monde partenaire du Petit Palais d’Avignon

Le chantier qui conduira à la suppression du passage à niveau situé à hauteur de Petit Palais a démarré en ce début d’année 2022. Les premiers travaux, en cours depuis mars, consistent à aménager un carrefour giratoire au croisement des RD 900 et de la RD 24 à l’entrée Ouest de Petit Palais. A partir de cet été, débutera la réalisation d’une nouvelle portion de route passant au-dessus de la voie ferrée pour permettre la suppression du passage à niveau et poursuivre ainsi la sécurisation de la RD 900 entreprise par le Conseil départemental de Vaucluse. Les travaux sont estimés à 15M€.


Situé sur la ligne ferroviaire Avignon-Miramas, le passage à niveau n° 15 se situe sur la RD 900 sur le territoire des communes de Cavaillon et de L’Isle-sur-la-Sorgue,
cette voie constitue un axe structurant qui traverse d’Ouest en Est le département et permet la liaison entre Avignon, Apt et le département des Alpes-de-Haute -Provence. Plus de 14 000 véhicules dont 1 100 poids lourds franchissent chaque jour ce passage à niveau. En outre, au droit du passage à niveau, une soixantaine de trains circulent quotidiennement pour le transport de fret et de voyageurs, soit en moyenne 3 passages à l’heure (en considérant la circulation réduite de nuit entre 1h et 5h).

Ce passage à niveau est l’un des plus dangereux du département
Portée au programme national de sécurisation, sa suppression se justifie par les caractéristiques contraintes du site, les circulations supportées, l’absence d’itinéraire alternatif au franchissement de la voie ferrée et les incidents qui y sont régulièrement recensés. L’objectif du Département est d’offrir aux usagers de la route une meilleure sécurité dans les déplacements, en le remplaçant par un pont-route permettant ainsi d’éliminer tout risque de collision avec un train et d’éviter les ralentissements et bouchons.

Un projet en 3 phases
Le projet de suppression du passage à niveau consiste à déplacer le tracé actuel de la RD 900 vers le Nord afin de réaliser un ouvrage routier passant au-dessus de la voie ferrée. La déviation concerne environ 1 600 mètres de la RD 900. Elle s’intègre dans un aménagement plus global de sécurisation, qui comprend également un recalibrage d’environ 600 mètres de cet axe routier entre le carrefour des Glaces et le carrefour avec les Chemins des Fourches et de la Grande Bastide.

De mars à juin aura lieu l’aménagement du carrefour giratoire RD900/RD24 à Petit Palais
L’usager circulant sur la RD 900 vers l’Est rencontre deux carrefours situés à 150m l’un de l’autre : le carrefour avec la RD 24 Sud et le chemin du Grand Palais au Nord, un deuxième carrefour avec le chemin des Mulets au Sud et le chemin des Dames Roses au Nord. Le principe d’aménagement consiste à rassembler les échanges en un seul carrefour en y raccordant les voies de désenclavement latérales. Ainsi, le carrefour avec le RD 24 Sud et le chemin du Grand Palais au Nord sera aménagé en giratoire et le deuxième carrefour supprimé. Les travaux actuellement en cours, sous circulation alternée, consistent à réaliser un carrefour giratoire à 4 branches ; créer une contre-allée pour accéder à certaines parcelles agricoles ; réaliser des travaux relatifs au réseau pluvial et à mettre en place la signalisation verticale et horizontale.

Construction d’un ouvrage au-dessus de la voie ferrée et recalibrage de la RD900
Le tracé actuel de la RD 900 va être déplacé une voie nouvelle d’environ 1 600 mètres linéaires sera aménagée au nord du passage à niveau actuel, ainsi que des contre-allées de dessertes riveraines ; un nouvel ouvrage routier passant au-dessus de la voie ferrée sera construit. La RD 900 existante sera élargie, sur une longueur
de 600 mètres, côté Nord. Les travaux permettront la mise en conformité de la chaussée aux dimensions d’une voierie structurante.

Le coût total prévisionnel de l’opération s’élève à 15 M€
Financés à hauteur de 7M€ par l’Etat, 7M€ par le Conseil départemental et 1M€ par la Région Sud-Paca.

Un projet partenarial qui se concrétise enfin
L’Etat, SNCF Réseau et le Département de Vaucluse se sont très tôt mobilisés en faveur de l’opération de dénivellation de ce passage à niveau. Une convention partenariale de financement, signée en 2012, a permis de mener les études d’avant-projet et les procédures réglementaires longues et complexes en vue de la création d’un pont-route franchissant la voie ferrée. Sous l’impulsion du Conseil départemental de Vaucluse, une enquête publique a été organisée en 2018 dans le prolongement des études et de la concertation publique associant riverains et communes concernés.

Un projet ancien, bien antérieur à 2018, enfin réalisé
Le commissaire enquêteur a émis une conclusion favorable à chacun des volets réglementaires, soulignant en particulier l’intérêt général majeur de l’opération. Confirmé par déclaration de projet, il a conduit Monsieur le Préfet de Vaucluse à autoriser le projet au titre du Code de l’environnement par arrêté du 16 octobre 2018, à déclarer d’utilité publique sa réalisation et à prononcer la cessibilité des terrains nécessaires par arrêté du 24 avril 2019. Suite à l’ordonnance d’expropriation, le Département de Vaucluse a mené les négociations foncières nécessaires à la réalisation du projet. Dans le même temps, les conventions fixant les modalités de financement des études de niveau projet et des travaux ont été signées avec les partenaires (Etat, Région Sud,SNCF Réseau, en octobre et décembre 2021.
MH

DR

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