26 avril 2024 |

Ecrit par le 26 avril 2024

Apt : Récompense mondiale pour le laboratoire de recherche Signs

Le laboratoire aptésien Signs récompensé à l’occasion des awards de l’innovation du biocontrôle qui viennent de se dérouler en Suisse.

Le laboratoire Signs vient de remporter le 2e prix du ‘Produit de biocontrôle’ le plus innovant de l’année. Une distinction obtenue lors de ce concours référence du biocontrôle au niveau mondial organisé par l’International biocontrol manufacturers association, qui s’est déroulé le 23 septembre dernier au centre des congrès de Bâle en Suisse.
Lors de ce rendez-vous annuel de l’industrie du biocontrôle ayant réuni plus de 1 800 délégués venus de 58 pays, le laboratoire Signs a donc remporté le prix argent ‘Bernard Blum Awards’ pour son produit Noreds.
Ce prestigieux prix récompense « le produit de biocontrôle le plus innovant de l’année, un produit qui a un impact important dans la gestion des ravageurs ou des maladies tout en ayant un faible impact sur la santé humaine et l’environnement ».

Une solution efficace contre les poux rouges de la volaille
Développé en collaboration avec l’IRSEA (Institut de recherche en sémiochimie et ethologie appliquée créé par Patrick Pageat en 1995 à Saint-Saturnin-lès-Apt avant de rejoindre la zone de Salignan à Apt en 2012), Noreds est la première solution de biocontrôle sémiochimique efficace dans la gestion des poux rouges de la volaille.
« Biomimétique par nature, le principe actif est un analogue de la sécrétion (allomone) produite par les glandes uropygiales du canard, explique le laboratoire vauclusien. Grâce à cette innovation, Signs est fier de contribuer pleinement à une agriculture plus durable. »

Noreds, produit développé par le laboratoire aptésien Signs, permet de lutter contre les poux rouges de la volaille. ©DR

Créée en 2018 à Apt, le laboratoire Signs est l’agence de valorisation des brevets du groupe Irsea, leader mondial dans la recherche en sémiochimie. Les deux entités ont développé une gamme de produits à base de phéromones de synthèse copiant la nature reproduisant ainsi les effets bénéfiques pour l’animal.
Orienté dans le développement de phéromone synthétique pour les animaux d’élevage et de compagnie, Signs a développé une expertise reconnue dans le développement de solutions biomimétiques qui s’inspirent de la communication et des comportements naturels entre les animaux : des alternatives clés aux produits conventionnels, permettant de progresser vers des pratiques durables.
De son côté, l’IRSEA est un institut de recherche privé dédié à l’étude du comportement des animaux et de l’homme, de leurs interactions et tout spécialement de leur communication chimique.

Le Vaucluse à l’honneur du biocontrôle !
Par ailleurs, le palmarès des Bernard Blum Awards a distingué le groupe néerlandais Koppert et le groupe Belge Biobest, respectivement Award de bronze et prix spécial. Le premier a été récompensé pour son produit Nepazar pour la protection biologique contre la punaise verte et le second avec Trap-eye, un nouveau système automatisé de comptage sur panneaux englués via une Intelligence artificielle (IA). Deux groupes, dont les filiales françaises sont implantées en Vaucluse à Cavaillon pour Koppert et à Orange pour Biobest.


Apt : Récompense mondiale pour le laboratoire de recherche Signs

Avignon Université fait partie des 44 lauréats de l’appel à projet national Accélération des stratégies de développement des établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR). Son projet Expansion a pour objectif d’augmenter l’impact de l’établissement dans ses écosystèmes par le développement de son potentiel de formation, de recherche et de ses partenariats.

Le 13 avril dernier, le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche (MESR) a organisé un événement pour célébrer les 1500 projets de recherche exploratoire financés par le Conseil européen de la recherche. Durant cet événement, la ministre Sylvie Retailleau a remis une enveloppe de 2 083 395€ à Avignon Université pour son projet Expansion.

Un projet qui compte parmi les 44 lauréats, qui vont être financés pour une durée comprise entre 6 et 10 ans, pour une enveloppe globale de 200 000 000€.

Le projet Expansion d’Avignon Université

Le projet Expansion vise à généraliser le développement de l’alternance dans les formations d’excellence d’Avignon Université. Le pôle ‘Ingénierie’ du service de formation tout au long de la vie sera notamment renforcé avec la création de 5 licences professionnelles et 6 parcours de masters supplémentaires en 6 ans pour un volume de 25 formations certifiées Qualiopi.

Ce projet vise également à accélérer le déploiement des chaires partenariales par le mécénat en consolidant le pôle ‘Valorisation transfert de technologie et Partenariats’ de la direction d’appui à la recherche et à l’innovation, qui devrait permettre la création de 6 nouvelles chaires partenariales en 6 ans puis 3 chaires en autonomie financière totale, pour un volume de 11 chaires partenariales en 2029.

Enfin, l’un des objectifs est de créer une Cellule Europe chargée d’accompagner les chercheurs dans la réponse aux appels à projets européens en structurant le pôle ‘Ingénierie de projets de recherche et développement international’ de la direction d’appui à la recherche et à l’innovation. Cela devrait permettre d’augmenter la quantité des projets déposés et d’améliorer leur qualité, de diversifier les programmes auxquels les laboratoires émargent, et d’assurer un retour sur investissement.


Apt : Récompense mondiale pour le laboratoire de recherche Signs

La production d’hydrogène fait partie des technologies prometteuses pour mener à bien la transition énergétique. Il existe différents types d’hydrogène, classés en fonction du procédé de fabrication et des émissions qui en résultent. L’hydrogène « vert », qui n’émet absolument aucun gaz à effet de serre, correspond à celui produit par électrolyse de l’eau en utilisant de l’électricité provenant de sources renouvelables.

Comme le dévoile une étude de l’Agence internationale de l’énergie et de l’Office européen des brevets, l’Europe est en tête de la course technologique mondiale dans ce domaine. Entre 2011 et 2020, les pays de l’Union européenne ont été à l’origine de 28 % des dépôts de brevets liés à la production d’hydrogène dans le monde. L’Allemagne (11 %) et la France (6 %) représentent plus de la moitié des dossiers d’invention émanant de l’UE.

Les autres nations qui contribuent le plus à la recherche mondiale dans ce domaine sont le Japon et les États-Unis, avec une part respective de 24 % et 20 % des dépôts de brevets au cours de la période étudiée.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Apt : Récompense mondiale pour le laboratoire de recherche Signs

Farid Chemad, professeur des universités en chimie, enseignant-chercheur à Avignon université et directeur du Groupe de recherche en éco-extraction des produits Naturels (Green), vient de décéder à l’âge de 54 ans.
L’information vient d’être annoncée par nos confrères algériens d’El Watan, pays dont il était originaire. Né à Blida en 1968, il a obtenu son diplôme d’ingénieur en 1990 et son doctorat en génie des procédés en 1994 à l’Institut polytechnique nationale de Toulouse.
Après des périodes de recherche postdoctorale chez Prolabo-Merck (1995-1997), il a passé deux ans (1997-1999) en tant que chercheur principal à l’Université de Wageningen aux Pays-Bas. A partir de 1999, il s’installe à l’Université de La Réunion en tant que maître de conférences avant d’occuper le poste, à partir de 2006, de professeur de chimie alimentaire à l’Université d’Avignon.

À lire aussi : Un chercheur de l’Université d’Avignon parmi les scientifiques les plus influents au monde

Un chercheur de renommée mondiale
En novembre dernier, le scientifique été apparu à nouveau dans le classement ‘Highly Cited Researchers 2022’ des 6 938 chercheurs les plus influents au monde.
Homme aux multiples casquettes, Farid Chemat, qui a notamment produit plus de 90 articles scientifiques évalués par ses pairs, 3 livres*, 16 chapitres de livre et déposés une demi-douzaine de brevets, figure depuis 2018 dans palmarès réalisé par la société britannique Clarivate spécialisée dans les outils et les services autour de la propriété intellectuelle et de la production de connaissances scientifiques.
Ses principaux travaux de recherche se sont concentrés sur l’innovation et des techniques d’extraction durables (notamment micro-ondes, ultrasons et solvants verts) pour l’alimentation, applications pharmaceutiques et cosmétiques. Il était aussi coordinateur du groupe France Eco-Extraction traitant de la diffusion internationale de la recherche et de l’éducation sur ces technologies d’extraction vertes visant à supprimer l’utilisation de solvants polluants.

À lire aussi : Farid Chemat, enseignant-chercheur : « Avignon est pionnier mondial de l’éco-extraction du végétal »

Reconnaissance de l’Unesco
Tout récemment, Farid Chemat avait également vu son travail récompensé par l’obtention d’une chaire Unesco ‘Chimie verte et durable du végétal’ inaugurée le 25 janvier dernier au campus Jean-Henri Fabre dans la zone d’Agroparc à Avignon.
Pour le scientifique, qui attendait cela depuis 2020, cette chaire portée aussi portée par Anne-Sylvie Tixier, maître de conférences en chimie, a pour objectif de « partager les savoirs et former le plus grand nombre aux principes de l’éco-extraction du végétal. Sur le long terme, ses travaux auront pour objectifs de faire face aux enjeux sociétaux de l’épuisement des ressources fossiles et des conditions environnementales liées au réchauffement climatique. »

Auteurs de nombreux articles scientifiques, Farid Chemat avait aussi écrit 3 ouvrages sur l’éco-extraction.

* F. Chemat : Eco-Extraction du Végétal : procédés innovants et solvants alternatifs. DUNOD, Paris, 336 pages. 2011. ISBN : 978-21-005654-3-6.
N. Lebovka, E. Vorobiev, F. Chemat Enhancing extraction processes in the food industry CRC Press, Cambridge, 570 pages. 2011. ISBN : 978-14-398459-3-6.
F. Chemat. Essential oils and aromas: Green extractions and Applications. HKB Publishers, Dehradun, 311 pages. 2009. ISBN : 978-81-905771-3-7.


Apt : Récompense mondiale pour le laboratoire de recherche Signs

Il y a quelques semaines, une annonce a vu le jour sur le groupe ‘Une bouteille à la mer’ sur Facebook, dédié aux annonces de recherche de famille, d’un ami perdu de vue, et de parents biologiques. Autour du 24 novembre 1973, un garçon est né soit à Avignon, soit à Carpentras, et aurait été laissé dans une voiture sur le parking de la Clinique des Sources à Avignon.

À l’époque, les journaux titraient « Un bébé de 10 jours abandonné dans une voiture en stationnement dans la cour d’une clinique. » La directrice de la clinique à l’époque aurait découvert le nouveau-né endormi et emmitouflé dans un couffin sur le siège avant-droit d’un véhicule. Les autorités et la clinique avaient confirmé que l’enfant était en excellente santé avant de le confier au Service Action sanitaire et sociale. La directrice avait tout de même énoncé que si la mère souhaitait reprendre l’enfant, elle pouvait prendre contact avec les journaux régionaux, les services de presse et elle s’affirmait prête elle-même à lui porter assistance.

Si une enquête a été ouverte cette année-là, l’homme, âgé aujourd’hui de 49 ans, est toujours à la recherche de sa mère et famille biologiques. « Si vous avez entendu parler de cette histoire, si vous pensez peut-être connaitre ma mère ou ma famille biologique, si vous pensez être ma mère biologique, je vous remercie d’avance pour vos messages car je n’ai pas d’autres solutions pour la recherche de mes origines », a-t-il déclaré dans son annonce, publiée sur Facebook par une amie à lui.


Apt : Récompense mondiale pour le laboratoire de recherche Signs

Avignon et les abeilles, c’est une vieille histoire qui débute en 1956 quand s’est installée la première ‘Station Expérimentale d’Apiculture’ sur le site de Montfavet, au sein d’une région à vocation apicole dont les travaux portent déjà sur la santé des abeilles, la sélection du cheptel et la qualité du miel.

La Région Sud, dans le cadre de son Contrat de Plan finance un projet ‘3A’ (‘A’ comme Avignon, Agrosciences et Abeilles) afin de faciliter la collaboration entre les chercheurs de l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), les universitaires et le laboratoire Pharm-Ecologie Cardiovasculaire(LaPEC). En tout, 7,46M€ ont été investis (4M€ par l’NRAE, 2,5M€ par la Région, 450 000€ par le département, 230 000€ par le Grand Avignon). « Le bâtiment ‘Coeur de Centre’ en cours de construction offrira 2 150m2 de plancher, un amphi de 150 places, un atelier de co-working avec les entreprises, il pourra aussi accueillir des agents du Pôle de Compétitivité et il sera ouvert sur l’extèrieur » explique Jean-Philippe Nabot, directeur de l’INRAE Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Les représentants des différents partenaires et financeurs lors de l’inauguration.

Lors de la visite du chantier, Olivier Pélassy, ingénieur – chef de projet évoque la volonté de « Construire un bâtiment HQE (à Haute qualité environnementale) lumineux, foncionnel, relié à celui de la présidence et des services administratifs, en béton bas carbone, avec une isolation extèrieure masquée par un bardage de résineux Douglas ».

L’unité de recherche ‘Abeilles et environnement’ qui existe depuis 66 ans (1956) a vu ses missions évoluer au fil des décennies. Dans les années 90, est d’abord apparu le ‘varroa’, un acarien parasite et de nouvelles espèces d’abeilles résistantes ont été sélectionnées. Ce fut ensuite le tour des pesticides ‘néonicotinoïdes’ qui altèrent leur sens de l ‘orientation et les empêchent de retourner dans leurs ruches. Au sein du laboratoire de Montfavet, une jeune chercheuse, Mahira Kaabèche a étudié les effets cardio-toxiques de ces pesticides sur les abeilles en procédant à un enregistrement électrique de leur activité. C’est la toute première étude de ce genre, un travail salué par l’ensemble des scientifiques du monde entier.

Mahira Kaabèche a participé à la première étude scientifique sur les effets cardio-toxiques des pesticides sur les abeilles. Ici avec une coup d’aveille géante.

Les alliées naturelles de l’agriculture
Axel Decourtye, le responsable de l’Unité mixte technologique ‘Protection des abeilles dans l’environnement’ rappelle que les abeilles sont les alliées naturelles de l’agriculture : « Elles pollinisent 80% de la production mondiale donc de notre alimentation. C’est pourquoi les apiculteurs les chouchoutent. On dénombre un millier d’espèces d’abeilles entre les domestiques et les sauvages et nos équipes oeuvrent pour enrayer leur déclin dû aux changements climatiques, à la pollution, aux espèces invasives et aux pesticides ».
Ensuite, c’est le PDG de l’INRAE, Philippe Mauguin qui prend la parole pour rappeler que « L’engagement de l’INRA devenu INRAE se déploie sur un temps long. Tout le monde travaille main dans la main, les apiculteurs, les scientifiques, les généticiens, les responsables de l’agro-alimentaire pour protéger l’abeille et l’aider à faire le meilleur miel possible. Ce nouveau bâtiment est la preuve de la visibilité du travail de nos équipes au service du plus grand nombre ».

Sanctuariser la recherche et l’innovation
De son côté, Joël Guin président du Grand Avignon évoquera « Le grand défi du siècle qu’est la pollinisation des abeilles puisqu’elle a des conséquences sur notre environnement, notre agriculture et notre alimentation ». Bénédicte Martin, vice-présidente du Conseil Régional insistera sur « La sanctuarisation de la recherche et de l’innovation au coeur de notre action pour permettre à l’agriculture de s’adapter à tous les changements ».

Jean-Philippe Nabot, directeur régional de l’Inrae et et Philippe Mauguin, PDG de l’Inrae devant le futur ‘Coeur de centre’.

Enfin, Jean-Luc Parrain, délégué régional académique à la recherche et à l’innovation qui représentait le Préfet de Région Christophe Mirmant rappelle que ce « Projet 3A Avignon a été inscrit au Contrat de Plan Etat-Région avec celui de Sophia-Antipolis pour un montant de 9,4M€. Aujourd’hui nous devons avoir une approche globale. Le généticien doit parler au géographe, à l’éthologue. C’est l’objectif du mouvement ‘One health » une seule santé qui oblige toutes les disciplines à s’articuler, pas de santé humaine, sans santé animale ni santé environnementale, ce qui implique un dialogue science-recherche-société. Autant d’enjeux cruciaux pour envisager notre devenir avec un peu d’espoir »conclura-t-il.


Apt : Récompense mondiale pour le laboratoire de recherche Signs

Avec 6 demandes de brevets, l’Université d’Avignon figure en 6e position au nombre de brevets déposés auprès de l’Inpi dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en 2021. L’établissement d’enseignement supérieur de la cité des papes est précédé par STMicroelectonics (63 demandes de brevets), Amadeus (60), Airbus (53), Aix-Marseille université (21) et l’Ecole centrale de Marseille (7).

Dans ce top 15 en région Sud, on dénombre 5 grandes entreprises, 3 ETI (Entreprise de taille intermédiaire), 4 PME et 3 établissements d’enseignement supérieur (voir graphique ci-dessous).

Au total, 517 demandes de brevets publiées à l’INPI en 2021 proviennent de déposants français ayant une adresse en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Parmi eux, 403 sont issues de personnes morales, soit 3,4% des demandes de brevets publiées émanant de personnes morales françaises (ayant une adresse en France).


Apt : Récompense mondiale pour le laboratoire de recherche Signs

Souad Zitouni a réuni près de 150 personnes à Avignon afin de faire un point d’étape sur ses interventions de Députée de la 1re Circonscription de Vaucluse, d’un mandat qu’elle occupe depuis le 29 mars 2020 et pour lequel elle a été élue en 2017, aux côtés de Jean-François Césarini, décédé des suites d’une longue maladie.

«Etre Députée, c’est aimer les gens et le terrain sur lequel on les rencontre, c’est interpeller les Ministres avec comme priorité l’intérêt des français et en particulier de vous, les habitants de ma circonscription, a entamé Souad Zitouni. L’une de mes premières actions ? Porter la voix des acteurs culturels de notre territoire afin de débloquer des fonds nécessaires à leur survie et permettre le déroulement du Festival d’Avignon vital pour la Cité des Papes.»

La crise sanitaire
La députée a ensuite évoqué, le Covid avec «l’accompagnement de l’Etat pour les entreprises et acteurs associatifs à hauteur de 20M€, c’est également près de 80M€ de crédit d’impôt à destination de 7 000 entreprises.»

Les jeunes
Souad Zitouni le martèle, les jeunes sont sa priorité. «J’ai apporté mon soutien aux publics les plus fragiles, en particulier les jeunes et les étudiants. J’ai contribué activement à la réflexion dans le cadre de l’enquête sur les conséquences du Covid afin que cette génération ne soit pas sacrifiée mais protégée. Le Ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer sur la continuité pédagogique et les dispositifs de lutte contre le décrochage scolaire. J’ai fait de la jeunesse un pilier majeur de mon engagement, m’engageant dans la commission qui leur est dédiée à l’Assemblée Nationale. J’ai pris la parole à l’Assemblée Nationale le 29 octobre dernier en tant que porte-parole du budget de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche résolument tournés vers la solidarité dans le Projet de Loi de Finances 2022 (PLF 2022).»

Enseignants & étudiants
«Nous avons voté -avec mes collègues de la majorité présidentielle- une nouvelle prime pour les enseignants chercheurs, le gel des droits d’inscription à l’Université mais aussi des loyers pour les étudiants ; Ou encore la continuité des repas à 1€ pour les étudiants boursiers et précaires. C’est aussi la gratuité de la contraception pour toutes les femmes jusqu’à 25 ans dès le 1er juillet 2022. C’est également la création du pass culture pour les jeunes dès l’âge de 15 ans depuis cette année qui permet aux jeunes d’avoir accès à 380€ de produits et activités culturels, ce sera même 500€ dès 2022. L’éducation est une arme douce pour chacun d’entre nous, qui nous accompagne et nous aide à grandir et à vivre.»

Fleuristes, agriculture, commerces de détail
«J’ai interpellé le Ministre de l’Agriculture Julien Denormandie sur la situation des fleuristes, des exploitations agricoles et la filière viticole ; Le Ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire sur la situation des Chambres de Commerce et d’Industrie ; Ou encore le Premier Ministre Edouard Philippe puis Jean Castex afin de défendre les petits commerces non essentiels qui faisaient face à une concurrence perçue comme déloyale ; sans oublier la levée du Pass-sanitaire dans certaines zones commerciales lorsque le taux d’incidence était, alors, en forte baisse.»

Pouvoir d’achat
«‘45% des français placent le pouvoir d’achat dans leurs 3 principales préoccupations’. Depuis le début du quinquennat, celui-ci est la priorité des français, j’ai souvent été interpellée par des familles qui éprouvaient des difficultés à boucler la fin de mois. C’est pourquoi la prime d’activité a été élargie avec 170€ par mois en plus pour un travailleur au Smic (salaire minimum de croissance de 1 589,47€), c’est aussi la suppression de la taxe d’habitation, la revalorisation du chèque énergie, la baisse de l’impôt sur le revenu, l’augmentation de l’AAH (Allocation aux adultes handicapés). Depuis 4 ans, c’est en moyenne 300€ de moins à payer pour 17 millions de foyers.»

Le département
«Dans le département, près de 10 000 foyers ont bénéficié de la Prim’Rénov, 4 000 entreprises de France Numérique, près de 200 structures culturelles sont bénéficiaires de fonds de soutien, 15 000 contrats d’apprentissage ont été signés pour l’emploi et la formation des jeunes, 5 000 jeunes de 16 à 25 ans sont accompagnés par la Garantie Jeunes, enfin, 600 primes à l’embauche ont été déployée pour les personnes handicapées.»

La Santé
«J’ai œuvré pour une revalorisation des salaires de nos personnels de santé permettant, dorénavant, à une infirmière en début de carrière de percevoir 290€ de plus par mois. C’est même 500€ net par mois en plus pour les sages-femmes ou encore une revalorisation de la rémunération des sapeurs-pompiers à hauteur de 50€.»

Sécurité
«Dernièrement, 36 renforts de policiers et gendarmes ont été déployés dans notre Département dont 31 à Avignon. Cela permet la création d’un groupe de sécurité de proximité afin de lutter contre la haute délinquance, notamment de nuit.»

La rocade d’Avignon
«Je m’étais en effet engagée le 17 septembre 2021 à interpeller Jean-Baptiste Djebbari, Ministre des Transports, et ses équipes afin de commander de nouvelles études sans que cela ne perturbe le calendrier des opérations, ce que j’ai fait dès le 30 septembre 2021. Le comité de pilotage de la liaison Est-Ouest d’Avignon, tenu le 7 octobre 2021, a entériné cette décision sans retarder le projet.»

Avant de décliner ses actions
Avant de décliner ses actions, Souad Zitouni a rendu hommage à Jean-François Césarini : «Vous m’avez fait confiance en 2017, aux côtés de Jean-François Cesarini pour qui j’ai une pensée affectueuse et respectueuse ce soir, parce que je porte votre voix et défends votre territoire ! Pour moi, la République permet l’émancipation et l’éveil des consciences grâce à son système éducatif qui m’a permis de devenir avocate au barreau d’Avignon, moi fille d’immigrés algériens. Je mesure la chance qui est la mienne d’être là devant vous à force de travail et de pugnacité.»

Enfin, Souad Zitouni a invité Inès Bigonnet, jeune lycéenne de de la section musique du Lycée Aubanel à Avignon, à entamer la Marseillaise reprise par l’assistance.


Apt : Récompense mondiale pour le laboratoire de recherche Signs

A l’issue d’une banale chute à vélo à 17 ans, le jeune Paul Darbier devient tétraplégique. Un an après, sa famille ne cesse de multiplier les actions régionales et nationales auprès de célébrités de tout horizon.

« Je ne sais pas quand, je ne sais pas comment, mais je sais que je vais me remettre debout », des mots qui résonnent encore dans l’esprit de Caroline Darbier, originaire des Angles. L’association ‘Vertical combat’ poursuit une noble cause : sensibiliser le plus grand nombre et soulever des questionnements sur la prise en charge en France. Accident de voiture, plongeon en eau peu profonde, chute de ski, de VTT, ils sont plus de 1 200 chaque année à grossir les rangs des personnes victimes d’une malheureuse chute dont personne n’est à l’abri. Avant même son accident de VTT, Paul Darbier est un miraculé. Né avec une malformation cardiaque qui lui donnait une espérance de vie de 2 ans, le jeune Anglois est opéré à cœur ouvert à l’âge de 4 mois. « C’est sans doute pour ça qu’il s’est tourné vers le sport très tôt, il en faisait tous les jours », explique sa mère.

Banale chute à vélo

Paul a 17 ans. En avril 2020, période de confinement, le jeune passionné de sport tourne comme un lion en cage. Un besoin viscéral de prendre l’air le conduit dans la garrigue à proximité de chez lui, avec son vélo. Une activité somme toute banale pour un jeune de son âge fourmillant d’énergie, mais qui malheureusement connaitra une issue redoutable. La roue butte contre une motte de terre, le VTT se balance vers l’avant projetant vigoureusement le jeune Paul au sol.

« Il est tombé sur la tête, le casque de protection n’a pas protégé la nuque qui a donc supporté tout le poids du corps », nous confie sa maman qui a vu les images de l’accident tournées par l’ami de son fils. Très vite, Paul est hélitreuillé au CHU de Montpellier, parfaitement conscient, mais dans l’incapacité de ressentir la moindre sensation. Le verdict est sans appel, la chute a entrainé la lésion de la moelle épinière au niveau des cervicales, à l’origine d’une paralysie des 4 membres. Paul est tétraplégique.

Une succession de ‘montagnes

Placé en coma artificiel durant quelques semaines, le réveil est « abyssal ». Paul est dans sa chambre de réanimation avec une trachéotomie, un accès direct à la trachée envoyant l’air dans les poumons. Il ne peut ni bouger, ni manger, et ne parlera pas pendant 6 mois. « La douleur était atroce, il a fallu le mettre sous morphine », se remémore sa mère. On lui dit que sa vie désormais ce sera ça, qu’il devra apprendre à se servir de son menton.

Caroline et son époux découvrent alors un monde dont ils ignoraient tout. « Il a fallu franchir une succession de montagnes. Il y a d’abord le drame que l’on vit au moment de l’accident, et puis la bataille colossale qui s’en suit. On doit lutter contre l’administration, expliquer aux gens notre réalité, entreprendre des démarches, se faire entendre, trouver un établissement d’accueil, liste-t-elle. On a finalement été contraint de l’amener en Espagne où on lui a retiré la trachéotomie aussitôt. » Le seul institut qui répond est à Barcelone, l’Institut Guttmann. C’est dans ce centre spécialisé en rééducation fonctionnelle que Paul a pu bénéficier d’une méthode de soins plus actifs (5h de kinésithérapie par jour) et tournés vers la récupération de fonctions perdues.

Le jeune Paul Darbier

« Je ne veux pas de cette vie »

Deux solutions s’offrent à la famille, « soit on s’effondre, soit on devient acteur et on transforme notre épreuve en quelque chose de positif. On en a fait notre cheval de bataille. C’est un drame, certes. Mais cet accident servira à tous les jeunes qui, inconscients, font par exemple des plongeons dangereux au Pont du Gard ou sont victimes d’autres chutes dramatiques. C’est une réalité aujourd’hui, je suis en relation avec plusieurs jeunes dans la même situation que mon fils. »

Très vite, Paul fait preuve d’un courage et d’une maturité remarquable. Quelque chose lui dit que la vie n’est pas un cadeau, qu’il faut la mériter, se battre. « Je suis persuadé que ça m’est arrivé pour quelque chose », confie-t-il un jour à sa mère. Les parents tiennent à le rassurer, il est ce qu’il est, debout ou assis, ça ne change rien. Un raisonnement que Paul rejettera aussitôt avec ardeur. Le jeune homme de 18 ans a la vie devant lui, il ne veut pas de ce quotidien et tient fermement à se battre jusqu’au bout. Preuve en est avec son fauteuil roulant manuel. « C’est important de faire comprendre qu’une personne avec l’envie de se battre a le droit de se battre, souligne madame Darbier. On ne peut pas imposer à un jeune de 18 ans de rester enfermé et de bouger son fauteuil avec son menton pour le diriger. »

Aujourd’hui, Paul poursuit son courageux chemin dans un centre près de Gap, dont les pratiques sont dans la lignée de celles en Espagne. « Ils sont supers, à l’écoute, dynamiques et ont compris les enjeux et la philosophie de Paul », se réjouit-elle. Ce dernier continue à travailler de manière acharnée ses membres et ses muscles pour ne pas perdre. « Quand on ne fait plus d’exercices, les tendons se rétractent, le muscle s’atrophie, les calcifications se forment. Il est primordial de maintenir le travail sur le corps pour qu’il soit prêt le jour ou la médecine apportera des solutions », explique sa maman.

Faire évoluer la prise en charge en France

Comment faire avancer la prise en charge en France pour que ne soit plus proposé que l’acceptation du handicap mais une voie vers des techniques de guérison ? Voilà le moteur de l’association ‘Vertical combat’ aujourd’hui. « Un spécialiste m’a conseillé de ‘respecter le sommeil neurologique’. Sauf qu’à force, tout le corps s’endort, alerte-t-elle. Les centres en France sont des centres d’adaptation au handicap, tournés davantage vers l’acceptation. Mais l’espoir est permis, notamment grâce aux essais clinique. »

Caroline nous fait part d’une anecdote, « un jeune dans le même cas que mon fils est parti en Pologne dans un centre avancé. A son arrivée, les spécialistes pensaient qu’aucune rééducation n’avait eu lieu alors que le jeune avait déjà fait 7 mois en France… Des patients français partent se faire opérer en Chine, donnant lieu à des récupérations étonnantes. » Toutefois, Caroline ne souhaite pas tomber dans la généralité, de nombreux chirurgiens Français prennent conscience du chemin à parcourir et s’ouvrent sur les techniques pratiquées ailleurs.

Courrier de Brigitte Macron

La mobilisation prend une telle ampleur que la première dame adresse un jour un courrier à Caroline. Brigitte Macron, Sophie Cluzel, alors chargée des Personnes handicapées et le ministre de la Recherche, y souligneront l’importance accordée par le gouvernement à l’aide aux famille. « C’est très sympa, mais nous sommes toujours en attente du remboursement par la sécurité sociale des frais d’hospitalisation qui s’élèvent à 183.600€, s’impatiente-t-elle. Je suis disposée à en discuter avec le gouvernement, à ouvrir le débat, mais la réalité des familles est tout autre. La logique de la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) n’est pas toujours pertinente, notamment sur l’étude des besoins lorsque la personne rentre chez elle. Il y a quelque chose à faire, c’est étonnant que la France n’avance pas. » Le courrier informait la famille qu’elle serait contactée prochainement, aucun coup de fil depuis.

Et d’ajouter : « l’Etat français subventionne des organismes de recherche publique en orientant les investigations sur les nouvelles technologies tournées sur l’inclusion. Elles ne sont malheureusement pas orientées vers la guérison des lésions médullaires post-traumatiques. A ce jour, les essais cliniques indépendants ont été promus par des organismes de bienfaisance de la recherche et des groupes de volontaires comme les associations de patients. Cette situation explique le temps nécessaire pour récolter les fonds utiles à faire avancer la recherche. »

« Il faut un accompagnement immédiat »

Au Portugal, en Espagne, en Italie, en Suisse, les centres de récupération existent : il s’agit de positionner le patient dans une dynamique de travail intensif. Toutes les études en cours démontrent que c’est ce travail intensif qui permet de retrouver une mobilité et la récupération de fonctions perdues. Un travail intensif consiste à stimuler le patient plus de 5h tous les jours. « Un traitement, quel qu’il soit, nécessite une rééducation fonctionnelle importante : sans elle, les fibres nerveuses et axones ne peuvent repousser. Un tel centre n’existe pas en France à ce jour, déplore-t-elle. Les patients qui souhaitent avancer se tournent alors vers l’étranger pour trouver des solutions plus actives. La création d’un tel centre en France est un enjeu majeur que nous souhaitons encourager par nos actions. »

Pour Caroline et son époux, l’accompagnement fait défaut. « Quand son enfant est en réanimation, on se sent très seul. Un détail tout bête, comment étais-je censée communiquer avec mon enfant pendant 6 mois avec sa trachéotomie ?, interroge-t-elle. L’aide aux familles, ce n’est pas juste sur le papier, il faut un accompagnement réel et tout de suite après l’accident. Ce sont des choses à mettre en place avec les familles concernées, directement confrontées au problème. »

Les tennis de Tsonga

Pour soutenir l’association Vertical combat lancée par l’entourage proche de Caroline, le centre commercial Aushopping Avignon nord a mis en place une opération de solidarité : 1like = 1 euro. L’objectif des 1000 euros a très vite été dépassé avec un compteur affichant désormais 1500 likes. Aushopping remettra un chèque de 1000€ le 23 septembre à l’association. La sœur de Paul, Marie, a également relevé ses manches pour réaliser une tombola dans son lycée. Résultat ? 7 000€ récoltés.

La prochaine action ? Une grande soirée caritative au sein de la Maison Bronzini le 30 septembre. 10% du chiffre d’affaires sera reversé à l’association, mais également une tombola et des dons directs seront mis en place. « Il y a beaucoup d’initiatives dans la région car les gens sont touchés, c’est un jeune gardois victime d’une banale chute à vélo qui peut arriver à tout le monde », explique Caroline Darbier.

Une vente aux enchères aura également lieu en novembre. Des artistes et sculpteurs offriront des tableaux, le Conseil départemental de Vaucluse, par le biais de sa présidente Dominique Santoni, offrira le maillot dédicacé de Tadej Pogacar, vainqueur du Tour de France 2020 et 2021. « J’ai également rencontré Mathias Bourgue, un talentueux tennisman devenu le parrain de l’association, nous compte Caroline Darbier. Il est engagé aux côtés de Paul avec force et bienveillance. Il a permis de récolter des t-shirts, des ballons, des casquettes de sportifs professionnels, etc. On aura par exemple les tennis de Tsonga lors de la vente aux enchères. »

Le message de soutien de Tsonga à découvrir ici: https://www.instagram.com/vertical_combat/

D’Omar Sy à Michel Drucker

Sportifs, acteurs, chanteurs, présentateurs tv, de nombreuses personnalités ont déjà soutenu Paul par un message vidéo : Dave, Edouard Baer, Mathias Bourgue, Michel Drucker, Sébastien Chabal, Charlotte Consorti, Gérard Darmon, Martin Fourcade, Grand Corps Malade Officiel, Mike Horn, Luka Karabatic, Omar Sy, et tellement d’autres.

Le message de soutien d’Omar Sy à découvrir ici: https://www.instagram.com/vertical_combat/

« J’ai rencontré le skieur Edgar Grospiron lors d’une rencontre entrepreneuriale. Je me suis dit que finalement, pour devenir champion du monde, il fallait dépasser ses peurs, ses moments de doute, de désespoir, il y a un pont à faire avec les difficultés que Paul rencontre, explique-t-elle. Même si selon Edgard, ses montagnes sont infiniment plus hautes pour mon fils, il a tenu à jouer le jeu. Il a contacté des sportifs de haut niveau qui ont envoyé des vidéos d’encouragement de quelques minutes. Ils n’ont pas idée à quel point ces messages ont fait du bien à mon fils dans sa chambre d’hôpital. »

Caroline a également été en contact avec le skieur Kevin Rolland, médaillé de bronze olympique en half-pipe à Sotchi en 2014 et champion du monde de half-pipe en 2009. Suite à une mauvaise chute en 2019, le pronostic vital est engagé, le sportif frôle la mort et reviendra de très loin. Son message à Paul ? « Même lorsque tu es au plus bas, il y a toujours quelque chose de positif. Il faut que t’y accroches, de toutes tes forces. » Kevin Rolland a aujourd’hui repris la compétition.

Toutes les informations : www.verticalcombat.fr. Faire un don, cliquez ici. Après votre don, l’organisme vous fera parvenir un reçu fiscal. Si vous êtes imposable, il vous permettra de bénéficier d’une réduction d’impôts de 66% du montant de votre don.

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