10 mai 2024 |

Ecrit par le 10 mai 2024

Sérignan-du-Comtat : le Naturoptère fête la science

À l’occasion de la Fête de la science ce samedi 7 octobre, le Naturoptère, situé à Sérignan-du-Comtat, ouvrira ses portes à tous et proposera de nombreuses animations.

Le Naturoptère proprosera des ateliers créatifs, jardin, découverte, pour les petits comme pour les grands toute la journée. Au programme : découverte de ce qu’est un insecte, apprentissage des usages et des bons petits gestes à adopter en ce qui concerne l’eau à la maison, s’occuper du jardin en ces temps de changement climatique, ou encore découverte d’une ruche et de sin fonctionnement avec l’apiculteur urbain Pascal By.

Un spectacle où la science est mise en scène sera également présenté. Il sera possible de se restaurer sur place avec le food truck ‘Réunionnais’ proposant de la cuisine créole, ainsi qu’une buvette proposant boissons et crêpes.

Pour découvrir tout le programme en détail, cliquez ici.

Samedi 7 octobre. De 10h à 18h. Réservations des ateliers au 04.90.30.33.20 ou par mail à l’adresse contact@naturoptere.fr. Naturoptère. Chemin du Grès. Sérignan-du-Comtat.

V.A.


Sérignan-du-Comtat : le Naturoptère fête la science

Comme le montre notre graphique basé sur les données de l’Agence spatiale européenne (ASE), l’Allemagne contribue le plus au financement de l’ASE, soit 21,4 %, ce qui représente environ un milliard d’euros.

La France contribue pour une part similaire (20,4 %) au budget de l’ASE. Le Royaume-Uni (12,4 %) et l’Italie (11,8 %) suivent à une certaine distance. Le reste des quelques 4,9 milliards d’euros de subventions est réparti entre d’autres pays européens.

Le budget total de l’ASE s’élève à environ 7,08 milliards d’euros pour l’année 2023, la majeure partie de cette somme est consacrée aux segments de l’observation de la Terre (25%), de la navigation (16%) et du transport spatial (12,6%).

De Claire Villiers pour Statista


Sérignan-du-Comtat : le Naturoptère fête la science

Farid Chemad, professeur des universités en chimie, enseignant-chercheur à Avignon université et directeur du Groupe de recherche en éco-extraction des produits Naturels (Green), vient de décéder à l’âge de 54 ans.
L’information vient d’être annoncée par nos confrères algériens d’El Watan, pays dont il était originaire. Né à Blida en 1968, il a obtenu son diplôme d’ingénieur en 1990 et son doctorat en génie des procédés en 1994 à l’Institut polytechnique nationale de Toulouse.
Après des périodes de recherche postdoctorale chez Prolabo-Merck (1995-1997), il a passé deux ans (1997-1999) en tant que chercheur principal à l’Université de Wageningen aux Pays-Bas. A partir de 1999, il s’installe à l’Université de La Réunion en tant que maître de conférences avant d’occuper le poste, à partir de 2006, de professeur de chimie alimentaire à l’Université d’Avignon.

À lire aussi : Un chercheur de l’Université d’Avignon parmi les scientifiques les plus influents au monde

Un chercheur de renommée mondiale
En novembre dernier, le scientifique été apparu à nouveau dans le classement ‘Highly Cited Researchers 2022’ des 6 938 chercheurs les plus influents au monde.
Homme aux multiples casquettes, Farid Chemat, qui a notamment produit plus de 90 articles scientifiques évalués par ses pairs, 3 livres*, 16 chapitres de livre et déposés une demi-douzaine de brevets, figure depuis 2018 dans palmarès réalisé par la société britannique Clarivate spécialisée dans les outils et les services autour de la propriété intellectuelle et de la production de connaissances scientifiques.
Ses principaux travaux de recherche se sont concentrés sur l’innovation et des techniques d’extraction durables (notamment micro-ondes, ultrasons et solvants verts) pour l’alimentation, applications pharmaceutiques et cosmétiques. Il était aussi coordinateur du groupe France Eco-Extraction traitant de la diffusion internationale de la recherche et de l’éducation sur ces technologies d’extraction vertes visant à supprimer l’utilisation de solvants polluants.

À lire aussi : Farid Chemat, enseignant-chercheur : « Avignon est pionnier mondial de l’éco-extraction du végétal »

Reconnaissance de l’Unesco
Tout récemment, Farid Chemat avait également vu son travail récompensé par l’obtention d’une chaire Unesco ‘Chimie verte et durable du végétal’ inaugurée le 25 janvier dernier au campus Jean-Henri Fabre dans la zone d’Agroparc à Avignon.
Pour le scientifique, qui attendait cela depuis 2020, cette chaire portée aussi portée par Anne-Sylvie Tixier, maître de conférences en chimie, a pour objectif de « partager les savoirs et former le plus grand nombre aux principes de l’éco-extraction du végétal. Sur le long terme, ses travaux auront pour objectifs de faire face aux enjeux sociétaux de l’épuisement des ressources fossiles et des conditions environnementales liées au réchauffement climatique. »

Auteurs de nombreux articles scientifiques, Farid Chemat avait aussi écrit 3 ouvrages sur l’éco-extraction.

* F. Chemat : Eco-Extraction du Végétal : procédés innovants et solvants alternatifs. DUNOD, Paris, 336 pages. 2011. ISBN : 978-21-005654-3-6.
N. Lebovka, E. Vorobiev, F. Chemat Enhancing extraction processes in the food industry CRC Press, Cambridge, 570 pages. 2011. ISBN : 978-14-398459-3-6.
F. Chemat. Essential oils and aromas: Green extractions and Applications. HKB Publishers, Dehradun, 311 pages. 2009. ISBN : 978-81-905771-3-7.


Sérignan-du-Comtat : le Naturoptère fête la science

Farid Chemat, professeur des universités en chimie, enseignant-chercheur à Avignon université et directeur du Groupe de recherche en eco-extraction des produits Naturels (Green) figure à nouveau dans le classement ‘Highly Cited Researchers 2022’ des chercheurs les plus influents au monde.

Réalisé par la société britannique Clarivate spécialisée dans les outils et les services autour de la propriété intellectuelle et de la production de connaissances scientifiques, ce palmarès regroupe cette année 6 938 scientifiques provenant de 69 pays. Si les Américains se taille la part du lion avec 38,3% des nominés devant la Chine (16,2%) et la Grande-Bretagne (8%), la France arrive en 8e position avec 146 scientifiques.
Homme aux multiples casquettes, Farid Chemat apparait dans ce classement depuis 2018.

Lire également : Farid Chemat, enseignant-chercheur : « Avignon est pionnier mondial de l’éco-extraction du végétal »


Sérignan-du-Comtat : le Naturoptère fête la science

Cette année encore, la Fête de la science passera en Vaucluse et notamment à Caromb où aura lieu le Marché des sciences, les 15 et 16 octobre. Organisé par Aix-Marseille Université et Science en Comtat, le marché sera mis en place dans la salle des fêtes de la ville.

La 31e édition de la Fête de la science sera consacrée au changement climatique, un enjeu central pour les citoyens et les pouvoirs publics. Depuis quelques années, de nombreuses initiatives se mettent en place partout dans les territoires et leur nécessité s’avère encore plus flagrante en 2022. Le changement climatique se doit d’être au cœur des débats sociétaux : la Fête de la science sera l’occasion de faire le point sur ce sujet, ses enjeux et sur les mesures d’atténuation et d’adaptation. 

Organisée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche depuis 1991, la Fête de la science propose chaque automne des milliers d’évènements ouverts à tous, gratuits, inventifs et ludiques. Cette année encore, elle passera dans de nombreux lieux en Vaucluse et notamment à Caromb où aura lieu le Marché des sciences, les 15 et 16 octobre. Organisé par Aix-Marseille Université et Science en Comtat, le marché sera mis en place dans la salle des fêtes de la ville.

Cette 12e édition du Marché des sciences proposera, en respectant l’équilibre entre activité ludique et information scientifique, un ensemble d’animations, d’expositions, d’entretiens couvrant des domaines scientifiques variés. Les visiteurs pourront découvrir, discuter, expérimenter et manipuler. Cette année encore, à côté des chercheurs et des médiateurs, des élèves et des étudiants vous feront découvrir les mathématiques, les algorithmes, les propriétés du corps humain… Alors préparez vos questions !

Une programmation variée

Cette nouvelle édition du Marché des sciences proposera une programmation variée. Les visiteurs pourront notamment échanger avec des enseignants-chercheurs de l’Université d’Aix-Marseille, ainsi qu’avec les étudiants en Master de médiation scientifique, qui expliqueront des phénomènes physiques et montreront leurs applications, par exemple dans le domaine de la physique et de la santé, notamment avec l’IRM (imagerie par résonance magnétique).

L’association « Math pour Tous » avec le collège de Miramas, décomplexera les visiteurs avec les mathématiques en leur dévoilant de belles et utiles propriétés. Le Naturoptère, le CME-CPIE 84, La LPO, l’INRAE, le GREC Sud mettront à profit leurs compétences pour illustrer le thème « Changement climatique : adaptation et atténuation ». De nouvelles technologies seront présentées, expliquées et utilisées dans des domaines aussi variés que l’enseignement et la production mécanique.

Les sciences humaines ne seront pas oubliées avec « l’Affaire Pétrarque » présentée par des laboratoires d’Aix-Marseille Université et la présence des Archives de Vaucluse. Enfin, les élèves de l’école de Caromb présenteront d’étonnantes activités spécialement préparées pour la Fête des sciences.

Le rendez-vous phare du dialogue entre sciences et société

En connectant les chercheurs et le grand public, la Fête de la science conjugue passion et curiosité, et permet aux visiteurs de tous âges de découvrir la recherche sous un jour nouveau, en images, en débats, en actions et en émotions. Fêter la science, c’est un moyen de partager une culture scientifique commune, de développer l’esprit critique, la rationalité, le doute méthodique et l’expérimentation, qui sont au cœur de la démarche scientifique.

Toutes les actions de l’évènement sont gratuites © DR

Marché des sciences le samedi 15 et le dimanche 16 octobre, de 10h à 18h, à la salle des fêtes, 141 avenue du Grand Jardin, Caromb – entré libre.

J.R.


Sérignan-du-Comtat : le Naturoptère fête la science

Maëlle Bellec, originaire d’Apt et Nour Skaf, originaire de Robion, viennent de se voir décerner le ‘Prix jeunes talents France 2021 l’Oréal-Unesco pour les femmes et la science’. Une distinction remise cette année à 35 jeunes chercheuses engagées, dont « les travaux scientifiques contribuent à construire un monde plus durable et inclusif » explique les initiateurs de ce prix organisé pour la 15e année.

Recherche sur l’embryon et les exoplanètes
Doctorante à l’Institut de génétique moléculaire de Montpellier, l’aptésienne Maëlle Bellec a été récompensée dans la catégorie ‘Sciences biologiques – ingénierie’ pour ses travaux visant à percer les mystères du développement de l’embryon.
Pour sa part, c’est dans le domaine ‘Physique et chimie’ que Nour Skaf s’est vue récompensée pour ses recherches concernant le développement d’outils instrumentaux pour l’observation des exoplanètes. La doctorante travaillant notamment avec l’Observatoire de Paris, le ‘Subaru telescope’ du ‘National astronomical observatory of Japan’ à Hawaii ainsi que le ‘Center for space exochemistry data’ de l’University college de Londres.
Ces dernières ont reçu, comme les autres lauréates, une dotation (15 000€ pour les doctorantes, 20 000€ pour les post-doctorantes) afin de les aider à poursuivre leurs travaux de recherche. Elles vont aussi bénéficier d’une formation au ‘leadership’ (management, négociation, prise de parole en public, etc.) « visant à leur donner des moyens supplémentaires pour mieux affronter le plafond de verre qui demeure une réalité dans le monde de la recherche » précise la fondation l’Oréal.

« Il faut que les femmes puissent occuper la place qui leur revient dans la recherche. »

Alexandra Palt, directrice générale de la Fondation L’Oréal

« Les femmes restent trop peu présentes dans la recherche scientifique : elles représentent aujourd’hui seulement 33 % des chercheurs dans le monde, et 28% en France, constate la Fondation l’Oréal ‘For women in science’. En Europe, 86% des hautes fonctions académiques en sciences sont exercées par des hommes. Et moins de 4% des prix Nobel de science ont été décernés à des femmes. »

Cette année, 21 doctorantes et 14 post-doctorantes ont été sélectionnées en France parmi 740 candidatures par un jury composé de 28 chercheurs de l’Académie des sciences. Pour faire émerger une nouvelle génération de chercheuses d’excellence, la Fondation l’Oréal, aux côtés de l’Unesco, remet chaque année, dans plus de 110 pays, via ses différents programmes nationaux et régionaux ‘Jeunes talents pour les femmes et la science’, près de 250 dotations, qui visent à apporter un soutien spécifique aux doctorantes et post-doctorantes, à un moment clé de leur carrière.
« L’année que nous venons de traverser nous a mis à rude épreuve mais a aussi révélé un immense potentiel de résilience et de rebond de la part des femmes, notamment au sein des métiers de la santé, rappelle Alexandra Palt, directrice générale de la Fondation L’Oréal. Le regard et l’expertise des femmes sont absolument nécessaires pour construire un monde résilient, durable et inclusif. Il faut que les femmes puissent occuper la place qui leur revient dans la recherche, car les biais de genre limitent la portée et l’impact des découvertes d’avenir. »

https://www.echodumardi.com/tag/science/   1/1