15 mai 2024 |

Ecrit par le 15 mai 2024

Sorgues : le gymnase Coubertin s’offre un coup de jeune

Le gymnase Coubertin, situé à Sorgues, accueille de nombreuses pratiques sportives toute l’année. Actuellement, l’infrastructure subit des travaux de réhabilitation. Des bardages isolants y ont été posés et des panneaux en polycarbonate sont venus remplacer ses vêtures. L’étanchéité du bâtiment a également été retouchée.

Les travaux du gymnase comprennent également un agrandissement avec la construction d’un club-house de 115 m². Celui-ci sera principalement occupé le club de handball de la commune. Attenant au gymnase, cet espace offrira tout le confort de locaux neufs et équipés au club. Il comprend une grande salle commune, un bureau ainsi qu’une buvette pour les équipes.

À présent, il reste les travaux de renforcement des poutres existantes, victimes d’un champignon responsable de leur dégradation. Le gymnase sera donc encore fermé jusqu’à mi-octobre. Le coût total des travaux s’élève à 505 000 €, dont une partie a été subventionnée par le Département de Vaucluse et par l’État.

V.A.


Sorgues : le gymnase Coubertin s’offre un coup de jeune

Elancia a ouvert sa 53e salle de sport au Centre commercial Auchan Mistral 7, près de Castorama, rue du Bon Vent, au centre commercial Auchan Mistral 7, route de Marseille.

La promesse de l’enseigne ? Le sport décomplexé, accessible à tous, quel que soit l’âge, les envies, les attentes, les objectifs ou la condition physique de chacun. Et aussi prendre soin de soi et des plaisirs de la vie. Ainsi Narcisse n’a qu’à se rhabiller car la salle ne prévoit pas de miroir et l’on se pare de tee-shirts s’il-vous-plait. Les vestiaires et les douches sont individuels et les coachs sportifs (diplômés d’État) dressent avec vous le bilan, préconise un parcours évolutif, vérifie les postures et indique le bon usage des machines.

Les atouts ?
Des machines derniers cri, un sérieux suivi avec le coach et l’on sculpte son corps tout en regardant ses documentaires, séries ou autre tintouin télévisuel depuis la clef qu’on apporte pour visionner ses reportages chéris tout en faisant bouger son corps.

Côté salle ?
Elle est accessible 7 jours sur 7, de 6h à 23h, propose des espaces cocooning, de la végétation près des appareils. On y fait des bilans réguliers, des cours en petit groupe en VOD (vidéo à la demande) et live (en direct) via les réseaux sociaux. Des sorties extérieures en groupes peuvent aussi être organisées à la demande.
Les tarifs sont ici.

En savoir plus
Le groupe Elancia, coaching sur mesure avec bilans et suivis réguliers, existe depuis plus de 20 ans. Son crédo ? Accueillir des adhérents de désireux de faire du sport un plaisir. Cette année, Elancia a décroché le prix de la « Meilleure satisfaction client 2022 » bronze, décerné par Wizwill, avec une note globale de 4,77/5. Ce prix, a été décerné suite à l’analyse des avis Google sur l’ensemble des salles du groupe entre mai 2021 et mai 2022.
www.elancia.fr
MH


Sorgues : le gymnase Coubertin s’offre un coup de jeune

Samedi 27 août à 18h, le stade Anquetil de Bollène accueillera un match de gala de Nationale 2 de rugby : Bédarrides Châteauneuf du Pape face à Berre-l’Étang.

L’annonce de ce match de gala, qui se déroulera le samedi 27 août à 18h au stade Anquetil de Bollène, s’est faite en présence d’Anthony Zilio, maire de Bollène, d’André Vigli, premier Adjoint, de Philippe Daminiani, responsable sportif du club de Châteauneuf du Pape Bédarrides, de Gérard Bouche, Président du club, et Gilles Kesraoui, président du BRC.

Cette rencontre de nationale 2 entre deux équipes régionales de premier plan sera précédée de deux rencontres. A 15h30, les séniors de Bollène affronteront l’équipe de réserve de Valréas, puis à 17h, les espoirs de Bédarrides Châteauneuf du Pape affronteront l’équipe de Valréas.

A quelques jours de la reprise officielle du championnat, ce match de gala sera à n’en pas douter l’un des premiers grands rendez-vous sportifs régional.
Stade Anquetil, avenue jean Moulin à Bollène. 04 90 30 29 87
J.R.


Sorgues : le gymnase Coubertin s’offre un coup de jeune

Après sa fermeture exceptionnelle suite à un problème technique survenu mercredi matin, le Stade nautique d’Avignon est de nouveau opérationnel depuis ce matin 8h.

Pour rappel, l’entrée au Stade nautique, tous les matins du lundi au samedi de 8h à 11h, est au tarif de 2€50 pour tous les avignonnais. Les après-midis, le Stade nautique est ouvert de 12h à 20h et propose l’ensemble des équipements tels que bassin olympique, bassin ludique, jeux d’eau, pataugeoire, splash pad, toboggans au tarif de 8€ pour les avignonnais. Le dimanche, le Stade nautique est ouvert de 11h à 19h au tarif de 4€ pour les avignonnais.
De nombreux tarifs avantageux pour les familles sont également proposés.

Pour toutes informations complémentaires : http://www.avignon.fr/les-equipements/les-piscines/le-stade-nautique/


Sorgues : le gymnase Coubertin s’offre un coup de jeune

L’Euro féminin 2022 a démarré dimanche dernier pour les Bleues, qui étaient opposées à l’Italie pour leur premier match de la phase de poules. Victorieuses 5-1, les Françaises se sont parfaitement lancées dans la compétition, affichant leurs ambitions dans ce tournoi. Pour se qualifier en quart de finale, elles devront prochainement confirmer face à la Belgique puis l’Islande.

Si le football masculin est de loin le sport professionnel le plus médiatisé au monde, l’intérêt pour le football féminin reste en comparaison plutôt limité. Toutefois, sa popularité se développe significativement ces dernières années. Comme le rapporte BFM, l’entrée en lice des joueuses tricolores face à l’Italie a réalisé une belle audience dans l’Hexagone, avec près de 5 millions de téléspectateurs. Les Bleues ont ainsi gagné plus d’un million de fans par rapport au premier match de l’Euro précédent en 2017.

Comme le révèle une enquête réalisée pour l’étude European Football Benchmark, comparé aux pays voisins, le football féminin recueille sensiblement plus d’attention en France. Sur plus de 2 600 personnes intéressées par ce sport interrogées dans l’Hexagone en 2021, un peu plus d’une sur trois (36 %) a déclaré suivre régulièrement des matchs de l’équipe nationale féminine. Dans les quatre autres pays européens étudiés, ce chiffre ne dépassait pas 24 %.

L’intérêt des fans français descend à 18 % pour les compétitions de clubs féminins, mais reste plus élevé que dans la plupart des autres grandes nations européennes du football. C’est en Espagne que les clubs féminins sont les plus populaires : 25 % des fans ont l’habitude de regarder des rencontres des joueuses du Barça et consorts.

L’intérêt pour l’équipe nationale féminine est le plus faible dans le pays même où se déroule l’Euro 2022, l’Angleterre, où seules 21 % des personnes interrogées suivent les matchs des « Three Lionesses » de façon régulière.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Sorgues : le gymnase Coubertin s’offre un coup de jeune

Labellisée « Terre de Jeux 2024 », en 2019, la ville d’Avignon organise sa première édition des Jeux d’Avignon, le 2 juillet à la Plaine des sports et au Stade nautique. Il s’agit là du premier temps fort d’une dynamique qui s’étendra jusqu’aux Jeux olympiques de 2024.

En novembre 2019, la ville d’Avignon était labellisée ‘Terre de Jeux 2024’ par le Comité Olympique Paris 2024. Avec cette labélisation, la municipalité d’Avignon souhaite faire briller le sport avignonnais. Ainsi, pendant deux ans, des initiatives, des évènements et des chantiers seront mis en place pour que les habitants se saisissent de la pratique sportive, que ce soit au sein des clubs, des associations, mais aussi en pratique libre, en famille ou entre amis, et ce, quel que soit l’âge.
La première initiative mise en place est celle des ‘Jeux d’Avignon’, organisée le 2 juillet à la plaine des sports et au stade nautique.

« Il s’agit de partager avec nos clubs, avec chaque citoyen, des temps forts de communion et de partage comme seul le sport sait nous les offrir. »

Cécile Helle, maire d’Avignon.

Allumez les jeux !
Le 2 juillet, de 9h à 13h, les Avignonnaises et les Avignonnais pourront traverser les quartiers de la ville en portant la flamme de ‘Terre de Jeux’. Le départ sera donné à 9h sur l’île de la Barthelasse, avec un invité de marque : Jérémie Azou, Champion olympique en deux de couple poids léger masculin aux Jeux olympiques d’été de 2016. L’arrivée de la flamme se fera aux Halles Génicoud où diverses animations seront présentes.

La municipalité d’Avignon lance les ‘Jeux d’Avignon’, première initiative de la ville sous le label ‘Terre de Jeux 2024’.©Jérôme Renaud

En parallèle, d’autres parcours de flammes seront mis en place à partir de 11h, notamment à Montfavet et au Pont-des-deux-eaux. Chaque relayeur, âgé d’au moins neuf ans, parcourra entre 500 et 800m avant transmettra la flamme à un autre.
A 16h30, tous les coureurs se regrouperont à la plaine des sports pour l’embrasement de la vasque, en présence de Jérémie Azou.

Des jeux en famille et entre amis
L’après-midi se poursuivra par des défis sportifs entre équipes intergénérationnelles à la plaine des sports et au stade nautique, de 16h à 20h : escrime, natation, kayak, volleyball, basketball, handball, rugby, pétanque… au total, 25 défis sportifs seront proposés.
Pour participer à ces défis, il faut constituer une équipe de quatre à six participants avec, obligatoirement, deux enfants de moins de 12 ans et un adulte de plus de 50 ans. L’équipe devra participer à au moins six des 25 défis proposés pour recevoir un souvenir ‘Terre de Jeux 2024’.
Particularité de ces défis, la Mairie a souhaité les rendre accessibles aux personnes porteuses de handicap pour « être dans une dynamique olympique et également paralympique ».
Pour clôturer la journée, la plaine des sports se transformera, dès 19h, en salle de concert et accueillera le DJ Breakbot pour un concert de musique électro.

Informations pratiques
Retrouvez toutes les informations concernant l’inscription et la participation aux Jeux d’Avignon sur le site de la mairie d’Avignon.

Affiche des ‘Jeux d’Avignon’ qui auront lieu le 2 juillet 2022.

Sorgues : le gymnase Coubertin s’offre un coup de jeune

Les samedi 4 et dimanche 5 juin prochains le Cercle d’escrime orangeois (CEO) organise le ‘Championnat de France escrime fauteuils et déficients visuels’. Notamment proposée en partenariat avec le Comité handisports du Vaucluse, la Ville d’Orange, le Département et la Fédération française d’escrime, la compétition se déroulera sur la scène du théâtre antique d’Orange. C’est la première fois que cet événement aura lieu à l’extérieur et, qui plus est, dans un monument classé. Une centaine de compétiteurs (hommes et femmes) sont attendus lors de ce Championnat où les 3 armes* seront présentes : sabre, épée et fleuret.

Au cours du tournoi, le Cercle d’escrime orangeois prévoit également des moments de découverte de ce sport en présentant des assauts handicapés contre tireurs valides, une démonstration d’escrime ancienne et de sabre laser, une démonstration de leçon maître-élève, un assaut entre un valide et un invalide, un cours d’initiation pour le public valide ou handicapé et une démonstration d’assaut d’escrime par les non-voyants. Chaque finale sera ainsi précédée d’une de ces leçons afin d’expliquer au public les spécificités de chaque arme.

Rencontres et tables rondes sur l’handisport
Par ailleurs, 3 conférences en accès libre seront animées au théâtre antique au cours des 2 jours de compétition. Elles auront pour thème le sport, l’escrime et le handicap.
La première, animée par Armelle Colin sur le thème ‘L’estime de soi, le sport et le handicap’, se tiendra le samedi 4 juin à 10h. La Coach en approche empathique de l’enfant répondra à ces questions : Comment se construit l’estime de soi ? En quoi le sport peut-il être aidant ou le contraire ? Mon enfant naît ou devient handicapé : comment son estime est-elle touchée ? Comment le soutenir en tant que parent ?
La seconde conférence, samedi 4 juin à 11h, permettra d’aborder le handicap et sport de haut niveau avec Cyril Moré. Ce champion paralympique évoquera son parcours à la suite d’un accident de sport. Pourquoi avoir continué le sport qui a été la cause de cet accident de la vie ? Est-ce que le handicap rend le sportif plus persévérant et plus tenace ? Est-ce qu’un médaillé olympique ou un médaillé paralympique ont la même considération ?
Enfin, Dominique Hornus, anesthésiste et médecin de l’équipe de France handi-escrime, interviendra le dimanche 5 juin à 10h sur le thème ‘Escrime et cancer du sein’. Elle traitera de la relation possible et salutaire entre l’escrime et le cancer du sein. Il y a 10 ans une équipe de Toulouse a développé une forme de rééducation pour les femmes opérées du cancer du sein. Tous les ans, l’équipe forme de nouveaux enseignants à cette technique.

Au sortir de la première guerre mondiale, l’escrime a fait partie des deux premiers sports, avec le tir à l’arc, inscrits par le Comité handisport. © DR/Fédération française handisport ©L-Percival/Fédération française handisport

Projet pédagogique et actions solidaires
Les organisateurs de cet événement affichent également des ambitions pédagogiques et solidaires. De nombreux élèves des établissements scolaires de la cité des princes se sont ainsi mobilisés à l’occasion de cette compétition.
Dans ce cadre, ces derniers ont mis en place deux commissions dédiées au ‘budget, recherche de financements et gestion d’un événement’ ainsi qu’à ‘la communication et la publicité’. De quoi permettre à chaque groupe de prospecter auprès des acteurs économiques partenaires ou travailler à la réalisation d’un dossier de presse.
Une classe de 4e du collège Giono sera aussi présente durant les deux jours de la manifestation. Elle tiendra des stands d’information et sera conseil auprès des bénévoles de la manifestation en terme de gestion de tri et du développement durable.
Par ailleurs, le collège Arausio a choisi l’escrime pour répondre au projet éducatif ‘Génération 2024’. Deux classes de 5e ont suivi des séances d’escrime au CEO.
Enfin, depuis le mois de septembre, l’APEI (Association de parents d’enfants inadaptés) et la CEO collaborent à la réalisation du projet ‘Pourfendre les préjugés’. Ainsi, une vingtaine de pensionnaires se sont essayés à l’escrime. Cinq pratiquent deux heures par semaine à la salle d’armes. Des jeunes de l’APEI prépareront les buffets servis aux tireurs du Championnat de France et leurs accompagnateurs. Des escrimeurs seront logés au mas de l’Esquirou à Caderousse, l’atelier bois a préparé les tables où seront installés les appareils de pistes alors que certains pensionnaires ont réalisé une fresque décorative et ont participé à une exposition.

L’escrime c’est bon pour la santé !
« Le Cercle d’escrime orangeois fait le choix de se tourner vers le handicap, le sport santé, le sport adapté et les publics défavorisés, expliquent Bruno Alberro, président du CEO. Notre projet est aussi de salarier une personne au chômage, en étant tuteur d’une formation BPJEPS escrime, afin de se spécialiser vers l’handisport en fauteuil ou pour les non-voyants. Le projet du club est aussi d’aller vers la pratique de cette discipline sportive et éducative dans les établissements scolaires et les activités périscolaires, afin de participer au championnat UNSS et UGSEL. »
Le CEO a aussi pour intention de se tourner vers le sport-santé sous prescription médicale, adapté à la pathologie, à destination des populations en Ehpad ou en Soins de suite et de rééducation au sein des hôpitaux du haut-Vaucluse. Le CEO, en lien avec des associations, travaille aussi à pouvoir accueillir des femmes victimes de violence.

L.G.

Le programme

Samedi 4 juin
Fleuret, sabre et critérium ‘jeunes’ :

  • Fleuret homme : début compétition à 8h30 ; finale à 16h15 ; podium 19h15.
  • Sabre dame ; début compétition à 10 h, finale à 17h45 ; podium à 19h15.
  • Critérium Jeunes : début compétition à 10 h, finale à 16h15, podium à 19h15.
  • Sabre homme : début compétition à 13 h, finale à 18h45 ; podium à 19h15.
  • Fleuret dame : début compétition à 13 h, finale à 18h45 ; podium à 19h15.
  • Inauguration du championnat de France : à 15h45.
  • Démonstration de leçons d’escrime : à 16 h.

Dimanche 5 juin
Epée et déficients visuels :

  • Epée homme : début compétition 8h30 ; finale 14h45.
  • Epée dame : début de compétition à 8h30 ; finale à 14h45.
  • Déficients visuels : début de compétition à 8h30 ; finale à 14h45.
  • Tirage de la tombola à 12h45.
  • Cérémonie de clôture à 15h30.

En cas de mauvais temps, l’événement se déroulera au parc des expositions.

*Chaque arme a ses caractéristiques techniques différentes ainsi que des règles spécifiques.
Le fleuret, l’arme la plus légère, est une arme d’estoc (la touche est mise avec la pointe de l’arme). Sa pratique est régie par des conventions et la surface valable est uniquement le tronc. C’est une arme qui demande beaucoup de précision.
L’épée, la plus lourde, est également une arme d’estoc. Contrairement aux autres armes, elle n’a aucune convention et toute la surface du corps est valable. C’est donc l’arme du duel, où la stratégie est prépondérante.
Le sabre est l’arme des cavaliers. C’est une arme de taille (la touche est valable avec le tranchant et la pointe de l’arme) avec comme surface tout le haut du corps. Le sabre est une discipline requérant beaucoup d’explosivité.


Sorgues : le gymnase Coubertin s’offre un coup de jeune

Vivant aujourd’hui dans le Luberon, Didier Bailleux* propose désormais régulièrement des chroniques dans nos colonnes. L’occasion pour ce professionnel des médias de nous offrir une vision décalée de notre territoire. Après les péripéties afin de connaître son adresse exacte, on quitte momentanément la Provence cette semaine pour prendre la direction d’une scène plus nationale. Élections et actualité obligent.

Quoi qu’on en dise et quel que soit leur assez faible mobilisation électorale, les français ne sont pas insensibles à la politique. Ils l’aiment et pas uniquement parce qu’il en va de leur vie quotidienne et de l’avenir de leurs enfants, ils l’aiment parce que c’est aussi une compétition, un combat et un spectacle où comme dans tout sport on peut en sortir grandi et gagnant. Mais ce n’est pas systématique…

Relégation des équipes historiques
L’élection présidentielle de 2022 présente de nombreuses particularités. A commencer par le fait qu’il s’agit de la réédition du match de 2017, qu’une majorité d’entre nous ne souhaitions vraiment pas revivre.  A quoi bon faire le déplacement pour une rencontre dont on connaît le résultat par avance ?  C’est comme si le PSG recevait en finale de la Coupe de France l’équipe réserve du Thor. Qui pourrait reprocher à ces abstentionnistes de pratiquer de l’anti-jeu ? La démocratie pourrait-elle le supporter encore longtemps ?

Le match de 2022 a même quelque chose de douloureux pour les supporters de la gauche, qui pour la troisième fois, depuis 2002, sont priés de soutenir un candidat qui n’a pas vraiment leur préférence. Et cela au motif qu’il faut savoir ‘être républicain’ et faire barrage à l’extrême droite. On peut comprendre qu’ils aient le sentiment qu’on leur vole leur match et que la partie est quelque peu truquée ! Faut pas chercher bien loin les raisons de cette forme de désaveu, qui n’épargne pas non plus les équipes historiques mises aujourd’hui totalement KO, sonnées debout. Celles-là même qui occupaient, il n’y a pas si longtemps de cela, le haut du tableau…

Un non match
Autre paradoxe et pas des moindres : alors que les enjeux  n’ont jamais été aussi importants pour notre avenir et sans doute à terme pour notre civilisation, le débat qui a précédé cette élection n’aura jamais été aussi pauvre sur le fond. Et cela pas uniquement à cause de l’anesthésie provoquée par la crise sanitaire ou la guerre en Ukraine. A l’heure où des choix décisifs devaient être faits, on a discuté des nuances de la couleur des maillots ! Jamais un vote n’aurait dû être autant engageant, jamais il a été aussi vide, aussi plat… Comme un non match…

Un sport collectif
La politique ne saurait relever d’une pratique individuelle, il s’agit plutôt un sport d’équipe où les égos devraient savoir aussi s’effacer au profit de l’intérêt général. Certains joueurs ont des ‘moi’ tellement surdimensionnés qu’ils provoquent  dans certains cas cécités et surdités les plus extrêmes. Les idées et les programmes se sont progressivement effacés au profit de ceux qui les portent, de leurs personnalités voire de leurs traits de caractère.
Si prompt à donner des leçons, les forces dites de gauche illustrent sans aucun doute et de manière éclatante ce propos. Et les chiffres sont éloquents. Rien que l’ajout d’un peu plus de la moitié des votes portés sur le candidat du PCF aurait permis au candidat de gauche arrivé sur la troisième marche du podium d’être qualifié pour le second tour. Rappelons à toute fin utile qu’en 2017, ces deux partis c’était la même boutique.

En faisant front commun ces deux partis auraient très probablement évincé le RN dès le premier tour. Et surtout ils auraient permis pour le second tour un vrai débat opposant deux visions de la société avec deux projets tangibles.  
La démocratie en serait sortie vainqueur. Mais les égos l’ont emporté sur les négo comme le titrait Libération. Et comme le pire n’étant jamais sûr, ces mêmes challengers de gauche ont appelé le soir même du premier tour à voter pour le président sortant. Ils auront mis moins de temps à appeler à voter contre leur ennemi commun qu’à s’entendre ‘en famille’ pour le premier tour. L’important était de participer mais pas de gagner.

Le grand mercato des législatives
Mais la partie n’est pas finie, me direz-vous, il reste avec les législatives, un troisième tiers temps important. Et là c’est le grand mercato qui démarre : transferts de joueurs, rapprochements, alliances improbables et circonstancielles, négociations d’arrière boutiques avec son lot de trahisons et de rebondissements…
Changement de règles, maintenant c’est l’union qui fait la force. Il s’agit de dégager une majorité à l’assemblée nationale qui viendra en soutien ou en opposition au président fraichement réélu. Le match est relancé. Mais pas sûr que tout le public ne suive cette fois-ci…
Il est très probable que si rien n’a été réglé au soir du 24 avril les choses n’auront guère avancées le 19 juin prochain. Et peut-être que le vrai troisième tour ne se jouera pas dans les urnes mais dans la rue et que l’impatience si longtemps contenue de ceux qui n’ont rien à perdre se transforme en colère forte. Dans ce domaine nos concitoyens ont montré de par le passé de réelles capacités dans la pratique de ce sport…

Didier Bailleux

*Ancien directeur général et directeur de la rédaction de Mirabelle TV (télévision régionale en Lorraine), Didier Bailleux a été auparavant consultant dans l’audiovisuel et à travaillé sur plusieurs projets : TNT, SVOD, services en ligne, création de TV locales. En tant que directeur marketing, il a participé, dans les années 1990 et 2000, à la création de plusieurs chaînes thématiques : Canal J, Voyage et Pathé-Sport. Aujourd’hui, il vit en Vaucluse et travaille sur la production de documentaires consacrés aux terroirs.


Sorgues : le gymnase Coubertin s’offre un coup de jeune

La ville d’Avignon et l’ANT (Association de gymnastique Avignon) accueilleront les 16 et 17 avril la toute première édition de l’Open parkour* Avignon. Une compétition ‘d’art du déplacement urbain’ qui se déroulera au sein des halles sportives Génicoud, site référence à l’international et centre de préparation pour les Jeux olympiques Paris 2024.

Au programme : le samedi 16 avril une compétition ‘freestyle’ et le dimanche 17 une autre de ‘speedrun’ (ndlr : parcours de rapidité), de 9h à 18h les deux jours. La veille de l’Open de Parkour, vendredi 15 avril se tiendra de 10h à 17h une journée d’initiation au parkour organisé par l’ANT sur la place du palais des Papes.
« Cette compétition est un vrai challenge, car c’est la première fois post-covid qu’on peut lancer un événement majeur sur notre territoire, explique Laurent Michelier, directeur de l’ANT gym Avignon. Ce type de compétition était jusqu’à présent organisée principalement à Marseille et nous avons fait le pari avec la ligue, le comité régional Provence-Alpes-Côte d’Azur et le responsable du rendez-vous parkour sur Marseille, Cédric Martin, d’élaborer un plan d’action sur un nouvel événement qui pourrait se faire en intérieur dans une salle spécialisée de Parkour. »

Si la compétition se déroulera les 16 et 17 avril (voir affiche en fin d’article), des initiations sont aussi prévues toute le journée sur la place du palais des papes.

Une compétition ouverte à tous
La compétition est ouverte à tous à partir de 12 ans. Elle est répartie en différentes catégories : 12, 14, 15/17 et + de 18 ans. Si la tranche d’âge est aussi large, c’est de par l’accessibilité du sport, sans contrainte, qui se base sur l’adaptabilité des pratiquants à leurs spécificités, que ce soit l’âge ou le handicap.
Si l’Open parkour est inédit à Avignon, il ne l’est pas pour la région. Dans la Drôme s’organisait déjà fin 2021 ce type de compétition à Saint-Vallier où 90 pratiquants avaient su montrer leurs capacités. Pareil à Marseille en octobre 2021 avec l’Open parkour freerun qui avait réuni 220 participants. 

Des participants de le France entière
Au total, pour cette prochaine compétition dans la cité des papes, environ 130 participants de tous niveaux et de partout en France sont attendus pour 250 personnes au total. Un succès qui s’explique par l’expansion de cette pratique sportive, et plus particulièrement dans le Sud. Une région qui compte déjà la plus grosse association hexagonale de parkour (PK13 à Marseille) ainsi que le plus grand nombre de pratiquants de haut niveau  (60% de l’équipe de France vient de Paca). Dans le Vaucluse, on comptabiliserait déjà près d’une demi-douzaine d’associations de pratique du parkour.

Démonstration de parkour par PK13 lors de l’inauguration des Halles sportives Génicoud à Avignon en 2020. © DR

Avec les meilleurs ‘traceurs’ de la région
Pour les plus performants, cette compétition sera aussi le moment de se tester alors que la prochaine étape des championnats du monde de la discipline se déroulera à Montpellier en juin et que les jeux mondiaux de parkour auront lieux à Birmingham aux Etats-Unis en juillet prochain. Ce n’est donc pas un hasard si les 20 meilleurs ‘traceurs’ de Paca sont déjà présents dans les salles avignonnaises depuis le début de semaine, afin de se préparer au mieux avant ces deux échéances internationales.
Quant à l’ANT, l’Open Parkour Avignon fait partie de son plan d’action de développement. Ce dernier a deux objectifs: atteindre 1 400 adhérents à l’horizon 2024 pour les jeux olympiques, et devenir une structure reconnue sur le territoire national.

Alice Durand

Vendredi 15 avril. 10h-17h. Palais des Papes. Place du Palais, Avignon.
Samedi 16 avril/Dimanche 17 avril. 9h-18h. Halles sportives Génicoud. 18 Bis Av. du Blanchissage, Avignon.
L’inscription des participants à la compétition est gratuite. Les spectateurs devront quant à eux payer 4 € pour les deux jours.

* Le Parkour est l’art du déplacement urbain. Cette discipline est basée sur le franchissement d’obstacles naturels ou artificiels dans le paysage urbain, utilisant diverses techniques de déplacement (courir, sauter, rouler, grimper, tomber…) dans les 3 dimensions de l’espace.

https://www.echodumardi.com/tag/sport/page/6/   1/1