5 juillet 2025 |

Ecrit par le 5 juillet 2025

Lavande : un brin de victoire en commission des affaires européennes

La Proposition de résolution européenne (PPRE) visant à sauvegarder la lavandiculture française a été adoptée à l’unanimité et révisée en commission des affaires européennes.

L’enjeu est de taille. La France est le premier producteur au monde d’huile essentielle de lavandin (environ 1 500 tonnes par an) et le deuxième producteur mondial d’huile essentielle de lavande. Les exportations d’huiles essentielles représentaient 1,3 milliard d’euros en 2018 pour la région Sud, sur un total de 2,7 milliards de produits agricoles. A lui seul, ce secteur génère plus de 9 000 emplois directs et plus de 17 000 emplois indirects issus de l’activité touristique en France. Environ 250 producteurs sont référencés en Vaucluse.

A l’origine de l’inquiétude grandissante depuis 2013, une règlementation européenne qui impliquerait un changement de statut de la lavande : de produit naturel à toxique. Selon Julien Aubert, protéger les consommateurs en éliminant les molécules dangereuses pour la santé est louable, mais classer l’huile de lavande comme un produit chimique prouve « une méconnaissance des huiles et de la manière de les règlementer ».

Le député LREM, Adrien Morenas, présentait son rapport en tant que rapporteur de la PPRE du député Julien Aubert à laquelle il « adhère complètement ». Adrien Morenas souhaite par ailleurs élargir sa proposition à toutes les Plantes à parfum aromatiques et médicinales (PPAM) car « elles sont toutes soumises à la même réglementation européenne », à savoir le règlement REACH.

Distinction en fonction du tonnage

La version initiale de la PPRE recommandait de considérer les huiles essentielles comme un produit agricole et les exclure de REACH. Selon Adrien Morenas, « considérer les huiles essentielles comme des produits agricoles ne change rien, la réglementation européenne s’applique dès qu’un produit est commercialisé dans le marché intérieur. » Par ailleurs, exclure les huiles essentielles de REACH n’est pas « une solution de long terme et les producteurs n’y sont pas tous favorables », souligne le député LREM.

Après avoir discuté avec les parties prenantes : Commission européenne, ministères, interprofession, Adrien Morenas propose une autre approche. « La réécriture que j’ai proposée défend une distinction claire entre les petits producteurs (en dessous d’une tonne par an) et les productions à des fins industrielles. Les petits producteurs, ne sont pas concernés par REACH actuellement, cette situation doit être pérennisée », suggère Adrien Morenas.

De même, le commerce au détail d’huile essentielle doit selon lui être exempté de la révision CLP qui encadre l’étiquetage des produits chimiques. « Il n’est pas question d’avoir des pictogrammes avec des têtes de mort sur des petits flacons d’huile essentielle », soutient le député LREM.

Pour les productions à des fins industrielles couvertes par REACH, la plupart des producteurs se situant dans la catégorie entre 1 à 10 tonnes, il a suggéré qu’ils soient exemptés des nouvelles exigences. « Les coûts financiers et les exigences techniques sont trop élevés par rapport à ce que peut supporter une petite filière comme les PPAM », explique Adrien Morenas. 

La nouvelle version demande également des clarifications pour la classification des perturbateurs endocriniens pour que la filière puisse se préparer en amont. Adrien Morenas a ainsi proposé à l’Union européenne et au gouvernement de mettre en place des mesures « transitoires, échelonnées et adaptées en vue de ces révisions ».

Une « épée de Damoclès »

Le premier objectif que Julien Aubert s’était fixé en écrivant cette proposition est atteint : mettre le sujet de la lavande à l’agenda de la présidence française de l’Union européenne avec l’obligation morale du gouvernement d’en profiter pour protéger la lavande. « La version adoptée apporte d’ailleurs d’importantes garanties pour la filière », affirme le parlementaire.

Toutefois, le texte validé laisse planer selon le député LR une « épée de Damoclès au-dessus des producteurs de Vaucluse, avec à court terme des contraintes lourdes et à plus long terme la menace de disparition de la filière […] ». Il s’explique : « la PPRE revisitée fait le choix de demander à la Commission européenne des éclaircissements ou des assouplissements avec des exceptions pour les petits tonnages et ne remet pas en cause la règle originale qui a été d’inclure l’huile essentielle de lavande pour les produits chimiques soumis, de ce fait, à REACH. »

Pour y remédier, le parlementaire proposait de s’appuyer sur la classification internationale INCI pour distinguer l’huile essentielle de lavande (naturelle) de l’essence de lavande (chimique). « Il s’agissait de considérer les huiles essentielles pour ce qu’elles sont : des produits naturels qui devraient être exemptés de REACH », indique le député qui regrette que cette proposition n’ait pas été retenue car elle constituait une « attente forte de la part des producteurs de Vaucluse » avec lesquels Julien Aubert a longuement travaillé.


Lavande : un brin de victoire en commission des affaires européennes

Pour participer à l’élection présidentielle, les candidats sont tenus de déposer un minimum de 500 signatures au Conseil constitutionnel d’ici le 4 mars à 18h. Parmi les signataires éligibles : 42.000 élus, dont 34.000 maires. 60 parrainages sont déjà validés en Vaucluse.

Valérie Pécresse arrive en tête auprès des élus vauclusiens en cumulant 16 parrainages. Elle est suivie par Marine Le Pen (12 parrainages), Emmanuel Macron (11 parrainages), Anne Hidalgo (4 parrainages). Jean Lassalle, Yannick Jadot et Eric Zemmour ont trois parrainages chacun, lorsque Fabien Roussel en cumule 2. Christiane Taubira, Nicolas Dupont-Aignan, Philippe Poutou et Hélène Thouy affichent chacun un seul parrainage. Parmi les abonnés absents : Jean-Luc Mélenchon, Nathalie Arthaud ou François Asselineau.

Valérie Pécresse, Emmanuel Macron, Anne Hidalgo, Nathalie Arthaud, Yannick Jadot, Fabien Roussel et Jean Lassalle ont les 500 parrainages d’élus nécessaires. Sur les ondes de nos confrères France Bleu Vaucluse, Jean-François Lovisolo, maire de la Tour d’Aigues appelait les maires indécis de Vaucluse à le rejoindre pour tirer au sort les candidats auxquels ils donneront leur parrainage pour l’élection présidentielle. Découvrez la liste des parrainages en Vaucluse :

Maires

  • Auribeau – CICERO Roland : EGGER Clara
  • Avignon – HELLE Cécile : HIDALGO Anne
  • Bonnieux – RAGOT Pascal : MACRON Emmanuel 
  • Cabrières-d’Avignon – CRESP Delphine : PÉCRESSE Valérie
  • Camaret-sur-Aigues – De BEAUREGARD Philippe : Le PEN Marine
  • Caseneuve – RIPERT Gilles : MACRON Emmanuel
  • Crillon-le-Brave – GIRARD Guy : LASSALLE Jean
  • Entraigues-sur-la-Sorgue – MOUREAU Guy : ROUSSEL Fabien
  • Flassan – JOUVE Michel : LASSALLE Jean
  • Grambois – FERETTI Alain : MACRON Emmanuel
  • Jonquières – BISCARRAT Louis : PECRESSE Valérie
  • Joucas – AUBERT Lucien : POUTOU Philippe 
  • Lacoste – HAUPTMANN Mathias : ARTAUD Nathalie 
  • Lagarde-Paréol – LEAUNE Fabrice : DUPONT-AIGNAN Nicolas
  • Lagnes – SILVESTRE Claude : MACRON Emmanuel
  • Le Pontet – HEBRARD Joris : Le PEN Marine
  • Malemort-du-Comtat – ROUX Ghislain : LASSALLE Jean
  • Maubec – MASSIP Frédéric : JADOT Yannick
  • Mormoiron – SILVESTRE Régis : PECRESSE Valérie
  • Mondragon – PEYRON Christian : MACRON Emmanuel
  • Morières-les-Avignon – SOUQUE Grégoire : Le PEN Marine
  • Orange – BOMPARD Yann : ZEMMOUR Eric 
  • Richerenches – VALAYER Pierre-André : PÉCRESSE Valérie
  • Rustrel – TARTANSON Pierre : THOUY Hélène
  • Saumane-de-Vaucluse – CHABAUD-GEVA Laurence : MACRON Emmanuel
  • Savoillan – THIBAUD Thierry : MACRON Emmanuel 
  • Valréas – ADRIEN Patrick : PECRESSE Valérie

Conseillers départementaux 

  • ALLEL Samir : JADOT Yannick 
  • AMOROS Elisabeth : PÉCRESSE Valérie
  • ANDRES Valerie : ZEMMOUR Eric 
  • BONNET Florelle : Le PEN Marine
  • BOUCHET Suzanne : PÉCRESSE Valérie
  • BRUN Danielle : Le PEN Marine 
  • CASTELLI André : ROUSSEL Fabien 
  • DUBOIS Annick : HIDALGO Anne 
  • JABLONSKI-CASTANIER Christelle : PÉCRESSE Valérie
  • De LEPINAU Hervé : Le PEN Marine
  • LOUARD Léa : JADOT Yannick
  • MARTINEZ-TOCABENS Fabrice : TAUBIRA Christiane
  • OBER Jean-Claude : Le PEN Marine
  • RIGAULT Sophie : HIDALGO Anne
  • SILEM Myriam : MACRON Emmanuel 
  • THOMAS DE MALEVILLE Marie : Le PEN Marine 
  • TESTUD-ROBERT Corinne : PECRESSE Valérie 
  • VALLE Bruno : PECRESSE Valérie 

Conseillers régionaux

  • AUZANOT Bénédicte : Le PEN Marine
  • BISSIERE Michel : PECRESSE Valérie 
  • BROGI Dominique : PÉCRESSE Valérie
  • D’AIGREMONT Thierry : Le PEN Marine 
  • RICHARD Violaine : MACRON Emmanuel  
  • RIGAULT Anne-Sophie : Le PEN Marine
  • RIMBERT Catherine : Le PEN Marine

Députés

  • AUBERT Julien, 5e circonscription : PÉCRESSE Valérie
  • BOUCHET Jean-Claude, 2e circonscription : PECRESSE Valérie 
  • LORHO Marie-France, 4ème circonscription : ZEMMOUR Eric 
  • MORENAS Adrien, 3e circonscription : MACRON Emmanuel 
  • ZITOUNI Souad, 1e circonscription : MACRON Emmanuel 

Sénateurs

  • BLANC Jean-Baptiste : PÉCRESSE Valérie 
  • MILON Alain : PÉCRESSE Valérie
  • STANZIONE Lucien : HIDALGO Anne 

La course aux parrainages

La plateforme de données Statista a récemment publié un graphique explicite. « D’après le recensement officiel du 22 février, les deux candidats d’extrême droite, Marine Le Pen et Éric Zemmour, semblent rencontrer des difficultés dans cette quête, indique Tristan Gaudiaut de Statista. À moins de deux semaines de la date butoir, ils avaient encore plus d’une centaine de signatures à réunir (107 pour Le Pen et 150 pour Zemmour). Deux candidats ayant participé à l’élection de 2017 accusent un retard encore plus important : François Asselineau et Philippe Poutou, à qui il manque encore plus de la moitié des parrainages nécessaires. »

Source : Statista

L.M.


Lavande : un brin de victoire en commission des affaires européennes

Le député LR de Vaucluse, Julien Aubert, vient d’interpeller le gouvernement à propos des petits élevages avicoles de plein air et des mesures prises pour lutter contre la propagation de la grippe aviaire.

Depuis le 5 novembre 2021, les éleveurs de volailles sont obligés de claustrer, « confiner », leurs animaux. En cause : le risque « élevé » selon le gouvernement, de circulation de la grippe aviaire. Une obligation qui s’applique quand bien même le virus n’aurait pas été détecté dans le département dans lequel les élevages sont implantés.

C’est le cas notamment en Vaucluse où le député a rencontré des éleveurs, en particulier la présidente de l’association ‘Sauve qui poule‘, détenant un élevage de moins de 250 volailles. « Elle a été mise en demeure par la préfecture de claustrer ses animaux, menaçant dans le cas contraire de prononcer des mesures administratives pouvant aller jusqu’à la suspension d’activité, ainsi que d’éventuelles sanctions pénales », indique le parlementaire.

Label, bien-être animal, impact économique

Ces mesures posent de nombreux problèmes que Julien Aubert a exposés au ministre lors d’une question orale. A commencer par « la véracité de l’information délivrée au consommateur : alors que ces volailles bénéficient du label d’élevage en plein air, l’enfermement de celles-ci dans un bâtiment ne correspond plus à l’attente du consommateur », alerte le député.

Ce dernier, à l’origine d’une proposition de loi créant le premier code du bien-être animal en France, souligne la remise en question de la vocation première de ces élevages attachés au bien-être animal. La claustration remettrait en cause ce bien-être, « en raison par exemple d’enclos inadaptés ». Dernière problématique et non des moindres, les contraintes qui pèsent sur ces éleveurs et l’impact économique qui en découle.

Le député a donc demandé au ministre un aménagement de ces mesures, une meilleure prise en compte de la situation de ces élevages ne constituant pas des foyers épidémiques de cette maladie et la possibilité de pouvoir à nouveau élever leurs volailles en plein air.


Lavande : un brin de victoire en commission des affaires européennes

Le 20 janvier dernier, Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, interpellait le gouvernement pour maintenir les Ehpad de Sablet et de Sainte-Cécile-les-Vignes. Les réponses à ces deux courriers se font toujours attendre.

Dominique Santoni s’impatiente. Ni Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, ni Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l’autonomie n’ont à ce jour formulé de réponse à sa requête. Une problématique qui exige pourtant de l’Etat « un positionnement clair ». Dans un contexte médiatique national cinglant, les Ehpad représentent pour les territoires ruraux un enjeu de taille alors même que les besoins en matière de dépendance de nos aînés grandissent. Lors de l’assemblée du 26 novembre 2021, tous les conseillers départementaux se sont ralliés à la cause et ont clamé leur volonté de préserver ces deux Ehpad.

A l’origine, une décision émanant de l’ARS prévoyant la reconstruction d’un Ehpad neuf de 94 places à Sainte-Cécile-les-Vignes, en lieu et place des deux Ehpad de Sablet (46 places) et Sainte-Cécile (66 places). « C’est bien la possible fermeture de l’établissement de Sablet qui se dessine alors qu’il est en parfait état d’entretien et sans problème d’équilibre financier. Fort de ses 46 lits et de ses 50 emplois, le Tilleul d’or doit continuer sa mission en faveur de nos aînés », expliquait la conseillère départementale Sophie Rigaut à l’origine de la motion votée à l’unanimité. « C’est à l’Etat qu’incombe la responsabilité de doter de moyens suffisants pour faire face aux besoins », abondait Jean-François Lovisolo, maire de la Tour d’Aigues.

Dans ses courriers, la présidente plaide pour la reconstruction d’un Ehpad de 80 places à Saint-Cécile-les-Vignes et pour le maintien des 46 places de celui de Sablet. Soit 14 places supplémentaires pour lesquels le Département s’engageait à faire un effort financier conséquent pour maintenir un établissement de proximité dans chacun de ces deux cantons. Elle sollicite donc l’accord des intéressés pour acter la reconstruction et « s’étonne vivement de n’avoir reçu aucune réponse officielle. »

Lire aussi : A Apt, ces entrepreneurs qui veillent sur nos aînés en Ehpad


Lavande : un brin de victoire en commission des affaires européennes

DR

Les 338 hectares d’espaces naturels de la base de défense de Saint Christol d’Albion, seront, selon les deux institutions, plus préservés et valorisés sur le territoire du Parc du Mont-Ventoux.

Une convention qui s’inscrit dans une démarche globale du Ministère de la Défense
Cette convention s’inscrit dans un plan plus large de développement durable lancé par le ministère des Armées en 2019. Dans ce contexte, le régiment a déjà entamé sa transformation en remplaçant ses installations vieillissantes par une chaufferie biomasse et un champ solaire thermique, réduisant ainsi ses émissions de gaz à effets de serre et sa consommation d’énergie.

Autorisation d’exercices
Également, le Parc soutient le régiment dans la prise d’un arrêté permanent d’autorisation d’exercices en terrain libre sur l’ensemble du Parc naturel régional et en adéquation avec le respect des patrimoines locaux.

La convention dans les faits
Le régiment ouvrira ses portes aux experts du Parc pour monitorer et inventorier les populations d’espèces et les milieux remarquables de la zone. Le Parc organisera également des ‘master class’ sur la préservation des milieux et espèces protégés à destination des cadres et légionnaires en charge des espaces verts et de l’entretien du quartier. Le régiment quant à lui, s’engage dans une démarche de concertation pour ses futurs projets d’infrastructure, à l’écoute des spécialistes du Parc du Mont-Ventoux.

La signature
La signature de la convention a eu lieu le 22 février au Quartier Maréchal Koenig à Saint-Christol d’Albion, sous la présidence de Jacqueline Bouyac, vice-présidente de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, Présidente du Parc naturel régional du Mont-Ventoux et par le colonel Emmanuel Combe, commandant le 2e Régiment Etranger de Génie.

Ils étaient présents
Elle s’est également déroulée en présence du Général de corps d’armée Facon, Gouverneur militaire de Marseille et commandant de la Zone Sud ; du secrétaire général de la Sous-Préfecture de Carpentras, Philippe de Brion ; du directeur du PNR du Mont-Ventoux, Ken Reyna. Au travers de ce partenariat, le Parc apporte au régiment son expertise dans la gestion des milieux naturels et le suivi de la biodiversité locale.

Les producteurs locaux
À cette occasion, plusieurs producteurs locaux ont présenté leurs produits à l’assemblée : les vignobles AOP Ventoux, le label Porc plein air Ventoux et les fromages du GAEC de la Bellimure.

En savoir plus
Quand les képis blancs se mettent au vert
Le développement durable et les énergies renouvelables ne sont pas une nouveauté pour les képis blancs et notamment le 2e régiment étranger de génie puisqu’en septembre 2019, Florence Parly alors ministre de la Défense avait évoqué le plan en quatre axes : avec la prévention des risques environnementaux, le renouvellement de la flotte de véhicules commerciale pour détenir 50% de véhicules hybrides ou électriques d’ici 2030 ; la rénovation énergétique de logements domaniaux ; le développement d’électricité produite par des panneaux photovoltaïques et la préservation de la biodiversité sur les emprises militaires.

Ferme photovoltaïque
Fin 2019, une ferme photovoltaïque s’était étendue sur les 5,5 hectares de terrain du 2e REG à Saint-Christol pour la production d’électricité. D’ici fin de cette année près de 2 000 hectares de terrains militaires devraient suivre la tendance.
MH


Lavande : un brin de victoire en commission des affaires européennes

La ‘Fresque du climat’, atelier collaboratif pour intégrer les enjeux du changement climatique, aura lieu le jeudi 24 février, de 16h30 à 19h30, au Living lab ‘Le 9’ (120 rue Jean Dausset à Avignon).

Trois sessions de « Fresques du climat », adaptées aux secteurs de l’agroalimentaire et du BTP, seront animées par Eco-Lab’ environnement et organisées en partenariat avec le Grand Avignon. Le prochain afterwork, qui portera sur l’agroalimentaire, sera suivi d’une conférence avec des consultants sur le bilan carbone et les ressources humaines. Le but ? Donner des leviers d’action pour répondre aux objectifs RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) de votre entreprise. Vous cherchez à réduire votre impact carbone ? Vous vous posez des questions sur le changement climatique ? Vous souhaitez engager des démarches de développement durable et impliquer vos équipes ? Cet atelier est conçu pour vous, dirigeant ou cadre d’une entreprise agro-alimentaire, responsable RSE, qualité ou RH.

Pour en savoir plus, contactez Natacha Sire au 06.23.60.14.08, contact@eco-lab.fr. Inscrivez-vous dès maintenant (places limitées) : cliquez ici.

L.M.


Lavande : un brin de victoire en commission des affaires européennes

McCormick-Ducros, spécialisé dans les aromes, reconduit son soutien aux associations Sport dans la ville, à l’Institut Louis Germain et en aide une nouvelle : les Restos du cœur de Vaucluse.

Le groupe a poursuivi comme en 2020, son engagement en soutenant un large éventail de partenaires qui combattent la précarité alimentaire et l’injustice sociale. Fin 2021, McCormick a donc fait un don financier de près de 13 000€ reparti à part égale (4300€) par association, leur permettant ainsi à chacune de mener des projets concrets. Ces 3 associations ont été sélectionnées par les employés de McCormick France.

Centre de vacance et campus d’excellence

« Le partenariat avec McCormick est un précieux soutien pour envisager des actions dans le cadre de notre programme sport et nutrition conduit auprès de 7000 jeunes et leur famille », se réjouit Florence Arnaud, directrice partenariats de l’association Sport dans la ville. Un don qui sera notamment destiné à la création d’un futur centre de vacances en Drôme provençale dont l’ouverture est prévue en juin 2022. Le centre permettra, grâce à la mise en place d’un jardin en permaculture, de faire connaître et apprécier les fruits et légumes aux enfants, et de privilégier une meilleure alimentation.

Pour Julien Puel, directeur général de l’Institut Louis Germain basé à Saint-Rémy-de-Provence, ce don permettra de mettre en place en 2022, 144 heures soit 24 journées de cours pour une cinquantaine de collégiens et de lycéens d’Avignon et de ses communes limitrophes. Ces sessions appelées campus, sont des tutorats scolaires d’excellence permettant de donner à des collégiens et des lycéens, issus de milieux modestes, les connaissances indispensables pour accéder aux cursus universitaires les plus prestigieux.

650 employés en Vaucluse

Un geste également salué par Bernard Magron, président des Restos du cœur de Vaucluse : « Les équipes des 17 antennes de Vaucluse se joignent à moi pour remercier chaleureusement McCormick […] Ce don va nous permettre d’aménager une salle de formation et de réunion dans les locaux du siège départemental de l’association sur Avignon. » Olivier Riomet, directeur général Europe de l’Ouest chez McCormick, remercie « tous les collaborateurs qui ont rendu cela possible ».

Dans le Vaucluse, où McCormick a repris Ducros-Vahiné en 2001, le groupe compte 650 employés répartis au sein de son siège social dans la zone d’Agroparc à Avignon et ses sites de production de Carpentras et de Monteux. Trois branches d’activité principales : les poivres, herbes et épices sous la marque Ducros, les aides aux desserts sous la marque Vahiné et une gamme de solutions prêtes à l’emploi et d’ingrédients thaï sous la marque Thaï Kitchen. Le groupe fondé en 1889 dans le Maryland, totalise 6 milliards de dollars de ventes annuelles dans 170 pays.

L.M.


Lavande : un brin de victoire en commission des affaires européennes

A l’occasion du dernier ‘Relance export tour’ spécial Afrique qui vient de se tenir à Marseille, le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur a rappelé son souhait de soutenir les entreprises qui souhaitent s’engager à l’international et particulièrement vers l’Afrique. Un marché où, malgré la proximité, le Vaucluse n’est pas particulièrement présent.

« Accompagner les entreprises à l’export, c’est un enjeu stratégique de croissance mais aussi de relance de notre économie régionale après la crise que nous venons de traverser, insiste Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, avant de poursuivre : « Nous sommes fiers aujourd’hui, d’accueillir ce ‘Relance export tour spécial Afrique’. Notre ambition est de faire de la Région Sud et de Marseille un hub vers l’Afrique et la Méditerranée et d’aider nos entreprises à s’y ancrer ; pour cela nous engageons toute une série d’actions, avec nos partenaires : missions, Volontariat international en entreprises (VIE), ou encore le parcours Sud Export. »

« Faire de la région un hub vers l’Afrique. »

Renaud Muselier, président de la Région Sud

Ce ‘Relance export tour’ Afrique s’inscrit dans la continuité du Nouveau Sommet Afrique-France de Montpellier (voir vidéo en fin d’article), qui s’est tenu en octobre dernier à Montpellier, et de l’action du Gouvernement en faveur d’un renforcement des relations entre entrepreneurs français et africains. Il vise à présenter aux entrepreneurs de France et de la diaspora les outils à leur disposition pour les aider dans le développement de leur entreprise grâce au Plan de Relance et pour les accompagner dans leur démarche export vers l’Afrique.
« Avec nos partenaires de la ‘Team France export Sud’, nous travaillons depuis maintenant 4 ans, ensemble, dans une relation de confiance et sur le terrain au plus près des entreprises, rappelle Renaud Muselier. Nous les accompagnons à travers un parcours sur mesure pour simplifier leur quotidien et les aider à se développer à l’international. Avec la Team France export Sud l’Etat, la Région et ses partenaires investissent ainsi 20M€ pour accompagner plus de 2 600 entreprises à l’international et notamment en Afrique. »
Pour cela, la Région s’appuie tout particulièrement sur la ‘Team France Export Sud’ (TFE) ainsi que d’autres  partenaires comme Business France, la Chambre de commerce et d’industrie de Provence-Alpes-Côte d’Azur, BPI France et les conseillers du commerce extérieur.
Depuis 2018, les 14 conseillers référents de TFE ont ainsi suivi 5 000 entreprises de la région alors que 226 entreprises ont obtenu un financement régional pour se lancer à l’export pour 4M€. La structure régionale a aussi accompagné le financement de 250 missions VIE financées par la Région à hauteur de 3,7M€. Enfin, rien qu’en 2021, 964 entreprises régionales ont bénéficié d’un coaching pour tenter l’aventure de l’export.

(Crédit : Jean-Charles Verchere)

Pourquoi l’Afrique ?
A ce jour, l’Afrique est la plus grande zone de libre-échange au monde avec une croissance continue de plus de 4%. En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce continent représente 22,6% des importations et 9,4 % des exportations régionales.
La région Sud et Marseille font parties des territoires qui accueillent le plus de consulats africains. Par ailleurs, à ce jour, plus de 54 projets africains ont vu le jour dont 10 en 2021. La région Sud c’est aussi une terre d’opportunité pour les entreprises du monde entier qui souhaitent développer les relations avec l’Afrique. Première destination des entreprises régionales pour l’ouverture de filiales à l’étranger, l’Afrique est aussi la deuxième destination pour leurs exportations, devant l’Asie. De plus en plus d’entreprises internationales choisissent ainsi de s’implanter à Marseille ou ailleurs sur le territoire, pour se connecter au marché européen et avoir un accès rapide aux places financières européennes, bénéficier d’un écosystème numérique local sur des filières d’excellences en lien avec les défis du développement de l’Afrique (santé, énergies vertes ou numérique) et enfin constituer en région Sud le point central de leur développement commercial en direction de tout le continent africain.

Le Vaucluse à la traîne
Dans cette éventualité, le Vaucluse a encore fort à faire. En effet, aucun pays d’Afrique dans les 10 premiers clients du département. Côté fournisseur, seule la Tunisie figure dans le top 10 (en 10e position) avec 43,7M€ d’échanges en direction du Vaucluse, bien loin de l’Italie (353,8M€), premier fournisseur du département. La balance commerciale entre le Vaucluse et l’Afrique est d’ailleurs déficitaire (-49M€ en 2020). Un écart que pourront peut-être combler les entrepreneurs vauclusiens puisque, dès juin 2022, Team France Export Sud conduira une délégation d’entreprises, au Sénégal puis au Maroc.


Lavande : un brin de victoire en commission des affaires européennes

Poursuivant sa mission humanitaire, la présidente de la Banque Alimentaire, Stéphanie Sergeant a proposé une nouvelle session de vaccination sur site pour tous les bénévoles volontaires et membres d’associations partenaires. Cette vaccination pour une troisième dose de vaccin a été réalisée par l’intermédiaire de l’Association Entraide Pierre Valdo.

Hélène Avenier, chargée de mission, Carole Gangloff, chef de service et Caroline Colomb, de la brigade mobile ont accompagné le Docteur Jean Lecacheux et l’infirmier Aurélien qui ont procédé à la vaccination des bénévoles volontaires  en présence d’Alex Gadré, directeur de cabinet du Préfet.

«L’initiative de la Banque Alimentaire est d’autant plus importante que le taux de vaccination pour la 3ème dose est bas dans le département, 49,1% (il est de 53,9% en France)» a précisé Alex Gadré.

De son côté, la brigade mobile de  l’Association Entraide Pierre Valdo multiplie les déplacements dans le département pour proposer la vaccination au plus grand nombre. 100 000 Vauclusiens ont perdu leur pass le 15 février dernier.
MH

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/113/   1/1