L’accidentalité routière en baisse au premier semestre en Vaucluse
La préfecture du Vaucluse vient de dévoiler les chiffres de la sécurité routière pour le premier semestre de l’année. Alors que 2021 avait été témoin d’une hausse du nombre d’accidents de la route dans le département, l’année 2022 semble, pour le moment, inverser la tendance.
Pour le moment, le Vaucluse observe une baisse du nombre de personnes tuées, avec 5 de moins que l’année dernière à la même période, une baisse du nombre d’accidents ainsi qu’une baisse du nombre de blessés.
Depuis le début de l’année, le département recense tout de même 117 accidents de la route, 149 blessés, 16 tués dont 6 entre 18 et 25 ans et 1/4 sont des usagers de deux-roues. Depuis le 1er janvier, il y a également eu 682 suspensions de permis de conduire, une donnée constante par rapport aux années précédentes, dont 312 pour alcoolémie au volant, 188 pour des excès de vitesse supérieur de 40 km/heure, et 172 pour stupéfiants.
V.A.
L’accidentalité routière en baisse au premier semestre en Vaucluse
La ville de Cavaillon et l’office de tourisme Destination Luberon Cœur de Provence se sont associés pour mettre en avant la Via Ferrata dans plusieurs vidéos afin d’augmenter l’attractivité du territoire.
Cavaillon est l’une des seules villes d’Europe à proposer une Via Ferrata directement accessible à pied, en quelques minutes, depuis le centre-ville. L’itinéraire aménagé dans la roche de la colline Saint-Jacques est composé de deux passages, afin que tout public y ait accès. Une première partie familiale nommée ‘Via Natura’ permet, en deux heures, de découvrir la vie des falaises à partir de terrasses d’observation. Elle est accessible à tous, mêmes aux enfants, mais ces derniers doivent mesurer minimum 1m30. La ‘Via Souterrata’, quant à elle, est accessible aux personnes mesurant minimum 1m50 et permet de traverser les grottes du Colombier avant de franchir les Beaumes de Combarelles.
Afin de valoriser cet itinéraire sportif qui met en avant l’histoire, le patrimoine, la faune et la flore de Cavaillon, la ville s’est alliée à Destination Luberon Cœur de Provence pour réaliser plusieurs supports vidéo avec notamment des prises de vue aériennes de la Via Ferrata, des randonneurs et des grimpeurs en action. Ces vidéos seront prochainement diffusées sur les sites internet et réseaux sociaux de la ville de Cavaillon et de l’office de tourisme. Cette mise en lumière permettrait d’augmenter l’attractivité de la commune, et plus amplement du département de Vaucluse.
V.A.
L’accidentalité routière en baisse au premier semestre en Vaucluse
Tous les territoires rêvent d’être des terres d’accueil pour le grand ou le petit écran. On a tous en mémoire des films, des téléfilms ou des séries qui ont contribué à façonner l’image d’une ville ou d’une région. Mais, la production et l’exploitation d’images animées c’est aussi une vraie industrie avec des enjeux économiques et géopolitiques de premier plan. Et tout le monde veut être dans le film…
Le Sud et le cinéma : une longue histoire d’amour
Ce n’est pas une surprise que de dire qu’en matière d’images, il y a des terres plus attractives que d’autres. C’est le cas notamment de la Provence et du Vaucluse. Souvent, ce sont des lieux où les touristes et les voyageurs s’y précipitent aussi. Tout cela pour vous dire que les départements situés sur l’arc méditerranéen sont souvent le théâtre (pardon pour le mauvais jeu du mot) de fictions cinématographiques et télévisuelles. Les paysages et la lumière de Provence attirent les cinéastes, comme elles ont attiré les peintres ou les écrivains.
Rendons à César (celui de Pagnol bien sûr) ce qui lui appartient : un des tout premiers films de l’histoire du cinéma* a été tourné en Provence. Il date de 1895 et on le doit à Louis et Auguste Lumière. Il s’agit de la célébrissime « Arrivée d’un train en gare de La Ciotat. » Et contrairement à la légende, les gens ne se sont pas enfuis au fur et à mesure que le train approchait… Faut pas prendre les provençaux pour des fadas. Soyons sérieux. Quand même.
La Provence premier pôle de production cinématographique… après Paris !
La terre de Provence a ainsi été très rapidement le deuxième pôle français de productions cinématographiques après la région parisienne. Plusieurs grands studios s’y sont rapidement construits. Le premier, dés 1916, par la société Phocéa-Film dans le quartier de Croix-Rouge à Marseille. En 1919, c’est l’inauguration des studios de la Victorine à Nice. Ces studios, à l’histoire particulièrement mouvementée, sont aujourd’hui la propriété de la ville de Nice. A la grande époque, de célèbres et d’importants films y ont été tournés : « Les visiteurs du soir » de Marcel Carnet, « Et dieu… créa la femme » de Roger Vadi , « Mon oncle » de Jacques Tati, « La nuit américaine » de François Truffaut. Les studios de la Victorine sont encore aujourd’hui en activité.
En 1938, à Marseille, Marcel Pagnol installe ses premiers studios dans la rue Mermoz avant de migrer, pour plus grand, dans le domaine de la Buzine, qu’on peut aujourd’hui visiter. Paul Ricard (le Môsieur du Pastis) se lança également, en 1950, dans le cinéma en créant sa propre société de production (Protis) et en construisant des studios (un peu sur les cendres de ceux de Pagnol). Il mettra fin au film à l’aube des années 60.
Plus récemment en 2004, sur les friches d’une ancienne manufacture de tabac, Marseille a créé les studios de la Belle de mai qui se sont fait connaître avec la production de la presque inusable série « Plus belle la vie ! ». La liste ne serait pas complète sans mentionner Provence Studios à Martigues. Et le Vaucluse dans tout cela ? Un second rôle qui ne demande qu’à devenir tête d’affiche, c’est en tout cas la volonté du département, qui vient de confier à des spécialistes le soin d’y réfléchir et de faire des propositions.
Un puissant vecteur d’images
La production audiovisuelle, c’est un peu pour les territoires une sorte de couteau suisse. Ça peut servir à beaucoup de choses. C’est tout d’abord un moyen de montrer le territoire. De le mettre en scène. L’image de la Provence serait-elle celle qu’on connait aujourd’hui sans l’œuvre de Pagnol (écrite et cinématographique) ?
De la même manière, que serait aujourd’hui Saint-Tropez sans le cinéma, ses stars, voire ses gendarmes ? Quand à Marseille, c’est à la fois Marcel Pagnol, Jean-Pierre Melleville et Robert Guéguidian.
L’audiovisuel c’est un secteur économique important. Outre les retombées de l’activité des studios ou de l’accueil des équipes de tournages, la production c’est aussi de l’emploi en local. Mais pour cela des filières de formation adaptées sont nécessaires, et il faut savoir les développer, les organiser et les soutenir.
Et parfois… c’est aussi le jackpot comme la région Nord-Pas-de-Calais avec le film « Bienvenue chez les ch’tis ». En misant 300 000€ (une avance remboursable si le film rentrait dans ses frais et sur la base de 10% de la rémunération nette du producteur) la région est vite rentrée dans ses frais. Et avec l’exploitation des droits du film sur d’autres supports la région a touché 2,3M€ supplémentaires. Mieux que le casino de La Napoule.
Forcément ça donne des idées… de films.
*Le tout premier ayant été, la même année, « La sortie de l’usine Lumière à Lyon »
Ancien directeur général et directeur de la rédaction de Mirabelle TV (télévision régionale en Lorraine), Didier Bailleux a été auparavant consultant dans l’audiovisuel et à travaillé sur plusieurs projets : TNT, SVOD, services en ligne, création de TV locales. En tant que directeur marketing, il a participé, dans les années 1990 et 2000, à la création de plusieurs chaînes thématiques : Canal J, Voyage et Pathé-Sport. Aujourd’hui, il vit en Vaucluse et travaille sur la production de documentaires consacrés aux terroirs.
L’accidentalité routière en baisse au premier semestre en Vaucluse
Lors de la semaine 28 (du lundi 11 au dimanche 17 juillet), le taux d’incidence du Covid s’établit à 1 047 cas pour 100 000 habitants. Une légère baisse par rapport à la semaine 27, qui enregistrait 1 149 cas.
Malgré une diminution par rapport à la semaine précédente, tous les territoires du département sont concernés par une hausse du taux d’incidence, à l’exception des zones du pays réuni d’Orange (-12,38%), d’Aygues-Ouvèzes en Provence (-9,07%), du pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse (-7,83%) et de Vaison Ventoux (-6,55%), qui enregistrent une diminution du taux d’incidence (voir tableau ci-dessous).
Malgré une légère baisse dans certaines zones, le taux d’incidence de tous les territoires de Vaucluse est à la hausse.
Aujourd’hui, 240 personnes sont hospitalisées, dont 169 en hospitalisation conventionnelle (+77 personnes en 14 jours) et 69 en soins de suite et réadaptation (+31 personnes en 14 jours). Ces chiffres sont supérieurs à ceux enregistrés en semaine 26.
Actuellement, 2 personnes sont en réanimation et soins intensifs (+2 personnes en 14 jours), leur moyenne d’âge est de 68 ans. Concernant la mortalité, 4 décès supplémentaires sont à déplorer la semaine dernière. Au total, depuis le début de la pandémie, 1613 décès ont été enregistrés, dont 1399 à l’hôpital et 214 en Ehpad.
Enfin, côté vaccination, on constate une légère hausse du nombre de Vauclusiens ayant reçu une dose de vaccin dans le département, une 2e dose ou la dose de rappel. Pour rappel, un centre de vaccination et de dépistage est mis en place jusqu’au 29 juillet sur le site Sainte-Marthe de l’université d’Avignon intra-muros. Le centre est accessible sans rendez-vous, du lundi au vendredi, de 10h à 14h.
J.R.
L’accidentalité routière en baisse au premier semestre en Vaucluse
Le mercredi 20 juillet à 21h, l’émission La Carte au Trésors, présentée par Cyril Féraud sur la chaîne télévisée France 3, se déroulera en Vaucluse. L’épisode a été tourné l’année dernière en partenariat avec Vaucluse Provence Attractivité, le Conseil départemental de Vaucluse et les offices de tourisme vauclusiens.
Ce jeu d’aventure et de découverte du patrimoine oppose deux candidats qui s’affrontent dans une course d’orientation. Ils doivent résoudre trois énigmes afin de trouver la rose des vents et d’accéder au trésor : l’énigme sans hélico, l’énigme à un seul vol et l’indice bonus.
Et comment démarrer le jeu en Vaucluse sans partir d’un véritable symbole du département : le pont d’Avignon. La zone de jeu va donc débuter au pont Saint-Bénézet et va s’étendre de Vaison-la-Romaine au Nord, jusqu’à Lourmarin au Sud. Bien entendu, d’autres lieux emblématiques du Vaucluse seront explorés et survolés en hélicoptère tels que le Mont Ventoux et le massif du Luberon. Il se pourrait même que certains événements connus de tous les Vauclusiens fassent une petite apparition surprise !
Une visibilité considérable
Chaque émission de la Carte aux trésors réunit bon nombre de téléspectateurs. L’émission enregistre des performances croissantes depuis 2018 avec plus de 3 millions de visionnages grâce aux diffusions, replays, et rediffusions. Tout au long du jeu, nous pourront admirer des vues aériennes du département, des focus culturels et patrimoniaux ainsi que des mini reportages.
Ainsi, la Carte aux trésors se présentent comme un atout considérable pour la visibilité du département et pour son attraction. Telle est l’ambition de Vaucluse Provence Attractivité, d’attirer toujours plus de monde en Vaucluse, notamment les Français qui sont en forte demande d’évasion au sein du pays depuis la crise sanitaire.
L’impact environnemental
Conscientes et soucieuses de leur empreinte carbone, notamment à cause des hélicoptères, les équipes de la Carte aux trésors soulignent qu’elles compensent totalement les émissions via des crédits carbones certifiés ainsi que des plantations d’arbres sur le territoire français, et recourent à un mode de vol axé sur la sobriété énergétique et respectueux de l’environnement, en particulier de la faune.
V.A.
L’accidentalité routière en baisse au premier semestre en Vaucluse
Le délégataire de service public Vaucluse Numérique vient d’inaugurer ses nouveaux locaux au Pontet. L’occasion de faire un état des lieux concernant le déploiement de la fibre optique dans le département.
En 2011, le Département du Vaucluse confie à Vaucluse Numérique le déploiement de la fibre optique pour les professionnels sur l’ensemble du territoire dans un premier temps, puis à l’ensemble des foyers de la zone d’intervention publique entre 2017 et 2021. Cette opération a été initiée dans le cadre du plan France Très Haut Débit. Si la fibre présente des avantages pour une utilisation personnelle, elle en présente tout autant pour une utilisation professionnelle. « La fibre est un formidable outil de développement de l’attractivité, a expliqué Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse. Le commerce en ligne, le télétravail, les réunions en visio, toutes ces pratiques sont devenues aujourd’hui incontournables. Nous ne devons pas rater ce train si nous voulons attirer des entreprises et créer de l’emploi sur notre territoire. »
L’objectif était que 100% de la zone publique (la zone verte sur la carte ci-dessous) sur laquelle opère Vaucluse Numérique ait accès à la fibre d’ici 2021. Cet objectif a été atteint, ce sont donc 105 communes vauclusiennes qui sont concernées, c’est-à-dire un tiers de la population et deux tiers du territoire. Maintenant que Vaucluse Numérique a déployé le réseau de fibre, les entreprises et les foyers se trouvant dans la zone publique peuvent désormais se tourner vers leur fournisseur internet qui s’assurera du branchement du réseau très haut débit.
La zone d’intervention privée pas complètement couverte
Si les 105 communes de la zone d’intervention publique est désormais couverte à 100% par le réseau très haut débit, la zone privée (la zone bleue sur la carte ci-dessus), qui, elle, englobe 46 communes, ne l’est pas encore.
En effet, cette zone n’est pas sous la responsabilité de Vaucluse Numérique mais sous celle des opérateurs privés Orange et SFR, qui n’ont déployé le réseau de fibre que dans 80% de la zone sur laquelle ils opèrent. « À ce rythme, ils ne seront pas en mesure d’avoir terminé le déploiement à la fin de cette année, déplore Dominique Santoni. Ce n’est pas acceptable parce que cela revient à créer une différence de services entre les Vauclusiens, selon la zone dans laquelle ils habitent. »
Un chantier plus rapideque prévu pour Vaucluse Numérique
Initialement, ce chantier de déploiement du réseau de fibre était prévu sur 20 ans. Il n’en a finalement duré que la moitié, une vraie réussite pour le département de Vaucluse. Ce sont donc 170 millions d’euros qui ont été investis et 8 500 kilomètres de câbles de fibre optique qui ont été déployés.
Le chantier du premier réseau structurant a débuté en 2013. Il a permis de raccorder tous les établissements de santé dont 40 hôpitaux, les collèges et lycées, 74 bâtiments publics du Département et du Service d’incendie et de secours (SDIS), 103 zones d’activité, 21 offices de tourisme et 10 000 premiers foyers vauclusiens sur les communes d’Apt, de Vaison-la-Romaine et de Valréas. Aujourd’hui, ce sont 121 513 foyers de la zone publique qui peuvent souscrire à un abonnement fibre. Plus de 46 000 sont déjà abonnés auprès d’un opérateur.
Aujourd’hui, Vaucluse Numérique est chargé d’assurer le bon fonctionnement du réseau sur l’ensemble de la zone publique et de gérer l’extension du réseau au fur et à mesure de la croissance du territoire.
La fibre non accessible par certains foyers
Si la zone publique est totalement couverte par le réseau de fibre, certains foyers se retrouvent tout de même dans l’impossibilité d’y avoir accès. Dans ce cas-ci, ce n’est pas de la responsabilité de Vaucluse Numérique. Cela peut être à cause d’un problème d’élagage, d’inaccessibilité des infrastructures des propriétés privées qui peuvent se situer près d’un portail ou dans un chemin privé, ou bien si le propriétaire du logement n’a pas encore donné son autorisation pour poser le point de branchement optique.
Dans d’autres cas, même si 90% des raccordements sont réussis dès la première intervention, cela n’est pas le cas pour tous les foyers. Un soucis qui n’est pas non plus du ressort de Vaucluse Numérique, mais plutôt des opérateurs privés. Ce pourquoi, depuis début 2021, Vaucluse Numérique met en place un plan d’actions pour renforcer la bonne réalisation des raccordements par les opérateurs privés avec une formation complète pour les intervenants, le renforcement des règles de sécurité, la réalisation d’audits qualité, ou encore l’intensification des réunions de pilotage.
V.A.
L’accidentalité routière en baisse au premier semestre en Vaucluse
L’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) de Provence-Alpes-Côte d’Azur vient d’organiser un rencontre avec les acteurs du territoire de Vaucluse. Intitulée ‘Aux sources de l’info’, cette matinée ouverte notamment à une quarantaine d’élus locaux, de représentants des collectivités locales, de services de l’Etat ainsi que d’associations, d‘universitaires et d’organismes consulaire (en présentiel ou en visio-conférence) a permis de dresser un panorama du département ainsi que de montrer les outils de recherche statistiques disponibles sur le site internet de l’Insee.
« Nous avons la volonté de nous rapprocher des territoires, explique Valérie Roux, directrice régionale de l’Insee. Mais avec le Covid cela faisait longtemps que nous n’étions pas venus dans le Vaucluse. La dernière fois que nous nous sommes rendus à Avignon c’était fin 2016 et à Carpentras en 2018. »
Impulsion du solde naturel S’il est difficile de dresser en quelques lignes un état complet du Vaucluse, l’Insee Paca a cependant synthétisé les grandes lignes de cette présentation. Ainsi, dans ce territoire de 561 500 habitants, soit 11% de la population régionale concentrée principalement à l’ouest du département, le Vaucluse connaît un essor démographique (légèrement moins soutenu que les moyennes régionale et nationale. Il affiche une population plus jeune que la moyenne régionale, qui croît sous l’impulsion du solde naturel. Par ailleurs, dans le contexte de la crise sanitaire, il présente une hausse de la mortalité moins marquée que dans le reste de la région. Dans le détail, Avignon renoue avec la croissance démographique alors que l’on assiste à un ralentissement démographique dans les zones d’emploi d’Orange et de Cavaillon-Apt. Autre constat : de nombreux jeunes quittent le département pour leurs études supérieures principalement. Toutefois, l’université d’Avignon draine des jeunes venant des départements limitrophes, limitant en partie le déficit de cette classe d’âge.
Un département plus agricole et plus industriel Côté économique, le Vaucluse est un département plus agricole et plus industriel que la moyenne régionale, notamment grâce à une forte présente de l’industrie agro-alimentaire. Alors qu’il avait subi plus fortement la crise économique de 2008 que la région, le Vaucluse a mieux résisté à la crise liée au Covid-19. L’activité a retrouvé son niveau d’avant-crise à la mi-2021, comme la région, mais l’emploi a dépassé son niveau d’avant-crise dès le premier trimestre 2021, plus vite que Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Des inégalités hommes-femmes plus marquées Niveau emploi, la part des personnes actives parmi celles en âge de travailler est plus faible que la moyenne nationale. Les conditions d’emploi y sont plus précaires et les inégalités hommes-femmes plus marquées. En conséquence, le taux de chômage est plus élevé et le niveau de vie y est plus faible avec une fréquence de la pauvreté plus grande que dans le reste de la région. On compte ainsi 31% des personnes vivant sous le seuil de pauvreté à Avignon, 28% à Carpentras et 27% pour le secteur Cavaillon-Apt. Dans le même temps, la part des cadres est de 12,9% dans le Vaucluse là où elle est de 16,9% en Paca et 18,5% dans l’Hexagone.
Mieux correspondre à la réalité des bassins de vie Département ouvert sur l’extérieur, il accueille aussi de très nombreux actifs d’autres départements. Ainsi, comparativement aux 215 100 emplois qu’abrite le Vaucluse, 18% (39 000 personnes) des personnes résident hors du Vaucluse et viennent y travailler alors que 16% (34 700) y vivent mais ont leur emploi hors du département. C’est bien au-delà des chiffres du reste de la région qui oscillent entre 4 et 6%. Preuve de ce ‘glissement’ du Vaucluse, 1 habitant sur 5 du bassin de vie d’Avignon réside dans le Gard.
Un territoire de plus en plus à cheval entre 3 départements et 2 régions qui a ainsi poussé de nombreux participants à cette réunion de réclamer des études ne se limitant plus aux périmètres administratifs existants pour mieux correspondre à la réalité des bassins de vie.
« L’heure est de bousculer les frontières », demandait ainsi le conseiller départemental vauclusien André Castelli. Même constat pour Gilles Périlhou, directeur de l’Aurav (Agence d’urbanisme Rhône Avignon Vaucluse) pour qui il est indispensable « de tenir compte des périmètres pertinents, comme les bassins de vie notamment, afin de disposer des meilleurs outils de connaissance des territoires pour mettre en place les politiques publiques. »
Cela tombe bien car l’Insee-Paca, qui vient d’ouvrir un compte Twitter pour suivre son actualité depuis le 21 juin dernier, entend être à l’écoute des propositions de sujets que pourraient initier les ‘partenaires’. L’Insee a également rappelé qu’elle était ainsi en mesure de proposer des tableaux et des produits sur-mesure pour les entrepreneurs et les acteurs publics.
L’accidentalité routière en baisse au premier semestre en Vaucluse
Le taux d’incidence du Covid continue sa hausse en Vaucluse. Lors de la semaine 26 (du lundi 27 juin au dimanche 3 juillet), le taux d’incidence du Covid s’établit à 989 cas pour 100 000 habitants, contre 579 cas la semaine 25.
Si tous les territoires du département sont concernés, c’est dans les zones de Sud Luberon (336,32%), des Sorgues du Comtat (+326,24%), et de Ventoux Sud (248,08%) que l’on trouve les plus fortes hausses des taux d’incidence (voir tableau ci-dessous).
Tous les territoires de Vaucluse sont à la hausse.
Aujourd’hui, 130 personnes sont hospitalisées, dont 92 en hospitalisation conventionnelle (+33 personnes en 14 jours) et 38 en soins de suite et réadaptation (+4 personnes en 14 jours). Actuellement, plus personne ne se trouve en réanimation et soins intensifs (-1 personne en 14 jours). Pour rappel, le pic du nombre de personnes hospitalisées pour Covid a eu lieu le 17 novembre 2020, avec 526 personnes hospitalisées. Côté mortalité, trois décès supplémentaires sont à déplorer la semaine dernière. Au total, depuis le début de la pandémie, 1606 décès ont été enregistrés, dont 1 392 à l’hôpital et 214 en Ehpad.
Ouverture d’un centre de vaccination à l’université Le nombre de Vauclusiens ayant reçu une dose de vaccin dans le département est en légère hausse et s’élève à 428 182, soit 76,3% (contre 81,2% au niveau national). Ils sont 422 280 à avoir reçu une 2e dose, soit 75,3% (contre 79,8% au niveau national). Concernant la dose de rappel, ils sont 55,4% dans le Vaucluse contre 59,9% au niveau national. Avec le début du festival d’Avignon, les services de la préfecture de Vaucluse renforcent le dispositif sanitaire durant toute la durée des festivités. Un centre de vaccination et de dépistage est mis en place sur le site Sainte-Marthe de l’université d’Avignon intra-muros. Le centre est accessible sans rendez-vous du 7 au 29 juillet, du lundi au vendredi (interruption du dispositif les 14 et 15 juillet), de 10h à 14h. Egalement, 20 pharmacies, dont neuf en centre-ville, proposent de réaliser des tests et vaccinations. Enfin, concernant le port du masque, si aucune obligation n’est à l’ordre du jour, il reste toujours très fortement conseillé.
L’accidentalité routière en baisse au premier semestre en Vaucluse
Après avoir atteint son niveau le plus bas, fin mai, en Vaucluse (174), le taux d’incidence du Covid pour 100 000 habitants enregistre une hausse soutenue en semaine 24 (du lundi 13 au dimanche 19 juin) pour se situer désormais à 335 (chiffre rectifié après avoir été annoncé à 409 initialement). On reste cependant encore très loin du pic enregistré en semaine 4 (3 624). Si tous les territoires du département sont concernés c’est dans la zone de Ventoux-Sud (+225%), de l’Enclave des papes-Pays de Grignan (+171,88%), de Vaison-Ventoux (+162,12%) que l’on trouve les plus fortes hausses des taux d’incidence (voir carte ci-dessus). Aujourd’hui, 94 personnes sont hospitalisées dont 1 en réanimation et soins intensifs (moyenne d’âge 57 ans, 0 patient vacciné), 59 en hospitalisation conventionnelle (+5 personnes en 14 jours) et 34 en soins de suite et réadaptation (-11 personnes en 14 jours). Pour rappel, le pic du nombre de personnes hospitalisées pour Covid a eu lieu le 17 novembre 2020, avec 526 personnes hospitalisées. Côté mortalité, deux décès supplémentaires sont à déplorer la semaine dernière. Au total, depuis le début de la pandémie on a enregistrée 1 602 décès dont 1 388 à l’hôpital et 214 en Ehpad.
Ouverture d’un centre de vaccination à l’université Le nombre de Vauclusiens ayant reçu une dose de vaccin dans le département s’élève à 427 788, soit 76,3% (contre 81,1% au niveau national). Ils sont 421 874 à avoir reçu une 2e dose (75,2% contre 79,8% au niveau national). Le décrochage est plus important avec la 3e dose : 55,1% dans le Vaucluse (309 372 personnes) contre 59,7% pour la moyenne française. Avec l’arrivée du festival d’Avignon, les services de la préfecture de Vaucluse vont ouvrir un centre de vaccination et de dépistage dans les locaux de l’université Sainte-Marthe dans l’intra-muros d’Avignon. Il sera ouvert du 7 au 29 juillet 2022, du lundi au vendredi (interruption du dispositif les 14 et 15 juillet), de 10h à 14h. Un numéro dédié aux professionnels du spectacle pour un dépistage prioritaire auprès du laboratoire Bioaxiome (06 42 92 58 13) est également mis en place. Cette ligne sera opérationnelle dès le 27 juin jusqu’au 30 juillet prochain. Enfin, concernant les spectateurs, si aucune obligation ne semble encore à l’ordre du jour, ces derniers devraient être fortement incités à porter le masque durant les représentations.