10 novembre 2025 |

Ecrit par le 10 novembre 2025

La Communauté de communes des Sorgues du Comtat innove avec une future station de production d’hydrogène vert

« Je crois que l’eau sera un jour employée comme combustible, que l’hydrogène et l’oxygène qui la constituent, fourniront une source de chaleur et de lumière inépuisables que la houille ne saurait avoir »…

C’est Jules Verne qui écrivait ces lignes en 1874 dans « L’île mystérieuse », une phrase reprise par le préfet de Vaucluse lors de la présentation, lundi matin à Monteux, d’un protocole co-signé par la société Hynoé (spécialisée dans le développement de solutions de production d’électricité et d’hydrogène renouvelable).

Auparavant, le dynamique président de la collectivité et maire de Monteux, Christian Gros, s’est félicité de voir sortir un projet qui lui tient à cœur, « qui s’inscrit dans une politique territoriale de développement durable et de transition écologique, puisque l’hydrogène participe à la décarbonation locale ».

Autres avantages mis en exergue par Michel Terrisse, maire d’Althen, en charge de l’environnement des Sorgues du Comtat : la diminution du bruit, la réduction des particules fines et du gaz carbonique pour les véhicules qui fonctionneront à l’hydrogène. Pour l’instant, il est surtout question des poids-lourds, des bus, des bennes à ordures et des chariots-élévateurs qui pollueront moins, provoqueront moins de crises d’asthme et de maladies pulmonaires.

Conférence de presse relative au protocole d’accord entre Hynoé et la Communauté de communes Les Sorgues du Comtat.

Du côté de la société Hynoé, basée à Marseille – La Joliette, qui développe des solutions de production d’électricité, elle a déjà une douzaine d’installations photovoltaïques dans le Vaucluse, à Bedoin, l’Isle-sur-la-Sorgue, Cadenet et Monteux pour une puissance de 2,2 mégawatts (soit 1 000 foyers alimentés). Elle emploie 70 salariés et affiche un chiffre d’affaires de 15M€ qui devrait doubler d’ici 2022. Flavien Pasquet, le directeur du développement l’a expliqué : « pour avoir 1kg d’hydrogène, il faut 15 litres d’eau et 60 kW, la moitié de son prix provient du coût de l’électricité ».

En ce qui concerne le protocole qui vient d’être signé, il prévoit une production d’au moins 400kg d’hydrogène/jour d’ici fin 2024, capables d’alimenter quotidiennement une vingtaine de poids-lourds, ce qui évitera l’émission dans l’air de 3000 tonnes de gaz carbonique par an. Selon nos informations, qui ne sont pas encore confirmées, cette station pourrait être implantée à Sorgues, l’une des 5 communes de l’intercommunalité des Sorgues du Comtat avec Althen-des-Paluds, Bédarrides, Pernes-les-Fontaines et Monteux.

Bertrand Gaume, le préfet de Vaucluse, conclura la séance en insistant sur la fin inéluctable de l’énergie fossile : « C’est une lame de fond. Il faut donc accompagner la transition. Souvenez-vous qu’en été 2019, quand la canicule a atteint 46° ou 47°, la pollution à l’ozone m’a poussé à limiter la circulation et la vitesse des véhicules. Bientôt, pour être autorisé à rouler, il faudra la vignette « Crit’Air » 1, 2 ou 3 qui concerne 85% du parc vauclusien. Certes, les véhicules électriques coûtent encore cher, mais il y a des primes, des bonus, des aides de l’Etat et on arrive à les amortir en 4 ans environ. » L’investissement initial d’Hynoe est de 4M€.


La Communauté de communes des Sorgues du Comtat innove avec une future station de production d’hydrogène vert

Du 23 novembre au 24 décembre 2021, les Compagnons du Goût – réseau de 585 artisans bouchers charcutiers traiteurs sélectionnés parmi les meilleurs de France – donnent rendez-vous en boutique pour découvrir leur objet partage : une boule de Noël garnie de papillotes, vendue 3€ intégralement reversés à l’Association Petits Princes pour aider à réaliser les rêves d’enfants malades.

Rendez-vous chez les Compagnons du Goût : Claudine et Denis Da-Prato : Grande Rue à Cabrières d’Avignon Jean-Philippe Da-Prato : 14 place du 14 juillet à Cadenet Anne-Marie Méjean, Choc Viandes : 128 avenue Jean-Henri Fabre à Carpentras Vincent Fructus : 60 rue de la Placette à Entraigues-sur-la-Sorgue Yvan Amsallem, Les Frères Bouchers : 319 route de Caumont à Jonquerettes Axel Da Prato, Maison Rastello : 356 bd St Roch à La Tour d’Aigues Franck et Nathalie Mazet : 28 place de la Liberté à Morières-les-Avignon Alexis Roumette : 41 rue St Martin à Orange L’Etape Gourmande, Jean-Marie Beltran : 249 avenue Jean Moulin à Pertuis.
Toutes les informations sur www.compagnonsdugout.fr

Zoom sur l’Association Petits Princes
Créée en 1987, l’Association Petits Princes réalise les rêves d’enfants et d’adolescents gravement malades. Un enfant qui vit ses passions et réalise ses rêves est un enfant qui trouve un surplus d’énergie pour affronter la maladie. L’Association Petits Princes est la seule association en France à réaliser plusieurs rêves pour un même enfant en fonction de l’évolution de sa pathologie. Depuis 34 ans, plus de 7 900 rêves ont été réalisés, avec plus d’un rêve réalisé chaque jour. Pour en savoir plus : www.petitsprinces.com

À propos des Compagnons du Goût
Depuis 1997, les Compagnons du Goût s’affirment comme la référence du bon goût au sein de la profession des bouchers charcutiers traiteurs. Aujourd’hui, 585 artisans indépendants font partie des Compagnons du Goût. Être Compagnon du Goût est un signe de reconnaissance. Mais c’est surtout l’engagement de partager un même état d’esprit et de respecter une charte qualité, sans quoi on ne peut rester Compagnon du Goût.
MH

Les bouchers compagnons de Vaucluse proposent cette boule de Noël garnie de papillotes à 3€ reversés à l’association Petit prince, venant en aide aux enfants malades

La Communauté de communes des Sorgues du Comtat innove avec une future station de production d’hydrogène vert

Adezio services’ se transforme en coopérative de services à la personne en Vaucluse.

A sa création en 2017, ‘Adezio services‘, agréée dans le cadre des lois sur les services à la personne, n’effectuait alors que les démarches administratives auprès des clients particuliers du cabinet d’expertise comptable Adezio. C’est en 2021, que Sandrine Staïano, expert-comptable et gérante associée du cabinet fait évoluer ‘Adezio services’ qui devient alors une coopérative. Cette dernière regroupe désormais des artisans et professionnels qualifiés dans plusieurs domaines : ménage, bricolage, entretien de jardin, assistance administrative, informatique ou encore repas à domicile.

Faciliter le quotidien

L’objectif est de répondre aux besoins des particuliers en leur facilitant le quotidien, tout en aidant les clients artisans à développer leur clientèle et ainsi augmenter leur chiffre d’affaires. Des besoins communs ont été mis en avant : apporter des services de qualité à des particuliers qui veulent déléguer les travaux ; apporter ces services à des coûts moins importants du fait des avantages fiscaux (TVA à taux réduit et réduction ou crédit d’impôts) ; créer un réseau pour pouvoir proposer une panoplie de services à ces clients avec un interlocuteur unique.

50% de réduction/crédit d’impôt

Du côté des professionnels, adhérer à Adezio services leur permet accroître leur chiffre d’affaires en s’adressant directement aux particuliers, sans avoir à créer de seconde structure ni créer de tâche administrative supplémentaire. « Nous leur proposons une solution adaptée aux services à la personne et aux contraintes du chef d’entreprise actuel pour qui, le temps et l’argent deviennent plus que capital. Notre solution 100% en ligne a été pensée pour eux, afin de minimiser le temps qu’ils passent au niveau administratif sur la partie devis/facturation pour leur donner plus de temps à ce qui est productif et qui leur rapporte. » La coopérative s’occupe de tout pour leurs clients particuliers, de la facturation à l’envoi des reçus fiscaux. En outre, cela leur permet de faire bénéficier à leurs clients de 50% de réduction/crédit d’impôt.

Pour les particuliers, l’offre permet une déduction fiscale ou d’un crédit d’impôt de 50% sur le montant 3 des prestations facturées par la coopérative et de profiter du gage de qualité des prestataires adhérents. S’ils sont imposables, ils bénéficient d’une réduction d’impôt de 50% des sommes versées pour les prestations réalisées, dans la limite de 6000€, soit une dépense réelle de 12 000 €/an maximum. Ce plafond peut être relevé en fonction de leur âge, de leur situation familiale, de leur handicap ou du nombre d’enfants à charge. Le crédit d’impôt s’applique à tous les ménages, retraités et inactifs compris.

Comment ça marche ?

Pour les particuliers, il leur suffit de se rendre sur le site internet www.adezio-services.fr et de demander un devis en ligne, parmi les services proposés :

  • entretien du jardin ;
  • entretien de la maison ;
  • bricolage et petits travaux à domicile ;
  • préparation et livraison de repas/courses à domicile ;
  • assistance informatique ;
  • assistance administrative.

Pour les professionnels, il suffit également de se rendre sur le site et de souscrire à une part sociale de la coopérative d’un montant de dix euros. Chaque adhérent dispose alors d’un accès personnel en ligne. Une fois la prestation réalisée, ils se connectent et génèrent automatiquement la facture pour leur client particulier. ‘Adezio services’ encaisse le règlement du client particulier (par chèque, carte bancaire, CESU préfinancé ou virement) et leur reverse la somme qui leur est due par virement bancaire sous 48 à 72h. L’envoi des reçus fiscaux est effectué par voie postale en début d’année.

Contact : 04 28 70 39 30 ou par mail à contact@adezio- services.fr

L.M.


La Communauté de communes des Sorgues du Comtat innove avec une future station de production d’hydrogène vert

Le Vaucluse a du talent’, le doux nom de la soirée organisée par Vaucluse Provence attractivité (VPA), ce jeudi 18 novembre à l’Opéra du Grand Avignon.

Les talents sont légion dans notre département, qui en doute ? Artistes, entrepreneurs, experts, transgressifs et innovants, nos terres regorgent de pépites. Beaucoup prennent des risques, réussissent, échouent, titubent, mais se relèvent avec encore plus de détermination. Des projets ambitieux et précurseurs voient le jour dans un Vaucluse déterminé à chouchouter ses fleurons. Cette soirée était l’occasion de réunir ces nombreuses entreprises, les partenaires de l’agence ainsi que les réseaux économiques sur un sujet d’actualité : l’attractivité des talents.

Ouvert par Pierre Gonzalvez, président de Vaucluse Provence attractivité et Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, cet événement s’est articulé autour de plusieurs temps forts, parmi lesquels de grandes entreprises ont témoigné de leur stratégie d’attractivité et d’autres sont revenues sur les raisons de leur choix d’implantation en Vaucluse suite à leur récente installation.

Carton plein pour ‘Le Vaucluse a du talent’. Crédit photo: VPA

Et comme la capitale mondiale de la culture se devait d’honorer son prestige, la soirée s’est poursuivie par un interlude musical interprété par la soprano Ludivine Gombert avec des airs connus de Gershwin, Dvorak, Gounod… Des espaces de démonstration étaient aménagés, tenus par des pépites du territoire telles que Naé, Sÿba, Miam république et leurs dégustations culinaires, Stimulation déjà vu et son laboratoire sensoriel, la station animation et L’École des nouvelles Images pour la filière éco-créative.

Après une longue période sans rendez-vous en présentiel, cette soirée animée par Michel Biet a permis de rassembler les forces vives du département. Fraîchement publié, le guide pratique ‘S’installer dans le Vaucluse Provence‘ élaboré par Vaucluse Provence attractivité avec ses partenaires a notamment été présenté. Un guide désormais disponible à la vente dans toutes les librairies. Destiné à faciliter l’installation des talents ouverts à un changement de vie en Vaucluse, cet ouvrage présente une mine d’informations ainsi que de nombreux témoignages. Retour en vidéo avec une production réalisée par un de ces talents vauclusiens : Getinshoot.


La Communauté de communes des Sorgues du Comtat innove avec une future station de production d’hydrogène vert

La 16ème édition du ‘week-end gastronomique’ se déroulera à l’église des Célestins place des Corps Saints en centre-ville d’Avignon. Les gourmands se retrouveront du vendredi 19 au au dimanche 21 novembre 2021.

Quelques nouveautés 2021 pour mettre en lumière le terroirs français, faciliter l’accès aux spécialités et produits de qualité, encourager les échanges entre les agriculteurs et les citadins du Grand Avignon. Pour cet événement organisé par Bienvenue à la ferme, en partenariat avec la Chambre d’agriculture du Vaucluse, 36 stands de spécialités des terroirs français, 54 agriculteurs passionnés, 29 exploitations vauclusiennes, 6 régions de France sont représentées : Auvergne-Rhône-Alpes, Grand Est, Nouvelle Aquitaine, Occitanie et Paca. La place des Corps Saints se trouve à 350m de la place de l’Horloge. Un fléchage sera mis en place ainsi qu’un spot radio diffusé sur les hauts parleurs de la ville avant et pendant l’événement pour informer les visiteurs

Edition précédente. Photo DR

Le week-end gastronomique se prolongera au cours du mois de décembre 2021 avec une sélection exclusive de produits proposée sur le drive fermier en direct des fermes. Par ailleurs, deux tentes seront installées à l’extérieur du chapiteau pour offrir un temps de pause aux visiteurs qui pourront prendre le temps de déguster des plats traditionnels tels que l’aligot saucisse, les pommes de terre au foie gras, les saucisses de foie gras,… Un ‘afterwork’ aura lieu vendredi 19 novembre 2021 de 18h à 21h dans l’église des Célestins pour une soirée conviviale avec le groupe de musique Manu and co. Plus d’informations : cliquez ici.

Edition précédente. Photo DR

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Voilà une collaboration qui fait grand bruit. Ce mardi 16 novembre, il y avait foule au Laboratoire souterrain à bas bruit de Rustrel (LSBB). Ce site, au cœur de l’une des rares zones de grand calme électromagnétique en Europe, célébrait de nouvelles installations et coopérations.

Le site, ancien poste de commandement des missiles du plateau d’Albion, fédère aujourd’hui la recherche, l’industrie, les collectivités, et accueille « sans bruit » les plus grands chercheurs. Le labo est aujourd’hui à la pointe de la recherche sur la sismologie, la géomécanique, les ressources hydriques, la santé ou l’environnement.

L’occasion pour le CNRS (représenté par Antoine Petit) et Avignon Université, qui assurent la tutelle du site, de signer une convention avec l’entreprise pertuisienne ‘Winlight system’ (représenté par Philippe Godefroy), fournisseur de la NASA, leader mondial de la production d’optiques de haute performance. La journée était également l’occasion d’inaugurer les réalisations du projet LSBB 2020 (modernisation du site) et de la première section de l’Equipex MIGAZ.

« Nous abritons ici, en Vaucluse, au cœur du Pays d’Apt, un laboratoire remarquable et remarqué. Il rayonne à l’international, attire des talents, innove, réalise des performances, noue des partenariats et trouve des synergies : tout ça me parle, je crois dans le Vaucluse et son pouvoir d’attractivité », déclare Dominique Santoni, en présence du Préfet Bertrand Gaume, de Bernard Kleynhoff, président de la Commission développement économique de la Région Sud, de nombreux élus, partenaires industriels et institutionnels.

Au sujet de ‘Winlight system’ : Un peu de Pertuis sur le sol de Mars

Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse. Crédit photo: Conseil départemental de Vaucluse

La Communauté de communes des Sorgues du Comtat innove avec une future station de production d’hydrogène vert

Les derniers bilans publiés par Santé publique France affichent un taux d’incidence de 71 pour 100.000 habitants dans le département de Vaucluse sur la semaine du 1er novembre 2021, supérieur au seuil d’alerte fixé à 50 pour 100.000 habitants.

Le taux de positivité en Vaucluse, s’élevant désormais à 2,6 %, est en nette hausse. 75 personnes sont encore hospitalisées pour Covid-19 en Vaucluse, dont 6 patients hospitalisés en service de réanimation, induisant une tension sur le système de soins à un tel niveau que le “plan blanc” déclenché le 4 août 2021, est maintenu. Compte tenu de la dégradation continue du contexte sanitaire dans le département de Vaucluse, « il convient de maintenir les efforts et les moyens de lutte contre la propagation du virus afin d’éviter une cinquième vague de contamination », appelle la préfecture.

Port du masque

Le préfet de Vaucluse maintient, jusqu’au 14 décembre inclus, les mesures visant à limiter la propagation du virus. Ainsi le port du masque reste obligatoire pour les personnes de 11 ans et plus en extérieur, dans les situations à forte densité de personnes, lorsque la distance inter-individuelle ne peut être respectée et lorsque les temps de contact prolongé sont probables. C’est notamment le cas, en raison de la promiscuité et du brassage de population qu’ils génèrent, pour :

  • les rassemblements publics, les zones et files d’attente, particulièrement dans les rues piétonnes, les manifestations de voie publique, les spectacles de rue, les festivals, les concerts en plein-air et les évènements sportifs de plein-air ,
  • les marchés de plein air alimentaires et non alimentaires, les foires et brocantes, les ventes au déballage sur la voie publique, les commerces, les centres commerciaux, leurs abords et leurs parkings, les lieux de culte et leurs abords dans un rayon de 50 mètres , en particulier aux heures d’entrée et de sortie des événements et activités qui s’y tiennent,
  • aux abords des crèches, des établissements scolaires, écoles, collèges, lycées, établissements d’enseignement supérieur, dans un rayon de 50 mètres aux alentours, aux heures de fréquentation liées à l’entrée et à la sortie des élèves et des étudiants ;
  • dans les transports publics et dans les espaces d’attente des transports en commun terrestres et aériens (abris bus, aérogares, quais des gares, quais des voies de tramways) ;
  • au sein des espaces et des files d’attente à l’extérieur des établissements recevant du public.

Le port du masque n’est pas obligatoire dans les parcs et jardins, sur les plages et aux abords des plans d’eau et ne s’applique pas aux personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation. Il ne s’applique pas non plus aux personnes pratiquant une activité sportive ; aux usagers de deux roues.

Par ailleurs, la consommation d’alcool sur la voie publique reste interdite en raison des comportements qu’elle induit et qui ne permettent pas de garantir le respect des mesures d’hygiène et de distanciation sociale.

Pass sanitaire

Le pass sanitaire reste obligatoire pour accéder aux établissements suivants :

  • les salles d’auditions, de conférences, de projection, de réunions, de spectacles ou à usages multiples ;
  • les chapiteaux, tentes et structures ;
    les établissements d’enseignement artistique lorsqu’ils accueillent des spectateurs ;
    les salles de jeux, les salles de danse et les bars dansant
  • les établissements à vocation commerciale destinés à des expositions, des foire-expositions ou des salons ayant un caractère temporaire
  • les établissements de plein air
  • les établissements sportifs couverts
  • les établissements de culte pour les événements à caractère non cultuel
  • les musées et salles destinées à recevoir des expositions à vocation culturelle
  • les bibliothèques et centres de documentation
  • les compétitions et manifestations sportives soumise à procédure d’autorisation ou de déclaration et qui ne sont pas organisées au bénéfice de sportifs professionnels ou de haut niveau
  • les fêtes foraines comptant plus de 30 stands ou attractions.
  • Les restaurants et débits de boissons
  • les foires et salons professionnels.
  • Les services et établissements de santé,

Les établissements suivants qui accueillent des professionnels du transport routier dans le cadre de l’exercice de leur activité professionnelle ne sont pas concernés par l’application du pass sanitaire, il s’agit des établissements :

  • Le Mistral – Les Gresses Basses – RN7 – 84840 LAPALUD
  • Le Relais La Fanélie – Les Gresses Basses – RN7 – 84840 LAPALUD
  • Le Relais du Soleil – RN7 – 84350 COURTHEZON
  • Aire de Mornas des Adrest – A7 – 84550 MORNAS
  • Aire de Mornas Village – A7 – 84550 MORNAS
  • Aire de Sorgues – A7 – 84700 SORGUES
  • Aire de Morières – A7 – 84310 MORIERES-LES-AVIGNON

L’accès à ces établissements par ces professionnels est toutefois subordonné à la présentation d’un justificatif professionnel.

L.M.


La Communauté de communes des Sorgues du Comtat innove avec une future station de production d’hydrogène vert

Le Salon ‘Provence prestige’ ? Une porte ouverte sur la Provence vivante, du 18 au 22 novembre au Palais des congrès d’Arles.

Grâce à ses 150 artisans, fabricants et producteurs régionaux réunis, le savoir- faire et les traditions locales seront à l’honneur pendant 5 jours, autour de 4 principaux secteurs d’activités : la gastronomie, la mode, la maison & décoration ainsi que la culture & les loisirs.

De quoi redonner goût à la rencontre et à la convivialité en faisant rayonner toute la richesse de la Provence avant les fêtes de fin d’année mais pas que, le savoir-faire national s’invitant sur cette édition avec une dizaine d’exposants d’autres régions. A noter qu’une boutique en ligne permettra de commander des produits en « clic and collect » via le lien suivant : boutique.provenceprestige.com.

150 artisans

Provenant principalement de la région (près de 90%), les exposants garantissent tous des produits issus du savoir-faire régional. Si leurs retrouvailles avec les visiteurs auront cette année une saveur toute particulière, une trentaine d’entre-eux seront pour la première fois présents. Au programme de cette 28ème édition: 3500 m2 de stands et, quotidiennement, un riche programme d’animations pour petits et grands. Parmi elles, des ateliers créatifs enfants, des démos, des dégustations, des conférences, des dédicaces….

Carton plein lors des éditions précédentes

10 artisans du Vaucluse

Quelques pépites vauclusiennes seront présentes lors de cette édition. Côté maison & déco : Coutellerie Stephen Leblond, Eve verrerie. Côté mode : DAMC créateur (étoles et écharpes), Gaiette Bijoux. Côté gastronomie : La Truffière de Marcel, Les escargots du Roussillon, La Présidente (vin), L’Étoile du délice (chocolat), Les Croquants de Vielleront (amandes et croquants).

Parmi les nouveaux, deux marques pour prendre soin de soi : Alyscamps, maison de cosmétiques puisant ses origines à Arles, qui offre des soins complets aux formulations naturelles et Céline Escand et son Baume intégral aux composants naturels et bio fabriqué à Saint-Rémy-de-Provence. Du côté de la maison, ‘Les folies écolos’ présenteront leurs produits lavables, dans des tissus aux imprimés colorés, pour remplacer essuie-tout, éponge et autres accessoires. Côté gastro cette fois, on se lèche les babines avec la ‘Maison Licata’.

On ne reste pas insensible non plus devant le Domaine De Lagoy, domaine chargé d’histoire avec son château classé monument historique, dont la construction remonte à 1714. Acquis en 1662 par la famille Meyran, et resté dans la même famille depuis lors, il est converti à l’agriculture biologique dès 2001 et possède près de 30 hectares de vignoble bénéficiant de l’appellation IGP Alpilles.

Un petit tour côté tissu lors de l’édition précédente

A noter que pour les fans de bio, une dizaine d’autres exposants seront également présents au salon. Parmi eux, la brasserie artisanale des Alpilles nouveau (Eygalières & Verquières, 13), le domaine oléicole ‘Le Grand mas du Roy’ (Arles, 13), Le rucher des Alpilles (Saint-Rémy-de-Provence, 13) ou encore Provence Factoriz (Arles, 13) qui transforme le riz de Camargue en alcool. Côté bien-être, à saluer la présence des cosmétiques Sternartica nouveau (Roche-Saint-Secret-Béconne, 26) et des huiles essentielles de la marque PJM SAS (Menton, 06) spécialisée dans la lavande et le lavindin.

Hervé cuisine et ses ateliers

Né à Martigues et installé à Arles, l’influenceur Hervé Cuisine compte plus d’1 million de followers/abonnés et dont le site Internet se place dans le top 3 des blogs de cuisine français. Ambassadeur depuis 2020 du salon , il partagera quelques-uns de ses secrets de cuisine autour de plusieurs ateliers participatifs. RDV sur le secteur gastro.

Plein les papilles !

Calèche et gastronomie

Il fait partie des exposants les plus anciens du salon. Spécialiste de la cuisine provençale, Jean Martin sera présent , outre son stand traditionnel, un foodtruck dédié à la « street food ». Quatre restaurants gastronomiques éphémères seront par ailleurs présents sur le salon pendant les 5 jours. A noter que 4 navettes « Calèches » gratuites permettront, le samedi et le dimanche, de relier le centre-ville au Palais des Congrès. Pas mal pour se rendre au Marché de Noël des Commerçants organisé du 19 au 21 novembre par l’association des Commerçants « Arle’Shopping » dans la cour de l’archevêché…

Food truck Jean-Martin

Informations pratiques : du jeudi 18 au lundi 22 novembre, de 10h à 20h, nocturne le vendredi jusqu’a 23h. Palais des congres d’Arles : avenue 1ère division France Libre. Entrée : 8 euros, gratuit pour les moins de 12 ans, prévente tarif réduit jusqu’au 15 novembre inclus. Demi-tarif pour les enfants de 12 à 18 ans.

Le billet d’entrée au salon donne droit également à un tarif réduit, pendant la durée du salon, aux musée départemental de l’Arles Antique, Museon Arlaten, musée Réattu, musée de la Camargue (entrée gratuite).

Toutes les informations: cliquez ici. Pass sanitaire et masque obligatoires.

Affiche officielle

L.M.


La Communauté de communes des Sorgues du Comtat innove avec une future station de production d’hydrogène vert

Du ‘Bureau des légendes’ aux ocres de Roussillon. Alex Berger, fraîchement élu président d’Ôkhra, nous plonge dans son histoire et nous conte le ‘Centre de la couleur de Roussillon’, nouveau challenge dans la carrière du maestro de l’audiovisuel.

« J’ai vécu des expériences gratifiantes toute ma vie. Je veux rendre toute cette énergie positive que j’ai reçue », ainsi se résume l’état d’esprit du virtuose du petit écran, niché dans le plus important gisement d’ocre d’Europe. En tenue d’apparat orange fluo estampillée ‘Comité communal contre les feux de forêts Roussillon’, Alex Berger nous reçoit à l’écomusée Ôkhra. Authenticité, imitations théâtrales et vitalité contagieuse. Le producteur de la série française la plus exportée au monde patrouille avec 15 membres pour éviter qu’un brasier ardent ne ternisse cette Provence qui l’éblouit chaque jour.

Producteur et entrepreneur, Alex Berger est avant tout créateur d’émotion. Le natif de Philadelphie dessine des ‘mindmap’, visualise, apporte « sa focale » mais surtout, crée du lien et rassemble autour de la table. Le sénateur Jean-Baptiste Blanc nous glissera à l’oreille lors d’un événement : « c’est exactement ce genre de vision dont le Vaucluse a besoin. »

Dans cette Provence « bénie des Dieux », celui qui a réinventé les codes de la production audiovisuelle française souhaite conjuguer sa créativité aux multiples compétences des fondateurs du Conservatoire des ocres : Barbara et Mathieu Barrois. Objectifs ? Proposer de nouvelles offres pour élargir le concept touristique et développer la fréquentation toute l’année. 100 ans après la construction de l’usine d’ocre et 25 ans après sa renaissance en centre culturel, la muse Ôkhra ne cesse d’inspirer les passions.

Le producteur-concepteur Alex Berger. ©Laurent Decavele 2021

Le Pays de Giono

Retour en arrière. 10 bougies, premier périple en provenance de Philadelphie. La mère est française, le père américain, tous deux industriels dans les Vosges. « J’arrivais des Etats-Unis, j’étais ignare et je ne parlais pas très bien le français », se rappelle-t-il. Très vite, le grand-père l’embarque dans un voyage du soleil, il contemple alors sa frimousse émerveillée par la Provence de Giono. Longue traversée sur la Nationale 7, les paysages romanesques défilent, les fragrances enivrent. « C’était magique, je suis môme, j’entends les cigales, je découvre cette lumière unique et intense. J’y suis toujours très sensible », souligne le producteur. Sur la route, le grand-père lui confie une mission : « ouvre l’œil et cherche les vitres peintes sur les façades des bâtiments. » Le jeune Alex termine ses études en Pennsylvanie et revient aussitôt en France. Il fera des allers-retours toute sa vie.

Vient un jour la rencontre avec sa dulcinée, brillante autrice et conférencière en la personne de Florence Servan-Schreiber. « J’ai rencontré ma femme née à Paris sur la plage à Malibu. J’ai l’impression que le scénario était écrit… », se remémore-t-il. Madame faisait ses études, monsieur lançait une première société de production à Los Angeles au côté de Benjamin de Rothschild. L’évidence au premier regard. A l’époque, le beau-père, Jean-Louis Servan-Schreiber, est membre du conseil municipal de Roussillon. « J’ai épousé Florence sur la place du village en 1989, mon beau-père nous a mariés », certaines pages du livre ne souffrent ni du temps, ni des failles de la mémoire.

Du pigment plein les yeux aux ocres de Roussillon ©Hocquel A.-VPA

Premier challenge : l’usine Mathieu

Une première mission lui est alors confiée : travailler sur un concept pour rendre ses lettres de noblesse à la vieille ruine de l’usine Mathieu. Alex Berger proposera ironiquement : « On va faire le centre mondial de la couleur ! » Voilà qu’il retrousse les manches et armé de son bâton de pèlerin tape aux portes des financeurs et de ses confrères de Canal+. Des fonds sont réunis dans la besace pour impulser le projet. Pour diverses raisons, ce dernier ne voit pas le jour, au grand dam du chef d’orchestre. « A l’époque, je me suis promis de ne plus jamais y remettre les pieds ! », ne jamais dire jamais.

Un potentiel inouï

Ce sont finalement Mathieu Barrois et Gisèle Bonnelly (maire de Roussillon) qui rappelleront le producteur à son destin immuable. D’autres élus suivront pour convoquer son souffle de modernité. Los Angeles, New York, Hong Kong, le Franco-Américain ne cesse de multiplier les éloges sur son village. « C’est un lieu magique qui initie au métier de l’ocre, au pigment naturel, à l’origine de la couleur, à peine à un peu plus d’un kilomètre du centre du village ! », juge Alex Berger qui s’incline devant le travail extraordinaire réalisé depuis 25 ans et entend s’inscrire dans la continuité du projet en élargissant son spectre.

Selon Alex Berger, Ôkhra doit se positionner à l’intérieur d’un triangle composé du village de Roussillon, du sentier des ocres et du musée Ôkhra. Toute une stratégie touristique et économique est à imaginer pour insérer un projet culturel au sein même de ce triptyque. Et surtout, rendre le site plus intégré au village, inclure tous les Roussillonnais, offrir une autre dimension au pays d’ocre dont Roussillon sert de porte d’entrée.

Alex Berger en habit de lumière. DR

Le prisme d’attaque est trouvé : créer un ‘branding’ autour de ce site inédit en France. « Je fabrique des marques à engagement émotionnel, c’est mon métier. Je veux que le Luberon soit le lieu privilégié par les familles pour élever leurs enfants, s’enrichir de la culture et être épanoui », projette le producteur. A l’instar de la série ‘Le Bureau des légendes’, les visiteurs doivent se souvenir de l’expérience, s’émerveiller du bassin d’ocre comme on se délecte d’un épisode. Petit aparté croustillant, c’est dans un bureau loué à Roussillon, en face du marchand de journaux, près du maraîcher et de la pharmacie, qu’Alex Berger a lancé la saison 5 de la série… « Par zoom, merci Vaucluse numérique ! », ponctue le magnat du petit écran.

Place au ‘Méga brainstorming’

Pendant 5 mois, les échanges se multiplient. Un ballet de réunions prend vie, les téléphones sonnent et les idées fusent. « Je suis très visuel, je fais des mindmap. Où se situe le centre, comment gravitent les parties prenantes, quelles sont les principales articulations ? Et surtout, comment imaginer le tourisme Roussillonais dans les décennies à venir. C’est le processus que nous avons inventé pour TOP (The Oligarchs Productions, sa société de production. Ndlr.) », explique Alex Berger.
Une commission de 30 personnes menée par Alain Devaux, conseiller municipal, collecte alors toutes les archives d’hier à aujourd’hui et chaque membre planche sur un thème précis. Les résultats de cette gamberge intellectuelle tombent, le nom résonne pour la première fois dans la pièce : le ‘Centre de la couleur de Roussillon’ vient de naître.

La couleur, la lumière, la vie. © ôkhra – Philippe Durand-Gerzaguet

6 domaines fondateurs

Ce fameux centre gravite autour de six domaines. Le premier ? L’histoire et la mémoire de Roussillon. Expliquer comment l’exploitation de cette matière première a changé la physionomie et l’économie d’un village agricole. Pour ce faire, une salle avec une technologie immersive initiera un voyage temporel pour se plonger dans ce patrimoine ocrier. Domaine numéro deux : la science. Quelle est l’origine de la couleur, du pigment, de la lumière, de la vie ? « Nous allons travailler avec le Palais de la découverte et la Cité des sciences et de l’industrie pour apprendre ou approfondir ce qu’est la lumière et la couleur… Tout en restant ludique et interactif », explique-t-il. Domaine numéro trois : l’utilisation du pigment dans l’art. Van Gogh, Cezanne, nombreux sont les virtuoses à avoir interprété la lumière qui inonde la Provence.

« Il faut impulser une expérience muséographique, créer un lieu d’exposition digne de ce nom pour rassembler les œuvres majeurs qui expliquent le pigment et la force de la couleur. J’adorerais pouvoir solliciter l’incroyable talent de la Maison Blachère par exemple, dont le génie de la mise en lumière rayonne partout dans le monde depuis Apt, appelle-t-il de ses vœux. La mise en scène de l’exposition ‘Re-création‘ est extrêmement forte. Nous pouvons aussi imaginer comment la lustrerie Mathieu peut élever le ‘Centre de la couleur’ avec la matière… » Quatrième domaine : celui de l’humain et du spectacle vivant. « Être dans le village où Samuel Beckett a été réfugié et qui l’a inspiré pour en ‘En attendant Godot’. Nous avons quelque chose à raconter », poursuit-il.

L’origine de la couleur. Photo: © ôkhra – Philippe Durand-Gerzaguet

Domaine numéro cinq : l’environnement. Intégrer le ‘Centre de la couleur’ dans une volonté de sensibilisation et d’action au côté du Parc naturel du Luberon. L’équipe a déjà commencé à réfléchir sur des parcours d’essence de couleur avec un côté interactif. Le chantier d’aménagement a débuté sous l’impulsion du Conseil municipal, imaginé par Cédric Lefebvre. Sixième et dernier volet : l’aspect ludique du centre. Comment divertir la famille tout en améliorant le bien-être ? Des espaces de jeu avec des fontaines de couleurs et de fraîcheur sont par exemple envisagées.

Encourager la fréquentation à l’année

Au-delà du festival incontournable d’Avignon, Alex Berger veut étendre l’espace culturel et multiplier les points d’entrée du département. « Dans le 5e département le plus pauvre de France, avec une disparité économique importante, j’aimerais que la culture soit accessible à tous. Je veux briser ce plafond de verre et donner envie à tous les publics de s’approprier leur espace », ambitionne Alex Berger. Le producteur souhaite impulser une dynamique de fréquentation sur toute l’année, pas seulement en période estivale.

« Il faut encourager la sédentarité des visiteurs et leur donner envie de s’installer ici », fort de ces anciennes expériences à la Grotte Chauvet ou au musée du Louvre, Alex Berger table sur une gestion intelligente des flux concernant les 400 à 700 000 visiteurs par an à Roussillon. Les visiteurs doivent intégrer le ‘Centre de la couleur de Roussillon’ dans leur itinéraire touristique en vue d’enrichir leur expérience. L’objectif est de rendre l’offre plus pérenne, attractive, car unique au monde et complémentaire à ce qui existe déjà dans la région.

L’Ecomusée Ôkhra attire les curieux et amoureux de la couleur. Crédit photo: © ôkhra – Philippe Durand-Gerzaguet

Le producteur-concepteur écoute, échange, questionne Gisèle Bonnelly et son équipe. Dominique Santoni, Jean-Baptiste Blanc, la préfecture, les agences de développement, les représentants du territoire, les Vauclusiens et les maires concernés, tous prennent part à la réflexion. « Ces élus sont confrontés à de vrais enjeux en matière d’attractivité. Dominique Santoni est une femme qui ose car elle a une vision, elle connaît parfaitement ses dossiers. Je suis impressionné quand je vois Gisèle Bonnelly et sa façon de gérer Roussillon. Qu’on le veuille ou non, une commune est une entreprise, avec des règles différentes puisque tournées vers l’intérêt général. C’est tellement complexe et intéressant à la fois », explique celui qui s’était investi au côté de l’édile lors des campagnes municipales.

« Je me sens de plus en plus Roussillonnais, j’y vis majoritairement dans la semaine et je suis interpellé par la politique locale. On a besoin de trouver des solutions ambitieuses et concrètes », poursuit le producteur. Sa croisade ? Apporter son œil extérieur, « accélérer les particules », impulser une réelle stratégie touristique autour de la marque ‘Roussillon’ pour les années à venir. « Nous vivons grâce au tourisme mais nous devons rester authentiques, ne pas perdre notre identité provençale tout en sublimant notre environnement », insiste-t-il.

De gauche à droite : Jean Aillaud (1er adjoint à la ville d’Apt), Dominique Santoni (présidente du Conseil départemental), Alex Berger (Président d’Ôkhra), Véronique Arnaud-Deloy (maire d’Apt)

Chevalier des Arts et des Lettres

Une jolie consécration : être fait chevalier des Arts et des Lettres par le sénateur Jean-Baptiste Blanc, au côté d’Omar Sy, longue amitié de 25 ans. « Figurez-vous que je n’étais absolument pas au courant. J’ai reçu un email de l’ambassade de France à Washington. Puis un deuxième provenant d’un consulat des Etats-Unis me disant « très belle nomination, bravo ! ». Intrigué, je défile le journal officiel et je vois mon nom… »

« Être décoré en présence de ma famille, des gens que j’aime, à Roussillon, c’était bouleversant, un honneur. Quand j’ai vu Omar au fond, j’étais extrêmement content. C’est vraiment quelqu’un que j’estime, il rayonne et a su rester humble. Comme pas mal de personnes que j’ai eu la chance de côtoyer dans ma vie…  » Et d’ajouter : « Quelle grâce absolue d’avoir une idée originale et de la voir se matérialiser, j’ai une reconnaissance planétaire. Quelle gratitude d’avoir toujours choisi mes combats par rapport à ce qui me faisait vraiment du bien. Ce qui me faisait kiffer. »

Omar Sy a rendu une visite surprise à son ami Alex Berger lors de sa décoration à Roussillon. Crédit photo: DR

Dernière anecdote destinée aux pessimistes, qui las des obstacles, finissent par renoncer. « Quand j’étais môme, j’étais au centre aéré et mon moniteur qui faisait l’Ecole de l’Air nous racontait… A 12 ans dans les Vosges, je voulais absolument devenir pilote de chasse, mais je n’ai jamais pu, je portais des lunettes », se remémore-t-il. Le 9 décembre prochain, Alex Berger recevra ses insignes de Colonel de l’Armée de l’Air et de l’Espace dans la réserve civile de ce corps prestigieux.

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