17 mai 2024 |

Ecrit par le 17 mai 2024

6 303 décès dans le Vaucluse en 2020

Sur les 667 900 décès constatés en France en 2020, 6 303* l’ont été dans le Vaucluse dont près de 9% par le Covid. Si ce bilan est à la hausse de 4,95% dans le département, ce nombre apparaît très contrasté selon les tranches d’âge. En effet, si les plus de 85 ans payent le plus lourd tribut (+11%), on dénombre largement moins de morts chez les moins de 65 ans vauclusiens.

L’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) vient de dévoiler les premières données concernant le nombre de décès survenus en France entre le 1er janvier et le 31 décembre 2020 (voir détail en fin d’article). Si ces données provisoires sont susceptibles d’évoluer encore, elles permettent de dresser un premier état des lieux de la mortalité département par département. Ainsi, le Vaucluse a totalisé 6 303 morts, toutes causes confondues, en 2020. C’est 4,95% de plus qu’en 2019 (6 003 décès) et 7,3% du plus qu’en 2018 (5 874 décès).

Le Vaucluse s’en tire plutôt bien par rapport aux autres départements de la région : +12% pour les Bouches-du-Rhône, +11% pour les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes. Idem avec les départements limitrophes : Ardèche (+16%), Gard (+9%) et Drôme (+7%). En Paca, seuls le Var et les Alpes-Maritimes (+4%) font un peu mieux.

C’est également mieux que la moyenne nationale (+9%) et très loin des 6 départements métropolitains (Seine-Saint-Denis, Haute-Savoie, Seine-et-Marne, Haut-Rhin, Savoie et Essonne) ayant connu les plus forts excédents de décès (au-delà de +20%).

« Le Covid représenterait 9% des décès vauclusiens. »

Si les travaux de l’Insee ne détaillent pas encore les raisons de ces décès, les bilans de l’ARS (Agence régionale de santé) permettent d’évaluer le nombre de morts attribué au Covid-19 en Vaucluse depuis le début de la crise sanitaire estimée au 7 mars dernier. Ce chiffre est compris entre 558 (450 à l’hôpital et 108 en Ehpad) et 581 (455 en hôpital et 126 en Ehpad) selon que l’on arrête le bilan au 29 décembre ou au 5 janvier (ndlr : l’ARS publiant des points hebdomadaires). Dans le premier cas de figure, le coronavirus serait donc à l’origine de 8,85% des décès dans le Vaucluse en 2020 et 9,22% dans le second.

Par ailleurs, bien que l’Insee n’ait pas encore communiqué l’âge des victimes du Covid-19, son bilan général permet déjà de tracé les grandes tendances de la mortalité dans le département.

Ainsi, les Vauclusiennes sont davantage mortes (+6%) que les Vauclusiens (+4%) en 2020. Egalement, ce sont les 85 ans et plus qui ont connu la plus forte hausse de la mortalité (+11%). Ces augmentations sont moins marquées chez les 65 à 74 ans (+4%) et les 75 à 84 ans (+3%). Petit scoop : la mort toucherait donc davantage les personnes âgées et les plus fragiles !

« La mortalité des moins de 65 ans en forte baisse. »

Dans le même temps, la mortalité des Vauclusiens des moins de 65 est en forte baisse : -9% pour les 50 à 64 ans. Elle est carrément en chute libre chez les 0 à 24 ans (-30%) et les 25 à 49 ans (-19%), qui semblent avoir bénéficié du confinement pour limiter les accidents de la circulation ou bien encore les accidents du travail.

Une tendance départementale que l’on retrouve à l’échelle nationale puisque, là-aussi, la hausse de la mortalité n’a concerné que les personnes âgées de 65 ans et plus (+10%) alors qu’elle a préservé les autres tranches d’âge (jusqu’à -6% pour les moins de 25 ans).

Autre singularité, ce n’est qu’à partir du 3 novembre dernier que l’on a observait davantage de morts en Vaucluse en 2020 qu’en 2019. Ainsi, malgré l’épidémie de Covid-19, le département a totalisé moins de mort durant les 10 premiers mois 2020 que l’année précédente. Cet écart a commencé à se réduire à partir de la rentrée pour s’accélérer ensuite à l’automne avec l’apparition des nouveaux variants décelés durant l’été. Entre le 1er septembre et le 31 décembre 2020 on a dénombré 2 393 décès en Vaucluse contre 1 891 durant la même période en 2019, soit un écart de 502 personnes.

Retrouvez les chiffres Insee en détail en cliquant ci-dessous :

Combien de Vauclusiennes et de Vauclusiens sont décédès en 2020 ?

A quel âges sont morts les Vauclusiens ?

Où sont morts les Vauclusiens ? 

*A noter que l’année 2020 est bissextile. Elle compte un jour de plus, soit une vingtaine de morts supplémentaires dans son bilan par rapport à une année classique.


6 303 décès dans le Vaucluse en 2020

Parce que la crise sanitaire perdure et plonge toujours plus dans l’incertitude les cafetiers, hôteliers et restaurateurs, le président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie de Vaucluse (UMIH 84) Patrice Mounier prend la plume pour demander aux élus du département leur aide à travers l’annulation des taxes Terrasse, Séjour et Publicité.

Parce qu’il estime que les municipalités ont un rôle à jouer dans le soutien et l’accompagnement des établissements actuellement fermés, Patrice Mounier vient d’adresser une série de courriers aux différents élus du département de Vaucluse. Parmi les demandes adressées aux maires, le président souhaite l’exonération, comme ce fut le cas l’an dernier, de la taxation des terrasses sur le domaine public pour le 1e semestre 2021 ainsi que l’agrandissement des terrasses aux endroits où cela est possible pour ceux qui ont un domaine public payant. Une demande qui va de pair avec l’exonération totale de la taxe sur la publicité, la TLPE (Taxe locale sur les enseignes et publicités extérieures), pour les professionnels l’ayant mis en place. Concernant la Ville d’Avignon, Patrice Mounier demande un soutien de la maire Cécile Helle dans la suppression de la taxe spéciale sur les déchets mise en place la Grand Avignon.

Le président de l’UMIH 84 s’est également adressé aux présidents des Communauté de communes et afin d’obtenir que les familles d’hébergement de chaque agglo ne payent pas le solde de la taxe de séjour 2020, que ces familles d’hébergement soient exonérées de tout ou partie de la collecte de la taxe de séjour en 2021 (du 6 juillet au 31 décembre 2021 pour le régime ‘réel’ et du 1er janvier au 31 décembre 2021 pour le régime ‘forfaitaire’). Enfin, le président propose un dégrèvement des deux tiers du montant de la cotisation foncière des entreprises (CFE) pour les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme, de l’événementiel, « comme certaines communautés de communes l’ont fait en 2020 le Grand Avignon et la Communauté de communes Rhône Lez Provence » rappelle-t-il dans un communiqué.

Quant à la récente proposition de la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse sur la mise en place d’une ouverture dérogatoire des restaurants, Patrice Mounier assure que « rien n’est encore fait. Il doit y avoir un test restaurant-entreprise et cela se fera au coup par coup. L’UMIH 84 ne peut s’engager dans cette initiative dès l’instant où le restaurateur ne pourra pas recevoir le même fonds de solidarité que s’il restait fermé, donc attention. »


6 303 décès dans le Vaucluse en 2020

Pour pallier la morosité provoquée par le Covid-19 et jusqu’à la Saint-Valentin, le Centre dramatique des villages propose quatre enregistrements lus par des comédiens et réalisés à partir de lettres d’amour envoyées par des personnes anonymes. Des lettres nouvelles ou anciennes, d’un mari, d’une femme, d’un amant, d’une maitresse, d’un grand-père, d’une grand-mère, d’un fils, d’une fille, d’un ami, d’une amie. Le premier enregistrement est visible dès aujourd’hui, les trois autres seront diffusés les dimanches 31 janvier et les 7 et 14 février.


6 303 décès dans le Vaucluse en 2020

En décembre dernier, les Compagnons du Goût, le réseau de bouchers charcutiers traiteurs indépendants, lançaient une opération solidaire via la vente de tablettes de chocolat au prix de 3€ intégralement reversés à l’association Petits Princes. Malgré le contexte sanitaire, l’opération a remporté un franc succès, l’association ayant reçu 36 000 € afin de permettre aux enfants malades de réaliser leurs rêves.

Dans le Vaucluse, 5 artisans ont participé à l’opération :

Claudine et Denis Da-Prato : Grande Rue à Cabrières d’Avignon
Anne-Marie Méjean, Choc Viandes : 128 avenue Jean-Henri Fabre à Carpentras
Yvan Amsallem, Les Frères Bouchers : 319 route de Caumont à Jonquerettes
Axel Da Prato, Maison Rastello : 356 bd St Roch à La Tour d’Aigues
Alexis Roumette : 41 rue St Martin à Orange

Créée en 1987, l’association Petits Princes réalise les rêves d’enfants et d’adolescents gravement malades. Elle est à ce jour la seule association en France à réaliser plusieurs rêves pour un même enfant en fonction de l’évolution de sa pathologie. Depuis 33 ans, plus de 7 900 rêves ont été réalisés, avec plus d’un rêve réalisé par jour.


6 303 décès dans le Vaucluse en 2020

Malgré la crise que traversent actuellement les cinémas en raison de leur fermeture pour cause de Covid-19, le Vaucluse reste une terre de 7e art.

Le Vaucluse et ses paysages inspirent les cinéastes depuis plus d’un siècle. Dès 1910 était tournée ‘La passerelle tragique’ à l’Isle-sur-la-Sorgue, en 1918, Louis Feuillade réalisait un film muet, ‘Vendémiaire’ sur le Rhône. En 1936, Sacha Guitry filmait ‘Le roman d’un tricheur’ à Cavaillon, en 1937, Michèle Morgan et Jean Gabin étaient à Sarrians pour ‘Gueule d’Amour’ de Jean Grémillon. En 1958, c’est Louis Malle qui dirigeait Jeanne Moreau et Jean-Marc Bory dans ‘Les amants’ à Velleron. Et courant 1965, avec Anna Karina et Jean-Paul Belmondo Jean-Luc Godard s’installait à Bonpas pour ‘Pierrot le fou’… La liste est longue des chefs d’œuvre du 7ème art qui ont le Vaucluse pour décor*.

« Les tournages consolident les emplois. »

« Ce n’est sûrement pas un hasard si la Région Sud est la 2e de France pour le nombre de jours de tournage, que ce soient des courts et longs métrages, des clips, des documentaires ou des pubs » explique Anne-Cécile Celimon-Paul, chargée de mission développement Cinéma en Vaucluse pour le compte de la Commission du film Luberon-Vaucluse.

« Les tournages consolident les emplois, insiste Renaud Muselier, président de Provence-Alpes-Côte d’Azur dans le cadre du ‘Plan cinéma & audiovisuel 2020-2022’. On dénombrait, en 2018, 6 730 jours de tournage, soit 18 par jour et nous avons 12 000m2 de plateaux de tournage, sans parler des décors naturels ou de la lumière à couper le souffle. »

De l’écriture à la post-production, les métiers du cinéma et de l’audiovisuel c’est toute une palette de talents : concepteur, scénariste, dialoguiste, constructeur de décor, peintre, costume, maquillage, coiffeur, lumière, cadrage, montage, effets numériques, graphisme, images de synthèse, son. La Commission du Film, basée à Carpentras propose des décors, des intermittents du spectacle et des techniciens aux réalisateurs qui ont un projet près de chez nous.

« Il y a eu 141 jours de tournage en Vaucluse en 2019. »

En 2019, il y a eu 141 jours de tournage en Vaucluse alors que 56 techniciens, 19 artistes et 42 figurants ont été recrutés pour 35 réalisations. En 2020, Covid oblige, deux mois ont sauté au printemps à cause du confinement, mais sur une dizaine de mois, une vingtaine de projets se sont réalisés, pour 90 jours de tournage, avec 38 artistes, 12 techniciens et une quinzaine de figurants. Parmi les réalisations récentes : ‘Les choses qu’on dit et celles qu’on fait’ tourné à Malaucène, Crillon-le-Brave, dans le Comtat, aux Baux et dans la vallée du Toulourenc avec Camélia Jordana. La jeune comédienne, qui a été primé à Cannes, a aussi décroché le ‘Prix Lumière’ tout en étant pressentie pour son premier rôle aux prochains César.

‘Grand ciel’, de Noël Alpi avec Aurélien Recoing a entièrement été réalisé en Vaucluse, à Valréas et Sault. Enfin, Christophe Baratier a choisi, lui, Grambois (et forcément Aubagne) avec Mélanie Doutey, Guillaume de Tonquédec et François-Xavier Demaison pour ‘Le temps des secrets’ de Marcel Pagnol.

« Les repéreurs de films apprécient désormais le Haut-Vaucluse. »

« Le Vaucluse est connu dans le monde entier pour Le Luberon, Avignon, le Mont-Ventoux mais les repéreurs de films apprécient désormais le Haut-Vaucluse, la variété des paysages et des couleurs précise la responsable de la Commission du Film en Vaucluse. Ce décor naturel est définitivement un atout-maître. »

Si le Département verse une subvention de 30 000€ et la Région 20 000€ à cette Commission, c’est une association régie par la loi 1901. Quand 1€ est dépensé pour un tournage, il rapporte 5€ pour un documentaire, 7€ pour un long-métrage et 12€ pour une série. Ces retombées économiques ne sont pas négligeables même si tout ne peut pas être comptabilisé, mais on sait par exemple que les deux films tournés en 2019 ont rapporté 2,25M€ (emplois, hôtellerie, restauration…).

En 2018, les régions qui ont attiré le plus de dépenses directes grâce aux tournages sont l’Ile-de-France (169M€), Sud (70M€), la Nouvelle Aquitaine (66M€) et l’Occitanie (26M€) et en complément de ces dépenses, des retombées plus globales sont estimées à 132M€ par le réseau des bureaux d’accueil de tournage.

 

*Quelques films tournés en Vaucluse :

1954 – Vaison ‘Le mouton à cinq pattes’ » d’Henri Verneuil avec Fernandel

1968 – Lourmarin ‘La maison des Bories’ de Jacques Doniol-Valcroze

1972 – Avignon ‘Les fous du stade’ de Claude Zidi avec les Charlots

1983 – Gordes ‘L’été meurtrier’ de Jean Becker avec Isabelle Adjani et Alain Souchon

1986 – Vaugines ‘Jean de Florette’ de Claude Berri avec Yves Montand et Gérard Depardieu et Daniel Auteuil

1995 – Apt et Avignon ‘Gazon maudit’ de et avec Josiane Balasko

2003 – Avignon ‘L’affaire Dominici’ de Pierre Boutron avec Michel Serrault

/ Bonnieux ‘Swimming pool’ de François Ozon avec Charlotte Rampling

2005 – Base aérienne 115 Orange-Caritat ‘Les chevaliers du ciel’ de Gérard Pirès / Gordes ‘Une grande année’ de Ridley Scott avec Russell Crowe et Marion Cotillard

2012 – Oppède ‘Le prénom’ d’Alexandre de la Patelière avec Patrick Bruel

 

filmvaucluse.fr


6 303 décès dans le Vaucluse en 2020

En attendant les élections départementales, dont la date a été reportée de mars à juin en attendant sans doute l’automne à cause de la crise sanitaire, Maurice Chabert, président du Conseil départemental de Vaucluse, a présenté ses « meilleurs vœux, et surtout la santé aux Vauclusiens et leur famille ».

Au chapitre économique, un dossier important, il concerne la création du futur parc d’activités économiques ‘Naturalub’ par la Communauté d’Agglomération Luberon Monts de Vaucluse (LMV) dans le secteur des Hauts Banquets à Cavaillon. Le Département met sur la table un million d’euros (sur un montant total de 29,7M€) pour ce parc de 46 hectares en bordure de Durance, avec un pôle de vie dédié aux services, un autre pour le tertiaire, un 3e pour l’agroalimentaire et un dernier pour les entrepôts.

Ce projet de Zac (Zone d’aménagement concerté) a décroché le Label Régional ‘Parc +’ porté par l’Agence régionale pour la biodiversité et l’environnement (Arbe) qui valorise les projets d’activités attractifs et de qualité situés dans un environnement préservé et agréable à vivre. Ce qui signifie concrètement, que l’architecture doit être en cohérence avec les aménagements paysagers, les effluents et les eaux usées traités, les eaux pluviales réparties, les déchets industriels triés avec un large espace dédié aux arbres, arbustes et haies.

« Encore 46 hectares de terre riche ôtés aux agriculteurs » dénonce l’écologiste Sylvie Fare. Le RN Hervé de Lépinau enchaîne : « Il n’y a pas de raison que les paysans trinquent systématiquement ». En réponse, Maurice Chabert « trouve scandaleux qu’on attaque ce projet utile, créateur d’emplois, voté à l’unisson par l’agglo de Cavaillon et qui permettra un développement économique et écologique ».

500 000€ pour les projets touristiques

Autre sujet majeur en Vaucluse, en pleine crise du Covid-19 : le tourisme qui traverse une crise depuis près d’un an dans un département fréquenté d’ordinaire par 4 millions de visiteurs chaque année. « 500 000€ seront débloqués pour soutenir les projets touristiques, les outils numériques et les manifestations qui renforcent l’attractivité des territoires et des sites » a précisé Pierre Gonzalvez.

Coup de pouce également à la petite commune de Faucon dont 35 hectares de forêt (sur 116 en tout) sont partis en cendres le 15 août dernier. En raison de fortes déclivités du relief, certains secteurs seront traités contre l’érosion et des travaux de recépage des feuillus calcinés seront réalisées pour permettre aux futures souches de pousser. Sur le coût total des travaux de 50 000€, 20 000€ seront déboursés par le Conseil Départemental.

Précarité énergétique, culture et sport

Au menu également : un dossier de 177 pages pour un nouvel acronyme le ‘Slime’ – Service local d’intervention en maîtrise de l’énergie – en faveur des plus démunis pour lutter contre la précarité énergétique. Un budget prévisionnel de 195 000€ a été voté. Jusqu’à 70% des dépenses peuvent être éligibles à ces aides.

Enfin, pour soutenir les acteurs du monde culturel durement impactés par la crise après la suppression de tous les festivals et la fermeture arbitraire (quand les supermarchés et les métros sont bondés) des théâtres, salles d’exposition, musées et cinémas, le département a procédé à une première répartition des subventions pour 17 structures comme l’Orchestre national Avignon-Provence (307 500€), ‘La Garance’ à Cavaillon (100 000€), ‘Les Hivernales’ (67 500€), ‘Le Chêne noir ‘ (35 000€), ‘Le Théâtre des Halles’ (22 500€), l’association de gestion du Festival d’Avignon (ndlr : le ‘In’) touche la plus importante enveloppe : 312 500€.

Pour ne pas être en reste avec les sportifs, le Vaucluse débourse près de 205 000€ pour clubs dont 65 000€ pour l’AVB. (Avignon volley-ball) et 34 000€ pour le BMX Club de Sarrians.

Enfin, le Département se met au vert en signant la motion proposée par l’Assemblée des départements de France en faveur de la diversité dans les espaces naturels sensibles.


6 303 décès dans le Vaucluse en 2020

En 20 ans, la PME vauclusienne est passée de la cacahouète de comptoir à numéro 1 européen du vrac bio dans la grande distribution alimentaire. Le tout en développant son ADN éco-responsable ainsi que son ancrage territorial.

« Nous avons commencé il y a 20 ans avec des produits gras et sucrés vendus dans du plastique et aujourd’hui nous sommes le leader européen du vrac bio avec 0 plastique. » Quel chemin parcouru par Franck Bonfils qui, pour financer ses études à sciences-po il y a plus de 20 ans, faisait griller des cacahuètes dans le garage de ses parents à Gigondas. Il faisait alors le tour des bars pour remplir les distributeurs posés sur les comptoirs avant qu’une polémique nationale sur leur hygiène n’ait raison d’eux.

Une fois son diplôme en poche, celui qui aurait souhaité devenir journaliste commence à travailler dans la banque. Mais sans grande conviction. Cet amoureux du Comtat Venaissin a envie de revenir travailler chez lui. Cette histoire de cacahuètes lui revient à l’esprit. Alors avec la complicité de ses parents, il crée ‘Un Air d’ici’ en 2000, avec comme objectif de proposer à la grande distribution des cacahuètes de bistrots ’à l’ancienne’.

Dans ce marché où il doit faire face à des mastodontes de l’apéro, il se distingue alors en proposant un produit de professionnel au particulier. Les grandes marques mettent en sachet, il conditionne dans un seau réutilisable. Elle cache leur produit dans un emballage aluminisé, il montre ses cacahuètes dans un contenant transparent. Et cela marche.

Le spécialiste des fruits secs bio

Dans le même temps, ce développement s’accompagne d’une adaptation de l’outil de production. ‘Un Air d’ici’ quitte Gigondas en 2006 pour rejoindre Carpentras, en face de Lafarge dans la zone de Carpensud. Le site s’agrandit notamment de 600m2 en 2015 mais il n’est plus suffisant pour faire face à la croissance de l’entreprise vauclusienne.

Il faut dire qu’entretemps ‘Un Air d’ici’ s’est peu à peu positionnée comme spécialiste des fruits secs avant de s’orienter, en 2008, vers une production bio, toujours destinée à la grande distribution. C’est à ce moment-là que la société carpentrassienne mise sur le vrac via des meubles où les produits sont versés dans des trémies afin que les consommateurs puissent se servir de la quantité dont ils ont besoin dans des sachets kraft recyclables. Bien que le vrac représente désormais plus de 90% de l’activité, l’offre comprend également, en complément, une gamme en sachet pour la consommation ‘nomade’.

« Ma grande fierté, c’est d’avoir permis à des millions de personnes de consommer du bio sans être des clients des magasins spécialisés. »

« Quand je suis arrivé dans les magasins pour proposer du bio en vrac, il n’y avait que des problèmes, se souvient Franck Bonfils. J’ai dit laissez-moi juste 1 mètre de linéaire pour faire nos preuves. J’étais sûr que nous étions dans le vrai car nous sommes les seuls au monde à gérer de cette manière avec une maîtrise complète de la chaîne : à savoir une connaissance parfaite des filières sur place (méthode de culture, pas de pesticide, pas de travail des enfants…), un contrôle à 100% des produits que utilisons par notre service qualité ainsi que par un laboratoire indépendant – je fais confiance, mais je contrôle – , des produits transformés à 100% dans notre site de Carpentras ainsi que des conditionnements 100% compostables et biodégradables. A cela, s’ajoute des techniciens dédiés, formés aux règles d’hygiène et de sécurité alimentaire, pour le remplissage des trémies hermétiques, directement dans les magasins, ce qui fait que personne n’entre en contact avec les produits dans nos meubles. »

L’accélérateur ‘Juste bio’

Si tous les ingrédients sont là, il ne manque plus que le détonateur pour emballer la machine au niveau national. Cet accélérateur arrive en 2017 avec le lancement de la marque ‘Juste bio’ dont les meubles se trouvent dans plus de 6 000 points de vente en GMS maintenant. Le succès est tel que la nouvelle marque détrône ‘Un Air d’ici’ qui reste cependant le nom de la société. « Ma grande fierté, c’est d’avoir permis à des millions de personnes de consommer du bio sans être des clients des magasins spécialisés où ils n’ont pas l’habitude d’aller », se félicite Franck Bonfils.

Le pari n’était toutefois pas gagné lorsqu’il a fallu convaincre les banquiers de financer ses meubles et leur contenu que Franck Bonfils s’était engagé à reprendre à ses frais auprès des magasins. Finalement, c’est le Crédit agricole qui dit ‘banco’ pour financer la stratégie de la PME comtadine. Bien lui en a pris puisqu’aujourd’hui 25kg de produits ‘Juste bio’ sont vendus chaque minute, dont 5kg d’amandes qui constitue le produit phare de cette marque proposant plus de 140 références en vrac issues de l’agriculture biologique et certifiées bio (fruits secs, ‘snacking’, graines, céréales et petit-déjeuner, riz, pâtes, café…).

« 25kg de produits ‘Juste bio’ sont vendus chaque minute. »

Une stratégie récompensée par Ernst & Young dès 2018

Un positionnement salué en 2018 par le cabinet d’audit EY (Ernst & Young) dans la cadre de la 26e édition de son prix EY. L’entreprise carpentrassienne figurant alors parmi les 9 lauréats de la région Sud-Est en obtenant un prix dans la catégorie ‘Vision stratégique’

Et le succès est au rendez-vous de ce positionnement atypique qui se traduit aussi dans les résultats : 2M€ de chiffre d’affaires en 2005, 4M€ en 2008, 13M€ en 2016, 50M€ en 2017 et 78M€ en 2020 !

Cet essor s’accompagne alors immanquablement de nouveau besoin de production. ‘Juste bio’ décide donc de se doter d’un nouvel outil fidèle à son ADN éco-responsable : un site de 10 000m2, toujours à Carpentras, qui est la première usine agro-alimentaire zéro plastique d’Europe. « Nos services administratifs ont aménagé le 2 novembre dernier alors que le 2e confinement débuté, se remémore Franck Bonfils. Les équipes de production sont arrivées le 15 décembre. »

16M€ d’investissement

Avec cet investissement de 16M€ (9M€ pour le bâtiment et 7M€ pour les outils de production), le leader européen du vrac bio dispose également d’une usine à énergie positive dont la capacité de production est maintenant de 28 000 tonnes contre 7 000 tonnes pour l’ancien site qui sera conservé pour être loué. La PME gardant un attachement pour ce lieu qui l’a vu grandir.

La nouvelle usine comprend notamment un nouveau four permettant de produire en une journée l’équivalent d’une semaine de production sur l’ancien site. De quoi aussi permettre d’aromatiser directement ses produits à partir de produits bruts ou de continuer à les enrober, les griller ou les mélanger.

Dans la partie réfrigérée, des racks mobiles ont été installés pour réduire l’espace dédié au stockage. Résultat : 50% de place gagnée et d’importants gains énergétiques car il y a moins de volume à refroidir.

Mais ce déménagement a été aussi l’occasion de faire la chasse aux plastiques et autres déchets alors qu’avec le vrac c’est plus de 300 tonnes de plastiques qui ont pu déjà être économisé l’an dernier. Ainsi avec ces locaux flambant neufs ‘Juste bio’ permet dorénavant l’économie de 2 millions d’étiquettes grâce à un procédé de marquage laser remplaçant l’utilisation de solvant et des systèmes de jet d’encre.

« Grâce à ces méthodes nous allons aussi économiser 500km de ruban de transfert thermique ainsi que 2 000km de scotch. »

« Notre volonté, poursuit le patron vauclusien, c’est que notre site soit entièrement tourné vers la réduction des emballages polluants. »

« Notre volonté, poursuit le patron vauclusien, c’est que notre site soit entièrement tourné vers la réduction des emballages polluants. Pour cela, depuis 2019 nous avons notamment mis au point, avec une start-up israélienne, un emballage entièrement compostable et biodégradable. » Un conditionnement inédit d’origine végétale permettant de garantir une durée de vie de près de 1 an au produit emballé qui avait eu les honneurs de Brune Poirson, alors secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire lors d’une présentation il y a bientôt 2 ans.

« Ce procédé est en open-source. Il est donc utilisable par l’ensemble du secteur qui, pourtant, ne semble pas se précipiter pour l’utiliser » regrette Franck Bonfils.

Même désappointement concernant la mise en place de filières de production locales : « en matière d’approvisionnement nous essayons de faire toujours au plus proches. D’abord la France, puis nos voisins européens et ainsi de suite… »

S’approvisionnant dans une trentaine de pays, le patron de ‘Juste bio’ qui a appris à maîtriser ses craintes en avion, est un gros utilisateur d’amandes bio (1 200 tonnes par an provenant essentiellement d’Espagne et d’Italie). L’entreprise est donc prête à soutenir la mise en place d’une filière. Encore faut-il que les différents acteurs prennent en compte les exigences du secteur du bio.

« Je suis un fervent défenseur de l’emploi local. »

Autre grande fierté pour Franck Bonfils : créer de l’emploi local. « Je suis un fervent défenseur de l’emploi local car c’est nous les entrepreneurs qui créons des emplois et c’est nous qui créons des consommateurs sur nos territoires », explique celui qui ne comptait que 5 salariés en 2005 puis une trentaine à l’orée 2016/2017. Aujourd’hui, l’entreprise compte 130 salariés ainsi que 15 à 20 intérimaires supplémentaires. L’an dernier, cet acteur de l’emploi local a recruté 40 personnes et cherche à en embaucher 10 de plus actuellement (recrutement ici).

L’emploi, l’emploi et encore l’emploi semble être le leitmotiv de ce patron qui n’avait hésité, il y quelques années à supprimer toutes les cartes Total de ses commerciaux suite à l’annonce d’un plan de licenciement après des bénéfices records du pétrolier. « Nous avons pris nos cartes essence chez nos clients distributeurs », explique-t-il alors qu’il offre alors des vélos à ses salariés pour limiter les déplacements en voiture. Le bio ce n’est pas que dans les amandes c’est aussi dans la tête.

Et le Covid dans tout ça ?

« Lors du 1er confinement, on a fermé le vrac pour des raisons d’hygiène en apposant des messages anxiogènes dans les rayons alors que vrac ne présente pas plus de risque qu’un paquet de gâteaux mis en rayon par un opérateur. Je le répète, nos opérateurs versent les produits dans les trémies sans toucher les aliments. Ensuite, ce sont les consommateurs qui se servent sans jamais être en contact avec les produits stockés dans nos meubles. »

« Avec cette crise sanitaire, il y a un vrai retournement des consommateurs qui veulent plus de transparence et d’informations. Maintenant, ce que l’on raconte sur les entreprises intéresse le grand public. Dans le même temps, je suis convaincu qu’à long terme on ira à la réduction des emballages et que le secteur du vrac devrait exploser. »

En attendant, les projets ne manquent pas puisque ‘Juste bio’ va sortir en 2021 ‘Cocorico’ une gamme de produit français (noix, légumineuse…). Autre lancement, l’arrivée de la marque ‘Louis et P’tit Jules’, qui reprend le concept du vrac dans des meubles, pour être déclinée au sein de la GSS (Grande surface spécialisée). Déjà présent en Suisse, en Belgique, au Luxembourg et au Portugal, la ‘pépite’ vauclusienne envisage également d’étendre son offre à l’export.


6 303 décès dans le Vaucluse en 2020

Ceci est un numéro ‘collector’. Après presque deux siècles de parution, l’Echo du mardi devient 100% numérique. Articles et vidéos sont désormais librement accessibles sur www.echodumardi.com. Une mutation engendrée par le lancement de notre nouveau site Internet en février dernier, l’accélération du flux d’articles et de lecteurs, conséquences du confinement dues à la crise sanitaire de la Covid-19.

Pour autant, nous n’en n’oublions pas le papier et l’Echo du mardi se réinventera d’ici quelques mois en un format haut de gamme toujours destiné aux décideurs du territoire. En attendant, la parole revient aux partenaires qui nous ont accompagnés ces dernières années pour réaliser le journal.

Rencontre avec Philippe Chevalier, directeur de publication, aux manettes de ce média créé en 1839.

Le relais

Le 10 février 2010 Philippe Chevalier achetait ‘Les petites affiches de Vaucluse’ devenant directeur de publication. Le 13 septembre 2011, l’hebdomadaire économique vauclusien changeait de maquette devenant ‘L’Echo du mardi’. Le 17 mars 2020, pris dans la tourmente de la crise sanitaire de la Covid-19, le titre concentrait son travail journalistique sur son site internet. Depuis l’hebdomadaire nourrissait simultanément les deux canaux … jusqu’à ce mardi 12 janvier qui signe la dernière parution de l’Echo du mardi sous la forme de journal papier.

Pérennité du journal

«Tous ces changements découlent de l’intention de pérenniser le journal dont les Archives municipales ont trouvé les premières traces en 1839 !, précise Philippe Chevalier. Depuis plus de deux siècles écoulés et malgré les changements techniques, culturels, sociétaux et économiques, le journal existe toujours, cela fait partie du devoir du chef d’entreprise.»

«La présentation et l’accroche des articles sur Internet sont fondamentales.»

Coup d’accélérateur

«La crise sanitaire de la Covid-19 dès le confinement du 17 mars 2020, le nombre croissant de lecteurs sur le Net, l’instabilité de la situation économique et l’avenir de la presse sont autant d’éléments qui nous ont poussés à passer, en à peine 9 mois, au 100% numérique avec une moyenne d’environ 10 publications quotidiennes du lundi au vendredi, un peu moins en week-end. Les annonces légales sont publiées sur le site depuis ce mardi 5 janvier et notre annuel ‘Le Vaucluse en chiffres’ est devenu, en cinq ans, un incontournable.»

Trace écrite

«Il était également important de garder une trace écrite du journal, ainsi, pour conserver son ADN, nous élaborerons, en 2021, deux magasines semestriels Echo du mardi en plus du Vaucluse en chiffres dont le 1er magazine paraîtra en juin prochain. A partir de 2022, l’Echo du mardi version magazine deviendra un trimestriel, proposant des rubriques : économie, société, culture, art de vivre…»

Maintenant ?

«Le passage au 100% numérique, comme tous les changements, est à la fois nécessaire mais frustrant parce que les gens aiment se retirer, à certains moments, de la vie agitée pour prendre le temps de se poser, de siroter son café tout en feuilletant le journal, accompagné par la sensation et le bruit des feuilles que l’on tourne. Cet instant de nostalgie, cette madeleine de Proust va disparaître.»

D’un autre côté

«L’accès au numérique rend l’information immédiate, nous rapprochant d’un quotidien en simultané. Pour autant, nous voulons conserver la qualité de nos articles et des iconographies choisies. Enfin, si notre site echocumardi.com connaît un vrai succès, c’est qu’il reprend les mêmes exigences de qualité que le journal.»

«Notre feuille de route ? Etre reconnu par nos lecteurs pour le sérieux de nos articles.»

10 ans d’exercice

«Avant de reprendre Les petites affiches de Vaucluse, je dirigeais des entreprises de plusieurs centaines de salariés, au sein de multinationales, dans l’industrie chimique puis agroalimentaire. En investissant dans le journal, j’ai été confronté à un univers plus petit, plus proche des gens et de la réalité. Diriger le journal m’a permis d’appréhender l’information en modes micro et macro économiques me procurant une autre vision du monde, une ouverture d’esprit sans doute liée à la fréquentation des acteurs politiques et économiques.»

Difficultés et réussites

«Mes plus grandes difficultés et réussites ? Les difficultés auxquelles sont confrontées toutes les entreprises qui sont liées à la trésorerie et à la rentabilité. Le plus important, que ce soit dans les entreprises ou au journal ? Concevoir une vision de ce que l’on doit faire, la partager et la rendre lisible et audible par tous les collaborateurs et, enfin, conserver à l’esprit la rentabilité économique. C’est la raison pour laquelle nous mutons du papier au numérique.»

Le bon moment

«Nous opérons ce changement au bon moment car l’arrêt de l’impression et de la distribution apporteront de nouvelles ressources et moins de charges. Dans le même temps, nous développons à la fois le titre sur les réseaux sociaux, le site et dans une nouvelle formule magazine avec deux semestriels en 2021 qui deviendront des trimestriels en 2022 sans compter la reconduction du Vaucluse en chiffres.»

Stratégie de développement

«Nous conserverons l’ADN de notre journal qui reste, au 1er plan, un support d’annonces légales avec un rédactionnel logiquement centré sur l’économie mais également très ouvert sur la vie des territoires.»

Vers un public élargi ?

«Nos lecteurs sont les élus, les partenaires institutionnels, les notaires, les avocats, les experts-comptables, les chefs d’entreprise, les interprofessionnelles, les associations ainsi que leurs sphères proches… Au fil des années, le titre a continué d’évoluer. Les abonnés se sont transformés, très naturellement, en visiteurs. C’est ainsi que le site echodumardi.com comptabilise entre 10 à 12 000 visites par semaine, particulièrement depuis le coup d’accélérateur du confinement de mars 2020.»

« Notre réussite ? Le Vaucluse en chiffres devenu, depuis juin 2016, un incontournable.»

Les conséquences

«De fait, avec l’élargissement de notre lectorat et de nos visiteurs, nous ouvrons notre champ rédactionnel, par exemple, au traitement de faits de société. Le numérique a favorisé l’ouverture de notre lectorat et va contribuer à façonner les prochains contenus de nos magazines –papier semestriels avec l’arrivée de nouvelles rubriques comme l’art de vivre.»

L’essentiel ?

«Ce qui est important pour une société ? Je vais dire une évidence : c’est d’assurer la pérennité de l’entreprise. C’est la condition essentielle pour porter d’importants et d’ambitieux projets car sans rentabilité on n’existe moins ou plus du tout.» 

Humainement 

«La différence est-elle notable entre la direction d’entreprises importantes et celle d’une TPE (très petite entreprise) ? Finalement non. Vos interlocuteurs dans les grandes entreprises sont les 4 ou 5 directeurs qui vous rendent régulièrement compte de l’application de la politique généraledemandée par le chef d’entreprise ou ses actionnaires. Au journal, nous fonctionnons avec ces mêmes 5 personnes.»

On a toujours un patron

«Que ce soit vos actionnaires, vos clients ou l’outil de production, tout est dans la notion d’équilibre. En tant que dirigeant vous êtes placé entre vos directeurs et salariés d’une part, vos actionnaires d’autre part et la réalité du marché. Dans la TPE, l’équation reste la même. Tout est, pour le dirigeant, dans la connaissance du marché, sa faculté à percevoir l’évolution de sa structure, prendre les décisions au bon moment et, je me répète, tout en conservant à l’esprit l’obligation de la rentabilité à court, moyen et long termes. Quant à la presse de demain ? Elle aura toujours son mot à dire que ce soit sur le numérique ou sur le papier.»

100% LOCAL

« Jouer la carte de la proximité »

« Chaque fois que nous le pouvons, nous jouons la carte de la proximité en faisant travailler d’abord, les entreprises du Vaucluse, puis ensuite, celle de la région », insiste Philippe Chevalier, le directeur de la publication de l’Echo du mardi. « Parler d’économie locale sans être un acteur actif de cet enrichissement collectif me semble être une position difficilement tenable », poursuit ce dernier qui regrette toutefois qu’un certain nombre d’intervenants vauclusiens ne suivent pas tous cette logique. « Plus que jamais aujourd’hui, où l’on met en avant le 100% local, il est important de défendre notre territoire économique. C’est d’ailleurs l’occasion pour nous, de remercier tous les professionnels du Droit ou du Chiffre (notaires, avocats, experts-comptables, huissiers…), les collectivités locales ainsi que les particuliers qui privilégient le dernier journal vauclusien d’annonces légales dans leur démarche de publication. »

Un peu d’Histoire

«Aujourd’hui, nos lecteurs sont quatre fois plus nombreux à nous lire sur le net plutôt que sur le papier.»

L’Echo du mardi a vécu, depuis 1839, différentes époques en s’adaptant chaque fois aux révolutions technologiques, économiques et culturelles. Aujourd’hui, ses lecteurs sont quatre fois plus nombreux à le lire sur le net plutôt que sur le papier et, demain, ils seront encore plus nombreux. La révolution numérique a rattrapé le titre qui, au fil des années, s’est appelé Le Mercure Aptésien (1839-1926), Le petit Aptésien, les Petites affiches avignonnaises (en 1886), le Bulletin du palais (vers 1895 1895), Debout la France (à la Libération en 1945, à ne pas confondre avec l’actuel parti politique puisqu’alors édité par Front national de Vaucluse, mouvement résistant communiste fondé clandestinement en 1942), Les Petites affiches de Vaucluse, l’Echo du mardi (à partir d’avril 2011). Pour nourrir cette formidable épopée, et depuis le 1er confinement du printemps le 17 mars 2020, le journal est désormais sur le net, en accès libre. Egalement, ses deux éditions numériques www. echodumardi.com et papier ‘Le Vaucluse en chiffres’ seront complétées par un nouveau magazine qui paraîtra à partir de juin prochain à un rythme trimestriel.


6 303 décès dans le Vaucluse en 2020

La ville d’Avignon vient d’être choisie pour l’implantation d’une plateforme nationale de suivi des travailleurs étrangers saisonniers.

La cité des papes a été notamment retenue pour cette implantation en raison du fait que le département de Vaucluse est actuellement celui qui instruit le plus de dossiers en France sur cette thématique. La nouvelle structure va permettre la création de 10 emplois nouveaux et sera opérationnelle au début du mois d’avril 2021.

Cette décision du Gouvernement s’inscrit dans le cadre de la réforme de l’organisation territoriale de l’Etat (OTE) confiant aux préfectures le suivi des travailleurs étrangers actuellement réalisé par les Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte).

Dans cette optique, le ministère de l’Intérieur a donc décidé de regrouper ces services au sein de 5 plateformes inter-régionales non spécialisées (Béthune, Nanterre, Bobigny, Tulle et Clermont-Ferrand) ainsi que dans 1 plateforme nationale spécialement dédiée à la gestion des saisonniers étrangers (celle d’Avignon).

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/79/   1/1