15 juillet 2025 |

Ecrit par le 15 juillet 2025

La filière lavande réunie à Montguers, dans la Drôme

Marie-Pierre Monier, sénatrice de la Drôme et Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse ont réuni des représentants de la filière lavande et lavandin, la coopérative France Lavande ainsi que des élus locaux à Montguers pour faire le point sur la situation et élargir le champ de réflexion sur l’arboriculture, l’élevage, la viticulture des territoires de montagne sèche. Tour d’horizon également de l’avancée des sujets traités.

Mais avant que ne débute la réunion une trentaine d’agriculteurs s’est présentée,
interpellant les élus sur les difficultés rencontrées sur la filière lavandicole et notamment sur les 4M€ sur les 10 obtenus par les sénateurs. Ils ont également exprimé leur crainte quant à l’absence de relève professionnelle concernant leurs secteurs d’activité. Il résulte de cette réunion que nombre de filières agricoles partagent de grandes difficultés dans une conjoncture où la spéculation règne corrélée à des prix systématiquement revus à la baisse.

S’organiser pour continuer à exister
Dans le même temps, les filières s’organisent notamment pour entamer le travail en montagne sèche, s’adonner à la polyculture pour enrichir le sol, nourrir le partage des bonnes pratiques et des échanges d’expérience ainsi que pour s’informer des dernières avancées de la recherche, comme les sélections variétales, la lutte contre les ravageurs et maladies, « même si 20 % du financement reste à la charge des filières et sont, dans la situation actuelle, difficiles à mobiliser,  » observe le sénateur Stanzione.

Seul le poids du collectif fera pencher la balance
Marie-Pierre Monier, la sénatrice de la Drôme et Lucien Stanzione, le sénateur du Vaucluse ont salué le travail collectif qui s’engage tant entre les filières qu’entre les chambres d’agricultures départementales. Ils estiment ces liens porteurs d’espoir pour l’avenir. Ils vont, de leur côté, continuer à sensibiliser le ministère et les collectivités territoriales sur la nécessité de considérer la situation d’ensemble des territoires de montagne sèche et de leurs filières en difficulté, ainsi que sur la prise en compte particulière de la polyculture de diversification.

Au quotidien ?
Plaider pour un soutien spécifique de toutes les filières agricoles –arboriculture, viticulture, lavande, cerise…- par tous les moyens pour maintenir les exploitations ; mieux considérer les spécificités territoriales ; parvenir à un prix de vente qui ne soit jamais inférieur au coût de revient et qui permette, aux agriculteurs, de vivre du revenu de leur travail. Pour Lucien Stanzione, la recherche, le développement de solutions alternatives aux produits phytosanitaires sont les pistes les plus sérieuses à explorer pour soutenir durablement l’ensemble des filières. 

Dans le détail

La distillation
Le 13 février dernier, au Sénat, Lucien Stanzione a évoqué les difficultés rencontrées par les filières vauclusiennes : viticulture, lavande, cerise de bouche et d’industrie, la truffe, la recherche face à la ministre déléguée de l’agriculture, Agnès Pannier-Runacher.
«Alors que depuis 2021, je ne cesse d’alerter le gouvernement sur l’ampleur de la crise viticole et l’urgence de déployer des mesures d’accompagnement concrètes pour les exploitants en difficulté, je vois mes demandes rejetées. Et c’est seulement face aux braises de la colère, que le Gouvernement déploie un fonds d’urgence de 80M€ pour accompagner les exploitations viticoles les plus en difficultés. Je remarque, cependant, que seulement 4,7M€ sont annoncés pour le Vaucluse alors que près de 1,2 million d’hectolitres pour les Côtes-du-Rhône rouges, sont encore en cuve, malgré 3 distillations.

La lavande, la cerise, la truffe
Le sénateur Stanzione s’étonne que le reliquat de 4M€ sur les 10M€ d’aides votées par le Sénat  l’été dernier ne soit toujours pas versé aux lavandiculteurs. Le maire honoraire d’Althen-des-Paluds continue à se battre pour la cerise de bouche et d’industrie pour laquelle la couverture filet reste inefficace contre les ravageurs. Il demande le soutien aux producteurs de truffe dont l’exploitation reste aléatoire, notamment au regard du réchauffement climatique. Quant au volet prédation et de survie du pastoralisme, le sénateur redoute le manque de moyens et le nouveau plan loup qui ne répond pas aux attentes des éleveurs.

Un amendement retoqué
Le 8 décembre 2023 lors de l’examen des crédits de la mission Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales du projet de loi de finances pour 2024, la majorité et la droite sénatoriales avaient émis un avis défavorable sur l’amendement proposé par Lucien Stanzione, visant à créer un fonds d’urgence de 20M€ pour la filière des côtes du Rhône, à l’exception de certains grands crus comme le Châteauneuf-du-pape où le Gigondas, les exploitations des Côtes-du-Rhône souffrant de surproduction. 

Ci-dessous, Marie-Pierre Monier, Alain Aubanel, Le Maire de Revest-du-Bion (04), Patrice de Laurens (ancien DRAAF Paca et Président du Comité Interministériel sur les Huiles essentielles)


La filière lavande réunie à Montguers, dans la Drôme

Ce lundi 19 février, le Département a procédé à une distribution de balles et de volants auprès de l’ensemble des 102 clubs vauclusiens de tennis, tennis de table et badminton. Un choix loin d’être anodin en cette année olympique où tous les sports sont mis à l’honneur et où les sports de raquette prennent de plus en plus d’importance. 

En décembre dernier, le Département avait procédé à une distribution de ballons pour les clubs de sports collectifs. Ce lundi 19 février, la collectivité territoriale a poursuivi son engagement en faveur de l’esprit et de la pratique sportive avec une distribution de balles et de volants auprès des clubs de tennis, tennis de table et badminton du territoire vauclusien.

Une action qui rentre dans le cadre de l’offre départementale et qui apporte une plus-value matérielle très importante pour les associations sportives concernées. Un acte significatif en cette année de jeux olympiques qui se dérouleront à Paris.

Une aide financière pour un apport essentiel !

En termes de chiffres, c’est plus de 1 200 volants et près de 7 000 balles (6 950 pour être précis) qui ont été distribués aux 102 clubs de sports de raquette vauclusiens. Le tout pour un coût total de 11 650€. « Grâce à cette opération, qui a lieu six mois avant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le Département agit activement en faveur de l’accès à la pratique sportive, en offrant aux clubs les moyens d’accueillir les licenciés dans de bonnes conditions », a déclaré Christelle Jablonski-Castanier, vice-présidente du Département chargée des Sports, de la Vie associative et des Collèges, présente pour l’occasion.

Cette manifestation a été également l’occasion pour les agents départementaux d’échanger avec les sportifs et membres des associations sportives. La distribution de ce matériel apparait comme nécessaire voire essentiel face à la multiplication du nombre d’adhérents dans les sports de raquette, à commencer par le tennis.

La Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur a dépassé la barre des 100 000 licenciés, une première. Un regain d’intérêt qui peut également s’expliquer par la montée en puissance de la pratique du padel qui a généré une nouvelle dynamique autour des sports de raquette. Ce surplus matériel devrait permettre aux 102 clubs et associations d’accueillir leurs adhérents dans de meilleures conditions, renforcer la qualité des entrainements et une recrudescence du nombre de pratiquants.   


La filière lavande réunie à Montguers, dans la Drôme

Au siège de la Banque de France (BDF), sur le site d’Agroparc à Avignon, la Commission de Surendettement s’est réunie ce mardi 20 février après-midi, en présence de Christine Gord, directrice départementale de la BDF, de Michel Laffitte, directeur départemental des Finances Publiques et de Sébastien Maggi, Secrétaire général adjoint de la Préfecture de Vaucluse et de représentants d’associations.

1004 dossiers de surendettement ont été déposés l’an dernier (+18%), une tendance supérieure à celle de la Région Sud (+3%) et à celle de la France (+8%). Toutefois, modère Christine Gord : « Le niveau des dépôts reste inférieur de 21% à celui de 2019 (1264 dossiers), année de référence de la pandémie et le taux de dossier pour 100 000 habitants est plus faible dans le Vaucluse (217 dossiers) que pour la Région Sud (227) et l’Hexagone (226). »

En tout, cet endettement représente la somme de 32,8M€. Une répartition qui se partage entre 44% de dettes à la consommation (35% en 2022), 24% de dettes immobilières (contre 27%) et 32% de dettes de charges courants (contre 38%). Mais « 10 millions de dettes ont été effacés, partiellement ou totalement », ajoute Christine Gord, soit 27,4% du montant total (25,8% en PACA, 24,9% en France), donc 3/4 environ ont été remboursés. Et elle précise : « Il faut redonner une seconde chance aux personnes qui ont de bas revenus, d’ailleurs la Banque de France a mis en place des services d’inclusion financière pour informer, orienter, aider, et accompagner les personnes qui sont les plus démunies. Ils sont composés des secteurs bancaire, associatif et institutionnel pour capter les préoccupations des ménages endettés et leur tendre la main. »

Le Vaucluse, 5e département français le plus pauvre

Dans une enquête de la Banque de France citée mardi, il ressort que le Vaucluse compte 561 953 habitants, que le montant médian de revenus est de 20 640€ par an (22 070€ dans la Région Sud et 22 400 en France), le taux de chômage le plus élevé : 9,3% (7,8% en PACA et 6,9% seulement en France) et le salaire horaire moyen en euro de 14,45 chez nous, 15,74€ dans la Région et 16,40€ dans l’hexagone.

Autre tendance de ce surendettement, il concerne 80% des personnes âgées de 25 à 64 ans, majoritairement des femmes (56%) et 21% des familles monoparentales dont la maman se débat pour élever seule ses enfants.

Un autre chiffre fait froid dans le dos : 19,5% des Vauclusiens vivent SOUS le seuil de pauvreté. Réalité qui fait réagir Sébastien Maggi : « Le Vaucluse est bel et bien le 5e département le plus pauvre de France, et Avignon cumule 33% de la pauvreté de tout le département. Malgré le festival, le Luberon, les magnifiques vignobles des Côtes du Rhône, il faut savoir que 2 nouveaux quartiers d’Avignon sont désormais éligibles comme prioritaires dans la politique de la ville, le Pont-des-deux-Eaux et les Broquetons-Sainte-Catherine à Montfavet. L’inflation aggrave la situation pour ceux qui avaient du mal à joindre les deux bouts. Ils doivent choisir entre payer leur loyer ou remplir leur caddie, aller chez le médecin ou se chauffer. Ils enchaînent des crédits pour rembourser leurs dettes ou survivre, c’est une course sans fin. »

Et le Secrétaire général adjoint de la Préfecture ajoute : « Une échéance peut peser de tout son poids sur des locataires de HLM comme sur des petits retraités victimes du coût de la vie, de l’explosion du prix de l’énergie, de l’alimentation. Certains ressentent un sentiment de honte quand les dettes s’accumulent et l’huissier frappe à la porte toutes les semaines. Et il faut savoir que la Commission de surendettement a un œil averti et bienveillant pour sortir les ménages et les familles monoparentales de ce carcan, pour qu’ils retrouvent des marges de manœuvre et un reste à vivre correct. Elle aide ceux qui sont empêtrés dans ces problèmes pour qu’ils paient leurs dettes et retrouvent une vie normale, sans souci du lendemain. D’ailleurs, 1/3 des dettes est apuré. »

Christine Gord, la Directrice départementale de la Banque de France a conclu en annonçant nombre d’actions prévues cette année : ateliers pour former les 231 assistantes sociales de Vaucluse, organiser des réunions avec les juges, participer à la Semaine de l’Education Financière sur les arnaques, organiser des sessions sur l’illettrisme et parler du SNU (Service National Universel) les 7 mars, 23 et 24 avril, et 4 et 5 juillet. En 2023, la Banque de France a accompagné 5,7 millions de personnes .

2e à droite : Sébastien Maggi ; 3e à droite : Christine Gord.

La filière lavande réunie à Montguers, dans la Drôme

Ce mercredi 14 février, la Banque de France a rassemblé de nombreux acteurs économiques vauclusiens au Lycée François Pétrarque afin de dresser un bilan de l’année 2023 et d’afficher les perspectives pour 2024.

Ce n’est pas dans les locaux avignonnais de la Banque de France que celle-ci a décidé de réunir les acteurs économiques de Vaucluse, mais dans l’enceinte du Lycée agricole François Pétrarque, à Agroparc. Un lieu symbolique compte-tenu de l’actualité récente et de la situation actuelle du monde agricole.

« Il est important qu’on parle à plusieurs voix, pas seulement aujourd’hui, pour être au service des entreprises et les accompagner au mieux », a commencé par déclarer Christine Gord, directrice départementale de la Banque de France en Vaucluse, avant de présenter ses invités. Valérie Coissieux, présidente de la Chambre de métiers et de l’artisanat de Vaucluse, Georgia Lambertin, présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse, Gérard Arnault, président du Tribunal de commerce d’Avignon, Michel Laffitte, directeur départemental des Finances publiques de Vaucluse, et Gilbert Marcelli, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse, étaient présents aux côtés de Christine Gord afin d’apporter différents éclairages sur la situation économique du département.

Un troisième trimestre 2023 en baisse en Vaucluse

En 2023, le Vaucluse a enregistré un chiffre d’affaires de plus de 21 milliards d’euros lors des trois premiers trimestres, tous secteurs confondus. Si c’est un peu moins bien que la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en termes d’augmentation de chiffre d’affaires, ce n’est pas pour autant négatif puisque celui du Vaucluse reste malgré tout supérieur à ceux de 2021 et 2022.

Si sur l’année, les chiffres ne montrent rien de très inquiétant, c’est le troisième trimestre qui affiche une régression. En effet, le troisième trimestre de 2023 n’a enregistré qu’une augmentation de 2,2% par rapport à la même période l’année précédente, contre 7,7% au troisième trimestre de 2022, et 6,79% à celui de 2021.

L’immobilier et la construction, des secteurs en baisse

Au troisième trimestre de 2023, c’est le secteur tertiaire qui a affiché le plus gros chiffre d’affaires puisque ce dernier représente 70,32% du chiffre d’affaires vauclusien, suivi du secteur secondaire avec 27,71%, et le secteur primaire avec 1,97%. Au sein du secteur tertiaire, c’est le commerce et la réparation d’automobiles qui représentent la plus grosse partie du chiffre d’affaires avec 60,96%, et au sein du secteur secondaire, c’est l’industrie manufacturière avec 61,61%.

Globalement, les activités spécialisées, scientifiques et techniques ont connu un essor au troisième trimestre de 2023, tandis que la construction et l’immobilier, eux, sont en baisse. Les exports, aussi, ont observé un petit repli entre le troisième trimestre de 2022 et celui de 2023.

Des difficultés qui persistent

Malgré un chiffre d’affaires départemental en hausse, les entreprises continuent de faire face à de nombreuses difficultés. Selon une enquête nationale de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) réalisée à la fin de l’année 2023, 91% des chefs d’entreprises ressentent l’impact de l’inflation, 35% s’inquiètent d’une baisse de leur chiffre d’affaires, et 52% estiment que le prix de l’énergie est un problème majeur pour le développement de leur entreprise. « On a une très large diversité des activités en Vaucluse, on compte sur une activité touristique et hôtelière soutenue en 2024, on doit continuer de renforcer certaines filières (agroalimentaire, métallurgie, etc), favoriser l’implantation des industries », a complété Olivier Pieri, secrétaire général de la CPME 84.

L’agriculture, qui a une place prépondérante en Vaucluse puisqu’elle occupe 31% de la surface du département, fait aussi face à de nombreuses contraintes, comme la réglementation qui se durcit, ou encore le climat. « Les agriculteurs ont des entreprises à ciel ouvert dans un contexte de changement climatique, a rappelé Georgia Lambertin, présidente de la chambre d’agriculture de Vaucluse. Aujourd’hui, ils produisent mais ne se rémunèrent pas. Je ne suis pas venue en donneuse d’ordre ou de morale, mais il faut protéger les agriculteurs, car ce sont eux qui nous nourrissent, ils sont la base de la pyramide. »

Davantage d’accompagnement

Afin que les entreprises vauclusiennes puissent faire face à ces difficultés et les surmonter, elles doivent pouvoir bénéficier d’un accompagnement, telle est l’ambition de Gilbert Marcelli, président de la CCI de Vaucluse. « Il faut non seulement mieux accompagner les sociétés, mais il faut aussi former les jeunes et faire de la réinsertion pour répondre aux challenges de demain, a-t-il expliqué. Il faut que toutes les confédérations et toutes les interprofessions travaillent en synergie parce qu’on a tous à gagner là-dessus. »

Une pensée partagée par Gérard Arnault, président du tribunal de commerce d’Avignon. Ce dernier a accueilli 383 entretiens de prévention en 2023, contre 116 en 2019, et 283 entretiens sur convocation en 2023, contre 37 en 2019. Si le cadre formel du tribunal de commerce peut refroidir les chefs d’entreprises, Gérard Arnault souligne le rôle de la juridiction dans l’accompagnement des entreprises. « On essaye d’accueillir les chefs d’entreprise dans un cadre professionnel et non juridique, a-t-il déclaré. Le tribunal du commerce les encourage à venir. Nous ne sommes pas là pour les nuire, mais pour les accompagner. »


La filière lavande réunie à Montguers, dans la Drôme

Delphine Dumont et Cynthia Lattier, respectivement auteures, l’une illustratrice et l’autre sophrologue, viennent de concevoir un kit comprenant des livres, un jeu de cartes et des cartes d’affirmation positives pour des enfants de 3 à 10 ans. Mission ? Apprendre à identifier et à comprendre ses propres émotions. Mon tout ? Se fait en famille, à l’école, à la maison, partout où l’on en a besoin. Objectif : Apprendre l’autonomie et à s’insérer dans la société.

Delphine Dumont et Cynthia Lattier

«Je suis sophrologue, spécialisée dans l’accompagnement des enfants, entame Cynthia Lattier, c’est ainsi que j’ai découvert à quel point les enfants étaient coupés de leurs émotions. Ce qui est aussi très vrai chez les adultes, l’enfant et l’adulte peinant à identifier, comprendre et accueillir leurs émotions.»

Au cœur des émotions
«Cela a donné naissance à Mon cœur, le personnage éponyme qui contient les quatre couleurs des quatre émotions dont nous sommes tous constitués : La colère en rouge, la tristesse en bleu, la peur en vert et la joie en jaune.»

Mission ?
«Permettre aux enfants de grandir dans la compréhension de leurs ressentis, et à leurs accompagnants, parents et familles, de comprendre les émotions qui les traversent,»  précise Cynthia Lattier.

Cynthia Lattier copyright Studio Collin

Un cœur auquel on s’identifie
Pour Delphine Dumont, auteure et illustratrice de livres jeunesse qui intervient régulièrement dans les écoles pour lire, écrire et dessiner avec les enfants, « leurs créations reflètent leur état émotionnel. J’ai choisi le personnage du cœur car il est un symbole universel et le siège des émotions, les enfants s’identifiant tout de suite à lui.» Egalement, les deux auteures n’ont pas représenté de parents afin que chaque enfant puisse s’identifier à lui en fonction de sa propre situation familiale.

Mariposa, la sophrologue
«En face du cœur, il y a la bien nommée Mariposa (papillon en espagnol), qui représente la sagesse, détaille Cynthia Lattier. Elle apparait lorsque Mon Cœur est envahi par ses émotions. Il peut alors verbaliser son ressenti tandis que Mariposa lui propose de faire des exercices de respiration. Et puis vient le temps de décrypter l’émotion. A quoi sert-elle ? Que se passe-t-il dans mon corps ? On apprend même à dessiner ses émotions et à s’essayer aux loisirs créatifs.»

Le monde de Mon Coeur
«Mon cœur évolue ainsi dans l’univers quotidien de l’enfant, reprend Delphine Dumont, accompagné de ses camarades dans le monde très acidulé des couleurs très prisées par les enfants. Parmi ses 7 camarades, il y a la Lune qui est sa meilleure amie et la Flèche qui est à l’origine de ses tourments. Pour faire face aux émotions trop envahissantes ? Des exercices de respiration ainsi que des postures pour revenir au calme, à la sérénité et pour analyser ce qui s’est passé.»

Delphine Dumont

Décrypter les émotions
«Si les émotions sont nécessaires à notre quotidien, elles peuvent être dérangeantes, explique Cynthia Lattier. Elles peuvent isoler, exprimer des mots qui dépassent la pensée. La peur appelle un besoin de sécurité ; La joie un besoin de partage ; la colère un besoin de respect ; La tristesse un besoin de réconfort.»

4 jeux de cartes en un jeu
4 jeux de cartes sont disponibles en un. ‘Le jeu des 7 familles’ (5 ans et +) avec la famille en colère, tristesse, Peur, joie, Animaux, Actions et lieux. Ce jeu permet de mieux identifier les émotions et leurs gradations. Pour ‘Le Memory des émotions’ (3 ans et +), les enfants s’amusent à retrouver quelle émotion se cache derrière chaque carte et s’exerce ainsi à mieux les identifier. ‘La valise à outils de Mariposa’  de 24 cartes dont 12 de gradation de l’émotion et 12 autres d’exercice de sophrologie. Enfin, le 4e jeu : ‘J’écoute mes émotions’ permet d’identifier, de comprendre et de soigner. L’enfant associe à ce qu’il ressent un animal, un lieu et une émotion afin de faciliter son expression orale, en introduisant la gradation de l’émotion –crainte, peur, terreur- ce qui lui permet également de développer son vocabulaire.

Travail sur l’estime de soi
«Les cartes d’affirmations positives permettent de faire grandir l’estime de soi, relève Cynthia Lattier. Elles sont personnalisables et à colorier. On y indique une pensée positive qui correspond à l’enfant -on peut la noter pour lui-, ainsi que les 3 raisons de le dire, puis on la colorie et on la décore d’un sticker. On peut les réutiliser quotidiennement pour encrer en soi une image positive de qui l’on est.»

Travail de respiration

Les auteures
Delphine Dumont est auteure et illustratrice. De sa complicité avec Juliette, sa fille, Delphine a conçu un univers de personnages –Licorne, Panda, Chat, Lion, Lapin, Koala, Ours, Chien, Eléphant, Singe, Zèbre, Girafe, Forêt noire,  dont les aventures se déploient au gré de livres, dans la collection ‘Plumes et confettis’ ; également des livres de recettes de cuisine. L’auteure intervient dans les écoles lorsque des classes souhaitent concevoir des livres et propose des ateliers de création. Les derniers ouvrages sortis sont Mon Cœur. Delphine fait également des décorations de vitrines de magasins sur mesure selon les saisons, les événements : Noël, Saint Valentin, Fête des mères, Halloween.
www.plumesetconfettis.fr

Cynthia Lattier est sophrologue. Ce qu’elle dit à propos de Mon Cœur : ‘Lorsque l’entourage se retrouve démuni face aux tempêtes émotionnelles de Mon Cœur, certains adultes peuvent faire des erreurs qui auront des répercussions sur les Petits Cœurs. Mon Cœur va vous faire voyager et découvrir que l’on peut accueillir avec douceur et bienveillance ses émotions. Écouter et comprendre plutôt que de chercher à faire taire Mon Cœur. Je vous partage mon outil, la sophrologie : des exercices de respirations contrôlées et de contractions musculaires, inspirés du yoga et visualisation positive inspirée de l’hypnose. Notez qu’une émotion est un message et que chaque message est important. Expliquez cela aux Petits et Grands Cœurs autour de vous, apprenez à tendre l’oreille et à ouvrir grand Votre Cœur.» Cynthia est également formatrice auprès des professionnels de santé.
www.lesgarconscommelesfilles.fr

Mon Cœur en deux formules
Le livre Mon Cœur est proposé en deux formules : un livre réunissant toutes les émotions ou 4 livres représentant, chacun, les 4 émotions. Le kit comprend Un ou 4 livres, 1 jeu de cartes comprenant 4 sous-jeux : ‘7 familles’, ‘Memory’, ‘Valise à outils’ et ‘j’écoute mes émotions’, ainsi que des cartes d’affirmations positives personnalisables pour faire grandir la confiance en soi.

Travail sur l’estime de soi

En savoir plus sur la sophrologie
Cynthia et Delphine vulgarisent la sophrologie comme un outil efficace pour accompagner l’enfant dans son développement et l’aider à trouver sa place dans la vie tout en faisant face aux maux de l’enfance. «La sophrologie est une méthode psychocorporelle conçue pour retrouver un état de bien-être et réactiver son potentiel en travaillant sur la respiration contrôlée, la contraction musculaire et la visualisation positive,» détaille Cynthia Lattier.

Les infos pratiques
‘Mon cœur en colère’, ‘Mon cœur est triste’, ‘Mon cœur a peur’, ‘Mon cœur est joyeux’. 12€ chaque ouvrage. ‘Mon cœur et ses émotions’ 42€. Les cartes de mon cœur, cartes d’affirmation positive 9,90€. Le jeu des émotions-comprenant 4 jeux de cartes-.

Prochainement ? Delphine Dumont et Cynthia Lattier travaillent sur le thème très préoccupant des écrans, véritable danger à court terme pour l’enfance et les adultes de demain.


La filière lavande réunie à Montguers, dans la Drôme

La société Socotec lance une campagne de recrutement en Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Une soixantaine de postes sont à pourvoir*. Au total, c’est plus de 1 400 personnes qui seront recrutées en France sur l’année 2024. Elles rejoindront les 11 300 collaborateurs du groupe spécialisé dans la gestion des risques et de l’intégrité des actifs de la construction et des infrastructures.
Présent dans 26 pays, Socotec dispose de plus de 190 implantations en France dont 21 en Provence-Alpes-Côte d’Azur où la société regroupe 450 salariés. L’entreprise dispose notamment de deux agences à Avignon, une à Bollène ainsi qu’une à Pierrelatte, une Saint-Paul-Trois Châteaux, une à Salon-de-Provence et une à Saint-Paul-Lez-Durance.

Plusieurs projets majeurs en Paca
En Paca, Socotec intervient dans plusieurs grands chantiers comme les tests d’étanchéité du futur Institut Méditerranéen de la Ville et des Territoires à Marseille, l’assistance et le conseil sur la construction du réacteur Iter à Cadarache, ou bien encore les missions de contrôle de la conformité des projets que finance l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse.
Acteur majeur des services de TIC (Testing, inspection, certification) pour les secteurs de la construction, de l’immobilier, des infrastructures et de l’industrie en Europe et aux Etats-Unis, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 1,2Md€ en 2022.

*Managers et directeurs d’agences, commerciaux, ingénieurs de la construction, de l’immobilier durable, ingénieurs de l’environnement, bilan carbone, RSE et CSRD, spécialistes énergie & énergies décarbonées et renouvelables, énergéticiens, techniciens environnement, experts HSE, techniciens électricité, ascenseurs, gaz, techniciens inspection et mesures dans l’industrie, diagnostiqueurs immobiliers, techniciens et contrôleurs du bâtiment, coordonnateurs préventeurs sécurité, formateurs dans les domaines de la santé/sécurité.


La filière lavande réunie à Montguers, dans la Drôme

Après avoir longuement lutté contre la maladie, Jacques Brès, inlassable entrepreneur, ancien président de la Fédération du BTP et de l’Union Patronale-Medef de Vaucluse, vient de décéder ce samedi 10 février. Ses obsèques auront lieu ce vendredi.

A peine diplômé de l’Ecole supérieure d’électronique de Bordeaux, le jeune Jacques Brès installe le 1er système d’échographie à Orsay dans l’Essonne. A 25 ans, il crée son entreprise Brès SA électricité à Venasque. Petit à, petit, il prend en parallèle des responsabilités dans les instances professionnelles, comme en 1998, quand il devient administrateur de la Fédération du BTP 84. L’année d’après, il se retrouve président du GEIQ (Groupement des employeurs par l’insertion et la qualification) du bâtiment et des travaux publics, avec 150 emplois à la clé.
Son intérêt pour les autres, son implication dans le monde professionnel se poursuit en 2003 quand il arrive à la tête du Centre de formation BTP des apprentis « Florentin Mouret » à Avignon, le plus important de France, avec 1 500 élèves par an. 2007 le voit accéder à la présidence de la Fédération du BTP 84. En 2011, il est vice-président délégué de la CCI 84 et 2014 ‘patron des patrons’ au Medef Vaucluse.

Prix Moniteur de la construction en 2010
Comme l’a déclaré le Colonel Michel Grange, président de la SMLH (Société des Membres de la Légion d’Honneur) quand il a accroché le ruban rouge à sa boutonnière en 2021, « Jacques Brès a consacré 45 de sa vie à ses activités professionnelles et ses mandats électifs totalement bénévoles. Sensibilisé à la responsabilité sociale de son entreprise, il était très attentif au bien-être de ses 35 salariés,. Il avait d’ailleurs obtenu en 2010 « Le Prix Moniteur de la construction ». Il avait lancé en 2008 avec la Préfecture, la Région Sud, le Département et Pôle-Emploi « La plateforme Emploi – Formation – Recrutement BTP » à destination des plus précaires, les jeunes, les femmes, les bénéficiaires du RSA, les demandeurs d’emploi et les séniors, pour qu’ils retrouvent leur dignité en se réinsérant dans la vie active ».
Impliqué dans le logement, l’emploi, l’aménagement du territoire, la protection de l’environnement, les économies d’énergie, il avait engagé la fédération du BTP dans un vaste programme de lutte contre le travail clandestin, la concurrence déloyale, les pratiques de dumping dangereuses pour la survie des entreprises. Un homme de caractère, droit, rigoureux qui ne jurait que par l’éthique et la loyauté.

Un engagement fort auprès des jeunes apprentis
Jacques Brès avait également signé un partenariat avec le 2e REG de Saint-Christol (Régiment étranger du génie) pour assurer la reconversion et le reclassement des personnels militaires après le démantèlement des missiles du Plateau d’Albion. Il s’était aussi engagé avec la fédération du BTP aux côtés de la Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur pour parrainer de jeunes apprentis démunis et méritants.
Il n’a compté ni son temps, ni son énergie, ni ses forces pour aider les autres, les faire profiter de son expérience et de sa bienveillance. Il s’est battu jusqu’à son dernier souffle. Mais au bout d’années et d’années de lutte, la maladie a fini par l’emporter ce samedi 10 février au matin. Il avait 71 ans.
A son fils François-Xavier à qui il a transmis son entreprise, ses valeurs de respect des valeurs du travail et des salariés, à sa fille Charlotte avocate et à sa femme Sylvie, présidente du Conseil des Prud’hommes d’Avignon, la rédaction de l’Echo du Mardi, présente ses sincères condoléances.
Les obsèques devraient avoir lieu le vendredi 16 février à 15h à l’église de Méthamis.


La filière lavande réunie à Montguers, dans la Drôme

La rédaction du quotidien Vaucluse Matin s’oppose au plan de restructuration de la direction du Dauphiné libéré auquel le titre fondé en 1946 appartient. Après six jours de grève, une mobilisation rassemblant une centaine de soutiens, les salariés placent une banderole sur le pont d’Avignon.

« Crédit mutuel : la banque qui veut liquider la presse #sauvonsvauclusematin. » C’est ce qu’on a pu lire ce vendredi 9 février sur une banderole déployée par les salariés du quotidien sur le Pont Saint-Bénézet à Avignon, la banque étant l’unique actionnaire du groupe Ebra qui possède Le Dauphiné Libéré et Vaucluse Matin. Cette action s’ajoute à six jours de grève, à une mobilisation, et à une pétition, qui compte désormais plus de 4 000 signatures.

Ce message vient en réaction à l’annonce d’un plan d’austérité visant à réduire de 40 % l’effectif, soit neuf postes sur 24 salariés. Une mesure qui entraîne la suppression des pages sports, un désengagement d’Avignon avec la fermeture du centre départemental historique, ainsi qu’un repli sur le Nord du Vaucluse, abandonnant le Sud. Alors que les négociations avec la direction entrent dans leur dernière ligne droite, l’équipe du journal réaffirme son opposition à ce plan, qui annonce la mort du titre, présent dans le Vaucluse depuis 1946.

Dans le même temps, le Crédit Mutuel Alliance Fédérale a indiqué avoir achevé l’année 2023 « sur une performance historique », avec un résultat net qui a atteint 4,1 milliards d’euros (+18,1 %).

V.A.


La filière lavande réunie à Montguers, dans la Drôme

Il y avait 1058 échantillons ce jeudi matin, salle Philippe Dufays à Châteauneuf-du-Pape et 198 dégustateurs pour cette présélection des vins qui pourront participer à la finale du Concours Général Agricole (CGA) lors du Salon de l’Agriculture, le 25 février au Parc des Expositions de Paris. Une médaille décernée au Concours Général (créé en 1870), c’est l’assurance d’une visibilité internationale pour les vignerons et d’une promesse de ventes exponentielles pour les cuvées primées.

Deux nouveautés cette année, d’abord c’est la 1ʳᵉ fois qu’est testé le millésime de Gigondas blanc 2023. Ensuite, la sélection est ouverte au Muscat rosé de Beaumes-de-Venise. « Malgré la crise, nous avons à peu près autant de vins en compétition que l’an dernier et nous avons eu des défections à cause de la grippe qui nous a privés d’une trentaine de jurés, mais nous avons réussi à avoir 49 tables de dégustation », explique Nathalie Protet, chargée de mission à la chambre d’agriculture pour ce CGA.

Cairanne, Châteauneuf-du-Pape, Plan-de-Dieu, Puyméras, Roaix, Rasteau, Sablet, Séguret, Sainte-Cécile, Visan, Valréas, Vaison, Gigondas, Vacqueyras, Ventoux, Gadagne, Luberon, Côtes-du-Rhône, Gadagne, Massif d’Uchaux, IGP (Indication géographique protégée) Vaucluse et Méditerrannée, toutes les appellations du territoire vauclusien étaient donc représentées dans les trois couleurs.

« C’est une expérience intéressante, le millésime 2023 est constitué de vins concentrés, opulents et prometteurs qui vont pouvoir se garder », lance Mathilde Bedouin, une œnologue présente à la dégustation. Lors du dernier Salon de l’Agriculture, nos vignerons avaient décroché 284 médailles (116 d’or, 113 d’argent et 55 de bronze). Sans doute vont-ils, une fois de plus, démontrer leur excellence le 25 février lors de la proclamation du palmarès Porte de Versailles.

Contact : concoursvinsparis@vaucluse.chambragri.fr

Une partie des jurés.

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/79/   1/1