Si fort malheureusement les abandons de chiens feront encore les gros titres cet été, nombreux sont les maîtres qui, au contraire, mettent tout en œuvre pour que leurs vacances soient compatibles avec le bien-être de leur animal. Comme le montre l’étude réalisée pour Pro-Nutrition par l’institut FLASHS auprès de quelque 4 765 propriétaires partant en villégiature dans les prochaines semaines, ces derniers sont en effet très majoritairement prêts à assumer les contraintes, financières notamment, qu’implique la compagnie d’un chien. Une préoccupation qui confirme la place de membre à part entière qu’ont aujourd’hui nos compagnons à quatre pattes au sein des familles françaises.
La majorité des propriétaires de chiens — 60% d’entre eux seront dans ce cas cet été — ont prévu d’emmener leur animal avec eux sur leur lieu de villégiature. Parmi les autres solutions, le confier à des proches, famille ou amis, l’emporte largement : ils sont 27% à faire ce choix, contre 7% qui solliciteront les services d’une pension ou d’un pet-sitter à domicile et 4% qui le laisseront à la maison en chargent un tiers d’en prendre soin. 2% ne savent pas encore pour leur part quelle option ils retiendront dans les semaines qui viennent.

Un surcoût assumé
Qu’il s’agisse de trouver une location adaptée ou de faire appel à des services de garde, rendre ses vacances « dog friendly » peut entraîner un coût supplémentaire pour les maîtres. Une contrainte financière que presque tous acceptent, puisque 93% d’entre eux le disent, 54% sans hésiter et 39% en restant dans les limites du raisonnable. En l’espèce, les revenus des propriétaires de chiens ne constituent pas un facteur discriminant : 92% de ceux percevant moins de 1 300€ par mois sont prêts à assumer ce surcoût, soit une proportion identique à ceux dont les revenus dépassent les 2 500€ (93%).

Un critère de choix
D’une manière générale, nombreux sont les propriétaires de chiens qui déterminent leur destination, ou en tous les cas leur logement sur place, en fonction de leur protégé. 32% des maîtres disent le faire systématiquement et 48% indiquent que cela a déjà pu peser dans leur choix. Un sur cinq seulement (20%) affirme au contraire ne pas modifier ou adapter ses projets de vacances en lien avec son animal.

Étude réalisée par FLASHS pour Pro-nutrition