Un nouveau sondage publié par Ultra Premium Direct révèle que 87 % des ‘pet-parents’ français possédant un chien ou un chat souhaiteraient pouvoir venir travailler avec leur animal. Cette forte demande s’appuie sur des bénéfices perçus en matière de bien-être, de stress et de productivité, alors que la France compte aujourd’hui près de 79 millions d’animaux de compagnie dans les foyers.
À l’heure où de nombreuses entreprises repensent leur organisation du travail, notamment avec le retour au bureau, la question de la présence des animaux au sein des locaux professionnels gagne en pertinence. Le sondage mené par Ultra Premium Direct cet été met en évidence une attente très nette : 87 % des salariés concernés aimeraient voir leur chien ou chat les accompagner au bureau.
Des effets bénéfiques très concrets
Au-delà du simple souhait, ce désir se fonde sur des effets bénéfiques très concrets. Parmi les répondants : 96% affirment que travailler en présence de leur animal réduit leur stress ; 94% pensent que cette présence améliore l’ambiance et stimule la créativité ; 79% estiment que la concentration et la productivité s’en trouveraient renforcées.
Des alliés du quotidien
Ces chiffres traduisent une évolution profonde : les animaux de compagnie ne sont plus perçus comme de simples compagnons domestiques, mais comme de véritables alliés du bien-être professionnel. Selon Ultra Premium Direct, qui autorise déjà depuis onze ans ses collaborateurs à venir avec leurs animaux, l’enjeu est double : améliorer le quotidien des salariés et renforcer la qualité de vie des chiens et chats, davantage présents et sollicités.
Plus d’un français sur deux concernés
À l’échelle nationale, la place des animaux est considérable. 61 % des Français déclarent posséder au moins un animal de compagnie, soit environ 79 millions d’animaux tous types confondus. Le fichier national I-CAD recense par ailleurs près de 17,9 millions de chiens et de chats identifiés et considérés comme vivants au 31 décembre 2023. Parmi eux, environ 16,6 millions de chats et 9,9 millions de chiens.

Et en Provence Alpes Côte d’Azur ?
Dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, où 10,76 % des foyers possèdent un chien ou un chat, la réalité du terrain illustre aussi cet attachement. Dans le département du Vaucluse, la SPA Vauclusienne gère deux refuges, notamment celui de L’Isle-sur-la-Sorgue, hébergeant plus de 500 chiens et chats en permanence, et près de 900 pensionnaires sur l’ensemble de ses deux sites. À cela s’ajoute la présence d’une vingtaine d’élevages canins, félins ou de NAC (Nouveaux animaux de compagnie) recensés dans les zones d’Apt et d’Orange. Si les enjeux de l’accueil sont bien présents sur le terrain : refuges saturés, bénévoles en première ligne, demandes d’adoption en hausse, il en va de même dans l’univers du travail : autoriser les animaux en entreprise nécessite des adaptations en matière d’hygiène, de sécurité et de responsabilité.
Que du bonheur
La logique est simple : plus les animaux passent de temps auprès de leurs maîtres, plus le lien se renforce et plus leur bien-être s’améliore. Cette approche s’inscrit pleinement dans la stratégie de nombreuses entreprises en quête de différenciation : attirer et fidéliser les talents en proposant un environnement de travail plus humain, bienveillant et innovant.
Quels bénéfices pour l’employeur ?
Pour les employeurs, les bénéfices d’une politique ‘pet-friendly’ sont multiples : réduction du stress, amélioration de la cohésion, possible impact positif sur l’absentéisme et la motivation. Reste à la mettre en œuvre avec discernement : zones dédiées, prise en compte des allergies, protocoles d’hygiène et accompagnement culturel.
Conjuguer vie professionnelle et bien-être
En somme, le sondage d’Ultra Premium Direct met en lumière un véritable appel des salariés propriétaires d’animaux : pouvoir conjuguer vie professionnelle et présence de leur compagnon. Avec près de 79 millions d’animaux de compagnie en France et un fort attachement des Français à leurs chiens et chats, la question dépasse désormais le simple avantage anecdotique pour devenir un levier de management et de qualité de vie au travail. Le retour au bureau, désormais, pourrait bien se faire… avec un peu plus de pattes au sol.
Mireille Hurlin
























































