25 août 2025 |

Ecrit par le 25 août 2025

Le projet H2 Vaucluse labellisé France 2030

Le projet H2 Vaucluse vient d’être labellisé France 2030. Porté par les Communautés d’agglomérations des Sorgues du Comtat et du Grand Avignon, en partenariat avec les sociétés Hynoe, Voyages Arnaud, Delanchy, Neo travaux et Bert & you, ce projet de production et de distribution d’hydrogène vert a pour objectif de répondre aux besoins de mobilité durable de la collectivité et des entreprises locales, en fournissant une source d’hydrogène comme alternative aux moteurs thermiques.
Cette initiative collective vise à produire et distribuer de l’hydrogène vert, soutenant ainsi la transition énergétique et répondant aux besoins de mobilité durable dans notre région.

Objectif production : 2026
L’objectif est de mettre en service le site de production de H2 Vaucluse d’ici 2026. Il sera situé zone d’activité de Sainte-Anne au Sud de Sorgues, sur un pôle économique dédié au transport et à la logistique.
L’hydrogène doit être produit en partie grâce à l’électricité issue d’un parc photovoltaïque au sol. L’ensemble comprendra une infrastructure de production H2 par électrolyse de 4 MWe et un parc solaire photovoltaïque au sol de 6 MWc
A sa mise en service prévue, le projet alimentera 15 véhicules lourds, 20 véhicules utilitaires et 1 site industriel, avec une augmentation progressive des usages permettant à terme l’évitement de plus de 6 000 tonnes d’équivalent CO2/an.

« H2 Vaucluse est un bel exemple de projet au service de la transition écologique et économique. »

Christian Gros, président de la Communauté de communes les Sorgues du Comtat.

Ce site de production d’hydrogène doit permettre d’alimenter des véhicules destinés à divers modes de transport, tels que les bus, les bennes à ordures et les poids lourds. Le projet, labellisé par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et bénéficiant d’un soutien financier de l’État, est notamment en lien direct avec le Plan Climat Air Energie Territorial et le programme Territoire d’Industrie des Sorgues du Comtat et du Grand Avignon.
Ce projet se veut un exemple concret d’action au service de la transition écologique et économique, illustrant l’importance de la synergie entre les acteurs locaux.
« H2 Vaucluse est un bel exemple de projet au service de la transition écologique et économique qui a su rassembler acteurs publics et privé, car aujourd’hui pour être ambitieux, il faut jouer collectif », insiste Christian Gros, président de la Communauté de communes les Sorgues du Comtat.


Le projet H2 Vaucluse labellisé France 2030

Christophe Bertrand remplace Alain Cluzet au poste de Directeur général des services (DGS) de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon. Pour ce dernier, il s’agit presque d’un retour aux sources puisqu’il a déjà occupé cette fonction pendant près de 15 ans.

En effet, Christophe Bertrand, ancien directeur général adjoint en charge des finances de la commune d’Avignon de 1995 à 2001 est ensuite devenu DGS du Grand Avignon de 2001 à 2016 où il fût un des artisans de la mise en place du tramway et de la SPL Tecelys. Il occupera ensuite le poste de DGS de la communauté d’agglomération Sud-Sainte-Baume regroupant 9 communes autour de Sanary-sur-Mer et Bandol dans le Var. Il continuera sa carrière en devenant le 1er septembre 2018 directeur général adjoint en charge de l’aménagement du territoire et du développement durable au Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Enfin, il a pris les fonctions de DGS de la ville de La Ciotat avant de rejoindre une nouvelle fois l’agglomération de la cité des Papes, présidée par le maire de Vedène Joël Guin, à partir du 1er janvier 2025.

DP


Le projet H2 Vaucluse labellisé France 2030

Le Grand Avignon vient de lancer officiellement la commercialisation de la zone d’activités Naturaparc. Situé à Entraigues-sur-la-Sorgue, ce projet de 26 ha ambitionne d’accueillir les industries liées à la naturalité (agriculture, agroalimentaire, nutrition, pharmaceutique, cosmétique, arômes…). Pour réussir ce pari, l’agglomération de la cité des papes a confié l’aménagement et le développement du site à l’un de ses fleurons économiques : la société avignonnaise GSE.

« Ce moment marque une étape importante dans la mise en œuvre d’un projet stratégique et structurant en faveur du développement économique du Grand Avignon », a résolument annoncé Joël Guin, président du Grand Avignon, lors du lancement officiel de la commercialisation de la future zone d’activités Naturaparc.
Situé à Entraigues-sur-la-Sorgue, le long de la D 942 entre Avignon et Carpentras dans la continuité de la zone actuelle du Plan, ce parc représentant un investissement de 14M€ devrait s’étendre sur 26 hectares dont 18 ha cessibles à partir de 6 500m2. A terme, ce projet doit permettre la réalisation de 76 000m² de Surface de plancher (SDP) prioritairement dédiés aux industries liées à la naturalité, qui englobe les secteurs de l’agriculture, l’agroalimentaire, la nutrition, la pharmaceutique, la cosmétique et les arômes.

Créer le pendant industriel d’Agroparc
« La naturalité est un des secteurs d’excellence du Grand Avignon, rappelle Guy Moureau, vice-président du Grand Avignon délégué à l’économie soutenable et solidaire aussi maire d’Entraigues.
« Le Grand Avignon accueille aujourd’hui, à Agroparc, un écosystème exceptionnel d’entreprises de services, de laboratoires, de centres de recherche et de formation qui interviennent dans les filières de l’agroalimentaire et de la transformation du végétal, que l’on rassemble désormais sous l’appellation générique de naturalité, confirme Joël Guin. Il nous faut en complément des espaces où accueillir les entreprises industrielles qui travaillent avec cet écosystème. Ce sera l’un des rôles de Naturaparc. »

De gauche à droite : Joël Guin, président du Grand Avignon, Roland Paul, président de GSE, et Guy Moureau, maire d’Entraigues-sur-la-Sorgue et vice président du Grand Avignon. Crédit Echo du mardi

640 emplois directs espérés
Pour l’agglomération, l’objectif est donc clairement de créer le pendant industriel de la zone d’activité d’Agroparc, le pôle d’innovation et de recherche du Grand Avignon dans le domaine de la naturalité et du végétal regroupant de nombreuses entreprises ainsi que des centres de recherche tels que l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), le CRITT (Centre régional d’innovation et de transfert de technologies agroalimentaires), le campus Jean-Henri Fabre d’Avignon université, l’école d’ingénieur en agronomie Isara, le CTCPA (Centre technique agroalimentaire)…
« Notre but est de cibler des acteurs économiques qui proposent des débouchés d’avenir aux productions agricoles locales », insiste Guy Moureau.
A la clef : 640 emplois directs ainsi que des dizaine d’emplois indirects prévus dans cette nouvelle zone d’activité. Sachant que l’on estime qu’un emploi dans l’industrie induit 5 emplois et que le ratio (1 pour 5) est le même pour secteur de l’agriculture. De quoi renforcer la prépondérance du Grand Avignon dans ce domaine d’activité où l’agglomération concentre déjà 27% des emplois salariés de l’agroalimentaire en Vaucluse.

Concilier activité économique et respect de l’environnement
« Avec NaturaParc, nous voulons montrer qu’il est possible de concilier l’activité économique avec le respect de l’environnement », poursuit le président du Grand Avignon.
« Dans ce cadre, l’enjeu environnemental est donc crucial », continue Joël Guin qui rappelle également que « nous avons adopté, en début de mandat, un Projet de territoire qui fait de la transition écologique la colonne vertébrale de notre action. »
Destiné initialement à accueillir une zone d’activités de près de 127 hectares (plutôt à vocation logistique), le projet a finalement été redimensionné à 26 hectares. Le tout combiné à une préservation des terres agricoles alentours qui sont ‘sanctuarisée’ sur 100 ha.
« C’est un projet éco-responsable fruit d’une large concertation, précise le maire d’Entraigues. Cela sera une zone d’activité d’un nouveau genre en adéquation avec les impératifs écologiques et environnementaux. Naturaparc sera un modèle de sobriété architecturale et d’efficacité énergétique. »

Les façades des futurs bâtiment devront obligatoirement compter au moins 10% des matériaux bois ou composite.

Un modèle de sobriété architecturale et d’efficacité énergétique ?
Les entreprises sélectionnées devront respecter un cahier des charges précis pour atteindre une certification de type BREEAM (Building research establishment environmental assessment method ou BDM (Bâtiments durables méditerranéens). Des labels qui assurent un haut niveau de performance énergétique et environnementale des bâtiments, favorisant le bioclimatisme, limitant l’impact des matériaux, et réduisant les consommations d’eau et d’énergie.
Par ailleurs, Naturaparc comptera moins de 70% de surfaces cessibles, avec 5 hectares d’espaces verts communs préservés et renaturés soit 21% de la surface du projet. Les parkings devront offrir au moins 20% de places avec bornes de recharge électrique pour les véhicules légers (100% à termes en prévoyant déjà les fourreaux d’alimentation).
Pour faciliter l’intégration paysagère 3 couleurs maximum seront autorisées par bâtiment. Ces derniers devront aussi obligatoirement compter au moins 10% des matériaux bois ou composite en façade. Les circulations piétonnes et les espaces de stationnements seront traités avec des revêtements perméables. L’éclairage nocturne sera limité afin de préserver la biodiversité.
Enfin, un vaste espace naturel nommé ‘corridor’ sera préservé au centre de ce projet. Autour de cette ‘colonne vertébrale verte’ avec des aménagements piétons et cyclables, les toitures des futurs bâtiments intègreront au moins 50% de panneaux solaires.
De quoi permettre à Naturaparc de s’engager dans la certification PARC+, attestant de son respect pour les écosystèmes locaux, l’intégration d’espaces naturels et de la bonne gestion de la zone sur le long terme.

Une accessibilité stratégique
Pour le Grand Avignon et GSE, l’accessibilité constitue l’un des nombreux points forts de Naturaparc. Située le long de la D 942 entre Avignon et Carpentras, la future zone est implantée à 3 kilomètres de l’A7, permettant d’atteindre Marseille et son aéroport en 1 heure. Le site est également stratégiquement placé dans l’axe rhodanien, non loin de l’autoroute A9 et à une quinzaine de kilomètres de la TGV d’Avignon-Courtine. Autres attraits pour les industriels, la zone est aussi proche de plusieurs offres multimodales de transport comme le rail, avec les lignes PLM, ou le fluvial avec le Rhône. 
Côté mobilité, une desserte en bus est prévue depuis la gare d’Entraigues. « Des voies douces jusqu’à Naturaparc seront aussi aménager également afin d’accéder à la zone à pied ou en vélo », annonce Guy Moureau le maire d’Entraigues. Crédit : Map Architecture

Premier coup de pioche : 2e semestre 2025
Côté calendrier : les travaux d’aménagement des 11 lots, qui devraient durer 12 mois, seront lancés au second semestre 2025. Les bâtiments seront ensuite construits au fur et à mesure des demandes, sachant qu’il faut 6 à 12 mois pour les réaliser. Actuellement, aucune implantation n’a été signée mais des contacts sont avancés sur plusieurs projets portant sur 3 hectares. Il s’agit autant d’entreprises locales qui souhaitent s’étendre que nouvelle implantation provenant hors de l’agglomération.

« Cette zone, c’est le symbole de tout ce que l’on veut faire. »

Roland Paul, président de GSE

Pour relever ces défis, l’agglomération et la commune d’Entraigues ont confié cette mission au groupe GSE, le contractant général avignonnais spécialiste de l’immobilier d’entreprise dont le siège social situé dans la zone d’aéroport est un modèle du genre.
« Cette zone, c’est le symbole de tout ce que l’on veut faire, explique Roland Paul, président de GSE dont le l’entreprise a acquis le statut de société à mission depuis juillet 2023.
A ce titre, « notre travail, c’est de concevoir et bâtir dans le respect de la nature. Cela me paraît fondamental pour avoir un développement durable de la société. On ne fait plus les choses comme elles se faisaient il y a 50 ans. Cela veut dire donc qu’on se préoccupe réellement de l’impact environnemental. »
« C’est un projet de dernière génération, annonce le patron de GSE. On va y construire de supers bâtiments qui seront montrés aux clients qui viennent nous voir du monde entier. »
Une zone où les bâtiments veulent prendre en compte tout particulièrement le facteur humain dans un domaine où les industriels ont beaucoup de mal à recruter ou à conserver leur personnel. Le souhait de Roland Paul ? « Il est indispensable de prendre soin de l’humain pour que les gens est envie de rester au sein de leur entreprise », 

Actuellement, 11 lots sont proposés à la commercialisation.

« Nous sommes tous en train de travailler main dans la main pour le développement du Vaucluse. »

Roland Paul, président de GSE

Une vitrine pour le territoire
Ce ‘showroom’ du Grand Avignon et de GSE entend aussi constituer une vitrine au service de son territoire.
« On développe un projet avec le territoire. On ne développe pas un projet sur un territoire, martèle Roland Paul. Cela veut dire qu’il y a une stratégie partagée dans le choix des projets qui viendront s’installer ici. Il y a la stratégie politique du Grand Avignon, et nous, qui sommes au service de cette stratégie. »
Et Roland Paul, nouveau président du Medef Vaucluse depuis quelques semaines, d’insister : « Ce projet est très important pour le développement de l’économie du territoire car il y a un vrai alignement de l’ensemble des acteurs économiques. Nous sommes tous en train de travailler main dans la main pour le développement du Vaucluse. »
Il faut dire que l’annonce de cette commercialisation tombe à point nommé, au moment où le Vaucluse dispose de nombreux atouts en cette période de volonté de réindustrialisation de la France et que le Grand Avignon est lauréat de la phase II du programme Territoire d’industrie.
Malgré la conjoncture actuelle, Roland Paul l’assure : « GSE a construit de nombreuses usines en France. Cela veut dire que la réindustrialisation, ce n’est pas un rêve. Je ne dis pas que c’est simple, mais c’est en train de se faire pour différents types d’usines et dans différents domaines. Et ce mouvement n’est pas basé seulement à Paris, Marseille, Lyon, on construit un petit peu partout en France. »

« L’entreprise demeure la clé de la croissance et de l’emploi. »

Joël Guin, président du Grand Avignon

Construire son avenir
« J’ai la conviction que l’entreprise demeure la clé de la croissance et de l’emploi, affirme le président du Grand Avignon. Un territoire qui s’engage à apporter les moyens nécessaires au développement des activités des entreprises s’engage à la construction de son avenir. C’est donc la mission du Grand Avignon de créer un environnement favorable au développement et à l’accueil des entreprises. Et Naturaparc composera ainsi, très prochainement, l’un des pôles prioritaires de développement des filières économiques d’excellence du Grand Avignon. »
Et Joël Guin de conclure : « La société GSE incarne l’une des plus belles réussites entrepreneuriales de notre agglomération, avec un ancrage local très fort, et nous sommes heureux de nous appuyer sur elle pour l’aménagement de cette nouvelle zone. »

Laurent Garcia


Le projet H2 Vaucluse labellisé France 2030

Créativa, la pépinière d’entrepreneurs du Grand Avignon, organise son propre marché de Noël ce jeudi 12 décembre à Avignon.

Les entrepreneurs de Créativa vous donnent rendez-vous ce jeudi pour un moment festif, magique et convivial. Des créations artisanales et des produits gourmands seront proposés lors de ce marché de Noël. L’occasion de se faire plaisir, ou bien de faire de jolis cadeaux pour ses proches.

Lors de cet événement, vous pourrez également profiter de diverses animations festives, de dégustations gourmandes et bien d’autres surprises pour petits et grands.

Jeudi 12 décembre. De 16h à 20h. Entrée libre. Créativa. 81 Rue du Traité de Rome. Avignon.
pepiniere-creativa.com


Le projet H2 Vaucluse labellisé France 2030

L’entreprise Nicollin a repris le 1ᵉʳ novembre dernier la prestation de collecte des déchets dans six communes du Grand Avignon, pour les six prochaines années. Dès ce lundi 2 décembre, les jours de ramassages vont changer pour les communes de Vedène, Le Pontet, Sauveterre, Jonquerettes et Velleron.

Le ramassage des déchets à Jonquerettes, Le Pontet, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Sauveterre, Vedène et Velleron, est effectué par l’entreprise Nicollin qui a repris cette prestation suite à la défaillance de l’entreprise Eco-déchets. Cette dernière effectuait certaines collectes l’après-midi, mais le ramassage étant plus avantageux tôt dans la matinée pour éviter la circulation aux heures de pointe ou pour ne pas laisser les conteneurs remplis trop longtemps sur l’espace public, le programme de collecte va être réorganisé à partir de ce lundi 2 décembre pour certaines communes du Grand Avignon.

Les communes de Jonquerettes, Le Pontet, Sauveterre, Vedène et Velleron sont concernés par ces changements. Le programme de ramassage pour la commune de Saint-Saturnin-lès-Avignon, lui, reste inchangé. Si les fréquences des tournées restent les mêmes, les jours de collecte, eux, vont être modifiés. Afin d’éviter les confusions, les habitants concernés ont reçu un flyer et un calendrier de collecte dans leur boîte aux lettres.

Les changements à compter du 2 décembre

La collecte des ordures ménagères :

  • Le mardi matin pour Jonquerettes.
  • Le vendredi matin pour Velleron.
  • Le mercredi matin pour le secteur 1 de Vedène, le mardi matin pour le secteur 2, et le lundi matin pour les secteurs 3, 4 et 5.
  • Le lundi matin pour les secteurs 1, 2, 3 et 7 du Pontet, et le mardi matin pour les secteurs 4, 5 et 6.
  • Le mercredi matin pour Sauveterre.

La collecte du tri :

  • Le mercredi matin pour Jonquerettes.
  • Le vendredi matin pour Velleron.
  • Le jeudi matin pour Vedène.
  • Le mercredi matin pour les secteurs 1, 2 et 3 du Pontet, et le vendredi matin pour les secteurs 4, 5, 6 et 7.
  • Le jeudi matin pour Sauveterre.

Le projet H2 Vaucluse labellisé France 2030

Si la parentalité peut être une source de changement et donc de stress au sein d’une entreprise, elle peut également entraîner une nouvelle dynamique des équipes et même être une source de performance quand elle est bien accompagnée. C’est ce que propose Mininoo, fondée par Cécile Georges à Sauveterre.

Après avoir passé plusieurs années dans le domaine du recrutement, Cécile Georges a pu constater les difficultés que rencontraient les futures mères à vivre sereinement leur maternité dans le monde de l’entreprise. C’est pourquoi la Gardoise a décidé, en 2020, de fonder Mininoo, une société de l’économie sociale et solidaire qui accompagne les entreprises dans la parentalité. « L’idée était de créer le lien entre la personne qui souhaite une parentalité, qu’elle soit maman ou coparent, et le manager ou l’entreprise », explique Cécile.

Chaque année en France, près de 500 000 femmes conjuguent grossesse et vie professionnelle. Leur peur d’être remplacée est forte, tout comme la peur de ne pas être attendue de retour de congé maternité. « Ce qui ressortait majoritairement lors de la création de Mininoo, et ce qui ressort encore aujourd’hui, c’est que ces femmes se sont surinvesties pour une entreprise, mais elles n’ont pas eu la reconnaissance escomptée à leur retour », ajoute la fondatrice.

Une solution clé en main

Aujourd’hui, nombreuses sont les entreprises qui ne savent pas comment gérer l’annonce d’une grossesse et le futur départ en congé parental, notamment les petites structures. Elles font face à de nombreuses interrogations telles que : comment accueillir l’annonce d’une grossesse ? Comment la gérer ? Que dit la loi ? Qu’est-ce que l’entreprise propose ? Quels changements cela va-t-il engendrer ? Comment continuer d’accompagner les salariés au mieux ?

C’est là qu’intervient Mininoo, en proposant une solution clé en main pour l’entreprise avec un accompagnement qui peut être global, mais aussi sur-mesure pour la personne qui souhaite être accompagnée. Il peut s’agir de la future mère, du futur coparent, ou bien du manager.

Trois formes d’accompagnement

Ainsi, pour accompagner au mieux chaque entreprise, Mininoo propose trois formules : Mininoo Maternité, Mininoo Coparent et Mininoo Manager. La première formule concerne la future mère et propose un accompagnement mensuel de 9 mois offert par l’entreprise dans laquelle elle travaille. Élaborée par une équipe d’experts qualifiés (coach, sage-femme, kinésithérapeute, ostéopathe, nutritionniste, psychanalyste), cette formule propose un suivi physique et digital du troisième mois de grossesse au deuxième mois postpartum, avec une box dans laquelle il y a un contenu de 24 pages avec des conseils santé, des conseils coaching, parentalité et carrière, et des produits qui sont adaptés au mois de la grossesse en cours, mais aussi avec un accès privilégié à des podcasts et des webinaires.

En France, 67% des coparents ont recours au congé parental, mais beaucoup craignent des répercussions professionnelles. La formule Mininoo Coparent leur donne accès à un coaching webinaire et trois ateliers coaching de codéveloppement sur divers sujets comme l’optimisation du temps avec l’arrivée d’un enfant, le traitement des croyances limitantes, ou encore le retour en entreprise, afin de trouver le bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

La formule Mininoo Manager, quant à elle, comprend trois séances de coaching avant le congé du salarié ou de la salariée avec un premier rendez-vous entre le manager et la coach, un deuxième entre le futur parent et la coach et un troisième avec les trois. « Aujourd’hui, on a trois accompagnements, mais on voit que les entreprises nous sollicitent aussi pour élargir notre offre et pouvoir répondre à des demandes sur-mesure en particulier », explique Cécile Georges.

Déjà plusieurs entreprises accompagnées

Depuis sa création en 2020, plusieurs entreprises ont décidé d’accorder leur confiance à Mininoo. Il y a notamment Veolia Eau en Provence pour laquelle Mininoo a réalisé des webinaires ainsi que deux ateliers : un sur le sommeil de l’enfant et un sur les écrans. « On espère pouvoir aller plus loin et accompagner Veolia Eau France, voire Veolia Groupe », s’enthousiasme Cécile. Le Service de Santé au Travail AIST 84, lui aussi, fait confiance à Mininoo, et lui a demandé de travailler sur le sujet de la fausse couche pour accompagner au mieux celles qui vivent ce drame qui touche près de 200 000 femmes chaque année en France.

« On a plusieurs structures qui nous ont fait confiance et qui, aujourd’hui, réenclenche un accompagnement dès qu’une nouvelle parentalité se présente. »

Cécile Georges

Mininoo accompagne aussi le groupe BIC avec les formules Mininoo Maternité et Mininoo Manager. « On fait partie des acteurs qui ont permis à BIC de gagner le trophée QVCT (Qualité de Vie et des Conditions de Travail) de la parentalité 360 », affirme Cécile avec fierté. Parmi les clients de l’entreprise Sauveterroise, on compte aussi Motul, qui fait les huiles de moteur en région parisienne, ou encore le cabinet de Management de Transition Cahra.

La parentalité : source de performance pour l’entreprise ?

Alors que la parentalité peut souvent engendrer des questionnements et des incertitudes au sein de l’entreprise, elle peut surtout être vectrice de performance et de renouveau. « Quand on a une personne qui part en congé maternité, il va falloir qu’elle fasse une bonne passation, soit auprès des équipes, soit auprès de la personne qui va la remplacer, ajoute Cécile Georges. Et quoi qu’il arrive, il va y avoir une nécessité d’être davantage dans la communication et dans la transmission. C’est toute l’équipe qui va en sortir grandie et en cohésion. »

« La réorganisation au sein d’une entreprise est une véritable source de performance économique. »

Cécile Georges

Ainsi, certains collaborateurs pourront s’engager sur des sujets auxquels ils n’auraient pas pensé auparavant ou s’investir dans un projet auquel il n’aurait pas forcément pris parti s’il n’y avait pas eu cette parentalité qui impliquait une réorganisation. Au retour de congé parental, la personne va revenir dans l’entreprise avec un nouvel équilibre des temps de vie qui va permettre d’apporter du renouveau dans le milieu professionnel. « Il y a une forte dose hormonale sur les six premiers mois de vie de l’enfant, et il y a pas mal de cheminement qui se passe dans le corps d’une femme, donc elle a cette empathie nouvelle qui va lui permettre de visualiser les choses différemment et de proposer des solutions différentes pour l’équipe », développe Cécile. Ainsi, Mininoo permet non seulement aux entreprises de vivre sereinement la parentalité, mais aussi d’en tirer profit.

Cécile Georges, fondatrice de Mininoo. DR

Le projet H2 Vaucluse labellisé France 2030

La 7e édition du séminaire ‘Nature en ville’ conduit par l’Agence d’urbanisme Rhône Avignon Vaucluse –Aurav- aura lieu jeudi 5 décembre de 9h à 16h à l’Autre scène de Vedène.

Cette journée de partage et d’échange mettra à l’honneur les interactions dans les modes d’aménager, gérer et entretenir les espaces plantés de demain – en particulier les relations Eau-Sol et Plantes- et au cœur de celles-ci, les interactions humaines.

Le séminaire
a pour objet le déploiement de solutions fondées sur la nature au gré d’opérations de végétalisation et de renaturation en prenant en compte le changement climatique.

La journée est donc destinée aux professionnels
de la Maîtrise d’Ouvrage publique ou privée, à l’entreprise de gestion et d’entretien de ces nouveaux espaces, en passant par les paysagistes, entreprises du BTP (Bâtiments et travaux publics), pépiniéristes et bureaux d’études spécialisés ainsi que leurs partenaires et prestataires, afin d’initier une future et dynamique coopération.

Copyright Aurav

Le programme
Retour sur le recensement des projets de végétalisation des communes du Grand Avignon ; Interventions sur la production végétale locale ; Table-ronde sur l’évolution des pratiques des métiers autour du végétal en ville ; Atelier participatif et mise en réseau des acteurs locaux.

La journée ‘Nature en ville’
est organisée par l’Aurav, Le Grand Avignon et l’Agence de biodiversité et d’environnement (Arbe), avec le soutien de l’Office français de la biodiversité.

Le Grand Avignon propose également
la découverte du long métrage ‘La Puissance de l’arbre’ mercredi 4 décembre, à partir de 18h30 au cinéma Utopia Manufacture, projection grand public qui sera ensuite suivie par un débat. Inscription obligatoire.

Les infos pratiques
7e édition du séminaire ‘Nature en ville’, La nature en ville demain, dans ma commune. Jeudi 5 décembre de 9h à 16h. Café d’accueil à 8h30. A l’Autre Scène, avenue Pierre de Coubertin à Vedène. Inscription obligatoire ici.


Le projet H2 Vaucluse labellisé France 2030

Les travaux de grande envergure viennent d’être lancés au Conservatoire du Grand Avignon. « Ils concernent principalement le chauffage, la climatisation, la ventilation et le système de sécurité incendie dans l’ensemble des salles, bureaux et espaces communs de ce bâtiment du XVIIe siècle déployant 4 000m2, » a détaillé Joël Guin, Président du Grand Avignon. Les travaux seront réalisés en milieu occupé pour s’achever en septembre 2026. Montant des travaux ? 2M€ dont 100 000€ pris en charge par l’Etat dans le cadre de la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL).

Joël Guin a présenté les travaux de rénovation du Conservatoire entouré de gauche à droite de Marion Deneu, Sabine Roussely, Guy David, Jean-Firmin Bardisa et Paul Mély Copyright MMH

« Les travaux du Conservatoire du Grand Avignon ont débuté le 14 octobre dernier, pour une durée de 23 mois, et une livraison en septembre 2026, a détaillé Joël Guin, président du Grand Avignon. Objectif ? Remplacer l’ensemble des réseaux de chauffage, climatisation, ventilation et système de sécurité incendie. En tout 3 kilomètres de nouveaux réseaux vont être posés et 120 unités de chauffage-ventilation remplacées. Le choix du Grand Avignon s’est porté sur des pompes à chaleur air-eau et la revisite partielle du réseau de ventilation via la ventilation mécanique contrôlée (VMC). Egalement deux chaudières à gaz seront supprimées représentant, chacune, 3,5 tonnes de CO2/an, en moins. »

Dans le détail
Les réalisations les plus bruyantes comme le gros œuvre avec les trémies –vide dans le plancher pour le passage des gaines-, les renforcements structurels et les carottages –forage d’exploration- se feront en dehors de la fréquentation de l’établissement, tandis que les interventions moins invasives et bruyantes se feront au jour le jour. Ceux-ci ont débuté par le 3e étage pour descendre dans le bâtiment, au fur et à mesure de l’avancée des chantiers.

Passage des gaines en caisson de plafond, Copyright MMH

Les entreprises
qui œuvrent dans l’édifice classé sont AD2i pour l’ingénierie ; RP maçonnerie pour les travaux de gros œuvres ; la Sarl BJ pour la plomberie ; Bersam pour l’électricité ; Iseis pour la coordination et Qualiconsult pour le bureau des contrôles.

Fonctionnement
Le Conservatoire du Grand Avignon est géré par la Communauté d’agglomération du Grand Avignon et financé par la structure, les cotisations des élèves, les subventions du Département de Vaucluse et de l’Etat. Son budget annuel est de 8M€. Son rôle est la pratique et la démocratisation de la danse, de la musique et du théâtre auprès des nouveaux publics. La structure propose également une saison culturelle et l’accès à une médiathèque.
«Le conservatoire emploie 150 agents et 86 enseignants équivalents temps plein, ici, sur le site Leclerc, a précisé Marion Deneu, directrice par intérim du Conservatoire. Le challenge a été de coordonner les travaux afin de ne pas impacter l’enseignement qui se déroule dans 50 salles de l’édifice qui comprennent 600 instruments de musique et environ 50 pianos dont trois à queue.»

En savoir plus
Le Conservatoire à rayonnement régional est le 2e de France, et même le 1er en nombre d’élèves par habitants. Sur les 3 000 élèves qui fréquentent l’établissement, 500 proviennent de Vedène, Montfavet, Villeneuve, Entraigues, Sauveterre et Saint-Saturnin. Egalement, en 2023, le Conservatoire a intégré l’école de musique de Rochefort-du-Gard. «Cet édifice du XVIIe siècle constitue l’un des sites du Conservatoire mais occupe d’autres lieux tels qu’ à proximité du Pont Saint-Bénézet, à Rochefort-du-Gard, à Morières-lès-Avignon et au Pontet, » a détaillé Guy David, délégué au Conservatoire.

Percées des trémies sur toute la hauteur du bâtiment Copyright MMH

Petite histoire du lieu
L’ancien Palais de justice était, auparavant, un ancien couvent fondé par les Annonciades Célestes en 1640. Le séminaire y fait adjoindre une chapelle en 1770 dans un style corinthien. Celle-ci est consacrée en 1755 pour le séminaire Notre dame de Sainte-Garde. Ce sera le dernier édifice religieux construit avant la Révolution. En 1792, le Tribunal civil du district d’Avignon s’y installe, puis c’est au tour du Tribunal de commerce de prendre possession des lieux en 1810, la chapelle devenant une salle d’audience en 1829, avant d’être occupée par la Bourse de commerce en 1904. La chapelle devient une salle d’audience après la 1re guerre mondiale. « Aujourd’hui il s’agit de la salle de concert Rosa qui accueille un piano à queue explique Marion Deneu. Les marches sur lesquels figurent les fauteuils abritent des système de chauffage tandis que la scène en est dépourvue mais en sera bientôt équipée. »

Une nouvelle Cité judiciaire hors les murs en 2001
Le Palais de justice se hisse hors des remparts d’Avignon pour emprunter le 2, boulevard Limbert en face des augustes pierres. Il s’érige en un ensemble cubique entre 1998 et 2001 pour une mise en service de la Cité Judiciaire en 2001. L’architecture aussi contemporaine que compacte accueillera le Tribunal de Grande Instance, d’Instance, de Commerce, les Prud’hommes, le tribunal des Enfants et la Cour d’Assise.

Le Conservatoire d’Avignon aujourd’hui
Le Conservatoire à rayonnement régional accueille plus de 3 000 élèves, dont 500 issus des écoles associées et propose des formations artistiques aux enfants comme aux adultes.Le bâtiment classé du XVIIe siècle est racheté au Département –estimé par les Domaines à 1,52M€- par le Grand Avignon en 2005 et ouvert au public en 2007 après plus de 7M€ de travaux.

La salle de concert Rosa, ancienne chapelle Copyright MMH

Le projet H2 Vaucluse labellisé France 2030

C’est en présence de Joël Guin, président du Grand Avignon et Paul-Roger Gontard adjoint au maire d’Avignon, représentant Cécile Helle, que le promoteur immobilier privé britannique Nicholas Hill, fondateur de Real Land a posé la première pierre d’un ensemble de deux bâtiments de bureaux, baptisés l’Aurore, situés 340-346, chemin des Meinajaries, technopôle Agroparc à Avignon. L’investissement global -terrain + construction- se monte à de plus de 10,540M€ HT.

Copyright Real Land

Dans le détail
Les deux bâtiments indépendants, l’Aurore, labellisés BDM (Bâtiment durable Méditerranée) seront construits pour l’un en R+1 et pour l’autre en R+2 pour une surface totale de 3 379m2 de bureaux sur l’ancien parking et base de vie durant la construction du siège du Grand Avignon, d’une surface terrain de 6 569m2. Signe distinctif ? Les façades métalliques, visibles depuis la route de Marseille, arboreront un aspect cuivré. Près de 110 places de parking sont prévues dont 78 en sous-sol sous l’un des bâtiments afin de laisser plus de place au paysage. Le montant de l’opération global -construction + terrain- est estimé à 10,540M€.

110 lots de bureaux proposés
Les bâtiments, qui pourraient offrir 110 lots de bureaux –l’un 50 et l’autre 60-, et dont le permis de construire a été délivré le 20 février dernier, jouxteront le siège du Grand Avignon, la Banque de France et le Campus universitaire.

Les opérations livrées en France
Nicholas Hill, fondateur de Real Land, promoteur privé d’immobilier de bureaux a déjà livré à la Ciotat où il a installé son siège : Les Vallons du Mistral à la Ciotat, 2 400m2 de locaux en 2021 ; Le Panorama, Athélia IV 3 000m2 en 2018 ; Le parc des Falaises 2 000m2 en 2016 ; l’Espace Mistral 8 300m2 en 2014 ; Les Falaises 4 000m2 en 2012 ; Le Forum, Athélia IV, 4 600m2 en 2006. L’Arboretum à Six-Fours-Les-Plages de 6 300 m2 en 2015. Les Hauts de la Duranne à Aix-en-Provence, 4 250m2 en 2006 et Les Jardins de la Duranne 5 800m2 en 2005.

Les projets récemment livrés
A la Ciotat : L’Espace Mistral D, 3 150 m2 de bureaux en R+2 sur 5 800m2 de terrain ; Le Parc des Restanques 15 800m2 de locaux mixtes sur 38 800m2 ; Le Tradewinds, 2 500m2 de locaux en R+2 sur un terrain de 3 200m2 à la Seyne-sur-Mer ; Le Phénix,  2 100 m2 de locaux mixtes sur un terrain de 3 098m2.

Les projets en cours, hors Avignon
L’Espace Figuerolles, 4 200m2 de bureaux, en deux bâtiments, sur 12 676m2 de terrain à Martigues. Real Land a déjà réalisé plus de 140M€ d’investissements réalisés et conduits actuellement un programme de 70M€. Ses partenaires privilégiés sont les municipalités et les agences de développement locales.

Nicholas Hill, fondateur et dirigeant de Real Land Copyright MMH

L’interview
«Aujourd’hui c’est la pose de la 1re pierre. Nous lançons cette opération en blanc, c’est-à-dire sans pré-commercialisation préalable. Celle-ci débutera pendant les travaux qui commenceront en novembre prochain. Cela veut dire qu’aujourd’hui, je n’ai ni investisseur, ni locataire. La livraison est prévue fin 2025. Les locaux pourront être loués ou vendus à des entreprises ou des investisseurs.»

Après un désistement de Nexity
«Nous avons repris l’opération en avril dernier, après le désistement de l’opérateur national Nexity qui n’a pas, en cinq ans, commercialisé les bâtiments. Nous avons fait un transfert du permis de construire qu’ils avaient obtenu. C’est l’agence CBRE d’Avignon qui sera en charge de la commercialisation des locaux d’activités en local, ainsi que notre propre agence, qui elle oeuvre sur Internet.»

Pénurie de foncier d’entreprise
«Nous vivons une pénurie de foncier dans l’immobilier d’entreprise. Notre démarche est de cibler les marchés étroits. Par exemple, à Avignon, il n’y a pas du tout d’offre ni de demande d’immobilier de locaux et bureaux. Ainsi, si vous être chef d’entreprise et que vous recherchez des locaux, je serai votre seul interlocuteur. Tandis que si vous allez à Marseille ou Aix-en-Provence, le marché est très important et compte de nombreux acteurs. J’ai procédé de la même manière dans la zone industrielle Athélia à la Ciotat, où se situe notre siège et où j’ai produit 45 000m2 de construction. Ce sont les seuls locaux récents sortis de terre depuis 2009, pour lesquels je suis, une fois encore, le seul interlocuteur. En ce sens, je suis très confiant que nous trouvions des repreneurs.»

Pourquoi les labels sont-ils si importants ?
«Nous avons pris la décision de labelliser tous nos programmes parce qu’il s’agit réellement d’une demande de la part des investisseurs et des futurs acquéreurs. Cette décision vient juste d’être prise et les futurs bâtiments L’Aurore seront labellisés BDM bronze. Je vais voir avec mes équipes si je peux l’upgrader pour atteindre l’argent. La plupart de nos clients sont des groupes nationaux et internationaux dont les directions ne cautionnent un projet que s’il est labellisé. Sans cela les opérations ne se font pas. Même des professionnels de la Région m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas s’engager dans une opération si celle-ci ne détenait pas de labels. Il faut cocher les cases, adapter la demande des labels à la typologie de la région. Ici il s’agit du Label Bâtiment Durable Méditerranéen, ce qui est en corrélation avec le territoire.»

Comment se porte le marché des bureaux et locaux ?
«Je pense qu’il n’y a pas un marché mais des sous marchés : géographique, de qualité, de destination, de demande… La plupart de nos clients travaillent dans les nouvelles technologies qui, elles, se portent à merveille ! Ils ont des programmes qui vont sortir sur plusieurs dizaines d’années. Tandis que le sous marché des professions libérales est catastrophique : avocats, experts comptables… Il n’y a rien qui bouge. Parce qu’ils sont vraiment concernés par la situation actuelle de façon individuelle et non en groupes. »

Quant au télétravail ?

« J’ai formalisé une très belle location de 800m2, avec un groupe international pour des bâtiments à la Ciotat. A cause du télétravail, ils étaient passés de 2 000m2 dans un immeuble à 800m2 dans mon immeuble. Donc, c’était une bonne affaire pour moi. On ne peut faire des affaires que lorsque l’on est dans une situation de changement, même en temps de crise. Lorsque rien ne bouge, il est impossible de faire quoi que ce soit. Je me rappelle avoir fait énormément d’affaires à Johannesburg, en Afrique du Sud, à la fin des années 1980, où j’ai travaillé pendant 5 ans, alors que le pays était en pleins bouleversements de toutes sortes : désinvestissement, sanctions, attentats, destruction d’immeubles… Cela a apporté beaucoup d’opportunités parce que tout le monde cherchait à faire quelque chose. Mais lorsque l’on est dans une économie stable, rien ne se passe.»

Stratégie de développement
«La nôtre est de continuer à nous développer, d’être à la recherche d’opportunités, d’emplacements de qualité avec des constructions de belle facture pour des locataires ou acheteurs CSP++ (catégorie sociaux professionnelle++). Tout doit rester fidèle à l’image que nous avons créé, il y a 27 ans. Notre politique ? Chaque opération finalisée doit pouvoir figurer en première page de la brochure de notre société. Tout doit être nickel de chez nickel. Comme chez un concessionnaire de voitures haut de gamme qui restera dans son créneau, quelles que soient les propositions que l’on lui fait et qui n’acceptera pas des affaires ne répondant pas à son cahier des charges.»

De gauche à droite Nicholas Hill, Joël Guin, Paul-Roger Gontard, Vincent Chapelet

Les entreprises qui travailleront sur le chantier ?
«Sud Bâtiment, une très belle et importante entreprise dirigée par Vincent Chapelet. La société est très réputée et très recommandée par notre réseau, ainsi que des sous-traitants bien connus de la profession.»

Comment tout a commencé ?
«J’ai travaillé à Londres où j’ai commencé à gagner ma vie. Avec cet argent j’ai acquis une résidence secondaire à Sanary-sur-Mer où j’étais parti en vacances. L’agent immobilier qui m’a vendu l’appartement m’a invité à travailler, tout comme je le faisais en Grande-Bretagne, en France. Il m’a vendu un terrain de 23 000 m2 à Aix-en-Provence où j’ai construit 6 000 m2 de bureaux. Depuis ce momentn j’ai travaillé dans les deux pays. En 2010, je cessais de travailler en Angleterre parce que je ne pouvais pas être partout, dans les deux pays. Depuis, les emplacements que nous choisissons ne sont pas à plus d’1h30 du siège à la Ciotat. Une règle qui nous permet de gérer correctement nos chantiers en allant sur place. Les investissements sont à 70% détenus par ma famille et moi et 30% émanent d’Irlandais de Dublin avec lesquels je travaille depuis 2007.»

«Depuis notre arrivée en France, en 2004,
nous avons construit environ 65 000m2 de bureaux et locaux d’activités. Les programmes en cours y ajouteront 25 000m2 entre 2025-2026. Nous sommes une petite équipe, 6 personnes, pour atteindre ce résultat. Le marché de l’immobilier est un marché de réseau d’élus de métropoles, communautés d’agglomération, de communes, de municipalités, de professionnels des territoires,tous évoluant dans la sphère du domaine public.
www.real-land.com

Le technopôle
Le technopole a été créé en 1987 pour, au départ, réunir entreprises, universitaires et chercheurs dans un environnement vert, très paysager puis des commerces et des logements sont venus compléter l’offre d’usages de ce nouveau quartier qui s’étend sur 450 hectares comprenant Agroparc, le Parc des expositions et le technoparc Pégase. Près de 9 000 emplois, 7 000 salariés y travaillent pour plus de 600 entreprises dont des ‘booster’ de l’économie tels que la Banque de France, l’industriel McCormick, Lafarge, GSE, Saint-Gobain, ex-Naturex-Givaudan, KPMG ainsi que deux pépinières d’entreprises avec Créativa. Les lieux y accueillent 6 400 étudiants, 750 chercheurs au sein de 6 centres de recherche. La qualité paysagère et des constructions d’Avignon Technopole ont été récompensées par le label Parc+, catégorie argent. Le site est également plébiscité pour son accès à l’autoroute A7, un aéroport dynamique en aviation d’affaires, un service de bus haute fréquence et en raison de sa proximité avec les gares Sncf, centre et TGV.

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