Collecte des déchets : le Grand Avignon fait le ménage
Après la mise en liquidation judiciaire de la société Écodéchets, qui assurait le ramassage des ordures ménagères sur le territoire du Grand Avignon mais aussi du Smictom dans le Gard rhodanien, c’est le groupe Nicollin qui réalise provisoirement cette collecte depuis aujourd’hui.
Depuis le jeudi 1er août, c’est le groupe Nicollin qui assure la collecte des ordures ménagères dans le Grand Avignon* ainsi que pour le Smictom Rhône-garrigues (Syndicat mixte intercommunal de collecte et traitement des ordures ménagères) dans le Gard rhodanien. L’entreprise fondée en 1945 par Marcel Nicollin à Saint Fons dans le Rhône avant de rejoindre Montpellier en 1967 où son fils ‘Loulou’ Nicollin la développera, prend le relais de la société Écodéchets en charge de ce ramassage depuis le 1er janvier 2024. Depuis cette date, ce prestataire retenu suite à un appel d’offres basé sur le ‘moins disant’ a enchaîné les déboires et les dysfonctionnements. Il faut dire que cette société lyonnaise avait notamment mis en place un dispositif de ramassage comprenant 2 fois moins de camions avec des véhicules ayant une capacité d’emport 2 fois plus petite que le délégataire précédent.
Résultat ? Des retards ou même l’absence de ramassage dès la première semaine de collecte. Dans certaines communes gardoises, ce sont même des agents municipaux qui sont venus suppléer ces insuffisances. Malgré les promesses du prestataire, la situation ne s’est jamais réellement améliorée par la suite. Pire, Écodéchets a ensuite été mis en redressement judiciaire le 2 mai dernier par le Tribunal de commerce de Lyon avant que ce dernier ne prononce la liquidation judiciaire en date du 25 juillet dernier.
« C’est une délivrance. »
Joël Guin, président du Grand Avignon.
Écodéchets à la ramasse : le Grand Avignon remet les poubelles à Zero « C’est une délivrance, reconnaît Joël Guin, président du Grand Avignon. On va désormais pouvoir changer de prestataire, sans préjudice financier pour le Grand Avignon, et retrouver un niveau de collecte satisfaisant. » Pour les usagers, rien ne change avec l’arrivée de Nicollin, si ce n’est qu’ils pourront peut-être avoir la chance de voir leurs bacs à déchets ramassés (poubelle ménagère, recyclage et déchets verts). Les jours et modalités de collecte ne changent pas donc pour ces derniers. Pour la suite, le groupe Nicollin va assurer cette mission de ramassage jusqu’au 1er novembre prochain. A cette date, c’est la société lauréate du nouvel appel d’offres lancé par le Grand Avignon qui prendra le relais.
« Je tiens à remercier les habitants pour leur patience et leur compréhension, mes collègues élus aussi qui ont fait preuve d’esprit de solidarité, insiste le président du Grand Avignon. Je remercie aussi vivement les équipes du Grand Avignon qui n’ont jamais rien lâché. Je me réjouis sincèrement de voir enfin le bout du tunnel. »
Le Smictom a déjà retenu Nicollin pour les 7 ans à venir Côté Smictom Rhône-garrigues, outre sa désignation pour les 3 mois à venir, le groupe Nicollin a également été déjà retenu pour assurer la collecte à partir de mois de novembre dans le cadre d’un contrat de 7 ans suite à une offre « la mieux disante techniquement et financièrement parmi 5 offres » reçues. Actuellement, les 9 500 collaborateurs du groupe Nicollin travaille pour 300 collectivités. La société réalise un chiffre d’affaires de 550M€. « Si vous n’êtes pas collectés le jour prévu par votre calendrier de collecte, nous vous demandons de laisser vos bacs sur la voie publique au cas où ils fassent l’objet d’un rattrapage dans la semaine, rappelle le Smictom. Des bacs gris et jaunes sont à votre disposition pour venir éventuellement déposer vos sacs d’ordures ménagères résiduelles et d’emballes ménagers à recycler. » Renseignements auprès du Smictom Rhône-garrigues. 160, chemin des Sableyes. Villeneuve-lès-Avignon. 04 90 15 17 80. https://smictom-rhonegarrigues.fr/
* Écodéchets avait en charge la collecte des communes de Jonquerettes, Le Pontet, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Sauveterre, Vedène et Velleron pour le compte du Grand Avignon.
Collecte des déchets : le Grand Avignon fait le ménage
Lors du dernier Conseil municipal, Ville d’Avignon a dénoncé le bail emphytéotique qui liait l’exploitation du Parc des expositions à Avignon Tourisme, rompant la promesse qui s’étendait jusqu’en 2041. L’utilisation du lieu pourrait cesser le 31 décembre 2024.
Dans le détail Le parc des expositions, géré par Avignon Tourisme, émanation (Société Publique Locale) de la Ville d’Avignon, accueille chaque année une trentaine de manifestations et événements. Le hic ? « Le caractère structurellement déficitaire de la gestion de cet équipement.» Pour faire clair ? Le modèle économique du lieu n’est pas au rendez-vous et son exploitation coûte.
Dommage, car l’ambition est de faire du lieu, idéalement situé, un phare qui en plus d’être beau et utile, pourrait rapporter. Car la Ville est propriétaire de l’ensemble du parc à hauteur de 54 821m2 jouxtant deux zones respectivement de plus de 68 000m2 et 65 000m2, appartenant à la Région Sud et relevant en partie du domaine public aéroportuaire, dévolus à l’exploitation de hangars pour le parc des expos ainsi qu’à des parkings.
L’ambition ? Plus que la réhabilitation et l’exploitation du parc des expos, il s’agit là d’appréhender une vision renouvelée et ambitieuse de cet espace de plus de 18 hectares idéalement situé «Une entrée de ville, un marqueur de l’agglomération d’Avignon (…/…), un élément essentiel du pôle technologique d’Agroparc qui concourt à l’attractivité économique du territoire.» est-il précisé dans le descriptif du point N°10 à l’ordre du jour de la séance du 18 juillet 2024.
Protocole de coopération La Région Sud, la Caisse des dépôts, le Conseil départemental, Le Grand Avignon, la CCI de Vaucluse et la Ville –dont Citadis et Avignon Tourisme- font alliance pour ce projet où chacun évoque : une optimisation du foncier, le maintien de la vocation économique du site. La Ville précise prévoir la gestion intermédiaire du site, ainsi que la préservation des usages actuels permettant une exploitation à minima de l’équipement.
A l’étude? Les scénarii de modèles économiques et juridiques ; un schéma de développement économique et urbain à l’échelle de la ville et de l’agglo ; L’optimisation du foncier ; L’évolution du site ; Faisabilité et équilibre financier ; Les pistes de réversibilité, transformations, modalités de gestion, développement du foncier pour la partie non bâtie et attenante ; le diagnostic économique, les cibles des usages…
La date La Ville d’Avignon souhaite la liquidation de la SCI (Société civile immobilière) du parc des expositions et la résiliation du Bail emphytéotique administratif (BEA) et de la convention d’exploitation non détachable une prise d’effet pour la résiliation anticipée au 31 décembre 2024.
Voir ci-dessous les votes et les débats de la délibération n°10 lors du conseil municipal du jeudi 18 juillet 2024
Collecte des déchets : le Grand Avignon fait le ménage
Le territoire du bassin de vie d’Avignon figure parmi les 9 nouveaux projets de Services express régionaux métropolitains (SERM) que vient de labelliser le ministère des Transports. Ce dispositif, porté tout particulièrement par la Région Sud, le Grand Avignon et la ville d’Avignon, visent le renforcement des épines dorsales ferroviaires avec une fréquence de type RER et la recherche d’une meilleure complémentarité avec les réseaux de bus urbains, d’autocars interurbains et l’offre de mobilité douce (piste cyclable, co-voiturage, autopartage). Pour Avignon, ce SERM concerne huit intercommunalités de l’ensemble de son ‘étoile’ ferroviaire qui s’étend jusqu’à Carpentras, Orange, Arles et Pont-Saint-Esprit. Une zone comprenant 715 000 habitants dont 90% se situent à moins 15 minutes d’une des 26 gares de ce bassin de vie. Le potentiel est particulièrement important pour le territoire puisqu’à ce jour seulement 6% des déplacements sur cette zone sont réalisés en transports en commun. Cette labellisation n’est qu’une première étape qui doit se poursuivre par l’obtention du statut définitif par arrêté. Cette décision sera prise sur la base d’un dossier approfondi, qui précisera les objectifs, la feuille de route, le financement et la gouvernance des projets. Le calendrier des actions à venir s’’étendra donc jusqu’en 2040 via plusieurs phases dont la prochaine devrait prendre la forme d’une période d’études dont le coût est estimé à 7M€.
« Il s’agit d’un pas de plus pour apporter des réponses concrètes aux attentes des habitants de la Région qui souhaitent plus de trains. »
Renaud Muselier, président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur
Vers une tarification unique et une ouverture à la concurrence ? Dans la Région Sud, les territoires d’Aix-Marseille-Provence, Toulon et Nice-Côte d’Azur figurent également dans cette 2e vague de labellisation. « Le Ministre a été sensible au caractère très particulier de nos 4 projets, dans le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes et qui sont tous reliés entre eux par des trains et des bus régionaux rapides et cadencés : un véritable réseau express qui nous permet de desservir nos 4 SERM et qui n’existe nulle part ailleurs, se félicite Renaud Muselier, président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il s’agit d’un pas de plus, complémentaire à la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur et aux effets de l’ouverture à la concurrence de nos TER, pour apporter des réponses concrètes aux attentes des habitants de la Région qui souhaitent plus de trains, plus de bus et une tarification unique. » Ces neuf projets viennent s’ajouter aux quinze issus de la première vague de labellisations intervenue la semaine dernière. D’autres projets de SERM sont par ailleurs actuellement à l’étude. Environ 800M€ vont être mobilisés par l’État pour soutenir ces projets, au travers du plan de relance et par le biais des contrats de plan État-Régions 2023-2027 (CPER). « Ce travail de préfiguration des projets de SERM doit permettre de faire émerger une vision et des objectifs communs aux acteurs locaux, répondant aux besoins de mobilité quotidienne des habitants, autour d’une gouvernance claire », explique le ministère des Transports.
Collecte des déchets : le Grand Avignon fait le ménage
Plusieurs chefs gastronomiques avignonnais qui ont participé à l’élaboration des menus pour le projet « Bien Bon Gourmand » ont donné un atelier gastronomique ce mercredi 26 juin 2024 à l’école hotellière d’Avignon. L’occasion pour eux de partager les recettes qu’ils ont pensé avec le personnel des cuisines des établissements qui serviront les menus du Bien Bon Gourmand en septembre prochain.
Une répétition avant la levée de rideau. Ce mercredi 26 juin, plusieurs chefs gastronomiques dont Christian Etienne et Patrice Leroy ont dispensé un atelier culinaire à l’Ecole Hôtelière d’Avignon afin de partager les recettes du menu qui sera servi dans les cantines, maisons de retraites, centres sociaux, restaurants interentreprises ou universitaires du 16 au 20 septembre, semaine du « Bien Bon Gourmand ».
Une matinée de transmission et de gourmandise
L’ensemble des employés de cuisine de ces établissements étaient présents pour ce moment convivial, de partage et d’apprentissage pour appréhender et se former à la conception de ces menus spécifiques « une journée comme aujourd’hui est très instructive car on n’a pas l’habitude de cuisiner des plats de cette qualité pour autant de monde et surtout nous n’avons pas forcément les bons outils et les bonnes techniques de découpage ou de cuisson et là on ressort de cette matinée avec pleins d’enseignements que nous ont transmis les chefs » glisse Zem-Zem Bizot, médiatrice sociale enfance et parentalité à l’ESC Croix des Oiseaux, un des établissements sociaux qui participeront au « Bien Bon Gourmand » .
Atelier « Tartare de tomates » prodigué par Christian Etienne (au centre avec les lunettes)
Chaque chef a pu enseigner la recette des différents plats, en suivant chaque étape de création, qui seront au menu de cette deuxième édition de cet évènement culinaire et gastronomique du Grand Avignon. Au menu ? Un tartare de tomates en entrée, un dos de lieu en croute d’herbe ainsi qu’un suprême de volaille en plat principal accompagné d’une purée de potimarron et patate douce et un riz au lait coulis de fraise en dessert.
Les « cantines et cuisines animées » du Bien Bon Gourmand
Une matinée d’enseignement qui s’est déroulé dans une ambiance chaleureuse et solidaire et où les chefs ont promulgué un maximum de conseils culinaires aux « apprentis » du jour sans distinction de niveaux en cuisine « on se rend compte que la cuisine est réellement un lieu de solidarité et d’égalité avec une grande ouverture d’esprit et c’est totalement ce qui émane des chefs présents aujourd’hui qui nous ont reçu avec beaucoup de bienveillance et ils ont pris le temps de nous enseigner à chacun en prenant en considération nos qualités culinaires » ajoute Zem-Zem Bizot.
Cet atelier culinaire a été organisé dans le cadre de la semaine « Bien Bon Gourmand » du 16 au 20 septembre 2024 sur le Grand Avignon
Dans le cadre de cette deuxième édition du « Bien Bon Gourmand », le Grand Avignon a insufflé un renforcement sur la partie restauration collective avec le projet « cantines et cuisines animées ». Durant cette semaine du 16 au 20 septembre où les habitants de l’agglomération pourront profiter du programme riche et varié concocté par les chefs à travers différentes animations, plus de 20 lieux de convivialité (centres sociaux, maisons de retraite, restaurants universitaires) participeront également aux festivités en proposant un menu imaginé par Christian Etienne, chef étoilé et Patrice Leroy, responsable technique à l’Ecole Hôtelière d’Avignon.
Christian Etienne (à gauche), chef étoilé et Patrice Leroy (à droite), responsable technique à l’Ecole Hôtelière d’Avignon.
Collecte des déchets : le Grand Avignon fait le ménage
Les Vélopop’ passent en mode électrique. Une décision du Grand Avignon qui, en 2009, avait maillé le territoire de 200 vélos mécaniques ventilés sur 17 stations. Depuis début juin 300 vélos à assistance électrique les ont avantageusement remplacés. Quant aux anciennes bicyclettes, dont le logo a été retiré, 98 d’entre-elles s’offriront une nouvelle vie dans 15 associations. Nouvelle mission ? Accompagner le public en insertion professionnelle, au gré de missions solidaires, auprès de publics cibles, pour lier praticité et sens de l’écologie.
Dans le détail Les associations concernées par le don des anciens Vélopop’ sont la Mission locale pour 3 vélos ; le Centre social La Fenêtre : 4 vélos ; AFPA le Pontet (Association pour la formation professionnelle des adultes) : 16 vélos ; Semailles : 6 vélos ; AFEV (Association d’aide aux jeunes) : 4 vélos ; Maison pour Tous Monfleury : 4 vélos ; Centre Social L’Espelido : 4 vélos ; Les Compagnons Bâtisseurs : 2 vélos ; Centre Social Avenir Saint Louisien : 8 vélos ; Centre social Croix des Oiseaux : 10 vélos ; Festival d’Avignon : 16 vélos ; Les petits débrouillards : 2 vélos ; Centre social d’Orel : 8 vélos ; Ikigai prod : 3 vélos ; l’Association Passerelle : 8 vélos.
Collecte des déchets : le Grand Avignon fait le ménage
Avignon université vient d’inaugurer une nouvelle chaire universitaire. Il s’agit de GeEAUde, une structure unique en France dédiée aux eaux souterraines. Avec le changement climatique, mieux connaître ces ressources constituant la quasi-totalité de nos réserves d’eau douce devient un enjeu indispensable. Encore plus en Vaucluse où cet approvisionnement provient presque exclusivement des eaux souterraines. Objectif : se doter d’outils permettant notamment aux décideurs politiques de mieux gérer cette ressource vitale.
Avec GeEAUde, l’université d’Avignon dispose donc désormais d’une 4e chaire partenariale après celles consacrées à l’IA (étudier l’humain au travers des technologies du langage), la Chimie verte & durable du végétal (labellisée Unesco) et les Gif (Géodata immobilier foncier). Consacrée aux eaux souterraines, ce nouvel outil unique en France regroupant le monde universitaire et des partenaires socio-économique intervient sur la « Dynamique des ressources en eau souterraine et interactions avec les écosystèmes associés ». En clair, « il s’agit de savoir ce qu’il y a sous nos pieds », résume Carole De Souza, directrice de l’Institut Agrosciences, environnement et santé d’Avignon université à Agroparc.
« L’eau souterraine, c’est un trésor invisible. »
Konstantinos Chalikakis, porteur de la chaire GeEAUde
L’enjeu est de taille puisque les eaux souterraines représentent près de 99% des réserves d’eau douce liquide de la planète. Actuellement, elles fournissent 25% de toute l’eau douce utilisée par les êtres humains en moyenne dans le monde. En France, elles représentent 53% de l’utilisation totale en eau potable, agriculture et industrie. Et en Vaucluse, les eaux souterraines constituent 96% des sources d’approvisionnement dans le département en matière d’eau potable.
Un enjeu vital pour notre avenir « L’eau souterraine, c’est un trésor invisible, explique Konstantinos Chalikakis, enseignant chercheur au sein d’Avignon université et porteur de la chaire GeEAUde. Mais parce qu’on ne la voit pas, on pense parfois qu’elle n’existe pas. Cette méconnaissance, c’est la raison principale pour laquelle cette ressource est souvent mal gérée. » Présentant l’avantage d’être mieux protégées que les eaux de surface comme les rivières et les lacs, elles constituent pourtant une ressource stratégique pour l’alimentation en eau potable et le maintien des écosystèmes. « Toutefois, les eaux souterraines, ainsi que les bénéfices directs et indirects qu’elles procurent, passent trop souvent inaperçus ou sont ignorés. Ces ressources naturelles, essentielles pour l’homme et les écosystèmes, restent mal comprises, sous-évaluées, et surexploitées. Cette situation critique s’accentue en contexte méditerranéen », insiste Konstantinos Chalikakis.
Les objectifs de cette chaire universitaire unique en France L’objectif de la nouvelle chaire est « de développer, tester et promouvoir des outils et des approches globales pour caractériser et modéliser les ressources en eau souterraine, ainsi que proposer des stratégies de gestion durable adaptées au contexte méditerranéen dans le cadre des changements globaux. » Pour cela, outre Avignon université, GeEAUde s’appuie sur deux autres membres fondateurs de premier plan : le département Aqua de l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), organisme de recherche leader mondial dans son domaine, et l’IFP Energies nouvelles, autre acteur mondial majeur dans la recherche de l’énergie et de l’environnement. Le but étant favoriser la transmission des connaissances et le partage de la collecte des données en fédérant chercheurs, décideurs, politiques, gestionnaires industriels et utilisateurs de l’eau afin de développer des outils d’aide à la décision ainsi que de gestion durable et équitable des ressources en eau souterraine.
« Le Département de Vaucluse est particulièrement sensibilisé aux problématiques de l’eau, rappelle Christian Mounier, président de la commission agriculture, eau et alimentation. Nous avons d’ailleurs initié fin 2022 des Etats généraux de l’eau afin de mener une réflexion concrète sur la préservation de la ressource et la sécurisation de l’approvisionnement en eau du Vaucluse. C’est donc une évidence que nous figurions dans cette nouvelle chaire. » « Le Grand Avignon est directement intéressé par la problématique de l’eau, complète pour sa part Jérôme Gelly, directeur général des services techniques de l’agglomération. Avec nos 173 000 abonnés approvisionnés par 10 millions de m3, la Gemapi (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations), l’irrigation, l’assainissement… l’agglomération est totalement concernée par ces thématiques. » Même constat auprès des syndicats ayant rejoint GeEAUde : « Nous desservons 180 000 personnes dans 37 communes, indique Julia Brechet, directrice de Rhône-Ventoux. Nous prélevons 13,5 millions de m3 dont plus de 12 millions de m3 proviennent d’eaux souterraines. Nous sommes donc sensibles à cette problématique puisque nous nous sommes déjà engagés dans cette démarche dès 2016 en recrutant un hydrogéologue. » « On s’intéresse beaucoup aux réseaux des Sorgues en surface, explique Laurent Rhodet, directeur du Syndicat mixte du bassin des sorgues, mais on doit mieux comprendre ce qui se passe en dessous comme à la fontaine de Vaucluse dont le volume baisse de plus en plus. »
A la découverte des hydrosystèmes méditerranéens et vauclusiens Dans un premier temps, GeEAUde va se concentrer plus spécifiquement sur 3 types d’hydrosystèmes souterrains caractéristiques du pourtour et des îles méditerranéennes. Il s’agit des aquifères karstiques, des aquifères alluvionnaires et des aquifères sédimentaires profonds. Trois types de système que l’on retrouve dans le Vaucluse.
Les aquifères karstiques sont formés principalement au sein de roches carbonatées. Ces hydrosystèmes souterrains présentent plusieurs particularités. Ils ont une importante capacité de stockage d’eau et les écoulements souterrains sont dominés par deux tendances : une dynamique d’écoulement lente et une rapide. La Fontaine de Vaucluse est un exemple d’aquifères karstiques ne présentant qu’un unique exutoire.
Pour leur part, les aquifères alluvionnaires sont des formations géologiques constituées de sédiments (graviers, sables, limons et argiles) qui se sont accumulés au fil du temps dans les lits de rivières et les plaines inondables comme la plaine d’Avignon ou celle de la Crau. Ces aquifères sont souvent situés à faible profondeur sous la surface du sol, et leur eau est généralement plus accessible que celle des aquifères profonds. Ils sont donc largement utilisés pour l’approvisionnement en eau potable, l’irrigation, l’industrie et la production d’énergie. Ces aquifères alluvionnaires peuvent se recharger rapidement en période de pluie et leur niveau d’eau peut varier considérablement en fonction des conditions climatiques locales.
Enfin, les aquifères sédimentaires profonds, comme celui du Miocène de Carpentras, sont des formations géologiques souterraines constituées de couches de sédiments et de roches perméables situées à des profondeurs importantes, souvent plusieurs centaines de mètres sous la surface du sol (ex. aquifère du Miocène de Carpentras). L’eau contenue dans ces aquifères est généralement plus ancienne et ils sont généralement très long à se recharger. Les aquifères sédimentaires profonds représentent des systèmes très fragiles souvent utilisés pour l’approvisionnement en eau potable, l’industrie et la production d’énergie, car ils peuvent contenir des quantités importantes d’eau.
Ainsi en Vaucluse, un hydrosystème aquifère alluvionnaire comme celui d’Avignon pourra mettre 49 jours à se reconstituer, de l’eau du Rhône vers les champs captant de la Barthelasse, contre 10 000 ans pour l’aquifère sédimentaire profond du Miocène de Carpentras. Vu le temps que cela peut prendre, on voit alors mieux l’intérêt de saisir comment ces systèmes fonctionnent. Tout le travail de la chaire va donc consister à comprendre les différentes interactions entre hydrosystèmes souterrains et écosystèmes associés, les processus de remplissage, la vulnérabilité aux risques (contamination par une pollution et surexploitation notamment) ainsi que la pérennisation et l’exploitation durable.
« Il est essentiel d’agir collectivement et de manière coordonnée. »
« GeEAUde va nous permettre de mettre en place des bases de données ainsi que de développer des outils pour étudier les évolutions des ressources en eau souterraine et modéliser le comportement des aquifères », complète Konstantinos Chalikakis. « L’intérêt est de décloisonner les informations et de renforcer notre capacité à échanger », insiste Alexandre Duzan, directeur général adjoint Sondalp-Hydroforage chez Suez qui rappelle l’urgence à agir « quand on sait que le débit du Rhône a baissé de 15% depuis les années 1970 ». Même prise de conscience pour Eric Lahaye, directeur régional chez Veolia : « Lors de la tempête Alex en 2020, nous avons constaté des niveaux de moins 5 à moins 7 mètres sur des ressources que l’on croyait presque inépuisables. »
« Pour faire face à cette situation critique qui s’accentue en contexte Méditerranéen, il est donc essentiel d’agir collectivement et de manière coordonnée », poursuit Konstantinos Chalikakis. Et ce d’autant plus que cet ‘or bleu’ a aussi une valeur économique importante car il est utilisé pour une grande variété d’activités, notamment l’agriculture, l’industrie, la production d’énergie et l’approvisionnement en eau potable. S’il devient plus rare, cela peut entraîner des conflits entre les différents utilisateurs de l’eau.
Au final, GeEAUde ambitionne de développer et partager les outils permettant une gestion durable de ces ressources souterraines. « Une nappe, c’est une copropriété qui appartient à tout le monde, confirme Alexandre Duzan. Il y a donc un vrai enjeu de gouvernance. » C’est certainement pour cela que la Ville d’Avignon, la Région Sud ou encore la Maison régionale de l’eau ont d’ores et déjà annoncé leur volonté de rejoindre cette chaire qui représentera un investissement pour l’Université mobilisant 1,5M€ sur 5 ans.
« Des conséquences directes sur la sécurité alimentaire et la stabilité politique. »
L’urgence est là puisque le rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP) alerte depuis de 2021 sur les conséquences directes sur la sécurité alimentaire et la stabilité politique d’une mauvaise gestion voir d’un épuisement de ces ressources souterraines. Le rapport souligne également la nécessité de renforcer la gouvernance et la gestion, en s’appuyant sur des pratiques durables et équitables pour répondre aux besoins des populations locales.
« Il est actuellement reconnu que les ressources en eau souterraine en Méditerranée sont soumises à de nombreuses pressions telles que la surexploitation, la contamination et la modification des précipitations, expliquent les équipes de GeEAUde. En effet, le changement climatique engendre des modifications des régimes hydrologiques comme la répartition annuelle des pluies et de leur intensité, ou l’augmentation de l’évaporation. De manière indirecte, en contribuant à la montée du niveau marin, ces changements globaux génèrent des interactions de plus en plus fortes entre eaux douces souterraines et eaux marines. »
Les membres fondateurs de GeEAUde (de gauche à droite) : Georges Linarès, président d’Avignon université Konstantinos Chalikakis, porteur de la chaire, André Chanzy, directeur de recherche INRAE et directeur de l’UMR EMMAH, ainsi qu’André Fourno, ingénieur R&D de l’IFPEN.
Collecte des déchets : le Grand Avignon fait le ménage
À l’occasion du lancement de sa nouvelle offre de vélos en libre-service, la Communauté d’agglomération du Grand Avignon vient de présenter la nouvelle gamme de vélos électriques à la porte Saint-Roch d’Avignon.
Un nouveau service adapté à tous et innovant Créé en 2009, Vélopop’, l’offre de vélos en libre-service de l’agglomération, ne proposait jusqu’alors que des vélos ‘classiques’. Désormais, le Grand Avignon a décidé de renouveler son parc en introduisant une nouvelle flotte de 300 vélos à assistance électrique. Ces vélos sont répartis sur 29 stations situées dans les communes du Pontet, d’Avignon et de Villeneuve-lès-Avignon. Ils fonctionnent avec des stations de recharges pouvant accueillir de 10 à 30 vélos et arborent une nouvelle identité graphique plus colorée. Malgré ce renouvellement, le service Vélopop’ continue de proposer des tarifs avantageux avec deux formules d’accès, ainsi qu’un système d’abonnement : mensuel, annuel et inclus. Des tarifs réduits sont également disponibles pour les étudiants, les personnes sans emploi, les personnes en situation de handicap et les abonnés d’Orizo. Ce nouveau service s’inscrit dans la politique cyclable du Grand Avignon et vise à encourager les habitants à laisser de côté leur voiture pour se déplacer à vélo. Cette initiative apporte des nouveautés qui favorisent la mobilité durable et accessible pour tous les usagers. « On a vraiment l’impression de ne pas pédaler et d’avancer plus vite qu’avec les anciens modèles », confie un nouvel utilisateur.
Les partenaires du service Vélopop’ Le Grand Avignon a lancé ce projet en partenariat avec les entreprises Fifteen, qui s’occupe du déploiement des services publics de location de vélos, et Vélogik, qui a développé une mission autour de la mobilité cyclable dans les villes. Ces deux partenaires assureront l’exploitation et l’entretien de cette nouvelle solution de mobilité. « Fifteen transforme la ville avec un service 100 % électrique et un vélo accessible à plus de personnes » explique la co-fondatrice de Fifteen Amira Haberah. Le modèle de ce vélo permet de s’adapter à toutes les morphologies, il est léger et simple d’utilisation et son assistance électrique sans vitesses permet d’être utilisé par la majorité des tranches d’âge.
Cette nouvelle gamme marque un changement avec les anciens vélos en libre-service du Grand Avignon qui fonctionnaient avec un système de clés et de totem et qui étaient plus complexes à l’usage. Sur ces nouveaux modèles, on a une facilité d’accès avec une application mobile Vélopop’ disponible sur Apple et Android. Il suffit de scanner le QR code et de presser le frein gauche pour lancer la location du vélo. Les anciens vélos disponibles seront offerts très prochainement à des associations locales.
Déplacements améliorés Avec sa politique cyclable, le Grand Avignon veut encourager les habitants à favoriser les moyens de transports durables, notamment les vélos. L’agglomération met en place des actions concrètes telles que la création de la maison du Vélo, des consignes de vélos sécurisées, et des subventions pour l’achat de ceux-ci.
A droite, le président du Grand Avignon : Joël Guin.
Pour ce nouveau lancement, le coût d’investissement pour le Grand Avignon s’élève à environ 1,35M€, couvrant l’achat du matériel, les installations et la mise en place des stations. Un projet qui a bénéficié d’une subvention de l’Etat à hauteur de 59% dans le cadre du dispositif Fonds vert destiné à accélérer la transition écologique. Par ailleurs, Vélopop’ propose une application mobile et un site internet où l’on retrouve des informations concernant le vélo, le stationnement, et d’autres aspects pratiques. Cette combinaison d’outils numériques vise à faciliter l’accès aux informations et à améliorer l’expérience utilisateur pour les cyclistes de l’agglomération.
« Le Grand Avignon a pris le problème à bras le corps. »
Joël Guin, président du Grand Avignon
Cette politique, inscrite dans le plan de déplacement urbain, permet d’améliorer le quotidien des habitants avec un mode de transport durable plus facile d’accès et soucieux de l’environnement offrant la possibilité d’aller plus loin à vélo tout en attirant davantage d’utilisateurs. « Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Grand Avignon a pris le problème à bras le corps et mène depuis plusieurs années une politique ambitieuse, déterminée, en faveur de mobilités durables et du transport du quotidien décarboné, explique Joël Guin, président de la Communauté d’agglomération. Le Grand Avignon est clairement monté en puissance pour accompagner activement la pratique du vélo sur notre territoire. » Les projets ne s’arrêtent pas là, puisque l’intercommunalité veut améliorer ses aménagements cyclables dans le futur avec la multiplication de ces stations de vélos électriques mais également avec le projet REV (Réseau express vélo) qui permettrait de créer un réseau cyclable à haut niveau de service fournissant des trajets rapides.
Sarah Ripert & L.G.
Collecte des déchets : le Grand Avignon fait le ménage
Le mercredi 29 mai, le Grand Avignon a inauguré sa propre Maison du Vélo au sein de la gare routière du centre-ville. Un lieu qui sera consacré au développement du vélo et de la mobilité cyclable sur le territoire du Grand Avignon.
Le Grand Avignon poursuit son travail de développement des mobilités douces sur son territoire. Alors que la communauté d’agglomération présidée par Joël Guin est sur le point de s’engager pour une mise en place accrue des Vélo Pop sur Avignon, une Maison du Vélo du Grand Avignon a été inauguré le mercredi 29 mai à la gare routière de la cité papale.
Un lieu consacré au développement des deux roues
Cette Maison du Vélo sera un espace consacré au développement de la pratique cyclable et de sa passion. Cela se traduira par un programme pédagogique d’animations, de formations et de rencontres qui sera proposé aux habitants de l’agglomération dans ce lieu d’accueil « la Maison du Vélo va composer un maillon fort et indispensable, en complément du travail que font les associations, pour transmettre la passion et la culture du vélo » assure Joël Guin, président du Grand Avignon.
Située au sein de la gare routière d’Avignon, à proximité de la gare SNCF, la Maison du Vélo jouit désormais de locaux de 80 m2 au cœur du pôle d’échanges multimodal et qui sera ouvert aux particuliers comme aux professionnels « cette Maison constitue un pole d’information et de services bien évidemment pour les cyclistes mais aussi pour les entreprises de notre tissu local qui souhaitent promouvoir ce mode de déplacement auprès de leurs salariés » a déclaré Joël Guin.
La politique cyclable au cœur des priorités du Grand Avignon
« La révolution du vélo est en marche dans le Grand Avignon ! ». C’est par ses mots que le maire de Vedène et président de la communauté d’agglomération a conclu son discours de présentation de la Maison du Vélo. En cette année 2024, le Grand Avignon a accéléré sa politique de développement des mobilités douces et en particulier dans le domaine de la pratique du vélo.
Plusieurs actions ont déjà été mises en place par la communauté d’agglomération comme l’introduction d’une subvention de 100 euros aux particuliers pour l’aide à l’achat d’un vélo à assistance électrique, l’arrivée de vélos en libre-service Vélopop ou bien encore la création de nouveaux aménagements cyclables dans le cadre du programme de redynamisation des zones d’activités économiques du Grand Avignon.
Le projet REV et une vision sur 10 ans
Au final c’est un projet de 10 ans que l’institution souhaite mettre en place pour le futur du territoire et plusieurs nouveaux projets sont en phase très avancée comme celui du REV (Réseau Express Vélo) qui connecterai 16 communes de l’agglomération à travers 130km de pistes cyclables.
Un projet ambitieux qui a déjà été approuvé par les associations de cyclistes et qui vient renforcer la volonté de la communauté d’agglomération de poursuivre sa stratégie de développement dans ce domaine « Le Grand Avignon va poursuivre ses investissements en faveur des aménagements cyclables. Ce projet REV offrira aux habitants du territoire des itinéraires de vélo propres, aménagés et sécurisés ainsi qu’une connexion aux territoires voisins du bassin de vie pour des trajets domicile travail expresses » clôture Joël Guin.
Collecte des déchets : le Grand Avignon fait le ménage
Après un premier rendez-vous convaincant, l’évènement culinaire « Bien Bon Rendez-vous Gourmand » qui met en avant les produits et l’alimentation locale du terroir avignonnais est de retour pour une seconde édition du 16 au 22 septembre 2024. Ce projet initié par le Grand Avignon, en collaboration avec plusieurs partenaires comme la CCI de Vaucluse ou Interhone, proposera la même recette que l’an passé avec de nombreuses animations et dégustations culinaires tout au long de la semaine.
Tout un symbole. C’est au restaurant Le Prieuré, 5 étoiles Relais et Châteaux et possédant une Etoile Michelin que le Grand Avignon représenté par son président, Joel Guin, a choisi d’annoncer le programme de la deuxième édition de l’évènement local « Bien Bon Rendez-vous Gourmands ». Mis en place pour la première fois en septembre 2023, cet évènement a pour objectif de promouvoir l’attractivité du Grand Avignon et de son patrimoine à travers la mise en valeur de ses produits locaux et du savoir faire des chefs cuisiniers issus du bassin territorial.
En 2023, cette fête de l’alimentation avait joint par de nombreux partenaires et producteurs locaux afin de créer une émulation autour du bien-manger et du bien boire ainsi que des filières agricoles et agro-alimentaires dans le cadre du Programme Alimentaire Territorial (PAT). Pour ce faire, plusieurs ateliers gastronomiques et autres cuisines animées dans des cantines, centres sociaux et maisons de retraites avaient fleuris dans plusieurs communes du Grand Avignon autour des produits du terroir « l’an dernier on a réussi à réunir des centaines de personnes autour de cet évènement rassembleur qui mettait à l’honneur notre savoir faire et notre économie locale, il était inenvisageable de ne pas rééditer ce rendez-vous après le succès de 2023 » a commencé par déclarer Joel Guin, président du Grand Avignon.
On prend les mêmes et on recommence
Pour l’année 2024, la communauté d’agglomération a choisi de prendre la même recette et de l’améliorer. De nouveaux partenaires, de nouveaux chefs, de nouvelles idées mais un objectif qui reste toujours le même : valoriser les atouts culinaires et gastronomiques du Grand Avignon en privilégiant un circuit économique dynamique « la finalité reste inchangée, on souhaite privilégier les circuits courts et permettre aux acteurs économiques locaux de dynamiser leurs activités » souligne Joel Guin. Un aspect essentiel sur une terre qui compte 12.000 hectares de terres viticoles et agricoles, 400 exploitations et près de 1.500 commerces de bouches, des atouts qui sont donc aussi financiers pour la communauté d’agglomération.
Ainsi, pour cette deuxième édition, les ingrédients qui ont fait le succès du premier « Bien Bon Rendez-vous Gourmand » seront de nouveaux réédités : une semaine de festivités avec des ateliers culinaires à retrouver dans des lieux typiques, le défi foodtruck, des paniers gastronomiques distribués, le tout concocté par 8 chefs étoilés qui seront cette année Christian Etienne et Patrice Leroy de l’école hôtelière d’Avignon, Grégory Dandel du restaurant Acte 2, Christophe Chiavola du restaurant Le Prieuré, Mathieu Desmarest du restaurant Pollen, d’Aurélie Colmant du restaurant Première édition, de Marie Petit-Doux du Béou Bistrot et enfin de Pascal Auger de La Vieille Fontaine « pour ce nouveau rendez-vous, on souhaite retrouver un évènement fort, généreux, populaire, un évènement « totem », vecteur d’attractivité dans lequel tous les acteurs du Grand Avignon, des producteurs aux habitants pourront se rencontrer et échanger » affirme Joel Guin.
Un programme 2024 riche et des surprises
La deuxième édition du « Bien Bon Rendez-vous Gourmands » commencera par une action écologique commune comme l’a expliqué Carole Amy, responsable communication/marketing territorial du Grand Avignon « cette année, nous mettrons encore plus à l’honneur l’aspect éco-responsable en incorporant sur tous nos évènements une limite dans le gaspillage des déchets et la valorisation des mobilités douces ».
Pour le programme complet qui se déroulera du 16 au 22 septembre 2024, il commencera par une exclusivité avec un repas intitulé « Opéra-bouffe » le lundi 16 septembre à 19h30 et qui aura lieu au sein de l’Opéra du Grand Avignon « c’est une nouveauté saisissante, c’est la première fois qu’un tel lieu accueillera un évènement culinaire » se félicite Carole Amy. Les mets proposés à l’occasion de cette soirée d’ouverture seront préparés par le chef étoilé Pascal Auger. L’évènement sera payant et nécessite une réservation en amont.
Le mardi 17 septembre sera consacré au « défi Foodtruck » qui avait fait ses preuves l’an dernier. Plusieurs cuisiniers issus de foodtrucks s’affronteront sur la Place du petit pont à Vedène face à un jury de chefs étoilés qui décerneront le prix des meilleurs foodtrucks Bien Bon 2024 au commerce ambulant qui rencontrera le plus de succès. Une soirée festive, gratuite et ouverte à tous.
Les festivités se poursuivront le mercredi 18 septembre avec un repas partagé à la Ferme Semailles, lieu maraichère biologique qui possède une forte dimension sociale et économique sur le territoire, dès 12h avec un déjeuner de chefs conçu par Christian Etienne et Patrice Leroy. Un rendez-vous réservé aux adhérents des structures participantes.
Le « tour des gourmands » et les « coulisses du bien manger », des nouveautés au plus près des acteurs
Le mercredi 18 septembre sera également l’occasion pour les Grands Avignonnais de découvrir une nouvelle initiative : « le tour des gourmands » qui alliera sport, spécialités culinaires et exploration des métiers agricoles. Ce rendez-vous qui aura lieu un peu partout sur le territoire du Grand Avignon sera une découverte à pied ou à vélo de 7 itinéraires de fermes, domaines viticoles, distilleries, brasseries, moulins, fabricants de glaces, de biscuits, de pains ou de fromages qui ouvriront leurs portes aux visiteurs.
Du 16 au 20 septembre inclus, le Grand Avignon proposera des visites thématiques au sein d’entreprises du secteur de l’agro-alimentaire afin de faire découvrir les savoirs faire de la communauté d’agglomération. Un nouveau rendez-vous intitulé « les coulisses du bien manger » qui emmènera le grand public dans les entrailles de ces structures qui constituent l’excellence de production des produits locaux.
Après la traditionnelle « conférence alléchante » qui aura lieu le jeudi 19 septembre à Vedène, à l’Autre Scène, dès 19h qui permet de débattre autour des questions alimentaires et du bien manger du futur, qui sera animé par le journaliste gastronomique Périco Légasse, il sera temps de passer à l’évènement déjà présent l’an dernier « la surprise des chefs » où 5 chefs étoilés proposeront des repas uniques servis dans des lieux insolites, tenus secrets.
Pour la dernière action de ce « Bien Bon Rendez-vous Gourmands », le Grand Avignon a tenu à mettre à l’honneur leurs étudiants en proposant en collaboration avec le CROUS, partenaire de l’événement, des « box bien bon », conçus par Christian Etienne et Patrice Leroy et qui seront offertes gratuitement dans plusieurs établissements scolaires du territoire. Ces box seront des cagettes remplies de produits locaux et de recettes qui permettront aux bénéficiaires de concocter leurs repas chez eux à partir de produits frais et de haute qualité.