23 avril 2024 |

Ecrit par le 23 avril 2024

Vaucluse santé attractivité : le département poursuit son parcours de santé

Vaucluse Provence Attractivité, l’agence de développement économique et touristique du conseil départemental de Vaucluse, vient de lancer Vaucluse santé attractivité. La démarche, menée en partenariat avec les institutions phares du secteur de la santé, vise à faciliter l’installation de médecins généralistes dans le département. Une initiative inédite dans la région qui s’inscrit dans la dynamique déjà engagée par le Conseil départemental dans le secteur de la santé.

« La santé ce n’est peut-être pas une compétence du Département, mais c’est une préoccupation des Vauclusiens. Aujourd’hui, c’est même un sujet qui est passé devant les problèmes de sécurité », a insisté Dominique Santoni, présidente du Conseil départementale de Vaucluse lors du lancement de Vaucluse santé attractivité.
Ce nouvel outil est destiné a attiré des médecins généralistes dans le département afin d’anticiper l’accélération de la baisse du nombre de médecins sur l’ensemble du territoire français. Une pénurie de praticiens qui s’explique par le non-remplacement de médecins souvent isolés, la dureté de la profession, la disponibilité qu’elle exige et le numérus clausus qui, jusqu’en 2021, a limité le nombre de médecins diplômés.
Si la situation n’est pas plus mauvaise en Vaucluse (avec plus de 80 médecins pour 1 000 habitants, le nombre de généralistes est équivalent à la moyenne nationale), il faut notamment anticiper les changements démographiques à venir. « La population des plus de 75 ans devrait augmenter de 30% d’ici 2050, rappelle Loïc Souriau, directeur de départemental de l’ARS (Agence régionale de santé). Il y aura donc de fort besoins en matière de santé. »

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

Plus de 5 000 Vauclusiens ont déjà retrouvé un médecin-traitant
Une réalité que le Département a anticipée avec le lancement d’un Plan santé qui fait notamment du Vaucluse un pionnier en matière de télémédecine, comme à Apt notamment. Ce plan ce décline également par l’embauche, directement par le Conseil départemental de Vaucluse, de médecins qui, ainsi déchargés des fonctions administratives, peuvent se consacrer exclusivement à la patientèle dans des lieux spécifiquement dédiés.
Le déploiement de ces centres du réseau départemental de santé a débuté sur Avignon avec l’ouverture d’un cabinet en haut de la place de l’Horloge début 2023. L’opération s’est poursuivie avec la création d’un centre à Cadenet. Pour l’instant, l’initiative a permis le recrutement de 9 médecins généralistes dont le dernier est implanté dans l’Edes (Espace départemental des solidarités) d’Apt depuis décembre dernier. De quoi déjà permettre à plus de 5 000 Vauclusiens de retrouver un médecin traitant durant l’année écoulée.
« Nous sommes en phase d’embauche de deux généralistes supplémentaires, annonce Dominique Santoni. Nous allons aussi bientôt mettre en service un cabinet médical itinérant dans un bus sur le plateau de Sault. »

Cibler les généralistes libéraux
Prochaine étape de ce plan santé : renforcer l’attractivité du Vaucluse auprès des médecins généralistes exerçant exclusivement en libéral. Une ‘espèce’ rattrapée par l’âge qui a tendance à se raréfier puisque 40% d’entre eux avait plus de 60 ans en 2022 en Vaucluse.
Pour autant chaque année, quelques milliers de médecins fraîchement diplômés cherchent à s’établir et privilégient de plus en plus le besoin de trouver un équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
Parmi eux, ils sont nombreux à vouloir opter pour un rythme de travail allégé, différent de celui de leurs ainés. Disposant de nombreux atouts pour les accueillir (qualité de vie, accessibilité, territoire à taille humaine), le Département entend donc capitaliser sur le savoir-faire de Vaucluse Provence attractivité (VPA) dans l’accueil des entreprises sur notre territoire. Objectif : dupliquer ce modèle sur celui de la santé.

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

« Cela raisonne effectivement avec tout ce que nous faisons », complète Cathy Fermanian, directrice générale de VPA a qui les différents partenaires (ARS Paca, Région Sud, Département de Vaucluse, Ordre des médecins de Vaucluse, CPAM 84 et MSA Alpes-Vaucluse) ont confié le pilotage de cette structure dotée dans un premier temps d’un budget de 100 000€.
Une mission prise en charge par Charlotte Reungoat, cheffe de projet de Vaucluse santé attractivité, qui sera l’interlocutrice référente du dispositif. Cette dernière interagira ainsi avec les membres pour définir les cibles, et mettre en place des actions votées par les partenaires.

Un guichet unique pour la santé
« Il manquait quelqu’un qui soit à la croisée des chemins, reconnaît Isabelle Gueroult, vice-présidente du Conseil de l’ordre des médecins de Vaucluse. Car nous avons beaucoup de remplaçants qu’il faut aider à s’installer définitivement dans notre département. Nous avons aussi des médecins retraités qui ne veulent pas abandonner leur patientèle. Enfin, nous ne sommes pas un département universitaire, mais nous devons aussi trouver des MSU (Maîtres de stage universitaire) habilités à encadrer le plus grand nombre d’internes pour, pourquoi pas, les inciter ensuite à s’implanter chez nous. L’essentiel c’est que nous ayons suffisamment de praticiens pour éviter au maximum les renoncements aux soins. »

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

Même soucis d’attractivité pour Catherine Surroca, médecin coordonnateur régional et médecin conseil chef à la MSA Alpes-Vaucluse dont les deux tiers des adhérents sont Vauclusiens : « Il faut venir nos jeunes médecins dans nos campagnes. »
« Il y a des aides et Vaucluse santé attractivité devrait permettre d’y voir plus clair », complète le directeur départemental de l’ARS qui finance notamment actuellement les bourses mensuelles de 6 internes en Vaucluse.

Financement : la CPAM 84 en première ligne
Et des dispositifs d’aides il n’en manque pas rappelle Sophie de Nicolaï, directrice de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) de Vaucluse qui remboursé 172M€ d’actes médicaux l’an dernier : « Il y a des aides pour dégager du temps d’expertise médicale en finançant les postes permettant de décharger les médecins des tâches administratives pour qu’ils se consacrent à leurs patients. Cela concerne 70 postes en Vaucluse. Il y a aussi des aides à l’installation dans les zones moins dotées pouvant aller jusqu’à 50 000€ (16 médecins en ont bénéficié). »

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

La CPAM 84 participe aussi à la formation des praticiens à hauteur de 5 000€. Elle met aussi en place un contrat de transition destiné à soutenir (jusqu’à 10% des honoraires annuels) les médecins qui préparent leur cessation d’activité en accueillant et accompagnant un médecin nouvellement installé dans leur cabinet (1 médecin actuellement en Vaucluse).
Dans cette logique, la CPAM apporte aussi une aide aux médecins qui interviennent hors du périmètre de leur cabinet (jusqu’à 25% des honoraires réalisés hors secteur). Enfin, la Caisse vauclusienne a soutenu les structures constituée de plusieurs professionnels de santé à hauteur de 2M€ pour les CTPS (Communauté professionnelle territoriale de santé) et 2M€ pour les MSP (Maison de santé pluriprofessionnelle)

Des délais de plus en long
Tout cela, ne doit pas faire oublier que les délais d’accès aux plateaux techniques médicaux sont de plus en plus longs. « Radio, imagerie médicale, rendez-vous avec des spécialistes… cela se tend », constate la directrice de la CPAM.
L’ouverture prochaine d’un Centre médical de soins non programmés à Carpentras et l’Isle-sur-la-Sorgue devrait apporter une partie de solution. Ces structures intermédiaires, entre la médecine générale et des services d’urgence surchargés, doivent permettent la prise en charge de pathologies nécessitant un plateau technique (matériel de suture et d’immobilisation, biologie, imagerie médicale, médecine de spécialité).
Dans tous les cas, pour faire face aux enjeux des nombreux départs en retraite, aux déserts médicaux, à la sédentarisation des remplaçants ou bien encore à l’accueil des internes il n’existe pas de recette miracle. Seule la multiplication des solutions devrait être en mesure de lutter contre une pénurie de médecin.
« C’est pour cela que nous sommes ravis de cette initiative collective au service de la santé des Vauclusiens, se félicite Isabelle Gueroult, la représentante du Conseil de l’ordre des médecins de Vaucluse.

© Statista

Une démarche collective inédite
 « Nous ne sommes pas en concurrence avec les autres acteurs de la santé, insiste Dominique Santoni. Au contraire, nous sommes complémentaires afin de renforcer l’offre de santé dans notre département. »
« Il s’agit effectivement d’une démarche combinée inédite sur un sujet majeur concernant tous les territoires de l’Hexagone, confirme Pierre Gonzalvez, président de VPA, vice-président du Conseil départemental et maire de l’Isle-sur-la-Sorgue.

Même enthousiasme pour Gilles Ripert, conseiller régional de la Région Sud et président de la CCPAL (Communauté de communes Pays d’Apt-Luberon), qui souligne « la mise en place de cette stratégie collective qui permet aux Vaucluse d’être un département-pilote en la matière dans la Région Sud.

« La Région veut d’ailleurs être un des chefs de file dans la mise en place des politiques de santé, poursuit Gilles Ripert. Pour cela, nous voulons nous appuyer tout particulièrement sur les collectivités locales. C’est dans ce cadre que nous avons mis en place une enveloppe régional d’un montant de 295M€ destinée, entre autres, à lutter contre les déserts médicaux ainsi qu’à moderniser les établissements de santé. »
Dans ce cadre, le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur a ainsi consacré 4M€ afin de participer aux financements de 22 maisons de santé en Vaucluse ainsi que 635 000€ en aides aux généralistes du département.

Loïc Souriau, directeur de départemental de l’ARS lors de la signature des partenaires à l’occasion du lancement de vaucluse santé attractivité. © Alain Hocquel

Les généralistes avant les spécialistes ? 
« Dans un premier temps, nous devons montrer que nous sommes tous des facilitateurs, précise la cheffe de projet de Vaucluse santé attractivité. Pour cela, nous allons structurer l’offre du territoire et promouvoir les postes vacants aux niveaux régional et national via différents outils de communication (plaquette et portail web), aller à la rencontre de prospects lors d’évènements dédiés au recrutement et d’accompagner les professionnels dans leur installation. »

« Nous allons nous concentrer sur les généralistes dans un premier temps, mais nous pourrons aussi accompagner des spécialistes si l’occasion se présente », poursuit Charlotte Reungoat. Cependant, vu les défis à relever en raison du nombre de médecins ‘sur le marché’, l’objectif de l’ensemble des partenaires sera déjà d’essayer de maintenir le maillage actuel en Vaucluse plutôt que de le densifier.

Laurent Garcia

« Être au plus près des populations qui en ont besoin en ayant un rôle social et médical » : rencontre avec le docteur Virginie Issautier, médecin généraliste sur la rocade à Avignon ainsi qu’en milieu rural à Violès, qui évoque auprès de Vaucluse santé attractivité pourquoi avoir choisi le Vaucluse où elle exerce depuis 15 ans.


Vaucluse santé attractivité : le département poursuit son parcours de santé

Ce vendredi 19 avril, Jean-Pierre Serrus, vice-président de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur en charge des transports et de la mobilité durable et Paul Vidal, conseiller régional de la Région Auvergne-Rhône-Alpes délégué aux transports interurbains et scolaires ont inauguré la nouvelle ligne régulière ZOU ! Valréas-Avignon.

La navette circulera toute l’année à raison de 2 allers-retours quotidiens du lundi au dimanche, y compris les jours fériés (sauf les 1ᵉʳ janvier, 1ᵉʳ mai et 25 décembre). Les horaires seront coordonnés avec les horaires des TGV à destination et en provenance de Paris. Les tarifs sont ceux applicables pour les lignes de proximité du réseau routier régional de transport, avec un billet unitaire à 2,10 €.

Une meilleure connexion interrégionale 

Cette nouvelle ligne, qui portera le numéro 985, desservira les villes et les sites suivants : Valréas-Nyons-Mirabel-aux-Baronnies-Vaison-la-Romaine-Malaucène-Carpentras Hôpital-Avignon TGV-Avignon Pôle d’Échanges Multimodal. Ce nouveau mode de transport répond à la demande de la Région Auvergne-Rhône-Alpes qui souhaitait une ligne régulière qui dessert les communes de Nyons et Mirabel-aux-Baronnies afin d’améliorer les connexions interrégionales. 

Elle vient également renforcer le lien entre les Régions puisqu’elle est le fruit d’une collaboration entre la Région Sud et la Région Auvergne-Rhône-Alpes.  

« Pour les habitants de nos deux régions, voilà une solution très concrète et attendue, pour se rendre à Avignon, plus vite et plus facilement ! Voilà le sens de notre service public des transports : des solutions pour tous les territoires » a déclaré Jean-Pierre Serrus, vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur en charge des transports et de la mobilité durable.

« Je me félicite de cette collaboration et de la nouvelle proposition de service qui en découle pour les habitants de nos deux régions. Nous répondons à la fois aux enjeux de déplacement du quotidien, mais également à ceux liés au développement touristique de cette zone » a déclaré Paul Vidal, conseiller régional de la Région Auvergne-Rhône-Alpes délégué aux transports interurbains et scolaires.


Vaucluse santé attractivité : le département poursuit son parcours de santé

Ce samedi 13 avril, la Ville de L’Isle-sur-la-Sorgue, ainsi que d’autres communes vauclusiennes vont prendre part à l’action citoyenne ‘Nettoyons le Sud’. Initiée en 2023 par la Région Sud, cette opération de ramassage de déchets vise à sensibiliser les habitants à ces derniers et à la préservation de la nature.

Pour participer, il suffit de s’inscrire en ligne au point de ramassage que vous souhaitez sur la carte interactive. Pour accéder à cette dernière, cliquez ici. En famille, entre amis ou seul, adultes et enfants sont attendus pour l’occasion. L’ensemble des équipements seront fournis sur place pour un ramassage optimal dans la bonne ambiance.

A L’Isle-sur-la-Sorgue, l’événement est encadré par les bénévoles de l’association pour le don de sang qui vous donnent rendez-vous à 10h30, route de la Roque-sur-Pernes, à proximité de la citerne.


Vaucluse santé attractivité : le département poursuit son parcours de santé

Le jeudi 4 avril dernier, Nicolas Magenties, directeur régional Bpifrance, a présenté le bilan d’activité 2023 de la banque publique d’investissement française pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Un bilan très positif puisque la structure a accompagné plus de 6 000 entreprises de la région (hors création d’entreprise), dont 765 sont en Vaucluse.

Bpifrance, c’est sept métiers : le financement, la garantie, l’innovation, la création, l’internationale, l’accompagnement, et les fonds propres. En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la banque publique d’investissement est représentée par 141 collaborateurs étalés dans trois agences à Nice, à Marseille où se situe la direction du réseau Sud, et à Avignon.

2Md€, c’est le montant que représente le soutien de Bpifrance apporté aux 6 000 entreprises de Paca en 2023. En plus de ces entreprises, on comptabilise près de 14 000 porteurs de projets, 451 sociétés accompagnées à l’export, 251 qui ont été investies en fonds propres, et 245 qui ont été accompagnées dans leur accélération.

©Bpifrance

L’innovation et la transition écologique, au cœur des axes stratégiques de Bpifrance

2023 a été marquée par deux axes stratégiques : l’innovation et la transition écologique et énergétique des entreprises. L’innovation a enregistré un nouveau record de soutien avec le déploiement de France 2030 par Bpifrance, qui vise à rattraper le retard industriel français, investir massivement dans les technologies innovantes ou encore de soutenir la transition écologique, à hauteur de 230M€ sur l’année 2023 en région Paca (+27%). Ce soutien s’est notamment traduit par le financement de projets stratégiques, la montée en puissance des appels à projets sectoriels et l’accélération du déploiement des nouveaux dispositifs en faveur de l’industrie.

La transition écologique et énergétique des entreprises a, elle aussi, observé un réel soutien. 52M€ de Prêts Climat ont été accordés en région Sud. Bpifrance se veut la banque du climat qui propose de nombreuses offres pour accélerer cette transition écologique, notamment la décarbonation de l’industrie en Paca. En plus du Prêt Climat, elle propose le Volontariat Territorial En Entreprise (VTE) Vert, le Coq Vert, le DIAG Eco-Flux ainsi que le DIAG Décarbon’Action.

Une activité de financement dynamique en 2023

773M€ de prêts à moyen et long terme et 576M€ d’autorisations de crédit court terme ont été accordés au bénéfice de plus de 800 entreprises de la région. Cela représente 1,3Md€ de production au total, contre 1,2Md€ en 2022. Bpifrance retrouve enfin une dynamique d’avant Covid-19. Près de 565M€ de Prêts avec Garantie qui ont été déployés en 2023 en Paca, en hausse de près de 30% par rapport à 2022. Le volume de Prêts Sans Garantie est quant à lui revenu à des niveaux plus proches de sa trajectoire historique à 208M€.

En plus de soutenir les secteurs de l’industrie, du commerce, du BTP ou encore du transport et de la logistique, Bpifrance a confirmé son soutien auprès des entreprises du tourisme, secteur d’intervention historique puisque le Crédit hôtelier a vu le jour il y a 100 ans. Près de 500 entreprises de la région ont été accompagnées dans leur développement. L’activité de court terme poursuit sur sa lancée de 2022 avec une nouvelle hausse de 22% des autorisations de crédit accordées.

©Bpifrance

L’activité de garantie a maintenu sa croissance

2023 a été marquée par une forte progression des fonds transmission et développement. L’activité de la Garantie conserve donc une dynamique de +3% en 2023 en Paca. Le montant de risque pris par Bpifrance Paca en 2023 s’est élevé à 341M€, contre 332M€ en 2022. Ainsi, 4 937 entreprises régionales ont pu bénéficier de 627M€ de prêts garantis.

La garantie permet à Bpifrance de faciliter l’accès au crédit aux TPE et PME en couvrant une partie du risque bancaire allant de 40% à 60%. Cela permet aux entreprises et les incite à prendre des risques tels que : la création, la transmission, la reprise, l’innovation, l’international, le développement, ou encore le renforcement de la trésorerie.

Les investissements en forte croissance

Près de 50M€ ont été investis en capital développement dans 11 entreprises de la région Sud. Les investissements sont donc en croissance. Une tendance aussi observée au niveau national. Bpifrance prend des participations minoritaires dans les entreprises de croissance, de l’amorçage à la transmission, le plus souvent aux côtés de fonds privés, nationaux ou régionaux.

En 2023, Bpifrance a investi ou réinvesti en direct dans 15 entreprises de la région. Aujourd’hui, elle intervient en fonds propres dans 53 entreprises de la région Paca pour un montant de 424M€.

+41% de l’activité export en 2023

Bpifrance accompagne de nombreuses entreprises de la région chaque année pour les aider à se déployer à l’international. L’activité export représente 331M€ en 2023, soit une hausse de +41% par rapport à 2022.

Les entreprises exportées ont bénéficié de l’Assurance-Crédit, de la Garantie des Cautions et Préfinancement, de l’Assurance Change, mais aussi de la Garantie des Projets Internationaux. Toutes ces offres ont observé un bon maintien d’activité en 2023 ou une croissance.

Développement du métier de l’accompagnement

Depuis 2015, 245 entreprises régionales ont intégré un accélérateur de Bpifrance, marquant une hausse de 26% par rapport à 2022. Parmi elles, 78 entreprises ont intégré l’Accélérateur Sud par risingSUD, l’agence d’attractivité et de développement économique de la Région Sud. 20 entreprises ont d’ailleurs rejoint la 6e promotion, dont trois vauclusiennes : Fert Recyclage, AMD Énergies et Helen traiteur.

De plus, l’activité de conseil a fortement augmenté (+15% par rapport à 2022) pour atteindre 319 missions de conseil réalisées par les experts Bpifrance Paca. Le nombre d’apprenants sur la plateforme digitale Bpifrance Université, lui aussi, a augmenté (+10% par rapport à 2022). Il met en lumière le succès des formations en ligne auprès des dirigeants de TPE et PME.

Plus de 7 000 entreprises créées en Paca en 2023

13 960 porteurs de projets ont été accompagnés par diverses structures de la région en 2023 et plus de 7 000 entreprises ont été créées. Ces accompagnements et créations ont été possibles grâce à l’émergence de nouveaux outils de Bpifrance comme Mon Pass Créa qui a enregistré 14 767 Pass à la fin de l’année 2023, ou le site Bpifrance Création, qui a comptabilisé plus de 700 000 visites en 2023.

13M€ de prêts d’honneur distribués à plus de 2 646 créateurs de Paca en 2023 (/47% par rapport à 2022). Le programme Entrepreneuriat Pour Tous, initié en 2019 par Bpifrance à destination des Quartiers prioritaires de la Politique de la Ville (QPV), s’est conclu en 2023. Il a permis en 2023 la détection et la préparation à la création d’entreprises de 5 524 porteurs de projets, la création de 2 025 entreprises, ainsi que l’accélération de 490 dirigeants.

10 ans avec la Région Sud

L’année 2023 a aussi marqué les 10 ans de partenariat entre Bpifrance et la Région Sud. En 2023, les différents dispositifs partenariaux mis en place ont permis à 88 entreprises de mobiliser au total 16M€ de financements. Les Sud Prêts Climat mis en place pour les TPE & PME représentant 2,3M€ de prêts en 2023 au bénéfice de 20 entreprises.

2023 a également été la dernière année de la programmation 2014-2020 des fonds structurels européens. La Région Sud et Bpifrance ont mobilisé 20 M€ de dotations FEDER dans des instruments financiers durant cette période, au profit de près de 730 TPE et PME, via les Prêts Rebond et Relance et la Région Sud Garantie pour un total de financement de près de 76M€.

©Bpifrance

Et en 2024 ?

Cette année, Bpifrance a pour objectif de poursuivre l’accélération de la transition écologique et énergétique des entreprises, de soutenir les écosystèmes de l’Innovation en faveur de la French Tech, de renforcer l’accompagnement et le financement des créateurs et repreneurs d’entreprise, mais aussi de contribuer à la réindustrialisation du pays.


Vaucluse santé attractivité : le département poursuit son parcours de santé

Les habitants des communes de Valréas et de Vaison-la-Romaine l’ont demandé, elle sera bientôt là ! Dès le vendredi 19 avril, le réseau de transport de la Région Sud Zou! va mettre en place une nouvelle ligne régulière de transport routier interurbain aux départs de Valréas vers la gare TGV et le Pôle d’échanges multimodal d’Avignon.

Dès le 19 avril, une nouvelle ligne Zou! sera mise en œuvre. Elle assurera l’itinéraire : Valréas – Nyons – Mirabel-aux-Baronnies – Vaison-la-Romaine – Malaucène – Carpentras Hôpital – Avignon TGV – Avignon PEM.

La Région Auvergne-Rhône-Alpes a également demandé un transport à destination de Vaison-la-Romaine et de la gare d’Avignon TGV pour plusieurs communes du Sud de la Drôme, ce pourquoi la ligne passera par Nyons et Mirabel-aux-Baronnies. Cette desserte complémentaire sera cofinancée par la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

2 allers-retours quotidiens sont prévus du lundi au dimanche, y compris les jours fériés (sauf les 1ᵉʳ janvier, 1ᵉʳ mai et 25 décembre). Les horaires seront alignés avec ceux des TGV à destination et en provenance de Paris. « Les décisions que nous prenons en matière de mobilités visent, d’abord et avant tout, à satisfaire les attentes des voyageurs », a déclaré Renaud Muselier, président de la Région Sud.


Vaucluse santé attractivité : le département poursuit son parcours de santé

Vaucluse Provence Attractivité (VPA), le Département de Vaucluse, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse, la Région Sud et le réseau des Forces Françaises de l’Industrie (FFI) se sont réunis le vendredi 22 mars pour un événement autour du sujet de la réindustrialisation, particulièrement dans le département.

C’est dans le cadre exceptionnel de l’Opéra du Grand Avignon que se sont réunies 80 personnes le vendredi 22 mars pour une soirée sur le thème de la réindustrialisation du Vaucluse. Initié par Samuel Marc, dirigeant de l’entreprise gargassienne Fénix Evolution, membre de la Team Vaucluse et des FFI, et par Laure Marchand, cheffe de projet Talents & La Team Vaucluse, cet événement a permis aux acteurs économiques et industriels du Vaucluse d’échanger sur la place de l’industrie au sein du département. En amont de la soirée, un groupe de travail autour de la réindustrialisation a été créé dans le but de donner un élan industriel dans le département.

« On a créé ce groupe dans l’objectif d’être acteurs, à nos échelles, de cette réindustrialisation. Nous qui sommes citoyens de ce département, on veut y vivre et y progresser, donc on souhaite s’impliquer en abordant les problématiques liées à l’industrie. »

Samuel Marc

L’événement, animé par Cathy Fermanian, directrice générale de VPA, s’est tenu en présence de Pierre Gonzalvez, président de VPA, Gilbert Marcelli, président de la CCI Vaucluse et d’Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’Économie et entrepreneur actif au sein des FFI.

Des échanges sur les questions fondamentales liées à la réindustrialisation

Il faut savoir que le Vaucluse compte tout de même 16% des emplois dans la production manufacturière, ce qui est plus élevé que la moyenne nationale. Mais les industries doivent être davantage accompagnées, notamment aux niveaux écologique, énergétique et sociétal. La soirée a été rythmée par deux tables rondes autour de l’industrie en Vaucluse, sur la situation actuelle et les perspectives à explorer, puis Arnaud Montebourg a partagé sa propre expérience avec les participants.

La première table ronde était sur le thème ‘L’industrie en Vaucluse, état des lieux et attentes du territoire’. Pour ce temps d’échange, la CCI a donné les chiffres clés de la filière industrielle en Vaucluse, appuyé par les discours de Pierre Gonzalvez, qui a mis en lumière les difficultés foncières liées à la nouvelle loi ZAN, et Jean Henin, PDG de Pellenc Selective Technologies, qui travaille sur la gestion des déchets et du recyclage.

La seconde table ronde, quant à elle, était davantage portée sur l’avenir, avec pour thème ‘Réindustrialisation et perspectives en Vaucluse ?’. Plusieurs interrogations ont résulté de cette discussion, telle que : En quoi le Vaucluse est-il un territoire attractif pour les industries ? De quelle manière attirer de nouveaux projets d’investissement et faciliter leur implantation ? Quels sont les écueils rencontrés par les entreprises ? Une table ronde qui a été principalement animée par VPA, Samuel Marc et Stéphane Pad, responsable industriel chez Earthwake, qui ont apporté leur retour d’expérience, notamment sur les points de soutien et autres dispositifs facilitateurs.


Vaucluse santé attractivité : le département poursuit son parcours de santé

La Région Sud et risingSUD, l’agence d’attractivité et de développement économique de la Région, ont présenté les 20 entreprises qui forment la 6ᵉ promotion de SUD Accélérateur, le programme d’accompagnement sur mesure au service des ETI (entreprises de taille intermédiaire) de demain. Parmi ces 20 entreprises, trois sont vauclusiennes.

Le groupe Fert Recyclage, basé à Visan et spécialisé dans la collecte, le recyclage et la valorisation de véhicules hors d’usage, l’entreprise AMD Énergies, implantée à Entraigues-sur-la-Sorgue (spécialisée dans les études, l’installation de systèmes de chauffage, climatisation, plomberie, etc) ainsi que Helen traiteur (organisation de réceptions gastronomiques) installée à Morières-lès-Avignon, se joignent à 17 autres entreprises de la Région Sud au sein de la 6ᵉ promotion du programme d’accompagnement SUD Accélérateur de risingSUD.

Durant 24 mois, les 20 entreprises qui composent la promotion bénéficieront d’un accompagnement personnalisé par risingSUD e Bpifrance afin d’obtenir les bases d’une performance durable et d’être guidées vers un changement d’échelle, de PME (petite ou moyenne entreprise) à ETI (entreprise de taille intermédiaire). Les entreprises auront un diagnostic complet et une mission d’ingénierie conseil proposés par les experts de Bpifrance et risingSUD, des moments collectifs autour de huit séminaires organisés en partenariat avec Kedge Business School, et des mises en réseau et visibilité grâce aux réseaux Les Accélérés et La Communauté by risingSUD.

risingSUD s’engage pour la transition écologique et sociétale des entreprises

En plus d’accompagner les entreprises dans leur croissance, risingSUD a annoncé vouloir être un exemple en matière de RSE (responsabilité sociétale des entreprises) et soutenir l’émergence des nouveaux modèles. Grâce au dispositif Décarbon’Action de Bpifrance, l’agence a réalisé son premier bilan carbone. En 2022, elle a généré 572 tonnes de CO2, soit l’équivalent de 6 000 fois le tour de la Terre en TGV. L’objectif est donc d’atteindre 144 tonnes de CO2 en 2032. risingSUD s’est donc fixée l’objectif de réduire ses émissions de CO2 à travers un plan d’actions en interne, mais aussi en externe, dans ses missions d’accompagnement des entreprises.

Dès cette année, l’agence va également soutenir des actions de bénévolat, individuelles ou collectives. Elle accueille déjà depuis le début de l’année, pour 10 mois, un chien guide pour aveugle en formation. De plus, risingSUD a mis en place un outil de scoring de l’impact des projets et des entreprises de la région, afin de prioriser l’accompagnement des plus vertueux, autour de quatre dimensions : économique, sociale, environnementale et territoriale.

risingSUD au service du Grand Avignon

La communauté d’agglomération du Grand Avignon a récemment fait appel aux services de risingSUD, dans sa nouvelle stratégie Naturalité, pour identifier les entreprises à implanter.

Grâce à son offre d’ingénierie immofoncière, l’agence de la Région Sud a permis au Grand Avignon d’affirmer le positionnement d’Agroparc en tant que cluster de l’intelligence de la Naturalité, d’identifier les typologies d’activités à implanter au vu des besoins des entreprises locales et des enjeux de la filière, de promouvoir le site sur l’ensemble des plateformes régionales et nationales de valorisation du foncier économique, mais aussi d’élaborer un plan de prospection en mobilisant de manière efficiente les expertises de risingSUD et de Vaucluse Provence Attractivité.

risingSUD, au travers de son Plateau d’ingénierie immofoncière, accompagne les propriétaires publics et privés de fonciers économiques afin de travailler sur le positionnement économique de leur site, formaliser les éléments de marketing territorial pour attirer les entreprises cibles, et définir un plan de prospection.


Vaucluse santé attractivité : le département poursuit son parcours de santé

Selon le baromètre du groupe Manpower des perspectives d’emploi, près d’un tiers des entreprises françaises (32%) anticipent une hausse de leurs effectifs sur la période de janvier à mars 2024. Au trimestre dernier (T4-2023), ce taux était de 42%, et de 41% l’an dernier, sur la même période (T1-2023). Dans le même temps, 13% des entreprises interrogées anticipent une diminution de leurs effectifs au premier trimestre 2024. Une dynamique stable, puisque ce taux était de 14% au dernier trimestre, et identique à la même période l’an passé. Par ailleurs, il s’avère que les régions PACA et Auvergne-Rhône-Alpes sont les deux seules régions qui connaissent une progression de leurs perspectives d’embauche (+2 points chacune) depuis le dernier trimestre.

La prévision nette d’emploi en France est de +19% pour la période de janvier à mars 2024, en régression de -9 points par rapport au trimestre précédent, et en recul de -8 points par rapport au même trimestre l’année dernière (prévision nette d’emploi = prévision d’augmentation des effectifs – prévision de réduction des effectifs).Cette baisse risque de s’accompagner les prochains mois d’une tension renforcée sur le marché de l’emploi, avec des candidats qui devront davantage valoriser leurs compétences spécifiques, et des recruteurs qui embauchent moins, et seront donc plus exigeants sur les profils rencontrés.« Tout comme pour la conjoncture économique, c’est un début d’année 2024 en demie-teinte qui s’annonce. Le marché de l’emploi demeure dynamique, avec des entreprises de tous secteurs qui poursuivent leurs recrutements, cependant nous constatons que l’ensemble des chiffres sont à la baisse par rapport à l’année passée. Bien que nous soyons toujours dans un contexte de pénurie des talents, les entreprises font face à leur réalité économique et ralentissent et priorisent les embauches. La demande persistante de recrutements vise à combler des besoins en nouvelles compétences pour répondre à leurs différents enjeux : digitalisation, innovation et transition écologique… », analyse Alain Roumilhac, président de Manpower group Europe du Sud.

Une année qui s’annonce en dent de scie
Bien que les chiffres des intentions d’embauches pour le début d’année 2024 se révèlent globalement à la baisse, l’année s’annonce en dents de scie, avec la stabilisation voire la baisse de l’inflation, ainsi que l’organisation des Jeux Olympiques en France. Ces deux facteurs vont engendrer des pics de besoins et d’embauches, et bousculeront les priorités et les prévisions des entreprises. Ces dernières devront faire preuve d’une grande flexibilité, et miser sur des formats tels que l’intérim pour s’adapter.
Les secteurs d’activités qui ont les prévisions nettes d’emploi les plus fortes pour le trimestre prochain sont les Technologies de l’Information (+30%), la Communication et les Services (+30%), l’Énergie (+24%) et les Transports, la Logistique et l’Automobile (+23%).
En termes de répartition de ces prévisions nettes d’emploi, les régions les plus dynamiques sont la région Auvergne-Rhône-Alpes (28%), la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (28%) et la région Nouvelle-Aquitaine (26%).

Des secteurs d’activités néanmoins dynamiques dans un contexte économique qui s’annonce plus stable en 2024
Parmi les 9 secteurs analysés dans le baromètre*, 4 secteurs affichent des prévisions nettes d’emploi très encourageantes, révélant leurs besoins spécifiques pour ce début d’année. Le secteur des Technologies de l’Information est en tête de ce classement, avec une prévision nette d’emploi de +30%. Déjà en tête au trimestre précédent, le secteur enregistre néanmoins une baisse de 8 points (+38% pour T4 2023), ainsi qu’une baisse de 5 points par rapport au même trimestre de l’année dernière (+35%).
Une baisse des prévisions nettes d’emploi qui se poursuit depuis le début de l’année 2023, mais qui reste en croissance sur ce secteur régulièrement bouleversé par les nouvelles technologies.
Puis, le secteur de la Communication et des Services avec une prévision nette d’emploi de +30%, qui connaît une faible décroissance avec -2 points par rapport au trimestre précédent (+32%), mais une forte progression par rapport au premier trimestre 2023 avec +22 points (+8%).
Cette forte hausse peut s’expliquer par l’approche des Jeux Olympiques 2024 en France, un événement d’envergure qui déclenche une belle dynamique pour ce secteur d’activité. Le secteur de l’Énergie arrive ensuite avec une prévision nette d’emploi de +24%, mais connaît lui aussi un ralentissement, avec -13 points par rapport au dernier trimestre 2023 (+37%), et -2 points par rapport à l’année dernière à la même période (+26%).
Dans ce secteur en pleine transformation et dans lequel les green jobs apparaissent particulièrement, les nouvelles compétences se créent au fur et à mesure. Les entreprises semblent capitaliser sur leurs ressources existantes, en passant notamment par la formation de leurs salariés pour répondre à leurs besoins grandissants.
Enfin la même dynamique est observée pour le secteur des Transports, de la Logistique et de l’Automobile avec une prévision nette d’emploi de +23%, en constante baisse depuis le début d’année dernière avec -14 points par rapport au dernier trimestre (+37%) et -18 points par rapport à l’année dernière à la même période (+41%).
Malgré un fort besoin des entreprises du secteur en termes de nouvelles compétences pour absorber les évolutions technologiques, la croissance des prévisions nettes d’emploi enregistre une forte baisse depuis un an.

Les grandes et moyennes entreprises deux fois plus optimistes que les autres catégories
Ce sont les très grandes entreprises (plus de 1 000 salariés) qui prévoient de recruter le plus au 1er trimestre 2024 avec une prévision nette d’emploi de +41% (+13 points par rapport au trimestre dernier). Un résultat en hausse comparé au même trimestre de l’année passée (+8 points).
Alors qu’elles étaient en tête au trimestre dernier, les grandes entreprises (250 à 999 salariés) arrivent ce trimestre à la seconde position avec une perspective nette d’emploi de +32%, en baisse par rapport au trimestre précédent (39%) et la même période l’année dernière (42%).
Les entreprises moyennes (50 à 249 salariés) arrivent à la troisième place avec des recruteurs qui ont des perspectives nettes d’emploi de +15%, enregistrant -17 points par rapport au 4ème trimestre et -8 points comparé au même trimestre de l’année passée.
Pour les petites entreprises (10 à 49 salariés), la baisse se poursuit avec une prévision nette d’emploi de +12% ce trimestre (-4 points par rapport au 4ème trimestre). A noter que l’on constate également une baisse très importante des intentions d’embauche par rapport à la même période l’an dernier (-19 points dans la prévision nette d’emploi).
Les très petites entreprises (moins de 10 salariés) ont une prévision nette d’emploi de +10%, et sont donc en croissance par rapport au même trimestre l’année passée (+3 points), mais enregistrent une baisse notable par rapport au trimestre précédent (-8 points).

Un dynamisme régional inégal pour débuter l’année 2024
Alors que certaines régions affichent des perspectives de recrutement optimistes pour le 1er trimestre 2024, la région Auvergne-Rhône-Alpes (28%), la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (28%) et la région Nouvelle-Aquitaine (26%), la situation est plus contrastée pour d’autres.
En Bretagne par exemple, les prévisions nettes d’emploi affichent le 0%, avec 24% des entreprises qui prévoient de recruter, et un pourcentage identique qui annonce devoir baisser leur masse salariale. La Normandie prévoit quant à elle une légère hausse (+2%), comme la région Centre-Val de Loire (+11%), la Bourgogne-Franche-Comté (+15%) et l’Occitanie (+16%).
Au final, il s’avère que les régions PACA et Auvergne-Rhône-Alpes sont les deux seules régions qui connaissent une progression de leurs perspectives d’embauche (+2 points chacune) depuis le dernier trimestre. Dans ces deux régions, les entreprises sont 36% à vouloir augmenter leurs effectifs au 1er trimestre 2024, quand la moyenne nationale, toutes régions confondues, est de 32%. Seules 8% d’entre elles prévoient de réduire leur masse salariale (vs 13% au national).

*Transport, Logistique & Automobile, Services de communication, Biens de consommation et services, Énergie, Finances et immobilier, Santé & sciences de la vie, Industrie & matériaux, Technologies de l’information, Autres non mentionnés ci-avant.


Vaucluse santé attractivité : le département poursuit son parcours de santé

Ce lundi 4 décembre, le centre hospitalier du Pays d’Apt a inauguré son nouveau centre ophtalmologique en télémédecine aux côtés des élus du Département de Vaucluse et de la Région Sud, et les représentants de la structure Atlas vision. Il sera opérationnel dès ce jeudi 7 décembre.

Le territoire du Pays d’Apt a une population qui vieillit, 20% ont plus de 60 ans. De plus, sur les 25 communes du territoires, 16 sont considérés comme des villages de montagne et sont particulièrement touchés par la désertification médicale.

La question de l’accès aux soins étant devenue un enjeu majeur des territoires, notamment en Vaucluse, les besoins de santé sont plus que nécessaires, notamment en ce qui concerne la vue puisque le Pays d’Apt ne compte qu’un seul spécialiste dans ce domaine. C’est dans ce cadre que s’inscrit le nouveau centre ophtalmologique en télémédecine.

Le Vaucluse, territoire pilote de la télémédecine

La réalisation de ce centre résulte d’un partenariat inédit entre le public et le privé, qui constitue le premier acte du plan Santé du Département de Vaucluse. Ce dernier a sollicité la Région Sud afin que le Vaucluse deviennent le précurseur régional de la télémédecine. « Département le plus avancé en termes de connexion Très haut débit avec 79% du territoire couvert, je souhaite faire du Vaucluse la capitale régionale de la télémédecine, avait expliqué Renaud Muselier, président de la Région Sud.

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C’est donc le premier projet Santé soutenu conjointement entre le Département et la Région. « Le Département a décidé d’aller au-delà de ses compétences notamment au niveau de la santé », a affirmé Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse. En plus de la télémédecine, un bus médical devrait bientôt voir le jour, et le Département essaye d’attirer de nouveaux médecins en Vaucluse. Il y a 9 médecins salariés du Département à ce jour, avec la récente arrivée du Dr Didier Chassery à Apt, qui ont déjà permis à 5000 Vauclusiens de retrouver un médecin traitant.

Un partenariat entre le public et le privé

Le Département de Vaucluse et la Région Sud se sont alliés à Atlas Vision, le centre d’ophtalmologie à l’Isle sur la Sorgue et à Carpentras, pour déployer ce centre ophtalmologique en télémédecine. L’achat du matériel ophtalmologique a été financé à hauteur de 60 000€ par le Département et de 140 000€ par la Région.

« L’union de nos forces a donné naissance à un projet hybride, public et privé. Nous sommes fiers de cette chaîne de solidarité. »

Dr Echraf Grira Khediri, ophtalmologue Atlas Vision

Désormais, les patients peuvent bénéficier rapidement, et proche de chez eux, d’une consultation réalisée par un orthoptiste au sein du CH d’Apt. Les clichés sont ensuite envoyés à Atlas Vision pour être étudiés dans un de ses centres, qui regroupent huit médecins spécialistes de la pathologie et chirurgie de l’œil et une équipe paramédicale.

Les différents acteurs qui ont contribué à la création de ce centre ophtalmologique en télémédecine. ©Département de Vaucluse

Une technologie moderne

« L’engagement des technologies est très important pour nous », a déclaré Danielle Fregosi, directrice du CH du Pays d’Apt. L’établissement s’est engagé dans la télémédecine dès 2017 et a déjà mis en place la télésurveillance à domicile depuis plusieurs années. Ces nouvelles machines dédiées au centre ophtalmologique en télémédecine sont donc la continuité logique de l’évolution du CH et de la télémédecine en Vaucluse.

« Les consulations seront quasiment à l’identique de ce qu’on peut faire sur place à l’Isle-sur-la-Sorgue ou Carpentras »

Dr Stéphan Pommier, ophtalmologue Atlas Vision

Les technologies utilisées offrent un réel avantage puisqu’elles disposent d’une réactivité importante pour une qualité de soin quasiment optimale. Avec, il sera possible de déceler plus rapidement les technologies lourdes afin de pouvoir intervenir sans attendre. Il sera possible de détecter certaines pathologies avant même que le patient ressente des symptômes. « Ce n’est pas seulement une visite unique, on va pouvoir assurer un vrai suivi avec ce centre en télémédecine », a rassuré Dr Stéphan Pommier, qui a précisé que 40% des patients d’Atlas Vision venaient du Pays d’Apt.

Une technologie innovante

Les machines de ce nouveau centre sont à la pointe de la modernité. Elles permettent le diagnostic d’un ensemble de pathologies. Les patients souhaitant une consultation pourront prendre rendez-vous dès ce jeudi 7 décembre via la plateforme Doctolib en cherchant ‘Cabinet d’orthoptie et télé ophtalmologie – Hôpital d’Apt’.

Les machines OCT (Tomographie à Cohérence Optique) sont l’équivalent d’un scanner, qui permettent de voir en coupe les différentes structures de l’œil, de la cornée au nerf optique, en passant par la rétine, et d’obtenir des mesures anatomiques. « À l’état actuel de la télémédecine, ce genre d’examen n’existait pas jusqu’à aujourd’hui », a affirmé Dr Stéphan Pommier.

Une installation qui contribue à l’attractivité du territoire

Une des problématiques qui est au cœur des préoccupations du Département de Vaucluse, mais aussi du Pays d’Apt : l’attractivité du territoire, notamment en matière de santé. « La ville d’Apt présente une difficulté d’accessibilité, mais est aussi peu attractive pour les médecins car elle est loin des réseaux autoroutiers, a expliqué Véronique Arnaud-Deloy, maire de la ville. Nous sommes excentrés, mais aujourd’hui, nous subissons tous 30 années de manque de formations de médecin et de manque de médecins. »

Ainsi, cette innovation en matière de technologie et de télémédecine représente un véritable atout pour le Pays d’Apt qui compte bien s’en servir pour attirer de nouveaux spécialistes de santé. Le territoire dispose déjà de plusieurs appartements destinés aux internes en médecine, afin de soulager les médecins de ville et ceux d’hôpital, mais aussi pour attirer les jeunes en ruralité. La communauté de communes Pays d’Apt Luberon loue un appartement au CH à l’année pour les médecins qui viennent s’installer, pour leur laisser le temps de se trouver un logement, mais aussi pour les médecins remplaçants.

Le centre hospitalier du Pays d’Apt est donc devenu le leader de la télémédecine en Vaucluse. « Nous sommes capables de viser l’excellence et de l’obtenir en matière de santé », a conclu Jean Aillaud, vice-président de la Région Sud, vice-président du Pays d’Apt Luberon, et 1ᵉʳ adjoint au maire d’Apt.

https://www.echodumardi.com/tag/region-sud/   1/1