21 août 2025 |

Ecrit par le 21 août 2025

Le Grand Avignon propose un espace-test agricole bio aux jeunes agriculteurs

Le Grand Avignon a acquis une ancienne exploitation arboricole pour en faire un espace-test permanent : Le mas Baudoin, 5,2 hectares dévolus à la culture bio. Mission ? Accompagner l’installation de nouveaux exploitants.

Copyright Grand Avignon/Anthony Beignard

Cet incubateur agricole, situé 700, allée de la Chartreuse à Avignon, propose un accompagnement personnalisé et des moyens mutualisés pour tester la viabilité des projets des jeunes agriculteurs avant leur installation. Le lieu est aussi une alternative aux parcours traditionnels, notamment en direction de candidats hors cadre familial ou éloignés du monde agricole. Le mas Baudoin contribue, ainsi, au renforcement des filières agricoles locales, au développement des circuits courts et également émergentes comme les teintures végétales ou médicinales.

Tout sur l’installation
Les porteurs de projet bénéficient d’un équipement professionnel complet : 456 m² de bâtiments rénovés comprenant une chambre froide, un hangar, une zone de lavage, des espaces de stockage et des vestiaires. Chaque testeur dispose de deux serres-tunnel de 600 m², ainsi que de parcelles de plein champ irriguées pouvant atteindre 9 400 m² , un tracteur complète le dispositif. Enfin, trois logements sur place permettent d’accueillir des porteurs de projets venus de toute la France.

Concrètement
Aujourd’hui, trois exploitants – Carole Degueurce, Yones Madadi et Sibylle de Geyer – ont démarré leur activité sur le site et pourront expérimenter leur culture, dans ce lieu, durant trois ans. Carole Degeurce, arrivée en Octobre 2024, s’est lancée dans le maraîchage diversifié et les circuits courts. Yones Madadi cultive principalement des fraises, des melons et des pastèques et vient d’acquérir une parcelle attenante au Mas Baudoin pour y créer une ferme pédagogique. Sibylle de Geyer, spécialisée dans l’horticulture s’est, elle, concentrée sur la garance, plante tinctoriale et la production de plantes aromatiques et médicinales qui réclament de vastes espaces. Elle se destine au B to B –Business to business- pour traiter avec les grossistes et transformateurs.

Copyright Grand Avignon/Anthony Beignard

Au chapitre de l’investissement 
L’achat du Mas (proratisé pour l’espace-test) a été de 210 000 € ; Rénovation des bâtiments et serres : 650 000€ ; Matériel agricole : 70 000 €. Accompagnement des agriculteurs (2024–2026) : 174 250 € maximum. La Région Sud-Paca est intervenue à hauteur 260 000€, dans le cadre de ‘Nos territoires d’abord’ et la Compagnie Nationale du Rhône –CNR- pour un montant de 100 821€ via les Plans Rhône pour l’achat du matériel agricole et le marché d’accompagnement des agriculteurs.

Un outil du Programme alimentaire territorial
Le Mas Baudoin entre dans le Programme alimentaire territorial –PAT-, dispositif du Grand Avignon, initié en 2019, pour promouvoir une alimentation de qualité, de proximité, respectueuse de l’environnement. Il fait partie de la création de Zones Agricoles Protégées –ZAP- et au soutien aux initiatives de commercialisation directe comme le magasin de producteurs le MASSS à Avignon.Le mas Baudouin est membre du Réseau national des espaces-Test Agricoles.

Les partenaires techniques des porteurs de projet
La Chambre d’agriculture de Vaucluse a en charge le suivi et l’accompagnement de proximité de l’agriculteur ; L’Adear 84 l’accompagnement technique cultural et global du projet ; Agribio 84 l’accompagnement technique cultural, par l’association qui promeut et structure la filière bio locale et rassemble près de 200 producteurs ; Mosagri : l’accompagnement administratif, juridique et comptable de l’activité, ainsi que la gestion quotidienne du foncier, du bâti et du matériel, mis à disposition pour l’exercice de l’activité test.

Copyright Grand Avignon/Anthony Beignard

Joël Guin, président du Grand Avignon, lors de l’inauguration du Mas Baudoin
« Les terres agricoles et viticoles représentent encore aujourd’hui 38 % de la surface totale du Grand Avignon. L’agriculture reste néanmoins très fragilisée. En 10 ans, le nombre d’exploitations agricoles a malheureusement diminué de 16 % sur ce territoire. Ce chiffre est inquiétant puisque l’agriculture constitue le premier maillon, indispensable, de toute la chaîne agroalimentaire. Cet espace test agricole constitue l’une des réponses aux difficultés d’installation dans cette profession qui demande de gros investissements. »


Le Grand Avignon propose un espace-test agricole bio aux jeunes agriculteurs

Le mystère Ophélia’ ou la véritable histoire de Lizzie Siddal

Quand elle découvre le célèbre tableau de Millais ‘Ophélia’, Céline Devalan a le coup de foudre.  Elle se présente ainsi sur le plateau : « je vais vous raconter une histoire, l’histoire tragique et fascinante de la jeune modiste Lizzie Siddal qui servit de modèle au tableau. » Par le pouvoir des mots, en utilisant habilement la poésie, la peinture, la vidéo et les couleurs, elle nous projette dans l’univers d’un atelier d’artiste dans le Londres envoûtant du XIXe siècle.

Londres, 1850

Lizzie Siddal, muse d’un groupe d’artistes romantiques — les Préraphaélites — a une relation tumultueuse avec le peintre Dante Rossetti qui, obsédé par sa beauté, la représente éternellement en Béatrice, figure de l’Amour courtois. Elle rêve et accepte cependant — malgré l’opposition de Dante — d’être le modèle du peintre John Everett Millais pour son tableau ‘Ophélia’ représentant la mort d’Ophélie dans Hamlet de Shakespeare.

Bouleversante Céline Devalan, auteure, metteuse en scène et interprète

Mais aussi Béatrice, Lizzie, Ophélie… femmes évoquées et délicatement interprétées par Céline Devalan. Il y a un vertige à suivre la destinée de Lizzie qui rejoint la fin tragique d’Ophélia tout en vivant sa passion tumultueuse avec Dante. L’ambiguïté de ce destin est efficacement suggérée par des projections de tableaux, des extraits filmés d’Hamlet, des espaces scéniques traversés par un rideau de tulle. Dans la noirceur de ce  mystère, dans cette destinée lugubre jaillissent couleurs chatoyante et poésie, chevelure rousse flamboyante de Lizzie. Céline Devalan retranscrit le trouble qu’elle a eu face au tableau en une mise en scène sensible participant à une ambiguïté temporelle qui nous plonge entre rêve et réalité. 

Mystère et poésie

La pièce a le charme d’une tragédie historique tout en ayant la poésie du mystère. 

Tous les ingrédients sont là : coup de foudre, passion, orgueil, jalousie, costumes d’époque, mystère. Le duo que forment  Dante et Lizzie est magnifiquement interprété et crédible avec un Romain Arnaud-kneisky charmeur, boudeur et égoîste et Céline Devalan fragile et néanmoins obstinée, amoureuse patiente et passionnée. Céline Devalan nous a donné envie d’en savoir plus sur cette époque victorienne et sur le mystère de ce tableau qui n’est pas résolu car il hante toujours l’Art anglais. Elle réhabilite aussi le destin de ces femmes artistes au fil des siècles qui se sont effacées volontairement ou pas face à leurs amants ou maris.  Un beau moment de théâtre savant et sensible. 

Jusqu’au 26 juillet. Relâche les mardis. 10h05. 14 et 20€. Théâtre des Corps Saints. 76, Place des Corps Saints. Avignon. 04 84 51 25 75.


Le Grand Avignon propose un espace-test agricole bio aux jeunes agriculteurs

Philippe Le Roy, commissaire priseur de Res Mobilis propose une vente aux enchères ce mercredi 9 juillet d’un fonds exceptionnel d’environ 1000 affiches de théâtre des années 1950 aux années 2000.

Copyright Res Mobilis

L’événement se déroulera à 10h30 et 14h15, pendant le festival. Une exposition préalable à la vente est ouverte à l’Hôtel des Ventes Raspail, 32 bd Raspail, à Avignon, en intra muros. L’exposition des affiches aura lieu jusqu’à mardi 9 juillet de  9 h à 19h.

Le choix est varié, les théâtres parisiens ou provinciaux, les acteurs tels que Bourvil, BB, Depardieu, Trintignant, Louis Velle, Denise Grey, Yves Montan,.. et des illustrateurs tels que Jacno, Siné, Moisan, Arroyo, Calder…

Des formats de 60 x 40 cm à 160 x 100 c , et mises à prix de 10€ à 70€ permettront à un public averti et à un public ouvert à l’art de la communication de trouver affiche à son pied.

Comme de coutume, la vente aux enchères publiques est organisée simultanément en salle et en live sur www.drouot.com. Le catalogue de la vente sera accessible sur le site de drouot.com ou sur celui de www.resmobilis.info dès maintenant. 
Pour plus d’informations, Philippe le Roy 06 28 45 68 00 et resmobilispdg@gmail.com

Copyright Res Mobilis

Le Grand Avignon propose un espace-test agricole bio aux jeunes agriculteurs

Autour de Victor, une violence ordinaire

En quelques minutes le ton est donné, le thème est posé : celui d’un ado désespéré, incompris, qui se gratte de partout, prêt à tout sur les toits comme refuge. Prêt à tout ? Ces quelques minutes éclatent aussitôt dans un flash back qui va égrener la journée de Victor, puis la semaine.

Victor n’est pas seul : il y a ceux qui l’aiment comme sa sœur Lola, ses amis Lucky, Amina, et sa prof de français et les autres un père carré, une mère débordée, un prof de math aigri. Cependant sur scène ils ne sont que deux : l’auteure et comédienne Sabrina Chézeau — l’Audace du Papillon, Off 2024 — qui va endosser tous les rôles et Guilhem Verger inventif multi-instrumentiste.  

Une mise en scène nerveuse pour un sujet difficile

Sabrina Chézeau est étonnante : faculté de changer en quelques secondes de débit, de timbre, de posture, de mimique. Une simple table à roulette nous projette dans un autre espace, le temps d’une respiration musicale. Les mots, les sons et les récits se bousculent et nous happent. 

Histoire d’une solidarité

Ce n’est pas une nième histoire de harcèlement ou de mal être adolescent bien que le sujet soit remarquablement traité grâce au slam, au rap et d’une manière générale à l’univers sonore qui soutient et Victor, et la comédienne. 

L’originalité de ce texte écrit par Sabrina Chézeau (avec le regard extérieur de plusieurs adolescents avec qui elle a travaillé en ateliers) est l’issue proposée. Une issue qui est une étonnante solidarité avec Gäia , notre terre nourricière, avec la nature qui peut nous sauver, grâce à ses ressources dont il ne faut pas hésiter paradoxalement à puiser, des ancêtres et des malédictions qu’il ne faut pas hésiter à écarter. Le spectacle bascule alors dans un univers de conte onirique où tout est possible et où la victime devient héros jusqu’à la résilience.

Que faites vous de la beauté qui est en vous ?

Le leitmotiv qui revient : « Que faites vous de la beauté qui est en vous » est sans appel : tout individu a une chance, à saisir et à transformer quels que soient les drames personnels de l’enfance. 

Au détour d’une réplique on peut noter une réflexion sur  les tyrans : Hitler, Poutine ont eu une enfance violente. A méditer ? ‘Une peau plus loin’  n’est pas une peau que l’on abandonne ou que l’on renie. Même si ça s’apparente à une mue salvatrice, c’est une peau qui se transforme pour affronter ce monde impitoyable, qui se régénère en puisant dans les ressources  terrestres mais pas à n’importe quel prix, pas en se servant des armes humiliantes de l’adversaire.

Faire triompher le vivant

Un pur moment d’émotion à partager en famille à partir de 11 ans : rien n’est manichéen. On peut se reconnaître dans les pires attitudes, dans les mots qui tuent que l’on a peut-être prononcé en tant que parent, dans les attitudes dont on a eu honte en tant qu’enfant. Puisse ce spectacle entamer alors un dialogue salvateur pour faire triompher le vivant dans tous ses états !

Jusqu’au 26 juillet. Relâche les 6, 13, 20. 10h30. 10 à 21€. Artéphile. 7 rue Bourg Neuf.  Avignon. 04 32 70 14 02 / contact@artephile.fr


Le Grand Avignon propose un espace-test agricole bio aux jeunes agriculteurs

C’est l’histoire d’un combat, d’une petite fille jolie et insouciante, qui aime beaucoup sa famille, son grand frère. C’est l’histoire d’une petite fille qu’on n’écoute pas, d’une jeune fille qu’on ne croit pas. C’est l’histoire de Nolwenn Le Doth qui choisit d’écrire et de monter sur scène  pour libérer sa parole et par là-même, celle de toutes les femmes. 

Généralement les petites filles rêvent d’être princesse mais Elle, veut être chevaleresse.

Ce n’est pas un rêve, c’est une nécessité, une urgence, une obligation pour survivre, surmonter le traumatisme de l’inceste. Pour ce combat de longue haleine, elle est accompagnée sur le plateau d’un choeur de femmes (huit du groupe Arteteca) , discret derrière un tulle noir mais toujours présent pour la soutenir,  la protéger, la nourrir d’ondes vibrantes. 

Briser les tabous

L’autofiction est un exercice difficile. Il faut tout dire, le dire autrement, dépasser son cas individuel, dénoncer, transcender et offrir tout de même aux spectateurs un objet artistique. 

Le spectacle de Nolwenn Le Doth est une réussite car elle réussit à nous embarquer dans une intimité insoutenable. Chaque évocation de l’enfance peut faire écho à notre propre vécu. C’est une époque datée avec les jeux télévisés de notre enfance, les rituels familiaux. On a des repères, on se sent en sécurité et tout bascule. Mais on continue malgré tout à la suivre car son combat est aussi le nôtre.

Que la force soit avec toi

Dans la nuit de l’inceste, dans l’obscurité du non-dit, elle allume au fil du spectacle des petites loupiotes où la sororité advient, où la légèreté de l’enfance résiste, où la justice pointe, où l’humour et même le rire éclatent, où son l’obstination force le respect. « Que la force soit avec toi » était une injonction qui devient au fil du spectacle, performative. 

Une sœur, une femme, une comédienne, une autrice

Plus que jamais, ‘Chevaleresses’ est un spectacle vivant : il remue les entrailles, étouffe un cri, présage d’ un devenir meilleur pour les milliers de victimes de violences sexistes et sexuelles. C’est un spectacle vivant car la bête immonde sera terrassée à chaque représentation. On assiste visuellement à la renaissance d’une femme, d’une sœur, d’une comédienne qui est enfin prête à rejoindre la horde des vivants. 

Jusqu’au 26 juillet. Relâche les 8, 15, 22. 10 à 22€. Théâtre des Carmes. 6 place des Carmes. 04 90 82 20 47.


Le Grand Avignon propose un espace-test agricole bio aux jeunes agriculteurs

Il y a 20 ans, Jean-Pierre Clavel, notaire à Orange et président de la Chambre des notaires de Vaucluse créait, avec Pierre Gautier, notaire à Sorgues et une journaliste, Les Scènes ouvertes de la Cour des notaires. Objectif ? Créer une bande-annonce des pièces jouées lors du Festival Off d’Avignon pour booster le bouche à oreille et remplir, plus vite, les salles de théâtre. Dans cette même veine auront lieu 7 soirées ouvertes à tous, gratuites pour les compagnies comme pour les spectateurs, les lundi 7, mercredi 9, jeudi 10, mardi 15, jeudi 17, lundi 21 et mardi 22 juillet à 19h30, pour une durée de deux heures, à la Cour des notaires, 23 bis rue Thiers à Avignon.

Copyright Chambre des notaires de Vaucluse

«Avignon est, en juillet, la capitale mondiale du théâtre avec ses deux festivals, le In et le Off, relate Jean-Baptiste Borel, notaire à Orange et Président de la chambre des notaires de Vaucluse. Lors du Off, cette année, plus de 1700 spectacles seront joués dans 130 lieux. Nous contribuons, ainsi, à son rayonnement grâce à un concept unique dont nous fêtons la vingtième édition des Extraits de spectacles de la Cour des notaires».

Sept soirées
Sept soirées lors desquelles la Chambre des notaires accueille, gratuitement, des compagnies du Festival Off d’Avignon, et aussi les spectateurs, dans sa cour végétalisée, afin de présenter un extrait de 10 minutes de leur spectacle, telle une bande annonce, pour promouvoir les spectacles et booster, au plus vite, la fréquentation des salles. Face à la scène, une centaine de spectateurs venus découvrir les compagnies et choisir les spectacles auxquels ils assisteront.

En 2024
En 2024, La cour des notaires avait accueilli 40 compagnies et plus de 500 spectateurs. L’idée de ce concept unique a été porté, en premier lieu, en 2005, par Jean-Pierre Clavel et Pierre Gautier, notaires férus de culture et artisans de l’ouverte de la Chambre des notaires aux troupes théâtrales et au public lors de soirées conviviales et gratuites.  

Copyright Chambre des notaires Vaucluse

En 20 ans
En 20 ans, les Eclats de scène de la Cour des notaires auront permis la présentation de plus de 800 extraits de spectacles, devant plus de 10 000 spectateurs. De grands noms sont passés sur les planches de la cour ombragée comme Eric Antoine, Sapho, Jenfi Janssens, Frédéric Fromet…

Une organisation bien rôdée
La Chambre des notaires de Vaucluse offre aux compagnies une régie, une scène de 6m x 3m, un parterre de chaises et une équipe technique. Chaque soirée, un programme différent est fourni aux spectateurs pour leur permettre de retrouver les lieux et heures de passage des comédiens ou musiciens dans le lieu où ils sont programmés.
«L’éclectisme, la diversité, la qualité des extraits, le respect des temps de passage, sont les ingrédients de ces soirées particulièrement intéressantes pour les comédiens, grâce au retour des spectateurs. Cela implique une sélection harmonieuse et une organisation minutieuse,» expliquent Marie Morier et Anne Marie Constantin organisatrices de la manifestation et de la programmation.

Parade du 4 07 25 Copyright MMH

Les infos pratiques
Les soirées auront lieu les lundi 7, mercredi 9, jeudi 10, mardi 15, jeudi 17, lundi 21 et mardi 22 juillet à 19h30, pour une durée de deux heures à la Cour des notaires, 23 bis rue Thiers à Avignon.

Pour se produire, les compagnies sont invitées à contacter : Marie Morier : mariemorier.mm@gmail.com 06 60 06 06 63 et Anne-Marie Constantin : am.constantin45@gmail.com 06 88 36 20 80. Côté public, les soirées sont ouvertes à tous, sur réservation (uniquement par email) la Cour ne pouvantaccueillir qu’un nombre limité d’invités à courdesnotaires84@gmail.com

La Chambre des notaires de Vaucluse
La Chambre des notaires de Vaucluse présente ‘Chiffres de l’immobilier’, participe au Téléthon, au Salon de l’Etudiant, travaille à la promotion de la profession auprès des collèges, lycées et universités, lors des rencontres notariales, intervient dans le Vaucluse en chiffre, lors de conférences, d’emissions radio… www.chambre-vaucluse.notaires.fr

Parade 07 2025 Copyright MMH

Le Grand Avignon propose un espace-test agricole bio aux jeunes agriculteurs

‘Elia, généalogie d’un faussaire’ est l’histoire extraordinaire d’un tout petit enfant de deux ans, trouvé seul, sur un trottoir de Paris, pendant la guerre de 1939-45. Recueilli par des religieuses, ce petit bout d’homme à la fois tendre et turbulent, dont personne ne sait rien, développera très vite un exceptionnel don pour la peinture.

Copyright Fabienne Rappeneau

Devenu faussaire et emprisonné pour avoir exécuté un faux Chagall, Alain Laumonier, comme l’a nommé l’Eglise, rédigera une lettre d’excuse à l’immense peintre, hélas disparu avant de lire sa missive. Cependant qu’une petite fille devenue grande, un jour, lui ouvrira les portes de son passé et éclairera à tout jamais, le reste de sa vie.

Une histoire vraie
Une magnifique pièce, une intrigue incroyable, des synchronicités qui ne se révèlent qu’à la lumière d’une pelote que la pièce déroule comme un polar. La petite histoire plus fabuleuse que la grande ? On en reste scotché !  Un travail documentaire extraordinaire, une écriture foisonnante et fine, celle de Jean-Loup Horwitz qui interprète avec grand talent le personnage principal. Et aussi de la respiration et de la fantaisie apportées par la savoureuse et primesautière Magali Bros pour ajouter de la gaieté et de la légèreté aux temps troublés. Enfin, une Gabrielle Lazure tout en délicatesse, en retenue face à cet homme-ouragan au destin hors norme, à qui la grande histoire aura tenté de dérober la vie. Pour moi ? Le spectacle du Off à ne pas manquer.

Les infos pratiques
‘Elia, généalogie d’un faussaire’. Du 5 au 26 juillet. Relâches les 8, 15 et 22 juillet. 15h35. Durée 1h20. Théâtre le Petit chien. 76, rue Guillaume Puy à Avignon. Réservation 04 84 51 07 48. De 16€ à 23€.

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Honeyshot, c’est la marque lancée en avril 2025 par l’entreprise Prizius, située dans les locaux de la pépinière d’entreprises Créativa à Avignon. Créée par la jeune entrepreneuse Gaëlle Maheo, la société fabricante de miel propose désormais des petites dosettes de cette substance produite par les abeilles à destination des personnes actives ou sportives.

Boost du système immunitaire, régulation de la glycémie, propriétés cicatrisantes, ou encore favorisation de la digestion. Le miel a de nombreux bienfaits sur le corps. Née en 2023, l’entreprise Prizius, installée à Avignon, produit des pots de miel mis à la vente sur sa boutique en ligne, les marchés, mais aussi dans les épiceries. Lavande, châtaigne, acacia ou fleurs, il y en a pour tous les goûts. La société propose même des miels arrangés avec par exemple du miel d’acacia avec un gousse de vanille à l’intérieur, ou avec des fleurs d’hibiscus.

« Je fais ce que j’appelle des ‘elixirs de miel’ parce que je préserve le miel au maximum pour qu’il soit aussi cru que quand on le prend à la sortie de la ruche, explique Gaëlle Maheo, fondatrice de Prizius. J’utilise l’extraction à froid pour éviter au maximum l’acier qui faire perdre au miel son côté vivant qui est bon pour la santé. » Aujourd’hui, Prizius se diversifie et innove à travers sa marque HoneyShot qui propose du miel encapsulé dans une petite dosette 100% biodégradable.

Les miels et capsules HoneyShot. ©Prizius

Un shot pour les sportifs, mais pas que…

Lancé lors du marathon de Paris en avril dernier, HoneyShot cible principalement les sportifs qui souhaite recevoir un boost d’énergie. « Le miel a énormément de bienfaits, notamment pour la digestion qui est l’un des problèmes principaux pour les sportifs », ajoute Gaëlle. Ainsi, ce shot de miel promet aux coureurs et autres sportifs de ne pas leur donner mal au ventre pendant l’effort, notamment grâce au fait qu’il soit 100% naturel.

Si les sportifs sont la première cible, HoneyShot n’exclut pas pour autant les personnes moins actives. « Ça convient aussi à quelqu’un qui va au travail, qui glisse son shot dans son sac et qui peut le prendre dès qu’il ressent une baisse d’énergie ou de concentration », affirme la fondatrice de la marque. À terme, Gaëlle voit plus loin et souhaite même cibler les personnes diabétiques, qui sont de plus en plus en demande, le miel étant plus stable que le sucre et mieux assimilé par le corps.

Une capsule saine pour l’environnement

Électrolytes, gels et autres compléments alimentaires noient le marché du sport. En plus d’apporter un produit 100% naturel sur ce marché, HoneyShot propose un produit 100% biodégradable. « J’ai mis presque deux ans et demi à trouver un substitut au plastique, j’ai fait beaucoup d’essais pour trouver la formule idéale », explique Gaëlle. Il fallait donc que la capsule soit entièrement biodégradable, tout en conservant les propriétés du miel à l’intérieur.

« Ça permet d’avoir une alternative sereine pour l’environnement, la plus nomade possible. »

Gaëlle Maheo

Ainsi, la fondatrice s’est entourée d’ingénieurs en Europe qui ont pu développer une capsule faite à base d’algues. Si Gaëlle ne recommande tout de même pas de jeter la capsule dans la nature, celle-ci met 5 semaines maximum pour se dégrader entièrement et n’aura pas d’impact sur l’environnement. Pas de panique donc si la capsule tombe de la poche ou du sac.

Gaëlle Maheo souhaite d’ailleurs plus tard développer l’intégration d’une graine dans l’encapsulage afin de jeter la capsule dans la nature pour engendrer la pousse d’une plante mellifère (ndlr : plante qui produit de bonnes quantités de nectar et de pollen de bonne qualité). L’objectif sera donc double : redonner de l’énergie aux sportifs tout en repolinisant la nature.

Du marketing et management à l’apiculture

Si aucun de ses proches n’est dans le milieu de l’apiculture, Gaëlle a développé une passion pour la nature, et plus particulièrement pour l’abeille, il y a plusieurs années. Ainsi, après des études dans le marketing, la communication, le management, elle a décidé finalement de prendre la voie du cœur et de se former à la biologie de la baie et à l’apithérapie, qui étudie les propriétés du miel, de la propolis, de la cire, du venin d’abeilles, de la gelée royale, du pain d’abeilles et du pollen.

« C’était au départ pour observer la nature et avoir mes propres produits que j’ai eu mes premières ruches. Mais ce n’était qu’un hobby. »

Gaëlle Maheo

Aujourd’hui, elle compte 25 ruches de production à Entraigues-sur-la-Sorgue et à Oppède. « J’en avais le double l’année dernière, déplore-t-elle. Malheureusement, j’en ai perdu à cause des frelons, mais aussi des maladies comme la fausse teigne. » Parmi les ruches de la fondatrice de Prizius, certaines peuvent même être parrainées par les entreprises qui, en contrepartie, obtiennent la production de miel avec des pots sur lequel leur logo peut figurer. Les entreprises locales sollicitent aussi Prizius pour offrir des pots de miel à leurs partenaires et salariés à la fin de l’année.

Quels projets pour la suite ?

Si le produit HoneyShot est encore jeune, sa créatrice a de beaux projets pour la suite. En plus de cibler davantage les diabétiques et de développer une capsule avec une graine, Gaëlle Maheo souhaite, comme pour ses pots de miel, décliner les saveurs pour le shot, mais aussi travailler sur d’autres produits de la ruche comme la propolis et le miel, tout en restant dans l’alimentaire. « Pour l’instant, les cosmétiques ne sont pas en projet », affirme-t-elle.

Pour développer sa marque, la fondatrice de Prizius qui pour l’instant se fait sa place en local, vise les marketplaces telles que Décathlon, qui pourront non seulement faire connaître Honeyshot plus globalement en France, mais aussi à l’international, d’où le nom choisi en anglais, pour que ce soit parlant ici et ailleurs. Un projet innovant et ambitieux né au cœur du Vaucluse.


Le Grand Avignon propose un espace-test agricole bio aux jeunes agriculteurs

Nous avons été surpris par ‘Y’a d’la joie, cabaret déjanté’, cette envolée joyeuse de comédiens, chanteurs, danseurs costumés de plumes et de paillettes, habités par leurs rôles. Ce cabaret déjanté avec sa pianiste et ses 5 comédiens, ont emporté la salle en moins d’une minute par un florilège de mélodies et de chansons de cabaret des années 1930 à 1970.

Avec le recul, on se dit même que ces airs, des reprises de Francis Blanche, Charles Trenet, Mistinguett ou de Nino Ferrer, dont on se rappelle bien quelques phrases, seraient impossibles à passer aujourd’hui sur les ondes…

Quant au public ? Les rires et les applaudissements fusent à l’issue de chaque morceau, la preuve d’un jeu à la fois travaillé, millimétré et ultra créatif pour relater les désirs, les déconvenues, les amours, les destins de l’humanité, façon Titi parisien, même si l’on cite Montélimar.

Mon tout offre à découvrir un spectacle de cabaret audacieux, au rythme endiablé, emporté par l’énergie communicative de la pianiste Charlotte Gauthier, des comédiens –Sandrine Montcoudiol, Anne Barbier, Eric Vignau, Eric Perez et Jean-Pierre Descheix et d’un metteur en scène –Olivier Desbordes- obnubilé par le rythme et la réussite du spectacle qu’il a conçu. Il a raison, la qualité de ce spectacle insolent, extravaguant et drôle est bien au rendez-vous.

Les infos pratiques
Y’a d’la joie, cabaret déjanté’. Du samedi 5 au samedi 26 juillet à 16h15 tous les jours. Relâche le mardi. Durée 1h15. A partir de 8 ans. Théâtre de l’Etincelle. Place des Etudes à Avignon. Réservation : 04 90 85 43 91. De 13€ à 20€.

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/6/   1/1