22 octobre 2025 |

Ecrit par le 22 octobre 2025

(Vidéo) Montéa inaugure son bâtiment Avignon A : une réhabilitation qui inscrit Courtine dans la logistique de demain

Avignon,  Un bâtiment remis à neuf, des ambitions vertes, une position stratégique : Montéa a officiellement inauguré son nouveau bâtiment logistique Avignon A, situé 297b, avenue du Petit Mas, en zone de Courtine à Avignon. Ce projet iconique traduit autant la montée en puissance des attentes environnementales que celle du rôle économique de la zone.

Montéa, propriétaire depuis 2021, a mené un chantier de réhabilitation intense, livré en juillet 2025 après une reconfiguration extérieure et intérieure complète. Le bâtiment offre aujourd’hui 5 809 m² d’espaces d’activité et 673 m² de bureaux, avec des infrastructures modernes : quais de chargement, luminaires basse consommation, bureaux chauffés/refroidis via une pompe à chaleur performante, des bornes de recharge électrique, des panneaux photovoltaïques sur toiture, et un parc à vélos relié aux pistes cyclables d’Avignon.

Performance logistique et environnementale
Cette transformation vise une double performance : logistique et environnementale. Montéa l’assume, affirmant que la rénovation – bien que souvent coûteuse – permet de limiter le carbone, de préserver les sols, dans un contexte de Zéro Artificialisation Nette, et d’offrir une longévité opérationnelle pour les exploitants comme pour le bailleur. Un second bâtiment, dit Bâtiment B, suivra le même modèle : curage à partir d’octobre, livraison prévue en juillet 2026, avec 6 800 m² de hall, un peu moins de bureaux, plutôt orienté pour répondre aux besoins de stockage.

Montéa Bâtiment A, Courtine, Copyright MMH

Stratégie & économie
Luc Mérigneux, Directeur France Montéa, précise que la société est une foncière logistique cotée, opérant en Belgique, aux Pays‑Bas, en Allemagne et en France. Montéa a réaffirmé ses objectifs de croissance : son portefeuille européen dépasse désormais les 2 millions de m² d’entrepôts et d’actifs logistiques, suite notamment à l’acquisition en France du portefeuille Reverso (17 sites, 80 000 m² de surfaces logistiques). En 2024, le portefeuille global de Montéa a atteint une valorisation de 2,8 milliards €, soit une hausse de près de 20 % par rapport à 2023. Le taux d’occupation reste quasi parfait sur ses actifs existants en France.

Coût de la réhabilitation du bâtiment A : 4M€
Un investissement assumé dans un site stratégique, qui selon Montéa, garantit la pérennité des flux logistiques dans une France qui valorise de plus en plus la proximité et la livraison du dernier kilomètre.

Courtine : un pôle logistique & économique renforcé
La zone d’activités de Courtine n’est pas nouvelle dans le paysage économique d’Avignon, mais elle continue de monter en gamme. Les chiffres clés : environ 170 hectares dédiés aux activités variées (industrielles, logistiques, technologiques, de service), la présence de 350 entreprises employant quelque 5 000 personnes sur le site.

Une situation géographique optimale
La zone se distingue par sa situation géographique : très proche de la gare TGV, accessible en 5 minutes, et à 15 minutes des échangeurs autoroutiers de l’A7 et de l’A9. Ses sous‑zones (Courtine 2 Ouest/Est, Courtine 3, Courtine 4, etc.) ont des vocations différenciées : certaines plus industrielles, d’autres plus tertiaires ou destinées au commerce de détail. Par exemple, la ZA Courtine 2 Ouest affiche une vocation mixte à dominante industrielle, 10 ha de surface, avec plusieurs établissements employant plus de 1 000 salariés.

Témoignages : vers un modèle renouvelé
« Nous recherchons les sites les plus proches des centres urbains, afin de faire la livraison du dernier kilomètre. Notre deuxième demande est de construire du neuf avec du vieux… »Luc Mérigneux insiste sur la cohérence de la démarche : réhabilitation, densification, respect environnemental.
« La ville de demain se reconstruit sur elle-même… » — pour Paul‑Roger Gontard (Ville d’Avignon), l’opération Montéa en Courtine est une preuve concrète que les grands projets urbains peuvent être à la fois économiquement dynamiques et respectueux des enjeux climatiques.
« Courtine dispose d’atouts … la gare, la voie verte, un paysage marqué par le Rhône et la Durance … »Dominique Taddei, de l’Association du Parc d’activités Avignon‑Courtine, souligne le rôle de catalyseur du site pour les entreprises régionales, et la nécessité de penser les zones d’activités comme de véritables territoires à vivre.

Enjeux & perspectives
Demande locative : Montéa étudie déjà plusieurs demandes pour le bâtiment A, mais rien de définitif pour le moment, ce qui ouvre une fenêtre de plus sur le marché croissant de la logisitque. Montée en normes : Bâtiments neufs ou réhabilités sont de plus en plus soumis à des standards RSE (Responsabilité sociétale et environnementale des entreprises), d’efficacité énergétique, et d’empreinte carbone. Montéa, comme d’autres acteurs, parie sur cette exigence croissante pour se différencier. Intégration territoriale : Avignon/Grand Avignon, via ses transports, ses grands projets (comme Avignon Confluence) entend faire de Courtine une interface forte entre la ville, la logistique, l’industrie et le tertiaire.

En bref
L’inauguration du bâtiment Avignon A, aujourdhui, est plus qu’un simple événement immobilier : c’est un symbole du virage tenu par les acteurs logistiques et urbains vers la durabilité, la proximité, la reconversion. Montéa, en rénovant plutôt qu’en construisant neuf, investit dans la valeur, dans l’environnement, et dans la résilience des territoires.

Luc Mérigneux Copyright MMH

Ils ont dit
Luc Mérigneux, Directeur de la France pour Montéa
« Montéa est une foncière logistique cotée, d’origine belge. Nous couvrons quatre pays : La Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne et la France. Notre métier est de développer et de détenir des entrepôts logistiques, de la petite activité comme ici, des datacenters, des sites industriels sur ces quatre pays.» 

« Nous recherchons les sites les plus proches des centres urbains, afin de faire la livraison du dernier kilomètre. Notre deuxième demande est de construire du neuf avec du vieux, parce qu’en rénovant un bâtiment, plutôt qu’en en construisant un neuf, nous consommons moins de carbone, moins de terre, notamment dans le contexte du zéro artificialisation nette (ZAN). »

«Également, un bâtiment rénové devient sobre en énergie. Donc c’est très vertueux d’un point de vue environnemental. Si rénover constitue un coût plus important que de faire construire, le faire sur des sites stratégiques, rend la réalisation pérenne, du point de vue des flux logistiques, et cela fait sens pour tout le monde, que ce soit pour les exploitants ou les bailleurs comme nous.»
Bientôt, le second bâtiment sur ce site sera réhabilité. Le bâtiment A a été racheté à la SAS DPL France Rozenbal en 2021, réhabilité fin 2024, et livré en juillet 2025.

«Les travaux de réhabilitation du prochain Bâtiment, B, sur le même site et à la même adresse, commenceront en octobre, avec les travaux de curage, dont le désamiantage, comme pour le bâtiment A. L’objectif sera de livrer un bâtiment à l’identique du bâtiment A, en juillet-août 2026.  Le bâtiment B s’étendra sur 6 800 m2, avec un peu moins de bureaux et un peu plus de halls et sera plus optimisé pour le stockage. La réhabilitation du bâtiment A est de 4M€, celle du bâtiment B devrait avoisiner la même somme.»

« Le cœur d’activité de notre société est de détenir des bâtiments et de les louer. Nous étudions des demandes mais rien n’est finalisé pour le moment. Nous avons mandaté des agents spécialisés dans l’immobilier d’entreprise pour trouver ce site et avons tout de suite engagé des discussions avec les services de l’urbanisme du Grand Avignon. La zone d’activité de Courtine recèle sans doute d’autres opportunités, nous allons les examiner. »

Paul-Roger Gontard Copyright MMH

Paul-Roger Gontard, Délégué au développement territorial et urbain, et aux grands projets de la Ville d’Avignon
«Nous portons la conviction que la ville de demain se reconstruit sur elle-même. L’opération de Montéa ici, en Courtine, porte la preuve de cette action, dans un 21ème siècle économe en surfaces et performant en énergie. L’entreprise créée de la valeur et de l’emploi sur un territoire qui, aujourd’hui, est prêt à les accueillir.»

«Avignon, depuis l’Antiquité, est naturellement à la croisée des chemins du nord au sud, d’Est en Ouest, dans la mesure où l’on connaît les verticales économiques de notre territoire, que ce soit les industries culturelles créatives ou les naturalités et la logistique. Nous pouvons et devons être un des précurseurs sur cette filière-là, accompagnant une société en mutation. Je souhaite la bienvenue à cette première installation et aux suivantes, au cœur des pays d’Avignon dans leur ensemble car c’est là qu’il faut réfléchir et imaginer demain.»

Dominique Taddéi, Copyright MMH

Dominique Taddei, président de l’Association du Parc d’activités Avignon Courtine
«Les chefs d’entreprise créent de la valeur, de l’emploi et de la richesse. Ils savent s’adapter à leur environnement et à la concurrence. Plus de 95% des entreprises en France sont des PME (Petites et moyenne entreprises), et non pas des entreprises du Cac 40. Courtine c’est la gare TGV qui accueille 3 millions de voyageurs par an, 350 entreprises, 5 000 emplois sur le site et 10 000 dans son environnement proche. Nous disposons de la virgule ferroviaire pour gagner le centre-ville ainsi que d’une piste cyclable, de la voie verte, d’un paysage encadré par le Rhône et la Durance, de la proximité du centre historique et d’un magnifique projet nommé  Avignon Confluence. L’association de Courtine accueille des réunions, des événements où se retrouvent entre 2 500 et 3 000 professionnels par an pour faire vivre notre propre activité, au profit de contacts permanents avec les entreprises et pour les accompagner. »

Zone d’activités de Courtine
Dans une zone comme Courtine, bien placée, déjà structurée, ce projet pourrait faire école : un modèle hybride, au carrefour des exigences économiques actuelles (flux, accessibilité, coût) et des défis futurs (climat, artificialisation, mixité). La suite, avec le bâtiment B, sera observée de près.

Le bâtiment Avignon A
Surface totale : 5 809 m² d’espaces d’activité et 673 m² de bureaux. Équipements : Bornes de recharge électriques ; Panneaux photovoltaïques ; Éclairage basse consommation ; Pompes à chaleur performantes ; Parc à vélos connecté aux pistes cyclables. Localisation : zone industrielle de Courtin à Avignon. À cinq minutes de la gare TGV. Accès direct aux autoroutes A7 et à neuf, ainsi qu’à la nationale 100. Calendrier : achat du bâtiment 2021. Travaux de réhabilitation fin 2024. Livraison en juillet 2025. Coût de la réhabilitation 4 millions d’euros. Prochain bâtiment Avignon B : 6 800 m² de bâtiment à réhabiliter avec une livraison prévue en juillet 2026.

Montéa en Europe
C’est une société belge côté. Elle est présente en Belgique en France au Pays-Bas et en Allemagne. Elle a acquis plus de 2 millions de mètres carrés d’immobilier logistique. Son portefeuille est de 2,8 milliards d’euros en 2024. C’est une société spécialiste de la logistique du dernier kilomètre et de la réhabilitation.


(Vidéo) Montéa inaugure son bâtiment Avignon A : une réhabilitation qui inscrit Courtine dans la logistique de demain

Après un focus sur le jazz norvégien la semaine dernière, voyage vers l’Amérique ce jeudi 25 septembre avec un hommage au pianiste américain Don Pullen par le trio In Spirit.

Ce trio rend hommage au pianiste américain Don Pullen, qui a partagé la scène avec Nina Simone et Charles Mingus. Le trio interprète ici un répertoire profondément contemporain où l’improvisation occupe une grande part. 

Betty Hovette, une pianiste inspirée

Plusieurs facteurs conduisent la pianiste Betty Hovette, tardivement mais naturellement, vers l’improvisation libre : un début de parcours traditionnel avec de la musique écrite, puis une forte attirance pour la musique contemporaine à l’adolescence. La nécessité de libération corporelle dans le jeu l’amène à explorer autrement son instrument de prédilection, le piano. Elle l’explore ainsi dans toutes ses dimensions : matières, sonorités, textures, percussions. Il s’ensuit une musique énergique, authentique qui satisfera tous les esprits curieux. 

Betty Hovette : piano
Sébastien Bacquias : contrebasse
Fabien Duscombs : batterie 

Un projet du Collectif Freddy Morezon

Fondé à Toulouse en 2002, Freddy Morezon est un collectif dirigé collégialement par une dizaine de musiciens et musiciennes aux esthétiques croisées (jazz, rock, improvisation, musique contemporaine, noise…). 

Jeudi 25 septembre. 20h30. 5 à 18€. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. Avignon. 04 13 39 07 85. 


(Vidéo) Montéa inaugure son bâtiment Avignon A : une réhabilitation qui inscrit Courtine dans la logistique de demain

Dans le cadre de la 6ᵉ édition de la Tournée Mosaïque, initiée par la Région Sud, le Théâtre des Halles présente ‘Kay ! Lettres à un poète disparu’ de Matthieu Verdeil et Lamine Diagne.

Matthieu Verdeil est réalisateur du film Claude McKay, de Harlem à Marseille, premier documentaire retraçant la vie de l’auteur. Il a conçu ici l’univers visuel de ce spectacle. Conteur, jazzman, Lamine Diagne est l’auteur du texte.

Un spectacle à la fois musical et visuel sur le poète jamaïcain Claude McKay

En hommage au poète jamaïcain Claude McKay, Lamine Diagne et Matthieu Verdeil revisitent son parcours artistique et sa lutte contre le racisme à travers un spectacle à la fois musical et visuel.

Frappés par l’actualité des écrits de Claude McKay, figure phare de la Harlem Renaissance des années 20, Lamine Diagne et Matthieu Verdeil convoquent jazz, slam et images pour proposer une réécriture musicale et visuelle, écho contemporain et hommage au poète noir, activiste, auteur voyageur. ‘Kay !’ questionne l’ancrage, l’altérité, l’ailleurs… le vivre ensemble et cette mobilité de l’humanité qui, à l’image de l’écrivain, devient une manière d’habiter le monde.

Marseille, ville monde

Marseille, port ouvert sur le monde, captiva Claude McKay lorsqu’il y fit escale dans les années 1920. L’acuité de son regard, la puissance de ses écrits sont venues résonner auprès de Lamine Diagne, artiste afro-descendant dont la compagnie est installée à Marseille. En résonance à Claude McKay, Lamine Diagne et Matthieu Verdeil pointent la capacité qu’a toujours eue Marseille de faire place aux populations du monde.

De McKay aux poètes urbains

Persuadé que la poésie urbaine, le rap, le slam et le spoken word sont les expressions des nouveaux poètes de notre temps, cent ans plus tard, Lamine Diagne slame les mots de l’auteur. Dans ces ‘Lettres à un poète disparu’ Lamine Diagne revient sur sa propre histoire, partage ses impressions marseillaises. Et dans une adresse au poète jamaïcain, les lectures de McKay et les textes de Diagne se répondent, échangent un même regard partagé sur le monde, une correspondance faisant lien et passerelle entre les temps.

Un univers de jazz

Conteur, Lamine Diagne est aussi jazzman. Au saxophone et à la flûte traversière, il a joué aux côtés, entre autres, de Thomas Leleu, Youssou N’Dour, s’est produit aux festivals jazz à Montréal, St-Louis du Sénégal, Durban en Afrique du Sud, Jazz à la Villette… La première de « Kay ! » a fait l’ouverture du dernier Festival Marseille Jazz des 5 Continents. 

Vendredi 26 septembre. 20h. Entrée libre sur réservation (billetterie@theatredeshalles.com). Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.


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Le Café des Sciences d’Avignon fête ses 20 ans et participe à la Fête de la Science qui a lieu dans toute la France du 3 au 13 octobre. Le thème : ‘L’ intelligence(s)’.

À la découverte de l’intelligence des insectes, araignées et même des plantes !

On ne soupçonne pas le génie du vivant. Les insectes ont été longtemps — et sont encore parfois — considérés comme de petits automates au cerveau minuscule. Pourtant, ces animaux ont réussi à traverser des millions d’années de dangers. Ils ont colonisé tous les milieux émergés, et constituent le groupe le plus diversifié sur notre planète, avec plus d’un million d’espèces décrites par les humains. Ces insectes qui sont partout se répandent-ils grâce à leur intelligence ? 

Plantes et araignées

Bien que fragiles, les araignées sont exceptionnelles. Elles possèdent des capacités sensorielles et physiques surprenantes, elles élaborent des stratégies de chasse élaborées et certaines disposent d’une adaptation rapide aux bouleversements environnementaux.

Quelles stratégies sont mises en place par les plantes pour mieux se reproduire, attirer les pollinisateurs et disséminer leurs graines ? 

Les intervenants

Anne Bounias-Delacour  — naturaliste indépendante, arachnologue
Jeanne-Marie Pascal — guide nature spécialisée en ethnobotanique — Mille et une plantes 
Joseph Jacquin-Porretaz – Conservateur du muséum REQUIEN

Jeudi 25 septembre. 20h30. Entrée libre. Café des sciences d’Avignon. Restaurant Françoise. 6 rue du Gal Leclerc. Avignon 

En octobre, venue du physicien Etienne Klein, un événement exceptionnel

Dans le cadre des 20 ans du Café des Sciences d’Avignon, le plus philosophe des physiciens animera une conférence ‘D’où vient que la physique contredit le bon sens ?‘. 

Mercredi 1er octobre. 20h. Entrée libre et gratuite sur réservation. Université Avignon. Campus Hannah Harendt. AmphiAT01. contact@cafesciences-avignon.fr


(Vidéo) Montéa inaugure son bâtiment Avignon A : une réhabilitation qui inscrit Courtine dans la logistique de demain

Il y a des lieux qui, d’un simple pas franchi, vous transportent ailleurs. La Chapelle de l’Oratoire, nichée dans la belle et discrète rue Joseph Vernet à Avignon, est de ceux-là. Rarement ouverte au public, elle déploie en ce moment – et jusqu’à ce dimanche seulement ! – tout son charme sacré et sa puissance d’émotion à travers l’exposition rencontres « Art et Transcendance ». Avignon, Chapelle de l’Oratoire – Jusqu’au dimanche 21 septembre.

Cette initiative lumineuse est portée par l’association Art et spiritualité, fondée en 2021 par des passionnés réunis autour de Jean-Luc Mouly. Leur mission ? Faire vivre cette chapelle au cœur d’Avignon en y semant des graines d’échange, de beauté et de réflexion grâce à l’art contemporain.

Quand l’art dialogue avec le sacré
Désacralisée pour l’occasion, mais toujours chargée d’une solennité palpable, la chapelle devient le théâtre d’un ballet poétique entre peintures, sculptures, installations sonores et performances musicales. L’idée ? Ouvrir grand les portes – au sens propre comme au figuré – pour inviter le public à une expérience sensible, où la création artistique devient vecteur de spiritualité.
« Nous voulons être une présence d’Église mais aussi une porte ouverte sur le monde », explique Jean-Luc Mouly. Et cette porte, justement, s’ouvre à tous : curieux, flâneurs, amateurs d’art, familles en balade, ou même simples passants attirés par la lumière douce filtrée par les vitraux.

La Chapelle de l’Oratoire Copyright MMH

Teddy Follenfant, une voix (intérieure) à suivre
Parmi les artistes exposés, impossible de ne pas s’arrêter sur le parcours vibrant de Teddy Follenfant, ancien journaliste, ex-communicant chez Amnesty, écologiste convaincu, et aujourd’hui peintre à l’âme bien trempée.

Sa peinture ?
Un plongeon dans l’abstraction, des couleurs franches, des matières épaisses travaillées à la raclette (!), et cette incroyable faculté à ouvrir des « fenêtres » intérieures. Autodidacte guidé par une voix mystérieuse -« Mets-toi à la peinture », lui aurait-elle soufflé)-, il fait partie de ces artistes qu’on n’oublie pas. À mi-chemin entre explosion chromatique et profondeur mystique, son travail évoque plus l’énergie cosmique que les mésanges champêtres…

Une constellation d’artistes et de styles
Autour de lui, d’autres noms à découvrir : Bruno Bienfait, Anne Bironneau, Pierre Cayol, Maxence de Camaret, Ansatu Schlumberger et Erika Thomas. Chacun avec son univers, ses silences et ses éclats, vient nourrir ce dialogue entre matière et esprit. Ici, pas d’œuvres figées derrière des cordons : les artistes sont présents, échangent, racontent, questionnent. C’est vivant, incarné, généreux.

La Chapelle de l’Oratoire Copyright Association Art et spiritualité à Avignon

Rencontres, partages, éveils
Au-delà des œuvres, ce sont les rencontres qui font battre le cœur de l’événement : tables rondes, discussions informelles, moments de musique. On y parle art, foi, humanité, parfois même anarchie chrétienne (clin d’œil à Follenfant), et toujours partage. Et puis, il y a l’incroyable chance de coïncider avec la braderie d’Avignon et les Journées européennes du patrimoine. Le public est là, divers, nombreux, et découvre souvent par hasard une chapelle cachée qui deviendra, pour beaucoup, une révélation. Une belle manière de clore l’été avec l’âme légère et le cœur grand ouvert.

Derniers jours pour en profiter !
L’exposition se termine ce dimanche 21 septembre. Ne manquez pas ce rendez-vous unique avec des œuvres habitées, dans un lieu hors du temps. Que vous soyez passionné d’art, avide de rencontres ou simplement curieux d’explorer un espace rarement ouvert, vous serez les bienvenus. Entrée libre, esprit ouvert exigé. Horaires Vendredi : 14h30 à 19h30 ; Samedi & dimanche : 10h à 19h30. Chapelle de l’Oratoire, 32 rue Joseph Vernet, Avignon
Plus d’infos : www.rencontres-aspa.org

Les interviews

Jean-Luc Mouly Copyright MMH

Jean-Luc Mouly, président de l’association Art et spiritualité
« Nous avons créé l’association Art et spiritualité pour faire vivre la Chapelle de l’Oratoire et les rencontres que nous y proposons, car la chapelle est très rarement ouverte. Pour l’occasion elle a été désacralisée, le temps de l’événement mais reste, bien évidemment un lieu sacré où sont célébrés des offices, des mariages et des baptêmes. Cela a été permis, à notre demande, par le père Paco qui œuvre à Vedène. Nous avons fait le vernissage jeudi soir proposant à voir et à écouter les artistes commenter leurs œuvres, des sculptures, peintures, des images et du son. Nous avons également proposé des rencontres musicales. Les rencontres que nous organisons donnent la parole aux artistes de tous les media : musique, arts plastiques… »

Ce qui nous intéresse ? 
« Ce sont tous les échanges qu’il peut y avoir entre eux et les connivences et amitiés qu’ils vont tisser et le dialogue qu’ils vont tisser avec toutes les personnes qui entrent ici, émerveillées par cette chapelle, très discrète et peu ouverte au public. Nous voulons être une présence d’église et en même temps, une porte ouverte sur le monde, proposant d’accueillir les personnes qui font leurs courses et qui ne vont pas forcément voir des expositions. Nous avons pour cela la chance de bénéficier de l’affluence de la braderie d’Avignon et des Journées européennes du patrimoine. Cela nous permet d’ouvrir la porte de la beauté et de la création artistique afin qu’elles puissent être vues par le plus grand nombre. C’est permettre un autre accès à la spiritualité avec des œuvres habitées. Les portes sont grandes ouvertes à toute personne qui souhaite les franchir. »

Teddy Follenfant Copyright TF

Teddy Follenfant
«Teddy Follenfant expose à la Chapelle de l’Oratoire. Nous l’avions rencontré avant l’exposition, le moment pour lui de se dévoiler un peu.
« J’ai une formation scientifique, j’ai fait le tour de la planète. J’ai été responsable de la communication d’Amnesty International pendant 15 ans, c’est là que j’ai rencontré les plus grands artistes. Après, j’ai basculé dans l’environnement. J’aurai tout fait dans ma vie.  Et puis il y a 10 ans, alors que j’étais journaliste, on y croit ou on n’y croit pas, une voix m’a parlé : « Mets toi à la peinture. J’ai obtempéré. J’étais autodidacte. Et puis, maintenant, j’expose à Rome, à L’Isle-sur-la-Sorgue et, bien sûr, à Avignon. J’y mets beaucoup de passion. La nature, les petits oiseaux en peinture, c’est pas mon truc. Ma peinture ? C’est l’abstrait avec beaucoup de couleurs, ou alors l’ambiguïté, le noir. Ce qui m’amuse ? C’est de travailler la matière, avec la raclette. Ça donne de l’épaisseur d’une manière incroyable. Les gens m’ont dit pouvoir entrer dans mes tableaux par ce qui leur semble être de petites fenêtres. Après, on y voit ce qu’on a envie d’y voir. Je peux ne pas peindre pendant six mois. Et puis, j’ai un truc qui me revient, qui me revient, qui me revient. Et là, boum, j’y vais. Et en 24 heures, le tableau est fait. Je peux enfin m’arrêter.»

Découvert en Italie
« J’ai été découvert, en Italie, par l’un des plus grands architectes de Rome, qui m’a fait venir et m’a présenté à ses connaissances comme un artiste émergent. Venant de sa part, ça m’a fait vachement plaisir. Parce que pour un artiste français, émerger en Italie, c’est pas simple. Mon peintre préféré ?  C’est le Caravage.  Le mystère. Il m’émeut, je pleure devant ses œuvres. Et puis aussi, c’est le personnage qui m’attire. Le voyou alcoolique, pourchassé par le Vatican, réfugié à Naples, qui part pour Malte, se bagarre encore et y est emprisonné. Il réussit à s’échapper. Il reprend un bateau pour Rome. Et il s’arrête dans un petit port, Porto Ecole où il meurt, simplement empoisonné par ses propres peintures qu’il fabriquait avec du plomb. Dans les grandes personnalités de l’art il y a le voyage, le goût des autres, les couleurs, l’envie de partage. Je suis philosophiquement un anarchiste chrétien. Oui, ça existe, comme Tolstoï. La culture c’est un peu la folie comme mon nom : Teddy Follenfant.»

En savoir plus
L’association Art et spiritualité à Avignon, créée en 2021, est née du souhait de la paroisse Saint-Agricol d’ouvrir la chapelle de l’Oratoire, située 32 rue Joseph Vernet, dans l’intramuros d’Avignon, à des évènements permettant à des artistes plasticiens d’exposer des œuvres dans lesquelles ils expriment leur approche de la transcendance et du spirituel.

Des expos d’artistes
L’association organise des expositions d’artistes qu’elle sélectionne en retenant  trois critères : les œuvres doivent avoir l’ambition d’inspirer le spectateur au-delà de sa valeur technique, les artistes doivent être disponibles pendant la durée de l’exposition pour répondre aux questions du public et les styles doivent être variés.

Les administrateurs de l’association
Jean-Luc Mouly (Président) ; Marie-Christine Mouly (Vice-présidente) ; Martine Bougeard, Secrétaire ; Jean-François Bijon, Trésorier ; Anne-Marie Bijon et Christian Bougeard.
contact@rencontres-aspa.org




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Le long-métrage Les aventures du Nexus VI, diffusé en avant-première à Avignon en avril dernier lors du Frames Festival, sera projeté au cinéma Pathé Cap Sud le mercredi 24 septembre.

Depuis une dizaine d’années, la chaîne YouTube Nexus VI, qui comptabilise 265 000 abonnés et plus de 26M de vues cumulées, propose des chroniques sur l’actualité du cinéma en parlant de science-fiction dans un univers de science-fiction. En 2025, les membres de ‘l’équipage’ du Nexus VI, Renaud Jesionek, Alexandre Marinelli, Cyril Chagot, Emmanuel Pinel, s’invitent sur le grand écran et présentent leur film Les aventures du Nexus VI, mettant en valeur les personnages et l’univers qu’ils façonnent depuis une décennie.

En partenariat avec CGR Events, ils organisent une tournée dans différents cinémas français où est diffusé le long-métrage. Alors que ce film avait été montré en avant-première au Frames Festival à Avignon en avril dernier, il fera son retour à la Cité des papes le mercredi 24 septembre lors d’une projection au cinéma Pathé Cap Sud.

Projection du film, mais pas que

Dans ce long-métrage d’1h03, produit par la société Fensch Toast, on suit l’équipage du vaisseau Nexus VI qui s’est échoué sur une planète sauvage après un combat spatial dantesque. Ébranlés par l’enlèvement du copilote par une mystérieuse secte, ils vont traverser de nombreuses épreuves afin d’aller le sauver. De quoi ravir les amateurs de science-fiction.

En plus de la projection du film, le public pourra aussi découvrir les origines de Fensch Toast et de Nexus VI, depuis la création de la chaîne YouTube jusqu’aux premiers jours de tournage de ce projet cinématographique, au travers du documentaire La Galère des Étoiles.

Pour réserver votre place, cliquez ici.
Mercredi 24 septembre. 19h. Pathé Cap Sud. 175 Rue Pierre Seghers. Avignon.


(Vidéo) Montéa inaugure son bâtiment Avignon A : une réhabilitation qui inscrit Courtine dans la logistique de demain

Tout est dit dans l’éditorial du programme de l’AJMI, club de jazz avignonnais dirigé par Antoine de la Roncière récemment nommé : nouvelle direction, nouvelle saison, nouvelle maquette, mais point de reniement du formidable travail fait par l’AJMI depuis bientôt 50 ans. Au contraire, la volonté d’un ancrage dans le territoire avec une envie — et un besoin — d’évoluer vers de nouveaux partenariats aussi bien privés qu’institutionnels, bref des changements dans la continuité. 

Une maquette à l’image d’une programmation haute en couleur

La programmation haute en couleur ne pouvait qu’être présentée par une maquette à son image. La nouvelle identité visuelle confiée à la graphiste Marie Guatti nous invite à un voyage chaleureux et sensuel : couleur et sobriété, horizons nouveaux ou terre ferme, chacun y verra un sillon à creuser ou un chemin de traverse à emprunter. Si l’acronyme de l’AJMI demeure toujours « Association pour le Jazz et la Musique Improvisée », le sous-titre du programme, « Jazz pluriels et musiques de création », invite à dépasser les frontières musicales. 

Pluralité et singularité, la programmation n’en finira pas de nous surprendre 

Si la renommée du saxophoniste David Murray n’est plus à faire, si la clarinette de Yom et les cordes des frères Céccaldi nous ont déjà séduits, il faudra être plus curieux pour découvrir le projet autour des flûtes obliques de la flûtiste Isabelle Couroy, le dispositif franco-américain The Bridge, l’hommage au pianiste américain Don Pullen porté par le trio In Spirit de Betty Hovette ou le solo de la pianiste suisse Sylvie Courvoisier. La salle de l’AJMI nécessitera peut-être une autre configuration pour swinguer avec le pianiste brésilien Leonardo Montana en duo avec le percussionniste Arnaud Dolmen nominé aux Victoires du Jazz 2025. 

Côté local, on retrouvera le nouveau projet soutenu par la Compagnie Naï Nô Production du guitariste Pascal Charrier inspiré par une montagne imaginaire.  Le musicien-compositeur Loïc Génin descendra lui de sa montagne de Sault pour nous proposer MALQA un projet hybride à la croisée de la musique électro et de la poésie arabe sublimée par le oud de Kamilya Jubran.  

Des nouveautés qui nous bousculent avec bonheur 

Le programme sur un semestre nous laisse entrevoir d’autres surprises, d’autres opportunités que ne manquera pas de saisir Antoine de La Rocière, l’AJMI faisant partie de l’AJC, réseau de la diffusion du jazz en France et en Europe. Le lancement de la saison sous le signe de la Norvège dès ce jeudi 18 septembre et une soirée Festouille gratuite sur la Place des Carmes dès ce vendredi 19 septembre est le signe assurément d’un dynamisme réactivé. 

Midi sandwich et tea jazz nous surprendront désormais tout au long de l’année et non pas sur des périodes définies comme avant, des partenariats locaux et même nationaux sont à guetter : il se passera toujours quelque chose à l’AJMI !

Souffler le froid après le chaud, les Norvégiens en ouverture de saison

Pour cette nouvelle saison, l’AJMI célèbre la scène jazz norvégienne, plurielle, jeune et mystérieuse. Le premier concert de rentrée accueille le jeudi 18 septembre à 20h30 le sextet du contrebassiste Ingebrigt Håker Flaten pilier de la scène nordique. Après cette ouverture de saison tonique et audacieuse, le saxophoniste Sol Lena-Schroll et le pianiste Clément Mérienne propose un duo le lendemain 19, à l’heure du déjeuner. On retrouvera la Norvège lors du premier tea-jazz, en novembre, avec le trio T.I.M. 

Parmi les nouveautés, l’Afterwork

Le premier Afterwork aura lieu en janvier 2026 ; Le principe ? Découvrir un groupe local, après le travail, d’où l’horaire de 18h. On écoute, on papote, on partage un verre. En bref, une heure de musique, une heure d’apéro, la première heure à consommer sans modération !

C’est le quartet du saxophoniste Olivier Piot qui inaugurera ce premier Afterwork le 30 janvier. 

En pratique

Adhésion passionné : 20€. Offre un accès à tarif réduit aux concerts et un accès gratuit aux conférences Jazz story et Vinyle social club et aux scènes ouvertes Jam session. Un concert gratuit et surprise sera proposé en seconde partie d’année (fév/juin 2026). L’adhésion passionné donne accès à un tarif préférentiel sur les concerts hors les murs organisés avec l’AJMI au Chêne Noir et à La Garance. 

Adhésion pass : 5€ tarif plein / 2€ tarif étudiant. L’adhésion pass est obligatoire pour assister aux conférences Jazz Story, Vinyl Social Club et aux scènes ouvertes Jam Session

Billetterie

L’adhésion n’est plus obligatoire pour vos venues à l’AJMI sur les concerts de saison. Elle reste cependant nécessaire pour avoir accès aux conférences et scènes ouvertes. 

18€ plein tarif 
14€ tarif adhérents passionnés 
10€ tarif réduit (étudiants, CRR Grand Avignon, intermittents, allocataires RSA et France Travail, personnes en situation de handicap) 
5€ Pass Culture (national & Avignon) et Patch Culture (Avignon Université) 

AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85.


(Vidéo) Montéa inaugure son bâtiment Avignon A : une réhabilitation qui inscrit Courtine dans la logistique de demain

Le cortège des manifestants se rassemblera jeudi 18 septembre à 10h30, cours Jean Jaurès à Avignon pour emprunter la rue de la République puis se diriger place du Palais des papes où la manifestation se clôturera en fin de matinée. Objet de cette mobilisation ? Les mesures budgétaires brutales annoncées sous le gouvernement Bayrou cet été et alors que le nouveau 1er ministre Sébastien Lecornu ne les a pas toutes écartées.

Aux manettes ? Une intersyndicale motivée parmi lesquels : FO (Force ouvrière), La CFDT (Confédération française démocratique du travail), la CGC (Confédération générale des cadres), la CGT (Confédération Générale du Travail), FSU (Fédération syndicale unitaire, organisation syndicale de l’Education nationale et de la Fonction publique), l’UNSA (Union Nationale des Syndicats Autonomes de la Fonction publique), l’UPSO (Union de syndicats de pharmaciens d’officine) et l’Union syndicale Solidaires (Syndicalisme de lutte et de transformation sociale)…

Ecoles, pharmacies, retraités, salariés, santé, transports…
Jeudi 18 septembre risque d’être un jour noir pour les transports, les écoles, les pharmacies… Si les demandes sont différentes selon les organisations syndicales, il est question de refuser l’austérité du budget Bayrou ; de mieux partager les richesses entre les profits des grosses entreprises et les salariés ; De demander une revalorisation générale des salaires et également un vrai salaire à temps complet pour les AESH (accompagnement des élèves en situation de handicap) ; de cesser d’augmenter l’impôt sur les salariés et les retraités ; de cesser d’attaquer la Fonction publique ; de donner plus de moyens à la santé et aux hôpitaux ; de contrer la diminution des marges des pharmacies sur les médicaments génériques ; de monétiser la 5e semaine de congés payés pour le transport ; Lutte contre le recul des acquis sociaux…


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Le magazine l’Etudiant vient de publier son baromètre de l’accessibilité du logement pour un étudiant dans les principales villes de France. En tout, 47 communes accueillant plus de 8 000 étudiants ont été prises en compte dans cette étude où Paris (905€) figure largement en tête.
En Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie Nice (665€) devance Marseille/Aix-en-Provence (583€), Montpellier (539€), Toulouse (516€), Toulon (515€), Avignon (460€), Nîmes (432€) et Perpignan (428€).
Dans le grand Sud, c’est à Lyon (609€) et Bordeaux (575€) qu’il sera le plus onéreux pour un étudiant de se loger. A l’inverse, Grenoble (484€), Clermont-Ferrand (427€), Saint-Etienne (402€) et Pau (la ville la moins chère de France avec 383€) sont davantage accessibles.
De leur côté, les principales métropoles affichent des coûts relativement proches : Strasbourg (547€), Lille (523€), Nantes (512€)

Une augmentation de 65€ en 10 ans
Sur Avignon, le prix moyen d’un studio s’élevait à 395€ en 2016. Si ce montant a un peu baissé en 2017 (390€) et 2020 (389€) – après avoir légèrement augmenté sur la période 2018 (407€) et 2019 (403€) – il s’est envolé à partir de 2021 (425€). Depuis, il n’a cessé d’être orienté à la hausse : 2022 (433€), 2023 (446€), 2024 (463€) avant d’à peine fléchir en 2025 (460€).
Des montants qui ne sont pas neutre quand on sait que le logement représente la moitié des dépenses d’un étudiant.

Quel niveau de difficulté pour trouver un logement ?
Par ailleurs, L’étudiant a aussi établi le ‘Logiscore’, noté de A à D, qui représente le niveau de difficulté d’accessibilité pour obtenir un logement pour un étudiant dans chacune des villes étudiées.
Plus il est proche de A, moins il est complexe pour un étudiant de trouver à se loger pour un prix attractif dans la ville concernée. Au contraire, s’il se rapproche de D, cela signifie que le marché du logement, notamment étudiant, est particulièrement tendu dans cette ville. Les initiatives des collectivités pour faciliter l’accès à un logement digne et abordable, pour aider dans leurs recherches les étudiants sans domicile ou pour leur trouver une solution de logement d’urgence ont été étudiées.
« Les villes les moins bien notées dans notre Logiscore sont généralement des métropoles congestionnées caractérisées par une forte pression sur le parc diffus (Paris, Lyon, Bordeaux, Strasbourg) et des villes touristiques ou du littoral caractérisées par une forte proportion de résidences secondaires (Nice, Vannes, Annecy…) », explique l’étude de l’Etudiant.
Selon ses critères, Avignon obtient un Logiscore de B. C’est le meilleur de la région Paca.

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/6/   1/1