Né à Avignon il y a plus de 35 ans, l’IFC est devenu le premier établissement privé d’enseignement supérieur de la cité des papes, avec 1 150 étudiants et des taux de réussite qui dépassent 90% en BTS. Sous l’impulsion d’Éric et Mathieu Dupressoire, père et fils, le groupe s’est imposé comme une référence de l’alternance et de l’employabilité, jusqu’à essaimer dans tout le Sud : Alès, Marseille, Montpellier, Nîmes, Perpignan, Valence, Saint-Étienne, sans oublier Clermont-Ferrand avec l’école Wesford. Une réussite avignonnaise assumée, qui revendique un ancrage territorial fort et un temps d’avance sur les mutations du marché du travail.
En 1990, Avignon voit naître un centre de formation post-bac qui ne compte alors qu’une poignée de filières. Trente-cinq ans plus tard, ce campus historique de l’IFC est devenu la plus importante école privée de la ville, certifiée ISO 9001 et régulièrement auditée, avec plus de 1 150 étudiants de Bac à Bac+5, sur Avignon.
Une entreprise familiale devenue groupe régional.
À la tête de cette aventure, un duo intergénérationnel : Éric Dupressoire, 66 ans, qui a racheté l’école il y a quinze ans, et son fils Mathieu, 33 ans, aujourd’hui directeur général du groupe après y avoir été lui-même étudiant, puis salarié à plusieurs postes avant de prendre progressivement les rênes opérationnelles. La structure s’est professionnalisée : IFC est désormais l’un des trois pôles de la holding LMD (Learning Management Developpement), aux côtés de Media School et de l’IPF, déclinaison francilienne centrée sur les BTS.
Un groupe, 9 campus
Parti d’Avignon, le groupe fédère aujourd’hui neuf campus d’enseignement supérieur dans le Grand Sud : Avignon, Alès, Marseille, Montpellier, Nîmes, Perpignan, Valence, Saint-Étienne, ainsi que Clermont-Ferrand avec l’école Wesford rachetée en 2023. Au total, près de 3 500 à 3 600 étudiants, au total, une quarantaine de formations réparties dans une douzaine de filières et un chiffre d’affaires avoisinant les 25M€.

Une école « à taille humaine » aux résultats hors normes
Si le campus d’Avignon est le plus important du réseau, il revendique une atmosphère de proximité que les dirigeants résument en une formule : « nos étudiants ne sont pas des numéros ». Cette exigence bienveillante se lit dans les chiffres : plus de 92% de réussite aux examens pour les BTS sur la dernière session, très au-dessus des moyennes académiques, et des taux comparables pour les Bachelors et formations Bac+4/+5.
Le secret ?
Un recrutement sélectif mais ouvert : l’IFC accueille de nombreux jeunes à qui l’on avait expliqué qu’ils « ne feraient pas d’études supérieures ». L’école n’est pas pensée comme une « seconde chance » au rabais, mais comme un accélérateur de trajectoires pour des profils motivés, souvent en quête de reconnaissance.
4 grandes familles de formations
Quatre grandes familles de formations dominent à Avignon : commerce, communication-marketing, ressources humaines et comptabilité-gestion-finance, de Bac à Bac+5. Ce spectre large permet de répondre aux besoins du territoire tout en offrant de véritables parcours de progression interne.
L’alternance comme voie royale vers l’emploi
Au cœur du modèle IFC, l’alternance n’est plus une voie de garage mais une voie royale. Le groupe revendique un réseau de plus de 11 000 entreprises partenaires, auprès desquelles il place ses étudiants en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Dès l’admission, chaque étudiant entre dans un accompagnement individualisé : travail du CV (curriculum vitae), préparation aux entretiens, ‘personal branding’ sur LinkedIn, coaching pour apprendre à se présenter et à valoriser son potentiel. Côté entreprises, pas de diffusion massive de candidatures : les profils sont ciblés en fonction des besoins, du secteur d’activité et de la mobilité géographique.

Les chargés d’apprentissage
Pendant le cursus, des chargés d’apprentissage se rendent physiquement en entreprise pour s’assurer de l’adéquation entre les missions confiées, le référentiel de formation et la réalité du terrain. Ils veillent aussi à l’intégration du jeune dans les équipes. Cette triangulation école–entreprise–étudiant constitue le cœur du ‘contrat pédagogique’ de l’IFC.
Résultats ?
Une proportion très significative des alternants est embauchée dans son entreprise d’accueil, parfois en poursuite d’études à un niveau supérieur, parfois en CDI (Contrat à durée indéterminée) à l’issue du diplôme. Dans un contexte national marqué par un recul d’environ 20% des offres d’alternance et 65 000 alternants de moins, le groupe reconnaît être «moins impacté» que ses confrères, grâce à cette réputation de sérieux et de suivi.
Un laboratoire pédagogique tourné vers l’entreprise… et vers l’IA (L’intelligence artificielle)
Face à la multiplication d’offres de formation apparemment similaires, la direction d’IFC assume une stratégie : la différence se joue sur le contenu réel des programmes et sur l’expérience proposée aux étudiants.
Des business games
Depuis plusieurs années, les campus organisent des business games et projets grandeur nature. En communication, l’IFC pilote ainsi l’une des plus grandes compétitions inter-écoles de France, avec des annonceurs de premier plan – Mondelez International, le Bol d’Or, Heineken France, Lidl France – qui confient leurs problématiques réelles aux étudiants pour une semaine de travail intensif avant soutenance.

Filière commerciale et export
Même logique en filière commerciale et export : accompagnement d’une jeune marque d’horlogerie en développement, mission de prospection pour une entreprise agroalimentaire valentinoise sur un salon en Belgique… Autant de cas concrets qui rapprochent la salle de cours du terrain.
Faciliter l’agilité des entreprises
Conscient que les besoins des entreprises évoluent plus vite que les référentiels officiels, le groupe vient de créer un poste de responsable pédagogique groupe pour « démonter le moteur » de l’ensemble des programmes et les reconstruire autour de trois piliers : des fondamentaux académiques solides (histoire, sciences humaines, culture générale, orthographe) pour nourrir l’esprit critique ; la maîtrise opérationnelle des outils d’intelligence artificielle (ChatGPT, Gemini, Midjourney, Perplexity, etc.) et du ‘prompt’ de qualité ; La capacité stratégique à penser des systèmes, à prendre du recul et à orchestrer ces outils plutôt qu’à les subir.
Un visa temporaire plutôt qu’un passeport
Dans cette vision, le diplôme n’est plus un passeport à vie mais un ‘visa temporaire’. L’enjeu est double : rendre les diplômés immédiatement employables et les préparer à se former tout au long de leur carrière. C’est dans cette optique qu’a été lancée Opus Académy, activité de formation continue appelée à se structurer davantage pour répondre aux nombreuses sollicitations d’entreprises.
Une communauté avignonnaise qui fait rayonner l’école
Si IFC est aujourd’hui un groupe, sa culture reste profondément avignonnaise. Dans la cité des papes, il est rare de ne pas croiser quelqu’un qui y a étudié, y a travaillé ou y a inscrit un enfant. Près de 30% des salariés sont d’anciens étudiants ; beaucoup reviennent comme formateurs, tuteurs d’alternants ou recruteurs. Le bouche-à-oreille joue à plein dans un bassin de vie décrit par Mathieu Dupressoire comme « un grand village où la réputation se construit sur la durée ».

Un solide éco-système
Cette réputation se nourrit aussi de la fidélité des familles et des entreprises : certains parents confient à l’IFC leurs enfants après y avoir eux-mêmes obtenu un diplôme ; des PME (Petites et moyennes entreprises) et grands groupes sollicitent chaque année de nouveaux alternants, convaincus par la qualité du suivi.
Mouvant environnement réglementaire
Dans un environnement réglementaire mouvant, parfois critique à l’égard du privé, la famille Dupressoire défend une conviction simple : l’opposition public/privé est stérile, et ce qui compte, ce sont les résultats pour les jeunes. « On change des vies », répètent-ils, chiffres à l’appui. Trouver une école où l’on croit en vous, tel est leur leitmotiv.
Que dire, alors, aux lycéens qui hésitent encore ?
Pour Éric et Mathieu Dupressoire, la réponse tient en quelques principes : choisir une école à taille humaine, où l’on est connu par son prénom, où l’on vous aide à trouver un contrat, où l’on vous prépare à un métier plutôt qu’à un simple diplôme. Avec ses 35 ans d’histoire avignonnaise, ses 9 campus, ses 11 000 entreprises partenaires et ses taux de réussite élevés, l’IFC entend continuer à faire de la formation ‘une expérience de vie réussie’ pour une nouvelle génération de talents du Sud.
Mireille Hurlin
























































