Alors qu’Avignon et le Vaucluse totalisent 15 fusillades et 8 morts depuis le début de l’année, le dernier locataire de la place Beauvau, sera ce samedi 13 septembre dans la Cité des Papes à 9h30 au Rouge-Gorge pour introduire les débats aux côtés de l’ancien député LR de Vaucluse, Julien Aubert.
C’est la 2e édition de ce mouvement gaulliste et souverainiste qu’il a créé en 2017. L’an dernier, il avait été question de « La France des quartiers » (souvent oubliés de la République). Et l’un des intervenants, le sénateur LR du Rhône Étienne Blanc, avait été applaudi quand il avait évoqué la création prochaine d’une « Procédure d’injonction pour ressources inexpliquées » pour les narco-trafiquants qui roulent en Audi Q7 grâce à l’argent de la drogue et donc ne peuvent justifier de revenus légaux. « Il faut les interpeller, les neutraliser durablement et les frapper au portefeuille, avait-il martelé. Cette économie souterraine et mortifère draine plus de 6Mds€ par an en France. »
‘Comment sauver notre modèle social et nos finances publiques ?’ sera le thème choisi par Julien Aubert pour la 1re table ronde samedi matin. Avec notamment, François Ecalle, ancien membre de la Cour des Comptes et Denis Olivennes, haut-fonctionnaire, essayiste, ancien PDG de la FNAC, du Nouvel Obs et d’Europe 1.
2e table ronde : ‘Comment l’éducation nationale et la formation peuvent-elles redresser la France ?’ avec Joachim Le Floch-Imad, enseignant, qui a écrit Main basse sur l’Éducation Nationale. En début d’après-midi, autre débat : ‘Le coût des normes et la judiciarisation croissante de l’action publique et leur impact sur notre économie ?’ en présence de Christophe Eoche-Duval, avocat spécialisé en droit public, auteur de L’inflation normative. À 16h15, dernier débat : ‘La France peut-elle redevenir une nation industrielle ?’ en présence notamment d’Yves Perrier, président du Conseil d’Administration du Groupe Edmond de Rothschild, et d’Eric Revel, journaliste, ancien directeur de LCI.
Au terme de cette journée, Julien Aubert, qui aura prêté une oreille attentive aux différents débatteurs, fera un discours conclusif de cette université d’Oser la France. Et, sans doute dans les semaines qui viennent, prendra-t-il la parole pour dire s’il se présente ou pas à la succession de Cécile Helle à la mairie d’Avignon, lors des élections municipales des 15 et 22 mars prochains.
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